Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue - Partie 1.
Reportage de France 2 sur la découverte d'une tribu indienne d'Amazonie encore inconnue.
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Tribu decouverte: Emilie Barrucand explique [news] 31 05 08
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Un autre point m’a marqué en regardant ce reportage sur France 2. La photo de cette tribu a été faite par hélicoptère. On voit très nettement les Indiens tirer des flèches avec leurs arcs en direction de l’appareil volant… Ça ne vous rappelle rien ? Pour eux, ce vulgaire hélico est tout bonnement un OVNI. Remarquez aussi que leur premier réflex a été de l’attaquer. Et, en homme sage, l’homme civilisé n’a pas riposté… Là encore, combien de fois des appareils militaires ont tiré sur des Ovnis qui n’ont pas riposté ?
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Une tribu indienne révélée au grand jour
Une des dernières tribus indiennes isolées au plus profond de l'Amazonie brésilienne
© AFP /Geison Miranda - FunaiDe rares photos d'indiens vivant sans contact avec le monde extérieur ont été publiées vendredi
La Fondation nationale de l'indien (Funai) a pris ces clichés début mai lors d'un survol de la région où habitent ces groupes indigènes coupés du monde, dans l'Etat amazonien de l'Acre, près de la frontière péruvienne.
Ces images montrent un campement de huttes de paille et des indigènes décochant des flèches contre l'appareil de la Funai.
D'après des déclarations à la presse du directeur du département de protection de l'environnement de la Funai, José Carlos dos Reis Meirelles, ces indiens sont sédentaires et cultivent du manioc, des bananes et des pommes de terre.
Il s'agit de l'un des groupes isolés les plus importants de la région, composé d'au moins 250 individus.
La Funai connaît l'existence de cette tribu depuis 20 ans, mais s'abstient de tout contact direct avec ses membres pour préserver leur autonomie. L'institution brésilienne a expliqué avoir cessé de rechercher tout contact avec ces groupes depuis les années 80.
"Nous avons décidé de publier ces photos maintenant pour alerter le monde sur les dangers qu'encourent ces indiens", a-t-il expliqué par téléphone à l'AFP depuis l'Amazonie.
La tribu photographiée, dont la Funai ne connait pas avec certitude l'ethnie, vit sur une superficie de 630.000 hectares dans l'Etat de l'Acre. Cette région regroupe trois réserves indiennes où habitent également trois autres groupes isolés.
L'organisation non gouvernementale britannique Survival International, qui a divulgué les photos de la Funai en Europe, estime qu'environ 500 indiens isolés habitent dans cette région, du côté brésilien de la frontière. "Le monde doit faire en sorte de protéger le territoire de ces indiens. Si cela n'est pas fait, ces tribus disparaîtront très vite", a prévenu le directeur de Survival International, Stephen Corry.
Selon la Funai, il y aurait au Brésil soixante-huit tribus indiennes isolées. L'existence de vingt-quatre de ces groupes est officiellement confirmée. Survival International estime qu'il existe au total plus d'une centaine de tribus isolées dans le monde.
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Les scientifiques expliquent aussi qu’ils ne rentreront en contact avec cette tribu que si elle court un réel danger ! Là encore, le même principe est applicable aux visiteur de l’espace. S’ils ne se montrent pas ouvertement, peut être est-ce juste pour nous protéger. Et le jour ou ils interviendront, ce sera pour nous « sauver » d’une quelconque menace… Sommes nous surveillé comme cette tribu ? Pour notre bien ? On peut le penser…
On a toujours tendance à dire que les êtres les plus « intelligents » ont une forme de sagesse et un côté très protecteur vis-à-vis de ceux qui le sont moins. Beaucoup d’ufologues défendent l’idée que si les ET n’entrent pas en contact avec nous c’est pour nous protéger… Là, nous avons la preuve que ce comportement est bien réel… L’homme civilisé ne veut pas détruire cette peuplade d’amazonie. Cette sagesse existe bel et bien, pour ceux qui pouvaient en douter…
Un autre point m’a marqué en regardant ce reportage sur France 2. La photo de cette tribu a été faite par hélicoptère. On voit très nettement les Indiens tirer des flèches avec leurs arcs en direction de l’appareil volant… Ça ne vous rappelle rien ? Pour eux, ce vulgaire hélico est tout bonnement un OVNI. Remarquez aussi que leur premier réflex a été de l’attaquer. Et, en homme sage, l’homme civilisé n’a pas riposté… Là encore, combien de fois des appareils militaires ont tiré sur des Ovnis qui n’ont pas riposté ?
Un dernier point a attiré mon attention dans ce reportage. Il est expliqué que plusieurs tribus vivent dans des conditions identiques à travers le monde… Certaines d’entre elles ont été contactées par l’homme civilisé et ont été équipées de radios en cas de besoin urgent. On imagine facilement que se sont les chefs de tribus qui en on la responsabilité. Cela va faire plaisir au fan de conspiration, mais cette radio me fait penser à un possible lien secret entre nos gouvernements et les Extra-terrestres… Un peu tiré par les cheveux, peut être… Mais on peut légitimement se poser la question…
Source: Ufofu
Article : ufo-paris
Photos : AP
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Fondation Nationale de l'Indien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Fondation Nationale de l'Indien - en Portugais du Brésil Fundação Nacional do Índio - acronyme FUNAI est un organisme du Gouvernement Fédéral Brésilen qui établit et applique la politique indigène du Brésil, en application de la constitution brésilienne de 1988.
La FUNAI a été créée en 1967 en remplacement du "Serviço de Proteção ao Índio" (SPI), lui-même créé en 1910.
La FUNAI a la responsabilité de promouvoir l'éducation de base aux indiens, délimiter, sécuriser et protéger les terres que ceux-ci occupent traditionnellement, favoriser le développement d'études et d'informations sur les groupes indigènes. La fondation a la responsabilité de défendre les communautés indigènes, d'éveiller l'intérêt de la société nationale pour les indiens et leurs causes, de gérer leur patrimoine et déclarer leurs terres, afin d'empêcher les actions prédatrices des garimpeiros, forestiers et autres sur ces terres et qui représent un risque pour la vie et la préservation de ces peuples.
Peuple indigène du Brésil
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les peuples indigènes du Brésil (Povos indígenas en langue portugaise) comprennent un grand nombre de groupes ethniques distincts qui habitaient la région avant sa découverte par les européens aux environs de 1500. À la suite de Christophe Colomb, qui croyait avoir atteint les Indes orientales, les premiers explorateurs portugais les appelèrent Indiens, un nom encore unanimement utilisé au Brésil.
Les peuples indigènes au Brésil étaient surtout des tribus semi-nomades dont l'économie se basait sur la chasse, la pêche, la cueillette et l’agriculture de subsistance. Beaucoup des groupes qui existaient en 1500 disparurent comme une des conséquences de l’établissement des Européens et beaucoup ont été assimilés dans la population brésilienne. Les populations indigènes ont décliné des 5 - 6 millions précolombiens à 100 000 en 1970[1]. Seulement quelques tribus survivent dans leur culture originale dans des endroits retirés de la forêt amazonienne. Une nouvelle politique gouvernementale protège les subsistants depuis une cinquantaine d'années. La population indigène est remontée à 350 000 à 1991 puis à 700 000 lors du recensement de 2000[2]. Le nombre de personnes parlant une langue indigène est de 155 000 (nombre peut-être désactualisé). Le nombre de langues distinctes identifiées par les ethnologues pour le Brésil est de 235 dont 188 toujours vivantes. 215 peuples indiens sont actuellement identifiés, majoritairement localisés dans l'Ouest et le Nord amazonien.
L'héritage culturel des Indiens dans la culture brésilienne, bien que largement dilué, est aujourd'hui en voie de reconnaissance. Les colons européens leur ont notamment emprunté l'habitude de se baigner tous les jours ainsi que la domestication du manioc, nourriture typique des régions rurales.
Sommaire[masquer] |
Origines [modifier]
L'origine de ces peuples indigènes est encore une matière de discussion parmi les archéologues. Le traditionnel point de vue qui les relie à la migration sibérienne vers l’Amérique à la fin de la dernière glaciation, a de plus en plus les faveurs des archéologues d'Amérique du Sud.
Hypothèse de la glaciation sibérienne [modifier]
Des faits anthropologiques et génétiques montrent que beaucoup de peuples d’origine américaine descendent de la première vague de peuples migrants du nord de l'Asie (Sibérie) qui entrèrent par le détroit de Béring en au moins trois vagues séparées. Au Brésil, particulièrement, beaucoup de tribus qui y vivaient en 1500, descendaient de la première vague qui y était arrivée par le détroit à la fin de la dernière glaciation, vers 9000 avant JC.
La vague de migration d'environ 9000 avant JC, serait arrivée au Brésil vers 6000 avant JC pénétrant le bassin du rio Amazone du Nord-ouest. La deuxième et la troisième vagues vinrent de la Sibérie et ont formé les peuples d'athabaska et eskimo et n'ont pas dépassé les uns le sud des États-Unis et les autres le Canada.
Hypothèse des aborigènes américains [modifier]
La thèse traditionnelle citée plus haut a été contestée à cause de trouvailles de restes humains en Amérique du Sud qui seraient trop vieux pour l'étayer : ils auraient environ 20000 ans. On affirme que quelques trouvailles récentes (par exemple le squelette de Luzia à Lagoa Santa) sont morphologiquement différentes du génotype asiatique et sont plus proches des aborigènes africains et australiens. Ces peuples aborigènes auraient ensuite été absorbés par les émigrants d’origine sibérienne. Les natifs de la Terre de Feu à l'extrémité sud du continent américain sont peut-être les derniers descendants de ces populations aborigènes.
Ces premiers émigrants auraient traversé l’océan ou auraient voyagé le long de la cõte et auraient pénétré en Amérique par le détroit de Bering bien avant les vagues sibériennes. Cette théorie est rejetée par beaucoup de spécialistes parce que le parcours leur semble trop difficile.
Restes archéologiques [modifier]
Pratiquement, toutes les preuves archéologiques sur la préhistoire du Brésil datent de la période postérieure aux vagues d’immigration. Les Indiens brésiliens, au contraire de ceux de la Mésoamérique et des Andes occidentales, n’ont pratiquement pas laissé de monuments en pierre, et le climat humide et l’acidité des sols, ont détruit presque toutes les traces de leur matériel culturel, y compris le bois et les os. Pour cela, ce que nous connaissons de l'histoire de cette région avant 1500 a été déduit et reconstitué par des preuves archéologiques en petite échelle comme de la poterie et des flèches en pierre. Récemment, en mai 2006, une équipe d'archéologues brésiliens a découvert un site archéologique de monuments en pierres dans l'État d'Amapá.
Les restes les plus marquants des sociétés d'avant la découverte sont des tas de coquillages ("sambaquis") trouvés dans certains sites côtiers qui ont été continuellement occupés durant 5000 ans et la terre noire déposée en divers endroits le long de l’Amazone que l'on croit être d'anciens dépôts d'ordures. Des récentes excavations dans de tels dépôts dans le haut et moyen cours de l'Amazone ont montré des restes de quelques grands établissements, contenant de dizaines de centaines de maisons indiquant une structure sociale et économique complexe.
Économie et culture [modifier]
Les peuples indigènes du Brésil paraissent avoir subsisté de chasse, de pêche et de cueillette. Ils utilisent des instruments et des flèches en pierres taillées, semblables à celles trouvées dans toutes les Amériques aux époques correspondantes.
Céramique [modifier]
La poterie a été introduite à une date fort récente. Les poteries brésiliennes utilisent du matériel sophistiqué (comme des pointes de de silice microscopiques obtenues de certaines éponges d'eau douce) pour la fabrication de récipients utilitaires ou de cérémonie, décorés de sculptures, de moulures et de peintures. Cependant, les indigènes ne connaissaient pas le tour de potier.
L’évolution des styles de poterie à divers endroits indique un schéma complexe de migrations internes et de substitutions. En particulier, il semble que les Indiens Tupi-guarani, qui, vers 1500, était la plus grande famille ethnique à l'est des Andes, avaient pour origine une petite tribu de la région amazonique. Elle a semble-t-il migré de son occupation historique du Brésil central vers le Paraguay, au Ier siècle av. J.-C.
Agriculture [modifier]
Les Indiens brésiliens ont développé ou appris quelques techniques d’agriculture. Certaines, comme le maïs, ont été importées des civilisations plus avancées de l'Ouest des Andes, tandis que le manioc, qui est devenu une des denrées de base de l'alimentation, semble avoir été développée sur place.
Les Indiens brésiliens n’avaient pas animaux domestiques qui puissent être utilisés pour le transport ou pour les travaux des champs. L’agriculture était donc totalement exercée à mains d’homme. Son schéma traditionnel comprenait l’abattage des arbres pour créer une clairière, brûler sur place le bois coupé pour en libérer les nutriments minéraux, planter et récolter. En général, on plantait deux ou plus d’espèces ensemble. Les champs étaient fréquemment abandonnés une fois le sol épuisé.
Des Indiens brésiliens fabriquaient une boisson alcoolisée fabriquée à partir de la fermentation du maïs ou du manioc, selon une technique qui semble être parvenue de l'autre côté des Andes.
Les Indiens à l'époque de la découverte [modifier]
Quand les découvreurs portugais arrivèrent pour la première fois au Brésil, en avril 1500, ils y trouvèrent, à leur grand étonnement, une terre largement habitée, fourmillant de dizaines de milliers, peut-être de millions d’indigènes vivant dans un paradis de richesses naturelles. Pero Vaz de Caminha, le secrétaire officiel de Pedro Alvares Cabral, le capitaine de la flotte qui avait atterri dans l’État actuel de Bahia, écrivit une lettre au roi de Portugal décrivant sur un ton admiratif la beauté du pays et de ses habitants. Les Indiens, à l'endroit où les Portugais ont abordé, étaient pacifiques et hospitaliers.
Mais ces sentiments mutuels d'étonnement et de bonnes relations disparurent rapidement. Les colonisateurs portugais, peu nombreux, essayèrent de réduire les Indiens en esclavage pour les travaux agricoles. Des groupes de conquérants brutaux organisèrent des expéditions appelées bandeiras dans l’intérieur pour capturer des Indiens et chercher de l'or et des pierres précieuses. Bientôt, ils s'aperçurent que les Indiens n'étaient pas tous les mêmes et que beaucoup de tribus étaient belliqueuses et pratiquaient le cannibalisme.
Rapidement, les Indiens furent atteints par les maladies apportées par les Européens et contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés et ils commencèrent à mourir en grand nombre. Beaucoup furent chassés de leurs terres par les conquérants. Ils refusaient d'être réduits en esclave, se suicidant ou fuyant dans l'intérieur. Les Portugais durent donc commencer à importer des esclaves noirs d'Afrique.
Les prêtres jésuites qui étaient venus avec le premier Gouverneur Général pour fournir une assistance religieuse aux colons, mais surtout pour convertir les peuples païens au catholicisme. Ils prirent le parti des Indiens et suscitèrent une Bulle pontificale affirmant que les Indiens étaient humains et devaient être protégés. Des pères légendaires comme José de Anchieta et Manoel da Nóbrega étudièrent et divulguèrent leur langue et fondèrent des établissements mixtes comme São Paulo dos Campos de Piratininga, où les colons et Indiens vivaient les uns à côté des autres, parlant la même Lingua Geral.
Ils commencèrent aussi à créer des villages plus éloignés, peuplés seulement d’Indiens civilisés, appelés missions ou réductions. Il y eut de nombreuses guerres entre certaines tribus comme la Confédération Tamoia. Parfois les Indiens se tournaient contre les Portugais, s'alliant avec les ennemis de ceux-ci, les Français, par exemple, dans le fameux épisode de la France antarctique à Rio de Janeiro. Parfois, il s’alliaient aux Portugais contre d'autres tribus. À peu près à la même époque, un soldat allemand Hans Staden, fut capturé par les Tupinambas et relâché longtemps après. Il a relaté son aventure.
Les Indiens dans le Brésil contemporain [modifier]
Au XXe siècle, le gouvernement brésilien a adopté une attitude plus humanitaire, leur donnant une protection officielle avec la création des premières réserves indiennes. Le Service national de l’Indien (aujourd'hui la FUNAI ou Fondation Nationale de l'Indien) a été crée par Cândido Rondon, lui-même un Indien bororo et officier supérieur de l'armée brésilienne. Les tribus non-assimilées sont contactées par la FUNAI, aujourd'hui rattachée au ministère de la Justice, et intégrées dans la société brésiliennes à divers degrés. Cependant, cette protection n'est pas toujours suffisante et de nouvelles invasions, expulsions et massacres ont encore lieu.
Aujourd'hui au Brésil, il y a un peu plus de 700 000 Indiens qui occupent 594 zones indigènes sur un total de 100 millions d'hectares (12% du territoire brésilien). 215 ethnies sont répertoriées, utilisant 188 langues et dialectes. En 2002, on a signalé 45 groupes d’indigènes qui n'étaient pas encore entrés en contact avec le reste du monde. Une des tâches de la FUNAI est de tenter de les approcher afin que ce contact soit le moins traumatique possible.
La Constitution de 1988 contient un chapitre sur les Indigènes reconnaissant leurs droits sur les terres qu'ils occupent traditionnellement. Ces terres ont été déclarées inaliénables et « indisponibles ». Le Congrès seul peut en modifier l'usage, cette compétence étant retirée du domaine des tribunaux[3]. Leur démarcation est toutefois toujours en cours sur la base des 594 zones indigènes répertoriées.
Le statut appliqué aux Indiens est un statut dérogatoire. À l'exception d'une petite minorité, ils sont considérés comme des mineurs protégés, dépourvus de droits civiques[4]. Le « Statut de l'Indien » date de 1973 (loi 6001) est toujours appliqué, bien qu'il ne soit plus en conformité avec la Constitution en vigueur. Un projet de loi, déposé en 1991 au Congrès, est toujours discuté. Il soulève de vives discussions, notamment au sein des groupes de pression économiques, qui protestent contre la « sanctuarisation » d'une part aussi importante du territoire national. Les conflits de délimitation, souvent violents, sont aussi fréquents entre les tribus indiennes et les grands propriétaires terriens (fazendeiros)[5].
La difficulté du Brésil à faire face à cette part de son identité peut être symbolisé par les manifestations indiennes qui ont entaché la célébration en 2000 du cinq centième anniversaire de la « découverte » du Brésil par les navigateurs portugais dans l'État de Bahia.
Démarcation des terres [modifier]
La démarcation des terres indigènes est en cours dans diverses régions du pays. Elle consiste à reconnaître les contours de la réserve, à en marquer les limites sur le terrain et la faire homologuer par l’Union (décret du Président de la République), l’enregistrer chez un notaire (au Brésil : Cartório de Imoveis) comme appartenant au(x) groupe(s) indigène(s) considéré(s).
Très souvent des intérêts particuliers sont menacés comme dernièrement lors de la tentative d’homologation de la réserve Raposa/Serra do Sol déjà démarquée depuis 1998 mais contestée en justice.
Groupes ethniques [modifier]
Les groupes ethniques les plus nombreux (+ de 7 500 individus) : (autres noms) et population
- Guajajara (Tenetehára) 13 100
- Guaraní
- Guarani Kaiowa (Paĩ-Tavyterã) 18 à 20 000
- Guarani Ñandeva (Ava-Chiripa) 8 à 10 000
- Guarani Mbya 6 000
- Kaingang (Kanhgág, Caingangue) 25 875
- Macuxi (Makuxi, Macushi, Pemon) 19 000 au Brésil et 9 500 en Guyana
- Munduruku (Mundurucu, Wuy jug u - auto-dénomination -) 10 065
- Pataxó (Pataxô, Pataxó-Hã-Hã-Hãe) 9 700
- Potiguara (Petinguara, Pitiguares, Potygoar, Pitiguara, Pitagoar, Potiguares) 10 837
- Terena (Guaná) 16 000
- Xakriabá 7 665
- Xavante (A'uwe, Akwe, Awen, Akwen) 9 602
- Yanomami (Ianomâmi, Yanomamõ, Yanomama, Yanoama, Xirianá) 12 000
Autres groupes par ordre alphabétique :