Tore de Stanford
Tore de Stanford
Le Tore de Stanford est un design qui a été proposé pour la colonisation spatiale. Il s'agit d'un tore de 1,8 km de diamètre qui tourne une fois par minute pour fournir une gravité équivalente (0,9 à 1 g) à celle de la Terre au niveau de l'anneau extérieur par effet d'inertie (force centrifuge). Sa taille lui permet d'héberger jusqu'à 10 000 résidents permanents[1].
Sommaire
[masquer]Description
La lumière du soleil est redistribuée dans l'habitat grâce à un système de miroirs. L'anneau est connecté à un moyeu central grâce à des tuyaux permettant le passage des hommes et des équipements. Ce moyeu n'étant pas soumis à la force centrifuge généré par la rotation, les industries nécessitant l'impesanteur peuvent y être installées. De plus, les vaisseaux spatiaux pourront s'ancrer facilement sur ce point.
L'intérieur du tore est utilisé comme espace d'habitation. Sa grande taille permet de simuler un environnement naturel. Pour un observateur, cet espace ressemble à une vaste vallée glaciaire qui se dirige vers le haut, jusqu'à reboucler sur elle-même. La densité de population est la même que celle d'une banlieue dense, avec des parties du tore réservées à l'agriculture, et d'autres aux résidences[2].
Le Tore de Stanford a été proposé au 1975 NASA Summer Study (étude d'été 1975 de la NASA) et conduit par l'Université Stanford. Cette étude de la NASA dirigée par Gerard O'Neill avait pour objectif de réfléchir sur les futures colonisations spatiales. Cet article ne concerne que le design proposé lors de cette étude — le principe d'une station spatiale en forme d'anneau avait déjà été proposé par Wernher von Braun en 1952[réf. nécessaire].
Tore de Stanford dans la fiction
Tout comme les stations spatiales en forme d'anneau, le concept du Tore de Stanford a inspiré de nombreux auteurs de science-fiction.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stanford torus » (voir la liste des auteurs)