Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue - Partie 3
Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue - Partie 3
de Emilie Barrucand Photos Pierre Perrin
Après avoir séjourné à plusieurs reprises au Brésil, chez les Indiens et rencontré de nombreux chefs indigènes, l'auteur a réfléchi avec eux à un moyen d'améliorer leur situation. De là, est née l'idée d'organiser des rencontres interethniques qui se dérouleront dans les villages indiens afin que ces derniers puissent s'unir et lutter ensemble contre les problèmes qui les menacent. Ainsi est créée l'association Wayanga. Emilie Barrucand va rejoindre les Indiens, devient la fille adoptive d'un grand chef et lutte avec eux pour le respect de leurs terres, de leurs droits et de leurs cultures. Emilie Barrucand dresse un portrait bouleversant de la situation des Indiens du Brésil . Commander
Wayanga
- Amazonie en sursis
- E. Barrucand, P. Perrin
- Essai (broché). Paru en 10/2005
Expédié sous 4 à 8 jours
Émilie Barrucand
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Émilie Barrucand, née le 26 octobre 1979 à Montmorency est une exploratrice française et présidente de l'association Wayanga.
Sommaire[masquer] |
Biographie [modifier]
Elle a découvert les Indiens Kayapos en 2001 et elle a suivi des cours d'ethnologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, à Paris, sous la direction de Philippe Descola, directeur du laboratoire d'anthropologie sociale (L.A.S.). Depuis elle a choisi de vivre quatre à six mois par an au cœur de la forêt amazonienne et de partager la vie des Indiens Kayapo en adoptant leurs modes de vie. Elle rend régulièrement visite à d’autres peuples comme les Indiens Pareci, Irantxe, Bororo et Juruna.
Touchée par les souffrances que subissent les populations autochtones du Brésil elle fonde, en 2002, l'association Wayanga, à leur demande, pour venir en aide aux Indiens de l'Amazonie brésilienne, sa seconde famille. Elle est d'ailleurs devenue la fille adoptive de Raoni Metuktire.
Elle travaille depuis plus de six ans auprès de différentes communautés et associations autochtones d’Amazonie au Brésil et les aide à rédiger et à mettre en place les projets qu’ils souhaitent réaliser. En Europe, elle s’entretient régulièrement sur les problèmes auxquels font face les populations autochtones, avec les politiques (Ministère des Affaires Etrangères, OIT, Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU…) et avec des ONG d’action mondiale telles qu’Amnesty International et Greenpeace.
Sa démarche pour la défense des droits de l’homme et la protection de l’environnement a été honorée à trois reprises :
- Le Prix Défi Jeune du Ministère de la Jeunesse et des Sports en 2001,
- Les Bourses de l’Aventure de la Mairie de Paris,
- Les Bourses Créavenir.
Elle a publié un ouvrage, en 2005, autour de ses actions pour faire respecter les droits des Indiens, leurs cultures et leurs terres, menacés par la déforestation sauvage.
Voir aussi [modifier]
Liens internes [modifier]
Liens externes [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Wayanga, Amazonie en sursis, Le cherche midi, 2005.
Raoni Metuktire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raoni Metuktire (né vers 1930) est un chef de la tribu (ou peuple) Kayapos qui vit dans la forêt amazonienne sur le territoire du Brésil.
Sommaire[masquer] |
Biographie [modifier]
C'est 1954 que Raoni Metuktire et les indiens Kayapos rencontrèrent pour la première fois les Blancs.
Depuis la fin du XXe siècle, Raoni Metuktire est mondialement connu pour sa lutte pour la préservation de la forêt amazonienne gravement mise en danger par le déboisement anarchique, l'avancée des cultures de soja et et les barrages hydro-électriques.
Son action a été efficacement médiatisée grâce à l'aide du chanteur Sting qui participe à la création en 1989, avec son épouse Trudie Styler, de la Rainforest Foundation. Cette année-là, grâce à la présence du chanteur anglais, Raoni a pu diffuser son cri d’alarme à l’échelle planétaire. 12 Fondations Forêt-vierge ont alors été créées dans le monde, avec comme objectif de récolter des fonds pour aider à la création en Amazonie, dans la région du XINGU, d'un parc national d'une superficie d'environ 180 000 km² (soit près d’un tiers de la France).
C'est en 1993, suite au formidable engouement suscité par son tour du monde que le parc, situé sur les états du Mato Grosso et du Pará, est aujourd’hui l’une des plus grandes réserves de forêts tropicales. Pourtant, la déforestation s’est poursuivie et accentuée dans les zones non protégées et elle menace de nouveau celles qui le sont.
À la suite de cette première campagne, le G7 a également débloqué les fonds pour la démarcation de toutes les réserves indigènes du Brésil. Ce projet n’est pas encore achevé aujourd’hui.
Au-delà de ces résultats positifs, l’un des succès les plus remarquables de cette tournée a été la prise de conscience du grand public de la nécessité de protéger la forêt amazonienne et ses populations autochtones. De par le monde entier, Raoni a été entendu.
Le président Mitterrand, le premier, a soutenu son initiative. Ont suivi entre autres, Jacques Chirac, le roi d’Espagne Juan Carlos, le prince Charles et le pape Jean-Paul II…
Cependant, la mobilisation la plus importante est venue de ces milliers d’enfants, les plus enthousiastes pour accueillir et écouter le chef amazonien. Beaucoup ont alors cassé leur tirelire pour faire des dons émouvants.
Raoni, devenu l'ambassadeur du combat pour la protection de la forêt amazonienne a, depuis, effectué de nombreux autres voyages à travers le monde, principalement en Europe où son message semble reçevoir le plus d'écho. Lors de ses interventions médiatiques, on le voit toujours dans le costume traditionnel de sa tribu, le visage peint, coiffé d'une couronne de plumes jaunes et portant le labret, disque de bois inséré dans la lèvre inférieure.
Maintenant âgé, le chef Raoni est épaulé dans son combat par son petit-fils, Bepkamro Metyktire.
Voir aussi [modifier]
- Amérindiens, Kayapo,
- labret
- Amazonie
- Megaron Txukarramae, neveu de Raoni
Liens externes [modifier]
- http://www.gertonline.com/Raoni Dossier abondamment illustré, sur le parcours du chef Raoni
- Page associative sur les Kayapo
- Le site internet de la Fondation Rainforest
Notes et références [modifier]
Catégorie:Réveil identitaire indien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pages dans la catégorie « Réveil identitaire indien »
Outils : Explorer l’arborescence (graphique) • Chercher les images dans cette catégorie Recherches : Recherche interne • avec CatScan (requêtes simples) • avec CatCroiseur (complexes) • par date d'entrée |
Les 11 pages suivantes figurent dans cette catégorie, sur un total de 11.
C |
GHM |
M (suite)RT |
Forêt amazonienne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La forme ou le fond de cet article est à vérifier.
Améliorez-le, ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier. |
La forêt amazonienne est une forêt équatoriale située dans le bassin amazonien en Amérique du Sud. Le bassin amazonien s'étend sur 7 millions de km² et la forêt elle-même sur 4,2 millions de km², situé sur 9 pays, essentiellement le Brésil (avec 60% de la forêt), mais aussi l'Équateur, la Colombie, le Venezuela, la France (via le département de la Guyane), le Suriname, le Guyana, la Bolivie et le Pérou. Cette forêt représente plus de la moitié des forêts tropicales restantes. La forêt amazonienne est la région la plus riche et diversifiée de toutes les forêts tropicales existantes.
En termes d'écologie, il s'agit d'une forêt primaire au stade climax, c'est-à-dire qu'elle produit autant qu'elle consomme. (ceci pour mettre fin à une certaine croyance sur le "poumon de la terre")
Sommaire[masquer] |
Biodiversité [modifier]
La forêt tropicale humide est le biome qui possède la plus importante biodiversité spécifique, et les forêts tropicales d'Amérique possèdent plus d'espèces que les forêts humides d'Afrique ou d'Asie[1]. Étant la plus grande région de forêt tropicale humide d'Amérique, la forêt amazonienne possède une biodiversité inégalée.
La région abrite environ 2,5 millions d'espèces d'insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 3 000 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens et 378 reptiles ont été scientifiquement classés dans la région[2]. Les scientifiques ont décrit entre 96 660 et 128 843 espèces d'invertébrés uniquement au Brésil[3].
La diversité d'espèces de plantes est la plus importante sur Terre. Certains experts estiment qu'un kilomètre carré pourrait contenir plus de 75 000 types d'arbres et 150 000 espèces de plantes supérieures. Un kilomètre carré de forêt amazonienne peut contenir 90 790 tonnes de plantes vivantes. Actuellement, une estimation de 438 000 espèces de plantes ayant un intérêt économique et social ont été répertoriées dans la région, beaucoup plus restant à être découvertes ou classifiées.
Déforestation [modifier]
La déforestation est la conversion de zones boisées en zones non-boisées. Plus du cinquième de la forêt amazonienne a déjà été détruite, et celle qui reste est menacée. En l'espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint entre 415 000 et 587 000 km² - la France a une superficie totale de 500 000 km² - avec la majeure partie de forêt perdue devenant des pâturages pour le bétail[4].
Au Brésil, l'Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais (Institut national de recherche spatiale) produit tous les ans des chiffres sur la déforestation. Leur estimation est basée sur 100 à 220 images prises durant la saison sèche par le satellite Landsat, et considère uniquement la perte du biome de la forêt amazonienne - pas la perte d'espace naturel ou de savane dans la forêt. Selon l'INPE, le biome de la forêt amazonienne, originellement de 4 100 000 km² au Brésil, a été réduit à 3 403 000 km² en 2005, ce qui représente une perte de 17,1%[5].
Un nouveau rapport du comité congressionnel brésilien dit que l'Amazonie disparaît au rythme de 52 000 kilomètres carrés par an. À ce rythme la forêt amazonienne aura disparu en 2050[réf. nécessaire]. pourtant, dans l'arcticle du haut, on dit que <<En termes d'écologie, il s'agit d'une forêt primaire au stade climax, c'est-à-dire qu'elle produit autant qu'elle consomme. (ceci pour mettre fin à une certaine croyance sur le "poumon de la terre">>
Période | Estimation de la couverture forestière restante en Amazonie brésilienne(km2) |
Perte annuelle de forêt(km2) |
% de 1970 restant |
Total des pertes depuis 1970 (km2) |
---|---|---|---|---|
avant 1970 | 4 100 000 | |||
1977 | 3 955 870 | 21 130 | 96.50% | 144 130 |
1978-1987 | 3 744 570 | 21 130 | 91.30% | 355 430 |
1988 | 3 723 520 | 21 050 | 90.80% | 376,480 |
1989 | 3 705 750 | 17 770 | 90.40% | 394 250 |
1990 | 3 692 020 | 13 730 | 90.00% | 407 980 |
1991 | 3 680 990 | 11 030 | 89.80% | 419 010 |
1992 | 3 667 204 | 13 786 | 89.40% | 432 796 |
1993 | 3 652 308 | 14 896 | 89.10% | 447 692 |
1994 | 3,637,412 | 14,896 | 88.70% | 462,588 |
1995 | 3,608,353 | 29,059 | 88.00% | 491,647 |
1996 | 3,590,192 | 18,161 | 87.60% | 509,808 |
1997 | 3,576,965 | 13,227 | 87.20% | 523,035 |
1998 | 3,559,582 | 17,383 | 86.80% | 540,418 |
1999 | 3,542,323 | 17,259 | 86.40% | 557,677 |
2000 | 3,524,097 | 18,226 | 86.00% | 575,903 |
2001 | 3,505,932 | 18,165 | 85.50% | 594,068 |
2002 | 3,484,727 | 21,205 | 85.00% | 615,273 |
2003 | 3,459,576 | 25,151 | 84.40% | 640,424 |
2004 | 3,432,147 | 27,429 | 83.70% | 667,853 |
2005 | 3,413,354 | 18,793 | 83.30% | 686,646 |
2006 | 3,400,254 | 13,100 | 82.90% | 699,746 |
Fragilité de la forêt amazonienne [modifier]
Contrairement à ce que beaucoup de personnes s'imaginent, les sols de l'Amazonie sont relativement pauvres. La majorité des terres amazoniennes non inondables (terra firme) sont peu fertiles. Toutefois, elles sont parsemées de poches de bonnes terres (terra roxa) : ces sols sont des anthrosols résultant de l'activité humaine, et enrichis par l'accumulation progressive de déchets et de cendres. Ce sont ces terres qui sont cultivées de nos jours. En effet, c'est en partie à cause de cette dernière action que la forêt amazonienne est maintenant en danger.
Le système forestier est extrêmement sensible au moindre changement local, tel que sécheresse, déforestation, ouverture de la canopée. Ces derniers résultent en l'assèchement des strates, la destruction des microorganismes assurant le renouvellement des éléments minéraux, l'érosion du sol, le lessivage des éléments nutritifs.
Mise en valeur [modifier]
L'Amazonie est peu propice à l'agriculture extensive. Néanmoins, elle possède les ressources nécessaires pour nourrir les Indiens d'Amazonie. Une agriculture intensive semble possible : voir à ce sujet terra preta.
Les terres amazoniennes sont utilisées pour augmenter les surfaces de gigantesques exploitations agricoles consacrées à l'élevage extensif de bovins. Ces exploitations agricoles sont défendues par des pistoleros, sortes de gardes privés chargés de protéger la propriété foncière. Ils s'opposent notamment à des mouvements comme le MST.
Des recherches effectuées après 1966 ont montré que son sous-sol recèle de nombreuses richesses. Par ailleurs, l'Amazonie devient la principale source d'approvisionnement des industries du bois, en raison de l'épuisement progressif des forêts d'Asie et d'Afrique. Ainsi, la part du bois (au niveau mondial ?) en provenance du Brésil est-elle passée de 14 % à 85 % en deux décennies. Environ 80% du bois coupé est d'origine illégale (troncs de diamètre trop faible par exemple).
La sortie d'un seul arbre nécessite souvent l'abattage d'un grand nombre d'autres arbres, généralement, les populations autochtones vivant sur ces territoires sont décimées.
Le réseau routier [modifier]
L'Amazonie est traversé par de nombreuses routes et autoroutes qui pour la plupart ont été construites de façon illégale[7] par les exploitants forestiers. Ces routes leur permettent de pénétrer au cœur de la forêt pour accéder aux essences rares. Ce réseau couvre une longueur de plus de 170 000 km. Il assure le transport du bois et des bûcherons. Mais, ce réseau sert aussi de grands propriétaires des bandits qui s'approprient les terres qui longent les routes en falsifiant ou en usant de la corruption. Cet acte d'appropriation se nomme grilagem.
Seules quelques voies de communication sont officielles comme :
- la transamazonienne traversant d'est en ouest,
- la BR-163 dite "autoroute du soja" coupe du sud du Mato Grosso au nord du Parà.
Les écosystèmes [modifier]
- Forêt tropicale de plaine sempervirente : la plus riche et la plus diversifiée. Forte proportion de légumineuses. Genres représentés : Bertholletia, Bombax, Calycophyllum, Carapa, Cedrela, Cordia, Couroupita, Dimorphandra, Eperua, Eschweilera, Ficus, Goupia, Hevea, Hura, Hymenaea, Hymenolobium, Inga, Manilkara, Ocotea, Parkia, Pithecellobium, Platymiscium, Pouteria, Pterocarpus, Stychnos, Swartzia, Swietenia, Virola, Vochysia, Vouacapoua. Palmiers : Attalea, Astronium, Mauritia.
- Forêt sempervirente saisonnière : dans l'est et le nord-ouest, où les pluies sont inférieures à 2 000 mm/an. Le renouvellement des feuilles a lieu pendant la saison sèche.
- Forêt de campina : forêt sempervirente à feuillage coriace (caatinga amazonienne). Arbres de 20 à 30 m de hauteur du genre Eperua, Micranda.
- Forêt de carrasco : faible couverture végétale, xérophile, arbustive (7 à 8 m), se développe sur les sols de sable blanc recouverts d'une mince couche d'humus noir.
- Forêt de varzea
- Forêt d'igapo
Voir aussi [modifier]
Notes [modifier]
- ↑ Turner, I.M. 2001. The ecology of trees in the tropical rain forest. Cambridge University Press, Cambridge. ISBN 0-521-80183-4
- ↑ Da Silva et al. 2005. The Fate of the Amazonian Areas of Endemism. Conservation Biology 19 (3), 689-694
- ↑ Lewinsohn T. M.and Prado P.I. 2005. How Many Species Are There in Brazil? Conservation Biology. Volume 19 (3), 619
- ↑ Centre for International Forestry Research (CIFOR) (2004) Beef exports fuel loss of Amazonian Forest. CIFOR News Online, Number 36.
- ↑ . National Institute for Space Research (INPE) (2005). The INPE deforestation figures for Brazil were cited on
A découvrir aussi
- Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue - Partie 1.
- Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue - Partie 2
- Grandes Civilisations disparues
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 525 autres membres