Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001 - Partie 2

 

Un effondrement impossible en 10 secondes [modifier]

En observant les nombreuses vidéos ayant enregistré les évènements, il a été observé que les tours jumelles auraient mis entre 8 et 10 secondes pour s'effondrer. Une boule de billard lâchée dans le vide depuis la hauteur du WTC mettrait 9.2 secondes avant de toucher le sol. Or, selon les contestataires de la vision officielle, il est physiquement impossible, dans le cas d'effondrement successif des planchers, que les tours se soient écroulées si rapidement. En effet, que la partie supérieure du bâtiment atteigne le sol en si peu temps suppose que les étages inférieurs n'aient offert aucune résistance. Or selon la thèse officielle, c'est le poids des étages supérieurs qui a progressivement fait céder les planchers situés en dessous. Pourtant, avant de céder, les planchers auraient dû ralentir la chute en raison de leur résistance. Selon des modèles mathématiques, la chute, telle que décrite dans les rapports officiels, aurait pris plus d'une minute.

Pour les plus sceptiques, il est nécessaire d'ajouter que la chute libre d'un objet ne dépend absolument pas de sa masse (la physique le démontre très facilement), mais uniquement de sa prise au vent. Ainsi un immeuble de plusieurs milliers de tonnes tombe aussi rapidement qu'une boule de billard (dans le cas où l'immeuble en question n'oppose aucune résistance à lui-même, c'est-à-dire si les principaux organes de soutien du building ont été préalablement affaiblis, voire supprimés).

Cas de la tour n° 7 [modifier]

Le bâtiment 7 n'a été touché par aucun avion, n'a subi que des dommages superficiels légers dûs à l'effondrement des Tours jumelles, et était séparé des tours par une autre tour restée debout. Quelques personnes écrivent que la vitesse de son effondrement est égale à la chute d'un objet dans le vide (sans frottements autres que ceux dus à l'air), ce qui est impossible sans implosions contrôlées. [35]

De plus, il est important de constater que cet immeuble abritait des bureaux de la CIA, du Secret Service, de l'IRS, le bunker du maire de New York, Rudolph Giuliani et 3 000 à 4 000 dossiers sur des investigations à Wall Street.

La version officielle veut que l'écroulement soit dû à un incendie allumé par des parties des deux tours du WTC en feu tombant sur l'immeuble et alimenté pendant plusieurs heures par des réserves d'essence. Mais jamais un bâtiment en acier ne s'est ainsi effondré à cause du feu. Par exemple lors de l'incendie du Windsor à Madrid les 12 et 13 février 2005 qui a duré près de 20 h, le bâtiment fut ravagé par les flammes, mais est resté debout[36]. L'incohérence flagrante et les lacunes du rapport de la FEMA, ne reconnaissant pas certains faits évidents, en font une bonne « blague », [37].

Le propriétaire du WTC aurait dit avoir autorisé la destruction contrôlée de la tour 7 [modifier]

En ce qui concerne l'effondrement de la tour 7, selon certains, Larry Silverstein, propriétaire de ce bâtiment et des Tours jumelles à la date des attentats, aurait admis[38] qu’il a lui-même décidé, conseillé en cela par le département d'incendie de New York (FDNY) de la destruction contrôlée du WTC7 le jour de l’attaque. L’emploi par Silverstein du verbe anglais Pull renverrait au jargon désignant les destructions planifiées de bâtiments grâce à des explosifs[39].

Selon le porte-parole de M. Silverstein, il s'agit d'une fausse interprétation d'une conversation qu'il a eu avec le chef des pompiers qui luttaient contre l'incendie et qui proposait "to pull it". Bien que cette expression puisse être utilisée dans certains cas de démolition contrôlée (avec des câbles), elle ne peut pas être comprise ainsi dans le contexte de la conversation, où il s'agissait en fait simplement d'abandonner le bâtiment aux flammes et de retirer les pompiers[40].

Un indice supplémentaire de la destruction prévue de la tour 7 aussi nommée "Salomon Brothers Building" : la BBC a annoncé la destruction du bâtiment 7 plus de 30 minutes avant qu'il ne soit effectivement à terre (on peut distinguer le bâtiment sur l'enregistrement en Live qui en annonce l'effondrement, derrière la journaliste Jane Standley)[41].

Implosion programmée de la tour n°7 ? [modifier]

De l'avis d'experts dans le domaine de la destruction de bâtiments par implosion, la vidéo de l'écroulement de la tour est sans aucun doute possible la conséquence d'un travail minutieux réalisé par des hommes de l'art, plutôt qu'une conséquence de la chute des deux tours jumelles[42].

Par ailleurs, l'hypothèse de la destruction programmée décidée le jour même dans un souci de préserver les personnes, biens et immeubles alentour, souffre d'une faille majeure. Il est, en effet, peu plausible que des experts en explosifs se soient rendus sur place, dans les flammes et le danger, afin de positionner minutieusement les explosifs, les câbles et les détonateurs afin de procéder à l'implosion de l'immeuble[43], d'autant plus qu'une préparation à une démolition par explosifs prend plusieurs semaines (modélisation des structures à affaiblir, synchronisation des charges explosives, perçage des colonnes pour disposer les explosifs, mise en place des détonateurs et câblage de l'ensemble). Il est à noter aussi que les pompiers de New York ne disposent pas d'équipe de démolition par explosifs.

Cas des tours 1 et 2 (Twin towers) [modifier]

L'écroulement vertical et rapide des tours est sans doute un des éléments les plus controversés. Des chercheurs comme Jeff King, professeur du MIT, ou comme Jim Hoffman, ainsi que le cabinet d'architecture Weidlinger Associates démentent la thèse de l'effondrement dû uniquement à la chaleur. Pour eux, d'une part le feu n'a pas pu fragiliser la structure d'acier des tours[44] et d'autre part si effondrement il devait y avoir, il ne pouvait en aucun cas être strictement vertical et symétrique[45].

Témoignages d'explosions [modifier]

Avant l'impact des avions [modifier]

D'après William Rodriguez, gardien des tours, et différentes personnes brûlées par ces explosions et évacuées rapidement, des explosions ont eu lieu au sous-sol, niveau B2 des tours, avant que les avions ne touchent les tours. M. Rodriguez affirme également que le centre de contrôle de la tour construit après les attentats de 1993 était vide après cette explosion. Il affirme que seule une partie de ces témoignages a été entendue par la commission d'enquête[46].

Il est à noter concernant ces témoignages, que la vitesse du son dans l'acier étant approximativement 16 fois plus élevée que la vitesse du son dans l'air, les explosions ont pu être ressenties en deux temps par les témoins, d'abord transmises le long des cages d'ascenseur, avant d'être entendues. Ce phénomène peut expliquer l'illusion d'explosions souterraines.

Cependant, William Rodriguez affirme également avoir ressenti ces explosions avant l'impact et avoir vu des dégâts matériels ainsi que des brûlés (dont Felipe David) dans les sous-sols suite à cette explosion. Quatorze autres personnes ont ressenti et entendu la même explosion et ont même vu Rodriguez, quelques instants après l’impact de l’avion, emmener Felipe David en sécurité[47].

Quelques secondes avant l'écroulement des tours [modifier]

De nombreux témoignages oraux (policiers, pompiers, journalistes, civils) et documents vidéos, font état d'une (voire plusieurs) détonation(s) à la base de la tour 1 environ 9 secondes avant les écroulements[35]. Les sauts d'images d'une caméra qui filmait depuis une autre tour confirme les vibrations de l'explosion[48].

Par ailleurs, des survivants et des pompiers, auraient entendu ou senti le souffle d'explosions à l'intérieur des tours, à des niveaux inférieurs, longtemps après les impacts des avions[49]

Les policiers, pompiers, journalistes et civils et de nombreuses vidéos témoignent également d'explosions en série le long de la tour au fur et à mesure de la chute[50]. Le contenu des tours (mobilier de bureau, papiers, ordinateurs...) ne permettent pas d'expliquer de telles explosions, d'après les témoignages de William Rodriguez, ultime survivant à avoir été tiré des décombres et concierge du complexe, les bâtiments étaient en conformité avec l'interdiction d'avoir recours à l'usage de conteneur à gaz potentiellement explosifs dans des bâtiments de cette importance.

Certaines de ces explosions furent très violentes, expulsant instantanément et horizontalement des débris à plusieurs dizaines de mètres de distance, phénomène insolite si l'on envisage un effondrement vertical lié à la seule gravité[51].

Ces expulsions horizontales de débris et le nuage de poussière semblent donc nettement contredire les lois de la gravité lié à un effondrement naturel. La forme que prend le nuage de poussière en pain de sucre implique une propulsion des débris vers le haut depuis le sommet de la tour (explosion). Dans le cas d'une simple chute le nuage monterait moins haut.[52]

Dans le cas des tours 1 et 2, voire même 7, des explosions horizontales "en bouchon de champagne" appelées squibs dans le jargon des démolisseurs, sont nettement visibles en deçà du panache de poussière accompagnant la vague d'effondrement[53].

Ces observations ainsi que la forme insolite des effondrements (façon « banane épluchée ») suggèrent que les WTC 1 & 2 auraient été minés à des endroits stratégiques afin d'en assurer l'effondrement, phénomène hautement spectaculaire et largement médiatisé que seuls les impacts d'avions n'auraient pu garantir.

Une hypothèse alternative ou même complémentaire à l'usage d'explosifs est l'utilisation de thermate composée de thermite et de soufre entre autres pour précipiter l'effondrement des tours[54]. La thermate provoquant une chaleur suffisamment intense pour mettre en fusion très rapidement des poutres d'acier à l'épreuve du feu telles que celles dans la structure du WTC. À l'appui de cette hypothèse, il existe une vidéo montrant des flots de matière en fusion et jaillissant de la façade (thermite ?[55]), quelques secondes avant la chute de la tour 2[56].

Son utilisation (permettant le cisaillement presque instantané de poutrelles d'acier) expliquerait les traces de soufre retrouvées dans les débris ainsi que l'apparence de coupes biseautées sur des poutrelles visibles sur certaines photos[57]. Certains observateurs suggèrent cependant que ces photos pourrait n'indiquer que l'intervention des équipes de déblayage ayant procédé à des découpes après les effondrements.

Enfin, l'étude de certaines vidéos permet de noter qu'une section de plusieurs centaines de mètres des piliers centraux de la tour 1 reste debout pendant quelques secondes avant de se désintégrer. Ceci ne permet pas à priori de tirer des conclusions allant dans l'un ou l'autre sens.

Études du crash d'un avion de ligne sur les tours [modifier]

Selon une étude réalisée en 1964 lors de l'élaboration des plans du WTC, le crash d'un Boeing 707 volant à 600 mph (963 km/h) n'aurait pas causé son effondrement.[58] Les caractéristiques de cet avion seraient quasiment identiques, pour ces conspirationistes, à celles des avions détournés[59] ; il est à noter que, lors du procès concernant le premier attentat contre le WTC en 1993, des experts avaient annoncé que les tours ne résisteraient pas à un Boeing 767. (le type d'avion utilisé)[60]

Selon les architectes qui en ont dessiné les plans, le World Trade Center a été conçu pour résister à un choc avec un Boeing 707 volant à vitesse réduite, dans l'hypothèse d'un choc en cas d'égarement dans un brouillard intense.

Température de fusion de l'acier et température développée par l'incendie du carburant [modifier]

Des questions importantes auraient été ignorées par les médias[61] : par exemple, la température n'aurait pas été suffisante pour que la fragilisation des structures métalliques provoque l'écroulement. La température de fusion de l'acier étant de 2 700 °F (1 482 °C), et la température maximum que peut atteindre le carburant de ce type d'avion étant de 1 800 °F (982 °C) dans des conditions optimales. D'autre part, l'acier des tours a été certifié pour supporter 2 000 °F (1 093 °C) durant six heures (preuve en est l'incendie de 1975 dont le WTC s'est sorti avec des dégâts superficiels)[62]. Par ailleurs, les avions n'ont pas frappé les tours en plein centre, et n'ont donc pu atteindre la structure centrale. De plus, une forte quantité de carburant a brûlé à l'extérieur des tours[63].

Il a tout de même été relevé que de nombreux points du noyau central n'étaient pas ou peu recouverts de matériau ignifugé, ce qui aurait permis au feu de fragiliser la structure interne, jusqu'à ce que le poids des étages supérieurs à l'impact ne fasse s'écrouler la tour. Toutefois, la vitesse à laquelle se sont effondrés les étages de chacune des deux tours (10 secondes en tout) ne correspond pas à une rupture des étages opposant une résistance un à un mais à celle de la gravité sans aucun frein. Le matériau n'opposant aucune résistance comme lors des démolitions contrôlées. À noter enfin qu'il est difficile d'établir avec précision la durée de chute des tours, le nuage de poussière masquant la fin de l'effondrement.

Pour illustrer le propos, une question simple peut-être posée : "Si vous laissez une poêle sur votre gazinière, au bout de combien de temps fondra-t-elle ?". La réponse est évidente : jamais. Les poêles sont en acier et conçues pour résister à des températures bien supérieures au feu de la gazinière. Il en est de même des épaisses poutrelles d'acier d'un gratte-ciel et le feu de l'incendie incriminé est, comme vos brûleurs à gaz, un feu d'hydrocarbure, et normalement moins contrôlé pour produire une température maximale que vos brûleurs, comme l'indiquaient d'ailleurs les fumées noires s'échappant des buildings[64].

Le passeport retrouvé [modifier]

En un temps très court, il a été annoncé que le passeport de l'un des terroristes, Satam Al-Suqami présent dans l'un des avions qui s'étaient écrasés sur les tours du World Trade Center, avait été retrouvé parmi les débris des tours[65]. La découverte rapide de ce passeport en papier en relativement bon état a provoqué certains doutes sur une implication gouvernementale dans les attentats.

La polémique du crash sur le Pentagone [modifier]

Lutte contre l'incendie le 11 septembre 2001. Sur la pelouse, un des débris présumés du Vol 77 American Airlines
Lutte contre l'incendie le 11 septembre 2001. Sur la pelouse, un des débris présumés du Vol 77 American Airlines

Les premières images du Pentagone qui ont été transmises ne montraient aucun débris d'avion, la pelouse devant le Pentagone semblait intacte et les dommages apparents sur la façade ne semblaient pas correspondre à ceux d'un avion de ligne. Troublés par ces constatations, de nombreux observateurs se sont posés des questions. Certains ont mené des enquêtes. À la suite de ces contestations de la vérité officielle, une série de photographies de différentes sources montrant des débris a été publiée (en France par Le Monde, puis reprise par d'autres journaux). Un de ces débris, non calciné, n'avait jamais été signalé dans les conférences de presse des autorités américaines qui, devant l'absence de pièces du fuselage ou de réacteurs, ne parlaient que de « petites pièces », de désintégration, de fonte de l'aluminium, et même de vaporisation de l'appareil.

Certains observateurs, comme Thierry Meyssan dans son livre L'Effroyable imposture puis dans Le Pentagate, décèlent des incohérences dans les versions diffusées par les autorités américaines et souvent retenues par la communauté internationale. Ils ont fourni une explication différente de cette journée, qui, selon certains d'entre eux, laisserait apparaître des indices d'un complot au sein de l'administration américaine et/ou de son appareil militaire. La plupart de ces thèses tournent autour de multiples indices discordants, et d'autres curieusement concordants, qui ont été relevés. L'efficacité des terroristes (des pilotes amateurs capables de manœuvrer avec précision des Boeings), les réactions à chaud du gouvernement (le Président impassible alors qu'on lui annonce la nouvelle), l'identification immédiate d'Oussama Ben Laden (évoqué par CNN moins de deux minutes après le premier crash) et celle des auteurs présumés des attentats dans les 48 heures qui ont suivi, le secret défense instauré aussitôt par les autorités, la nature de l'explosion observable sur les photos, etc., sont autant de pistes qui ont été examinées.

Pour Thierry Meyssan et quelques dissidents américains comme Jimmy Walter, aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone. L'hypothèse d'un missile est avancée et leur paraît mieux correspondre avec les dégâts réels infligés au Pentagone : un trou de cinq à six mètres de large traversant le premier bâtiment au-dessus duquel la façade s'est effondrée trente-deux minutes après l'impact, les premières photos ne laissant pas apparaître cet effondrement. L'appareil a percé trois bâtiments (6 murs), laissant un trou de deux mètres trente de diamètre à la sortie du troisième bâtiment[66]. Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays. Les détracteurs de T. Meyssan l'accusent de s'être presqu'exclusivement servi d'Internet et de ne pas avoir réalisé de « véritable » travail journalistique sur le terrain – ce qui selon certains était impossible étant donné le black-out des autorités. Ceux qui partagent son point de vue font valoir qu'il a fait un travail de comparaison des informations et montré leur manque de cohérence d'une part entre elles et d'autre part avec une recherche d'informations et d'analyses scientifiques sur les faits constatés. Sans oublier le fait que certains militaires travaillant au Pentagone ce jour là ont affirmé que l'odeur dégagée par l'incendie qui a suivi le "crash" n'est pas l'odeur dégagée par la combustion de kérosène, mais celle d'un mélange de poudre utilisé pour la propulsion des missiles, la cordite. La couleur des flammes va aussi à l'encontre le la thèse officiele : l'explosion du kérosène donne une flamme jaune vif (comme sur les Twin Towers). Or sur les vidéos du Pentagone, l'explosion est orange, ce qui est caractéristique des missiles.

Cette thèse connaît un rebondissement depuis qu'une association de pilotes professionnels a demandé et obtenu les enregistrements de la boîte noire du vol 77 et a conclu, à l'issue d'une simulation indépendante effectuée sur la base de ces données, que le vol 77 ne pouvait physiquement pas avoir percuté le Pentagone, mais l'avait simplement survolé[67].

Un autre argument en faveur d'une implication du gouvernement est une possible dissimulation de preuves vidéos. En effet, plusieurs, si ce n'est la totalité des vidéos issues des caméras surveillances ayant pu filmer le crash sur le pentagone ainsi que les derniers kilomètres du trajet probable de l'avion ont été saisies le jour même par des agents du FBI, agence d'enquête fédérale compétente en matière de terrorisme[68], notamment à la station de service Citgo, située à proximité du Pentagone et à l'hôtel Sheraton, lui aussi adjacent au Pentagone. Si cela n'a rien d'exceptionnel en la circonstance, que le gouvernement n'ait pu fournir que deux courtes séquences de mauvaise qualité issues de caméras de surveillance du parking[69] laisse subsister un doute sur les motivations qui poussent les autorités à ne pas fournir davantage d'extraits vidéos.

La thèse des avions télécommandés [modifier]

Pour certains, le gouvernement républicain aurait envoyé des avions vides frapper les villes démocrates de New York et Washington pour ensuite justifier la mise en place de lois restreignant la liberté, l'augmentation des dépenses militaires et l'invasion de pays riches en pétrole (Irak) ou essentiels pour son acheminement (Afghanistan). Mais également redistribution des cartes au niveau du Moyen-Orient : contrôle de l'énergie (prix, approvisionnement), de la région, surveillance de pays dont la puissance remet en cause la domination américaine comme la Chine.

Les thèses alternatives sur les causes et les responsables [modifier]

Avis de recherche [modifier]

Les avis de recherche de Ben Laden[70] et d'Ayman al-Zawahiri[71], le numéro 2 d'Al-Qaida, indiquent que ces personnes sont recherchées pour être responsables des explosions des ambassades américaine à Dar es Salaam (Tanzanie) et Nairobi (Kenya) et d'autres attentats à travers le monde sans mentionner les attentats du 11 septembre, ce qui pousse certains à dire que la connexion de Ben Laden aux attentats n'est pas établie. Dans d'autres avis de ce type ne sont pas toujours explicitement mentionnés tous les crimes pour lesquels des personnes sont poursuivies [72]. En plus de la prime de 25 millions de dollars promise par le Département d'État des États-Unis, une prime de deux millions de dollars est promise par l'Air Line Pilots Association et l'association du transport aérien pour sa capture. David Ray Griffin relève toutefois que le porte-parole du FBI Ed Haas a déclaré en 2006 : « aucune preuve ne permet de lier Ben Laden au 11 Septembre »[73],[74].

Délits d'initiés [modifier]

Dans son livre La Face cachée du 11 septembre, Éric Laurent, un inlassable détracteur des Bush depuis la première guerre du Golfe, met en exergue les délits d'initiés entourant les attentats. En effet, un achat anormalement élevé d'options de vente a été constaté sur plusieurs entités liées aux attentats dont en premier lieu les actions de la banque Morgan Stanley qui occupait plusieurs étages du World Trade Center. Il est plausible que des mouvements financiers dus à un petit nombre d'initiés (banques islamistes proches d'Al-Qaïda) aient provoqué, par effet d'entrainement, une rumeur défavorable apte à provoquer ces baisses de cours. Il a été possible d'établir que la majeure partie des transactions avait été "portée" par la Deutsche Bank et sa filiale américaine d'investissements, Alex Brown[75].

Des ventes sur les compagnies d'assurances Axa Re et Munich Re, qui assuraient le complexe, ont également été faites dans les jours précédant le 11 septembre[76].

Une quantité importante de « put » (options de vente, produits financiers prenant de la valeur lors des baisses), 4 744 exactement, a également été placée sur la compagnie United Airlines au « Chicago Board Options Exchange » les 6 et 7 septembre, ainsi que 4 516 puts sur American Airlines, les deux seules compagnies dont les avions ont été détournés. Les ordinateurs servant à ces transactions se trouvaient dans les tours du World Trade Center, et les boîtes noires des enregistrements de ces ordinateurs auraient été dissimulées au public[77].

Allen Poteshman[78], un professeur de finance à l'Université de l'Illinois, a publié un papier démontrant que les délits d'initiés sur les actions de United et d'American Airlines indiquent que certains ont profité de la connaissance préalable des attentats. Poteshman conclue, « Il y a à l'évidence une activité inhabituelle sur le marché des actions dans les jours précédant le 11 septembre »[79]. De même dans une étude récente de 2007, Marc Chesney[80] et Loriano Mancini[81], professeurs à l'Université de Zurich concluent  : des volumes atypiques, très rares, sur certains titres peuvent laisser penser à des délits d'initiés[82].

Quant à la commission d'enquête officielle, elle a rejeté dans son rapport les allégations de délits d'initiés. De même, à la suite à l'enquête menée conjointement par le FBI, le ministère de la Justice, la SEC (Securities and Exchange Commission) et le gendarme de la bourse, Ed Cogswell, porte-parole du FBI, annonça le jeudi 19 septembre 2003 dans un bref communiqué qu'il n'existait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s'étant livrés à ces transactions aient eu connaissance de la préparation des attentats[83].

Pour une chronologie détaillée, voir (en) Insider Trading and Other Foreknowledge de Paul Thompson.

Voir aussi [modifier]

Bibliographie [modifier]

Articles connexes [ //

13/11/2007
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