Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001 - Partie 1

 

Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001

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Des personnes de différents milieux[1] (journalistes, universitaires[2], militaires ou simples citoyens) doutent du compte-rendu gouvernemental des évènements entourant les attentats du 11 septembre 2001. Certaines proposent des thèses et des explications alternatives et s'inscrivent dans un mouvement « pour la vérité »[3]. Elles sont qualifiées par leurs détracteurs – autorités officielles, scientifiques, journalistes et hommes politiques de tout bord[4] – de théories du complot sur le 11 septembre 2001. Bien que quelques personnes en lien avec les présumés terroristes et leur complot aient été condamnées, il n'existe pas à ce jour de version judiciaire des attentats, aucun jugement n'ayant été rendu sur les attentats eux-mêmes. Ce vide explique en partie la polémique.

Certains des faits décrits, dans la mesure où ils ne sont étayés par aucune source extérieure fiable, sont à considérer avec toute la prudence requise dans le cadre des polémiques se développant à la suite d'événements historiques médiatisés.

Attentats du 11 09 2001
Sites de destruction
World Trade Center
Pentagone
Shanksville
Vols détournés
Vol 11 American Airlines
Vol 175 United Airlines
Vol 77 American Airlines
Vol 93 United Airlines
Enquêtes

Responsabilité

Commission d'enquête
Rapport final
Divers
Théories du complot

Sommaire

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Historique de la polémique et naissance du « Mouvement pour la vérité sur le 11 septembre 2001 » [modifier]

Principales catégories [modifier]

Les thèses des diverses parties pour les tenants du complot intérieur se diviseraient en deux grandes catégories : celle promue par l'administration Bush et celle de tous ceux qui la considèrent comme partiellement ou totalement mensongère.

Le complot terroriste islamiste [modifier]

La première thèse est en fait celle de la version dite officielle : attentats du 11 septembre 2001, qui s'appuie sur un complot ourdi par Al-Qaida, organisation terroriste dirigée par Oussama Ben Laden, lui-même hébergé et protégé par les Talibans. Une thèse soutenue rapidement par l'administration Bush a visé à étendre la thèse officielle pour justifier la guerre en Afghanistan puis en Irak. Cette thèse impliquait l'Irak et Saddam Hussein, en affirmant que des liens existaient entre Oussama Ben Laden et le dictateur irakien. Il a été depuis prouvé et accepté par les autorités américaines que l'ancien président irakien n'avait aucune confiance en Al-Qaida et lui refusait toute aide, comme l'atteste le Sénat des États-Unis[5]. Depuis, le président américain a reconnu que Saddam Hussein n'avait rien à voir dans ces attentats[6].

Le complot intérieur [modifier]

L'idée selon laquelle les événements survenus le 11 septembre 2001 sont le fait d'un complot intérieur au sein des États-Unis se divise en deux catégories :

  • thèse « LIHOP » (« Let It Happen On Purpose »[7]) : le gouvernement a laissé survenir les attentats et avait donc une connaissance préalable de ce qui se préparait.
  • thèse « MIHOP » (« Make It Happen On Purpose »[8]) : le gouvernement a lui-même organisé et provoqué les actions terroristes sur son territoire.

Différents éléments d'enquête ont systématiquement été bloqués par le gouvernement américain. Ce qui serait une preuve d’une connaissance préalable voire d’une implication de ce dernier dans les attentats, alors qu'il peut être aussi question de masquer des négligences criminelles pour de simples raisons politiques. On peut citer à titre d'exemple, le fait que la première enquête du Congrès a été expurgée de 28 pages, à la demande de l'administration Bush[9].

LIHOP « Let It Happen On Purpose » (Laissez-faire délibéré) [modifier]

Thèse allant dans le sens d’une connaissance préalable, par le gouvernement américain, de ces projets d'attentats, et donc de la possibilité d’une « aide passive » visant à tirer de leur survenue des bénéfices politiques ou économiques :

À l'appui de cette thèse se joignent plusieurs faits : le NORAD, organisme militaire chargé de la défense de l'espace aérien américain n'a pas réagi comme il l'a fait précédemment pour des alertes de détournements d'avions ; de plus des manœuvres militaires d'envergure mobilisant les forces de défense et simulant entre autres des situations similaires à ce qui se passait réellement (détournement d'avions-suicide prenant des bâtiments officiels pour cible) se déroulaient précisément au moment de l'attaque. Ces circonstances auraient gravement entamé, par la confusion qu'elles ont entraînée, l'efficacité de la surveillance du trafic aérien (faux échos radar, etc...)[10] Ces circonstances n'ont que très peu ou pas du tout été mentionnées dans l'enquête officielle organisée par la Commission du 11 septembre.

MIHOP « Make It Happen On Purpose » (déclenchement délibéré) [modifier]

Thèse allant dans le sens d’une implication directe du gouvernement (ou d'organisations liées à celui-ci) dans les attentats par la démolition contrôlée des tours. Différents groupes pensent notamment que les tours jumelles du World Trade Center, ainsi que la tour n° 7 (jamais frappée par les avions) auraient subi une destruction volontaire et contrôlée à l'aide de charges explosives disposées dans les tours avant les frappes afin d'en assurer un écroulement que les seuls avions n'auraient pas pu entraîner. Le but étant de produire un impact médiatique, émotionnel et politique maximum sur la population et le congrès américain traditionnellement hostile à la guerre. À l'appui de cette thèse, la révélation de documents déclassifiés issus d'un groupe de réflexion néo-conservateur intitulé « projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC) insistant sur la nécessité de la survenue d'un évènement catalyseur tel qu'« un nouveau Pearl Harbour ». L'Opération Northwoods est un cas célèbre de ce genre d'opération nommée « False flag ».

Thèse avançant que ce serait le gouvernement américain lui-même qui aurait préparé ces attentats, par l'infiltration de groupes terroristes pour accuser Al-Qaida de les avoir réalisés, afin d'avancer un prétexte (attaques étrangères sur le sol US, lien présumé entre Al-Qaida et Saddam Hussein) pour envahir l'Afghanistan et l'Irak. Le but étant de prendre militairement le contrôle des ressources énergétiques (champs de pétrole, projets d'oléoducs) de ces pays tout en maintenant par ce contrôle l'hégémonie du dollar US sur le marché pétrolier mondial.

Thèse remettant en cause la version officielle des faits : polémique sur le crash sur la partie la plus déserte et la plus renforcée du Pentagone, thèse des avions télécommandés par la technologie Global Hawk (incapacité supposée des pirates présumés à piloter des jets commerciaux), obstructions aux enquêtes, saisies, dissimulations ou disparitions des vidéos de surveillance ayant pu enregistrer le crash, absence de sanctions des responsables de la défense aérienne, etc.

Indices en faveur d'une connaissance préalable du gouvernement [modifier]

En juin 2001, les services de renseignements américains et israéliens reçoivent des signaux d'alarmes selon lesquels « des terroristes du Moyen-Orient ont l'intention d'utiliser des avions commerciaux pour attaquer des bâtiments symbolisant la culture américaine et » [11]

Le 26 juillet 2001, CBS NEWS annonce que le ministre de la Justice, John Ashcroft a arrêté de voler sur des lignes aériennes commerciales du fait d'une ré-évaluation des menaces contre les vols commerciaux. Ashcroft déclare à la presse qu'il n'a aucune idée de ce qui a causé cette ré-évaluation[12].

Le 6 août, le président Bush prend connaissance d'une note intitulée « Bin Laden Determined to strike in US »[13].

Le 4 septembre, la Maison Blanche approuve des plans pour frapper Al-Qaida en Afghanistan et aider l'Alliance du Nord[14].

Le 10 septembre, selon un article de Newsweek, plusieurs hauts fonctionnaires du Pentagone auraient soudain annulé leur voyage prévu pour le matin suivant, apparemment par souci de sécurité[15].

Une chronologie détaillée est disponible sur le site cooperativeresearch.org[16].

Le comportement du Président [modifier]

La localisation du Président à l'école élémentaire Emma E. Booker à Sarasota en Floride le matin des attaques était largement diffusée dans la presse locale. Toutefois, après que le deuxième avion eut percuté le World Trade Center, le Secret Service a autorisé le Président à rester dans la salle de classe pendant 10 minutes supplémentaires et à prononcer un discours à la nation depuis cette même école. Le fait que l'emploi du temps du Président ce jour-là était connu du public pourrait en lui-même être une raison plus que suffisante pour l'évacuer d'urgence, non seulement pour protéger le commandant en chef et son équipe, mais aussi pour assurer la sécurité des enfants et des professeurs de l'école. Les partisans de cette thèse soutiennent que le Secret Service n'avait aucun moyen de savoir si parmi les centaines d'avions commerciaux volant à proximité immédiate, il n'existait pas de "missiles" potentiels visant l'école élémentaire Booker, alors que les détracteurs annoncent que le nombre d'avions détournés était identifié. Quoiqu'il en soit, le Président est resté dans l'école relativement longtemps avant d'être évacué pour prendre l'avion présidentiel (Air Force One).

Les partisans de la thèse officielle utilisent ce point pour justifier que l'administration Bush n'était pas au courant et n'a pas vu dans les deux premiers crashs tout le danger associé. Les partisans du complot d'état utilisent ces faits pour soutenir la thèse que l'administration Bush connaissait suffisamment les attaques pour être convaincue qu'il n'y avait pas de menace imminente visant le Président des États-Unis[17]. Ainsi, selon la procédure standard du Secret Service, le président aurait dû immédiatement être déplacé vers un lieu sécurisé. Le personnel et les journalistes affectés à la Maison blanche ont rapporté qu'ils ont été embarqués d'urgence dans Air Force One et que l'avion a effectué un décollage très inhabituel et brutal - certains prétendant même que l'avion avait décollé avec un angle supérieur à 55 degrés (« presque vertical »). D'autres notent que, à l'inverse du personnel à la Maison Blanche, Bush se trouvait à des centaines de kilomètres de toute cible nationale potentielle et des cibles effectives à Washington et à New York. Toutefois, ceux qui critiquent l'attitude du Président, ce jour-là, argumentent que cette explication ne justifie pas le manque de considération pour la sécurité immédiate du Président dans la mesure où son apparition dans l'école était une information connue du public depuis des jours, sinon des semaines avant le 11 septembre 2001.

Certains en ont déduit que le Secret Service savait que le Président n'était pas menacé par une attaque imminente ce jour-là, dans la mesure où les procédures standards n'ont apparemment pas été respectées. Certains défenseurs de Bush justifient son attitude en disant qu'il voulait éviter « de paniquer les élèves de l'école » avec un départ trop rapide, mais un départ beaucoup plus expéditif aurait pu être effectué sans pour autant engendrer une panique.

Indices en faveur d’une participation du gouvernement [modifier]

Les simulations militaires ayant eu lieu le matin du 11 septembre [modifier]

Plusieurs enquêteurs ont évoqué le fait que les nombreuses simulations militaires et les exercices de préparation à un désastre qui ont eu lieu le matin du 11 septembre 2001 ont pu servir de couverture aux véritables attaques. Parmi ces enquêteurs, on trouve la députée Cynthia McKinney, le journaliste Webster G. Tarpley, l'économiste Michel Chossudovsky et Michael Ruppert, fondateur de From the Wilderness. Le matin du 11 septembre, les simulations militaires et les exercices suivants ont eu lieu sous le contrôle de l' US Air Force, NORAD, CIA, NRO, FAA et la FEMA[18]:

Avec au moins cinq scénarios de détournement d'avions se déroulant pendant ces exercices militaires, les radars de la NORAD et de la FAA auraient sans doute affiché un grand nombre d'avions détournés, ce qui aurait eu pour effet d'affaiblir et de retarder la réponse à une attaque réelle[23]. La députée Cynthia McKinney a questionné le ministre de la Défense Donald Rumsfeld à deux reprises sur ces exercices militaires du 11 septembre, lors de son témoignage devant le Congrès[24]. Pour autant, l'ensemble de ces scénarios butent sur une réalité : la délicate protection du secret, secret qui ne peut reposer que sur la confiance, à défaut sur le meurtre organisé.

Les partisans de la thèse officielle réfutent l'accusation, en proposant l'hypothèse que les terroristes auraient pu être au courant de certains de ces exercices, ce qui aurait motivé le choix de leur date. Si cela est vrai alors les terroristes auraient bénéficié d'informations provenant d'agents infiltrés - des taupes - au sein de l'administration de l'armée des États-Unis.

Les trois tours du World Trade Center : une démolition contrôlée ? [modifier]

Versions officielles [modifier]

La FEMA, le MIT et le NIST ont publié des études sur ces effondrements. Ces rapports concluent à un effondrement local provoqué par les dommages résultant de l'impact des avions et des incendies. Cet effondrement local a par la suite provoqué un effondrement global par « effet domino ». Cette thèse est également défendue par Zdeněk Bažant, un expert de réputation mondiale[25] en mécanique des matériaux[26]. Son approche a été critiquée[27] par Jim Hoffman de même que la possiblité d'un « effet domino »[28].

L'effondrement des tours a également donné lieu à diverses spéculations. Tombant en 10 et 8 secondes, la chute des tours présente, selon les tenants de la thèse du complot intérieur, les caractéristiques spécifiques d'une démolition contrôlée et d'une chute quasi-libre[29].

Toutes les thèses de démolition contrôlée se focalisent sur la présence d'explosifs permettant la démolition. Elles négligent le fait qu'une démolition contrôlée commence au niveau du sol[30]. En effet, en détruisant les structures porteuses au sol, la simple force de gravité est utilisée pour provoquer l'effondrement successif de chaque étage or les images montrent un effondrement du haut vers le bas, la tour restant intacte au niveau du sol jusqu'au dernier moment. Jim Hoffman avance pour sa part que la démolition des deux tours jumelles n'a pas fait l'objet d'une méthode classique[31].

Séismes enregistrés peu avant/durant l'effondrement [modifier]

Des pointes sismiques de magnitude 2,1 et 2,3 sur l'échelle de Richter ont été enregistrées par l'Université Columbia respectivement lorsque les tours Nord et Sud ont commencé à s'effondrer. Ces secousses, qui auraient eu comme épicentre le sous-sol des Tours jumelles, étaient brèves mais violentes, et seraient attribuables, selon les partisans des thèses du complot intérieur, à des explosions à la base des tours, suffisamment puissantes pour avoir affaibli d'un seul coup la structure de base des édifices et provoqué leur effondrement.

Il est à noter que dans la technique de démolition contrôlée par implosion, l'étape de la destruction de la structure de base d'un édifice est nécessaire pour entraîner l'effondrement sur elle-même de la structure verticale, une fois le centre de l'édifice affaibli. Si de la thermite ou des explosifs avaient déjà été utilisés sur les "noyaux" traversant le centre de chaque tour, il ne manquait qu'une puissante explosion à la base pour déclencher l'effondrement.

Il est également intéressant de considérer les informations relatives à l'échelle de Richter, qui enseignent qu'on enregistre en moyenne 1 000 tremblements de terre de ce type par jour, qui ne sont généralement pas ressentis par les individus.

Enfin, l'utilisation d'explosifs dans les tours n'implique pas la participation de l'administration Bush. Le paragraphe suivant conforte cette thèse, sans pour autant mettre en cause l'administration Bush, mais plus l'opportunisme des terroristes.

Les Tours jumelles mises hors-tension les 8 et 9 septembre 2001 ? [modifier]

Scott Forbes, un employé-cadre de la firme Fiduciary Trust, située aux 90e, 91e et 94e étages de la Tour sud a rendu un témoignage[32] sur quelques sites d'information alternatifs concernant la mise hors-tension d'au moins la moitié de la Tour sud du WTC durant la fin de semaine précédant le 11 septembre, et en plus de l'intervention d'une multitude de techniciens dans l'édifice.

Cette opération, qui avait soi-disant pour but de mettre à jour le système de câblage réseau sur une bonne partie de l'édifice, a nécessité la coupure du courant électrique durant 30 heures, et cela incluant la mise hors-tension de tout le système de sécurité et de surveillance par caméra de la Tour sud. Alors qu'il travaillait à remettre le réseau informatique de la compagnie en marche le dimanche 9 septembre 2001, Forbes a noté une grande activité dans l'édifice, sur différents étages, alors que plusieurs équipes de techniciens entraient et sortaient aléatoirement, et ce alors que les caméras de sécurité étaient non-fonctionnelles et sans aucune vérification électronique de sécurité pour les personnes qui entraient et sortaient.

Cet indice donne un certain poids à la thèse voulant que les Tours jumelles auraient été préalablement équipées d'explosifs, rendant ainsi possible la destruction complète des édifices lorsqu'ils seraient frappés par les avions, moins de deux jours plus tard. Aucun autre témoignage n'est venu conforter les propos de Scott Forbes.

Probabilité de l'écroulement vertical d'une tour [modifier]

Mis à part le 11 septembre 2001, aucun effondrement vertical de tour n'a eu lieu sans explosion contrôlée dans l'histoire de l'architecture ; or il y a eu un tel effondrement pour les deux tours jumelles[33] et pour la tour 7 du complexe quelques heures plus tard[34]. Si l'on s'en tient à la version officielle des faits, les tours jumelles et le WTC 7 seraient les seuls gratte-ciels de l'histoire à s'être effondrés à cause d'un incendie précédé par l'impact d'un avion de ligne.

Un effondrement impossible en 10 secondes [modifier]

En observant les nombreuses vidéos ayant enregistré les évènements, il a été observé que les tours jumelles auraient mis entre 8 et 10 secondes pour s'effondrer. Une boule de billard lâchée dans le vide depuis la hauteur du WTC mettrait 9.2 secondes avant de toucher le sol. Or, selon les contestataires de la vision officielle, il



13/11/2007
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