La Guerre des étoiles - Partie 2
Éléments caractéristiques d'un épisode de Star Wars [modifier]
On retrouve dans les six films de la saga des éléments communs :
- Le logo de la 20th Century Fox en version courte suivi du logo de Lucasfilm Limited. Ces deux logos ont été remplacés par des versions plus récentes à dater de la sortie des Éditions Spéciales des épisodes IV, V et VI. Mise à part les logos des deux sociétés de production, il n’y a absolument aucun crédit d’aucune sorte pendant le générique des six films. La Fanfare de la 20th Century Fox est jouée pendant que les deux logos sont à l'écran. C'est à la sortie de l'Épisode IV que cette fanfare, tombée à l'époque en désuétude, a été à nouveau réutilisée régulièrement par la Fox ; cette piste est, en effet, totalement dans le style (ainsi d'ailleurs que dans la même tonalité de si bémol majeur) de la bande sonore écrite par John Williams et en fait une sorte d’introduction naturelle.
- La phrase écrite en bleu sur fond noir « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.... » : cette phrase, à l'intention du spectateur, permet de souligner le caractère intemporel des films (Il y a bien longtemps) ainsi que de lui faire accepter le fait que l'univers de Star Wars est différent du nôtre et ainsi de l'y faire rentrer plus facilement (dans une galaxie lointaine, très lointaine....). Cette phrase rappelle également la phrase d'introduction classique de certains contes de fées (Il était une fois…). On note la présence de quatre points au lieu des trois points de suspension prévus par la typographie. Qu'il s'agisse à l'ogine d'une erreur ou non, la tradition a été conservée.
- Un logo « STAR WARS » jaune qui s'éloigne à l'écran sur un fond noir étoilé. Ce logo a commencé à être utilisé dans la version française des films à compter de la sortie de l'Épisode I et a été finalement intégré aux versions DVD des épisodes IV, V et VI en remplacement du logo « LA GUERRE DES ÉTOILES » d'origine. L'apparition du logo « STAR WARS » coïncide avec le début de la fanfare commune aux six épisodes (qui débute par un si bémol caractéristique).
- Le texte jaune défilant : cette manière de présenter la situation dans la galaxie au spectateur est en fait un hommage à la série Flash Gordon qui débutait par un texte défilant identique et qui résumait l'épisode précédent.
- Tous les films de la saga débutent de la même manière. Tout d'abord il y a un plan extérieur d'un vaisseau spatial, presque toujours suivi d'une vue intérieure de ce même vaisseau. Dans l'Épisode I, il s'agit du Radiant VII, la navette républicaine qui amène les deux Jedi sur Naboo. Dans l'Épisode II, il s'agit du vaisseau privé de la sénatrice Padmé Amidala lors de son arrivée à Coruscant tandis que dans l'Épisode III, il s'agit du chasseur Eta-2 d'Anakin Skywalker s’engageant dans la bataille spatiale au-dessus de cette même planète. Dans la seconde trilogie, on voit la corvette Corrélienne Tantive IV pourchassée par le Dévastator dans l'Épisode IV. Dans l'Épisode V, il s'agit du destroyer impérial le Vengeur larguant des sondes et pour finir dans l'épisode VI, il s'agit de la navette de classe Lambda du seigneur Dark Vador qui se dirige vers la seconde Étoile de la Mort.
- Les volets de transition entre les scènes : ceux-ci sont également un hommage « aux serials du samedi matin » dont Lucas était fan dans sa jeunesse (on retrouve notamment ces fameuses transitions dans Willow, film écrit et produit par Lucas).
- Les phrases « Que la Force soit avec toi » (May the Force be with you), et « J'ai un mauvais pressentiment » (I have a bad feeling about this) : la première est devenue célèbre à travers le monde entier, la seconde se remarque moins dans la version française à cause du manque de cohésion des traductions entre les différents films (traduite soit par « J'ai un étrange pressentiment » ou par « Cela ne me dit rien qui vaille »).
- Les dernières scènes sont uniquement musicales : il s'agit là encore d'un hommage aux serials du samedi matin.
- Les crédits de fin sont toujours écrits en bleu sur un fond noir étoilé. La bande sonore est toujours constituée d'un medley des thèmes majeurs de l'épisode ou de la série.
Lieux de tournage [modifier]
Les épisodes IV, V, et VI ont été filmés principalement aux studios d'Elstree, à Hertfordshire, en Angleterre. Les temples Mayas de Tikal, au Guatemala, servirent de décor à la Base Rebelle sur Yavin IV, dans l'épisode IV tandis que certaines scènes de cet épisode fûrent filmées au Parc national de la Vallée de la mort. Les scènes d'extérieur sur la planète de glace Hoth dans l'épisode V furent filmés à Finse, en Norvège. Enfin, les scènes sur la lune d'Endor, pour l'épisode VI, ont été tournées dans le parc d'État de Humboldt Redwoods, dans le Comté de Humboldt, en Californie.
L'épisode I fut filmé aux Leavesden Film Studios alors que les épisodes suivants le furent à Sydney, en Australie. Une scène de l'épisode II a été tournée à Séville, en Espagne. Dans ces deux épisodes, le palais italien de Caserta servit de décor au palais de Theed sur Naboo ; d'autres scènes censées se dérouler sur cette planète furent tournées au lac Como, en Italie également.
Enfin, les scènes qui se déroulent sur la planète Tatooine ont été filmées en Tunisie pour presque tous les films. Pour l'épisode VI, les dunes de sable du désert de Yuma, en Arizona, servirent de lieu de tournage alors que cette planète n'apparaît dans l'épisode V.
À la fois la trilogie originale et la prélogie ont demandées dix années[6] de travail (respectivement 1973 - 1983 et 1995 - 2005), la production de chaque film durant en moyenne trois ans.
Études [modifier]
Lucas a bâti ses deux trilogies sur des principes récurrents dans notre civilisation. La première trilogie peut être assimilé par son propos à une tragédie antique. Le héros Anakin Skywalker, est un héros tragique, victime de ses passions. Débordé par son amour filial, par sa révolte contre un système en faillite, mais surtout par son amour pour la belle Padmé Amidala et son arrogance, autant de passions qu'il ne sait pas maîtriser, Anakin se laisse progressivement entraîner vers le Côté Obscur, et finit par détruire tout ce pour quoi il a toujours œuvré, et tous ceux qu'il a aimés.
La seconde trilogie, au contraire, est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI, Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.
Deux scènes, chacune à la fin de chaque trilogie, illustrent l'endroit et l'envers du propos. Dans la première, Anakin arrive au moment où Windu s'apprête à achever Palpatine. Cédant à sa colère, il tranche la main de son supérieur et bascule définitivement du côté obscur. Dans la seconde, Luke Skywalker, qui a renoncé à tuer son père est aux prises avec l'Empereur. Alors que celui-ci s'apprête à le pulvériser, Dark Vador intervient et assassine son maître, marquant le triomphe définitif du côté clair. L'une est donc le pendant de l'autre, et elles illustrent la différence entre le destin des deux personnages.
On peut voir en Luke et Anakin les deux types de héros, confrontés à la même tâche. Anakin est un héros tragique, il est victime de ses passions. Luke au contraire réussit à les vaincre et devient un Jedi accompli. Ainsi, loin d'être grossièrement manichéenne, l'œuvre, centrée sur les héros, nous (ré)enseigne le principe de la dualité de l'être humain, posé par les philosophes grecs, mais présent dans tous les cercles de cultures. Chaque homme a un côté clair et un côté obscur, et celui-ci, assimilé aux passions, à l'irrationnel et à nos « forces intérieures » doit être maîtrisé et harmonisé avec le côté clair.
Autour de l'univers de fiction [modifier]
- Voir l'article détaillé Univers étendu de la Guerre des étoiles.
- Voir l'article détaillé Produits dérivés de la Guerre des étoiles.
Pastiches et parodies de Star Wars [modifier]
- Il existe un film parodiant Star Wars réalisé par Mel Brooks (Spaceballs, titre français : La Folle Histoire de l'espace).
- Un clin d'œil à George Lucas, a été réalisé dans un court métrage très primé qui imagine comment G. Lucas a pu être inspiré en écrivant le scénario de Star Wars : George Lucas in Love.
- Les éditions Bragelonne, spécialisées dans la science-fiction et la Fantasy, ont récemment fait paraître la parodie La "Der" des étoiles, d'Adam Roberts, auteur de science-fiction déjà connu pour ses parodies du Silmarillion et du Seigneur des Anneaux.
- Il existe un moyen-métrage de 30 minutes réalisé par Steve Oedekerk, intitulé Thumb Wars (La Guerre des pouces). Au lieu des acteurs, ce sont des pouces avec des yeux et une bouche qui jouent. Tout l'univers Star Wars est parodié, comme par exemple le héros qui s'appelle "Luke Groundrunner".
- Les Nous C Nous ont fait une mini série : La GueGuerre des étoiles (sketch en trois parties enregistrés en public).
Les Minikeums ont réalisé un cinékeum pastiche de Star Wars intitulé La GueGuerre de l'espace.
- le Gottferdom Studio a fait une parodie pour leur numéro d'avril 2006 dans laquelle Dark Vador est le TCM (Terrible Complot Mondial) qui veut empêcher les auteurs du Lanfeust Mag de sortir le journal à temps.
- Polaris Productions a réalisé un court-métrage parodique An Everyday Jedi nous présentant un Jedi utilisant ses pouvoirs à des fins plus que discutables.
- L'entreprise chocolatière Ferrero a présenté dans ses œufs en chocolat « Kinder Surprise » et « Kinder Maxi » en 2002 dans les pays germanophones une parodie de Star Wars réalisée en étroite collaboration avec Lucasfilm, utilisant les personnages « Happy Hippos » du designer André Roche et intitulée « Hipperium » en allusion au titre original, « l' Empire » s'appelant « Imperium » en allemand. Les films publicitaires en animation 3D furent réalisés par Infinitevision.
- Dans la série française Kaamelott, Perceval va sur Tatooine et ramène un sabre-laser (apparemùent celui de Luke dans l'épisode VI) dans l'épisode Stargate II.
- Il existe deux chansons de rap west coast "Star Wars Gangsta Rap", mettant en scène les personnages dans les passages les plus célèbres des films.
Dossier listant toutes les références à Star Wars
Inspirations [modifier]
George Lucas s'est inspiré de nombreuses œuvres ou évènements réels pour construire son univers. Cependant comme tout y est conceptualisé, il est abusif de voir dans tel ou tel élément la critique d'un élément particulier de notre monde. Ainsi l'Empire Galactique représente le concept du régime totalitaire.
Plus généralement, la création de ce qui compose l'univers de la Guerre des étoiles s'inspire de cultures de notre monde, afin de créer un sentiment de familiarité. Par exemple l'architecture de la ville de Theed sur Naboo rappelle celle de Venise, celle de Geonosis rappelle des termitières, celle de Coruscant rappelle les gratte-ciels de New York, etc. Il en va de même pour les costumes, décors, véhicules et autres accessoires. Le véhicule du Sénateur Bail Organa dans l'Episode III, par exemple, est directement inspiré de l'AC Cobra.
Fondation d'Isaac Asimov [modifier]
L'ensemble de la trilogie est peut-être inspiré (voire pour certains plagié) de l'œuvre d'Isaac Asimov, la trilogie de Fondation (écrite cinquante ans plus tôt). Les Jedi sont les seconds fondateurs, l'Empereur est le Mulet, Coruscant est Trantor, la capitale de l'Empire de Fondation. George Lucas n'a jamais fait accréditer cette influence.
Les contes de fées et la mythologie [modifier]
George Lucas s'est beaucoup inspiré des contes de fées, de la mythologie grecque et romaine ; on en retrouve des éléments typiques :
- « Il y a très longtemps dans une galaxie lointaine.... » proche de la célèbre phrase « Il était une fois,... ».
- la lutte manichéenne du Bien contre le Mal.
- le besoin pour le héros de se couper de son enfance.
- la quête initiatique pour devenir chevalier.
- la recherche de l'arme du père. (Thésée).
- les compagnons du voyageur. (Argonautes).
- la princesse retenue captive par un gardien (Dark Vador).
- le héros destiné à tuer son père (Œdipe) ou à détruire le pouvoir de son grand-père (Siegfried).
Le Japon médiéval [modifier]
George Lucas reconnaît s'être inspiré de la Forteresse cachée d'Akira Kurosawa ; il connaissait d'ailleurs Kurosawa puisqu'il a co-produit (avec Francis Ford Coppola) un de ses films, Kagemusha (l'Ombre du guerrier).
Certains costumes sont inspirés de cette époque, comme les robes des Jedi qui font penser aux kimonos et l'on peut entrevoir l'armure des samouraïs à travers l'aspect de l'armure portée par Dark Vador ou les coques de protection des Stormtroopers impériaux. Ceci est particulièrement évident en observant les croquis de pré-production du premier film (l'épisode IV) montrant les évolutions de la phase de conception de ces armures.[7]
La philosophie des Jedi est, elle, très proche de celle des budo modernes, et notamment de l'aïkido, et la technique de frapper en dégainant le sabre s'inspire du iaido. La Force, énergie baignant l'Univers et liant les êtres entre eux, se rapproche étrangement de la notion de ki (énergie vitale) et des expériences mystiques du shintoïsme, du bouddhisme ésotérique shingon et des shugenja (ascètes mystiques japonais).
L'Empire romain [modifier]
Dans sa nouvelle trilogie, George Lucas a illustré le passage de la démocratie au totalitarisme. Celui d'une république à un empire. Celui où l'autorité passe d'un sénat à un empereur. La mise en scène d'un personnage tel que Palpatine rappelle le jeu politique de Jules César, qui passe de Consul à Dictateur à Vie en prenant le contrôle du Sénat, traçant en cela le chemin pour son neveu et fils adoptif Octave qui est proclamé Auguste à la tête de l'Empire en 27 av. J.C..
L'appareil militaire apparaît être la clef du pouvoir. L'armée de Clones n'est créée que pour imposer l'Empire du Sénat Galactique. Elle évoque toute armée impérialiste comme l'étaient les Légions Romaines. L'architecture Naboo, ses coupoles, arcs et canaux, sont inspirée de celles de l'Empire byzantin et de Venise.
Le IIIe Reich [modifier]
Né juste après la Seconde Guerre mondiale, Lucas s'est inspiré du nazisme pour créer son empire :
- les Stormtroopers représentent les SS, des troupes d'élite « parfaites » (puisuqe clônées) soumis à une discipline de fer.
- le culte voué à l'Empereur rappelle le culte voué au Führer.
- de même, la création d'un empire dictatorial contrôlant tout, imite le désir expansionniste du régime nazi.
- dans l'épisode IV, les tourelles du Millenium Falcon rappellent des scènes de cette guerre.
- Les uniformes des Officiers Impériaux sont directement inspirés de ceux de l'Allemagne nazie.
Les États-Unis d'Amérique [modifier]
Pour sa nouvelle trilogie, Lucas s'est inspiré des États-Unis d'Amérique modernes envers lesquels il est très critique :
- L'Alliance Inter-Corporations, la Fédération du Commerce en particulier, sont une extrapolation des lobbies qui contrôlent la politique américaine et mondiale. En cela, la demande d'aide de la reine Amidala dans La Menace fantôme est représentative des embrouilles bureaucratiques fomentées par les lobbies.
- La faiblesse du Sénat et sa démocratisation sont aussi une extrapolation du sénat américain et de l'assemblée de l'ONU (en faisant attention on peut d'ailleurs remarquer qu'il existe une délégation de E.T. au Sénat républicain).
- Une armée puissante qui peut intervenir partout dans la Galaxie comme sur le monde.
- La phrase d'Anakin Skywalker Si vous n'êtes pas avec moi, vous êtes mon ennemi dans l'Episode III rappelle cette de George W. Bush concernant sa guerre contre le terrorisme. Ce à quoi Obi Wan rétorque Seul un Sith résonne dans l'absolu.[réf. nécessaire]
On peut également remarquer une analogie entre le mouvement séparatiste et la Guerre de sécession qui a eu lieu aux États-Unis de 1862 à 1865 (11 états du sud avaient proclamé leur indépendance vis-à-vis des États-Unis, en formant les États Confédérés d'Amérique. Ceci déclencha la guerre qui se termina par la défaite des confédérés et leur retour dans l'Union).
Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien [modifier]
George Lucas a fait partie de la génération dont le Seigneur des Anneaux était le livre culte. Il a repris un grand nombre d'éléments du livre de John Ronald Reuel Tolkien dans sa trilogie :
- L'Anneau Unique et le côté obscur de la Force sont tous deux sources de puissance, mais sont aussi des pièges dangereux.
- La « sous-création » d'un monde original ayant ses propres races, ses propres lieux, sa propre histoire et ses propres langues.
- Le personnage d'Obi-Wan (dans l'ancienne trilogie) inspiré de celui de Gandalf, tous deux de vieux sages aux grands pouvoirs (mais ne s'en servant pas, ce sont davantage des mentors), vêtus d'un grand manteau gris et d'une barbe. On peut remarquer la similitude des deux personnages quand Obi-Wan se laisse tuer par Dark Vador et revient en fantôme, et Gandalf qui se laisse tomber dans les abysses après son combat contre un Balrog et son retour en sorcier blanc.
- La trame générale de l'histoire rappelle celle du Seigneur des Anneaux. Un jeune héros innocent (Frodon/Luke Skywalker) au destin prédéfini qui lui échappe. Il doit alors quitter sa vie tranquille et sa province isolée (La Comté/Tatooine) pour accomplir sa mission, aidé par un vieux mentor sage (Gandalf/Obi-Wan) et bientôt rejoint par un aventurier qui se révelera d'une grande aide (Aragorn/Han Solo). Il devra lutter contre le grand maître du mal (Sauron/l'Empereur) et son bras droit (Saroumane/Dark Vador) et détruire l'arme absolue (L'Anneau Unique/L'Étoile Noire).
Autres inspirations pour les costumes [modifier]
Les costumes royaux et coiffures que portent les reines de Naboo semblent largement inspirés des costumes d'apparat que portaient jadis les femmes indiennes et les souveraines chinoises. Le maquillage blanc est aussi des plus semblables. La plupart des costumes utilisés pour les scènes ayant lieu dans la ferme où Luke fut recueilli, sont des costumes répliques de vêtements portés par les peuples des régions rurales de la corne africaine (Abyssinye, Soudan, Kemet, Égypte Negro-Antique).
Flash Gordon [modifier]
Les space opera en général et l'œuvre en bande dessinée d’Alex Raymond, en particulier, ont inspiré George Lucas. Les Flash Gordon (ou Guy l'Éclair en VF), serials des années 1930, interprétés par Buster Crabbe, ex-champion olympique de natation devenu acteur, avaient créé une base de fans qui retrouvaient les aventures galactiques de leur héros avec un personnage en chair et en os. On peut déceler un parallèle entre l'empereur Ming et l'Empereur de La Guerre des étoiles; entre les diverses régions de la planète Mongo et les planètes où se déroulent les affrontements de la Guerre des étoiles : Arboria à la végétation luxuriante dont les habitants ont construit leurs habitations dans les arbres (Ewoks) et Frigia, désert de glace qui aurait pu servir de décor à l’Empire contre-attaque. Les costumes et la coiffure de tresses enroulées sur les côtés de la tête de la princesse de la région glaciaire de Frigia (Leia) ont très largement influencé ceux de la Guerre des étoiles.
Il faudrait également citer ici les personnages de bandes dessinées américaines des titres de science-fiction EC Comics dessinées par Al Williamson et Frank Frazetta ainsi que celles de Wally Wood, inséparables du space opera américain.
Adaptations [modifier]
L'univers de la Guerre des étoiles, inspiré par plusieurs bandes dessinées, a lui-même été très tôt adapté en comics par la maison d'éditions américaine Marvel Comics, dès juillet 1977 par Roy Thomas et Howard Chaykin. Le titre a perduré jusqu'en 1986, pour être ensuite décliné en plusieurs sous-séries.
En France, les éditions Lug ont diffusé ces histoires dans la revue Titans à partir du numéro 18 de janvier 1979, et en albums dont les couvertures peintes réalisées par Jean Frisano ont marqué l'esprit de toute une génération de lecteurs. Aujourd'hui les divers titres Star Wars sont édités par une autre maison d'édition américaine, Dark Horse, spécialiste de l'adaptation des films en bande dessinée.
Activités de fans [modifier]
- Starwars Hyperspace est le fan club officiel américain.
- Cosplay
Des costumes sont vendus, d'autres sont fabriqués à partir de rien. Le principe étant de rendre un costume immédiatement identifiable par un fan. Les groupes de cosplayconnus en France sont :
- La ligue costumé francophone regroupe toutes les personnes ayant un costume de la guerre des étoiles.
- 501frenchgarrison, les troupes de l'Empire en costumes pour la France.
- rebellegionfrance, les troupes de l'Alliance en costumes.
Pour la Belgique :
- 501fanwars garrison, les troupes de l'Empire en costumes pour la Belgique.
- Conventions
- En mai 2005 a eu lieu la première convention française : Star Wars Reunion au cinéma Le Grand Rex à Paris organisée par le Lucasfilm Magazine, le magazine du Fan Club Officiel Star Wars en France.
- Chaque année depuis 1999 a lieu à Cusset une grande réunion de fans qui s'intitule Générations Star Wars et science-fiction.
- Une des plus importantes réunions de fans est également FACTS à Gent en Belgique au mois d'octobre.
- En octobre 2007 deuxième convention star wars au Grand Rex à Paris.
- Insolite
Certains anglophones se réclament de la même religion que les chevaliers Jedi dans le film. Article dédié : Religion Jedi (article anglais).
Droits et domaine juridique [modifier]
George Lucas a l'exclusivité de La Guerre des étoiles sur tous les domaines. Il est accepté (sans aucune jurisprudence ni contrat) d'écrire des textes, des fanfics, des romans sans aucune rémunération, et sans officialisation. Le titre original Star Wars est une marque déposée par Lucasfilm Ltd.
Notes [modifier]
- ↑ Analyse des fans sur le titre
- ↑ Couverture d'une ancienne édition de L'Héritier de l'Empire
- ↑ « I am your father » sur Urban Dictionnary
- ↑ a b (en) L'histoire est racontée sur le Wiki spécialisé
- ↑ Une des éditions de l'Héritier de l'Empire
- ↑ Le cinéma de George Lucas, Marcus Hearn, éditions La martinière, 2005 (ISBN 978-0810949683)
- ↑ http://www.starwars-universe.com/dossiers/dossier_contenu.php?do_id=1&dop_id=3#3
Voir aussi [modifier]
Articles connexes [modifier]
- Jedi ~ Phénomène Jedi de 2001
- Des univers de fiction semblables : Dune, Star Trek
Liens externes [modifier]
- (fr) Catégorie Star Wars - série de l'annuaire dmoz.
- (en) Site officiel Star Wars
- (en) Site officiel LucasArts, éditeur des jeux vidéo Star Wars.
- (en) Référencement des magazines consacrés à Star Wars depuis 1977