MYSTERES : Les OVNI et les HOMMES NOIRS de la base militaire française du PLATEAU d'ALBION

 

Plateau d'Albion (base militaire) (1963-1996)

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Le Général De Gaulle veut une défense nucléaire avec des avions, des sous-marins et des missiles sol-air. Il s'agit maintenant de trouver un site stratégique où implanter ces missiles. Deux critères entrent en compte : zone à faible densité humaine et sol capable de permettre un bon ancrage des silos renfermant les missiles mais aussi capables d'amortir l'onde de choc en cas d'agression nucléaire. Au début des années 1960s, des recherches sont menées en Corse, dans les Vosges, dans le Massif central et la Drôme. En 1963, 2 plateaux restent en lice : Valensole et Albion.

Le plateau de Valensole est écarté car son réseau hydrographique est incompatible avec la construction des silos. Le sous-sol d'Albion est idéal : calcaire facile à travailler et suffisamment résistant pour encaisser des chocs et hors de la zone sismique de la Durance. En surface, une étendue quasi déserte à perte de vue, 785 hectares et 288 propriétaires. Le village le plus proche est Saint-Christol (Vaucluse) au Sud, avec 1600 habitants. La ville la plus proche est Apt, à 30 km. Le 2 mai 1963, le Conseil de Défense décide la construction de la base de missiles sol-sol sur d'Albion.

 
 

En 1965, après la visite de Pierre Messmer, la décision est prise d'y implanter 27 missiles.

Toutes les installations doivent résister à une explosion nucléaire. C'est dire les tonnes de béton, de ferraillage et de blindage qui vont être déversées sur et dans le plateau. Le creusement des silos commence en Août 1966 et parfois, on tombe sur d'immenses avens qu'il faut combler. 5500 m3  de roches sont extraites pour chaque silo et son abri auxiliaire. Bien qu'impressionnants, ces travaux ne dénaturent pourtant pas le site puisqu'ils sont non seulement enfouis, mais que les militaires veillent à les camoufler un maximum. En tout, le système dissuasif français s'étend sur 800 km2 car il englobe les installations de transmissions du Mont Ventoux, de la montagne de Lure et du Luberon, son coeur étant sur le plateau d'Albion.

En 1967, c'est en fait seulement 18 silos qui sont construits. Chacun de ces derniers est nanti de son abri auxiliaire, et distant de 3 km de son voisin afin qu'une seule attaque ne détruise plusieurs sites à la fois mais que des frappes nucléaires simultanées annulent leurs effets (2 explosions nucléaires simultanées annulent une grande partie de leurs effets mécaniques). Un agresseur devrait donc détruire un 1er silo, puis un 2ème, etc. ce qui laisse le temps de la riposte.

 

Les missiles sont surveillés nuit et jour et commandés à partir de 2 Postes de Conduite de Tir (PCT), construits sous terre, à distance. Chaque poste de tir a en charge 9 zones de lancement. L'un se trouve dans la Drôme près de Reilhannette et l'autre dans le Vaucluse près de Rustrel, à 35 km l'un de l'autre. Véritables bunkers dissimulés sous plusieurs centaines de mètres de roche, les PCT sont conçus non seulement pour résister à toute attaque nucléaire, mais aussi pour éviter toute intrusion : des galeries de 2 km de long y mènent.

Il faut aussi construire la Base Aérienne (BA) 200, dont les militaires maintiendront opérationnels les missiles et les matériels périphériques. Sur 406 hectares, cette base regroupe les bâtiments du commandement, les services administratifs, un restaurant, une hôtellerie, une zone technique (véhicules de liaison, entretien, énergie de secours, stockage de carburants), une zone technique spécialisée pour la maintenance en silo, un dépôt de munitions spéciales où travaillent aussi les spécialistes du CEA pour l'assemblage des têtes nucléaires des missiles et une zone d'instruction du personnel. Les couleurs sont envoyées le 5 juillet 1968.

 

A flanc de montagne on ne voit des 2 postes de tir qu'une plate-forme et un fronton de béton de 2 m d'épaisseur. Seuls pourront y pénétrer les officiers de tir chargés de l'éventuelle mise à feu des missiles. Clôture électrifiée, barreaux, grilles équipées de détecteurs, filet anti-grenade, plaque blindée contre les tirs de roquette, gardes armés, détecteur d'attaque chimique, porte blindée, vitre blindée sans tain, fenêtre de tir permettant le lancement de grenade sur des visiteurs indésirables, portique de détection... le dispositif est impressionnant.

Une fois que patte blanche est montrée, ce sont les officiers de permanence dans leur trou à 400 m sous terre qui actionnent les portes d'accès de la galerie. Embarquement dans un drôle de petit tracteur électrique, mais claustrophobes s'abstenir. Une galerie souterraine de 4 m de diamètre, éclairée d'une lumière blafarde monte légèrement et interminablement, pour éviter une neutralisation ennemie par inondation. Elle présente des coudes à angle droit destinés à casser une onde de choc consécutive à une explosion nucléaire. Même rôle pour une galerie de roche appelée galerie anti-souffle. En cas d'effondrement de la galerie, un ingénieux mais terrifiant système de puits hérité des Égyptiens permet de grimper jusqu'à l'air libre. Décidément, on a pensé à tous les scénarii catastrophe. Des clapets d'air, que l'on peut fermer, permettent une survie de longue durée aux 2 officiers qui se relaient en permanence. Dans la capsule de tir, 2 locaux protégés par 3 m d'épaisseur de béton armé, montés sur vérins hydrauliques pour résister aux secousses, équipés en cage de Faraday et bourré d'écrans.

Témoignages

Un certain nombre de témoignages, malheureusement souvent invérifiables, émaillent le Net à propos d'Albion, relatant des observations d'extraterrestres et autres hommes en noir, en passant par des mutilations de bétail, entre la fin des années 1970s et le début des années 1990s. Citons en 2 des plus détaillés.

Alerte (1981)

Un autre témoignage d'un appelé affecté à Albion en 1981 [Photovni] :

J'ai effectué mon service militaire au plateau d'Albion en 1981. J'étais dans les commandos de l'air 3ème compagnie. A l'époque, notre mission était bien entendue la défense de la base de St Christol dont je faisais partie. Le plateau d'Albion disposait avant sont désarmement de 18 zones de lancement de missiles atomique 2 (PCT) poste de commandement de tirs et un en construction à l'époque. Ces postes étaient situés 500m environ sous différentes montagnes allant du haut Vaucluse jusqu'en limite drome.

Les commandos étaient chargés d'effectuer des patrouilles régulièrement sur les différentes zones, dont la destination nous était donnée au dernier moment par radio en message codé lorsque nous quittions la base. Nous devions effectuer ces patrouilles environ toutes les deux heures. la patrouille qui rentrait devait réveiller la relève qui prenait une mission vers d'autres zones.

Un matin, je me suis réveillé vers 6 h et j'ai cru avoir raté ma patrouille qui était prévue vers 2 h et m'être rendormi. Après renseignements auprès du sous officier de semaine, il n'en était rien. La patrouille précédente avait déclenché l'alerte dans la nuit, signalant un objet non identifié en stationnement au-dessus de la ZL n° ? Dés lors, la gendarmerie mobile de la base et l'équipe d'inter' des commandos ainsi que le général de la base s'étaient rendus sur les lieux. L'alerte avait été donnée comme il se doit à la hiérarchie.

Le surlendemain, un tout petit article dans le journal "le Provençal" précisait en quelques lignes brèves cet événement mais sans plus. C'était un sujet de discussions sur la base pendant quelques jours puis plus rien. Personne n'avait d'éléments complémentaires. Cela restait donc une énigme. Quand je racontais çà dans mon entourage et au cours de discussions relatives aux phénomènes, je passais pour un demeuré.

10 ans plus tard, en 1991, alors que je regardais une émission télévisée sur les phénomènes extra-terrestres, j'apprenais que ce fameux jour en 1981, les contrôleurs aériens avaient repéré par radar un ovni venant d'Espagne et se dirigeant vers les Pays de l'Est. 2 Mirages 2000 décollaient de la base d'Istres pour prendre en chasse l'objet lorsqu'il est entré dans l'espace aérien français. Cet ovni a donc été repéré et observé par plusieurs dizaines de personnes et non des moindres. Contrôleurs aériens, commandos, gendarmes mobiles, station météo et certains gradés de la BA. dont le général.

L'ovni quant à lui avait disparu, laissant à l'aviation aucune chance de pouvoir le rejoindre. Tout ceci à priori, s'est déroulé très rapidement. Néanmoins nous avons eu des informations réelles de ce qui s'est passé 10 ans après l'événement. Je pense que tout cela n'est pas nouveau et suis sûr que les gouvernements font tout ce qu'ils peuvent pour leurrer les gens par de la désinformation, en expliquant que telles ou telles observations émanent de phénomènes naturels.

De plus, à cette époque, j'habitais dans un village du Vaucluse, ou il nous est arrivé mon père et moi-même, de pouvoir observer à deux reprises des formes lumineuses passer à très grande vitesse dans le ciel et à courtes distances, mais nous n'en avions jamais parlé à personne pour les raisons que vous savez. En plus, nous n'avions aucune preuve de tout cela.

En bref, je reste persuadé que le plateau du Vaucluse est un carrefour ou ces observations seront régulièrement constatées et que nous aurons un jour ou l'autre la preuve formelle de la présence de vie extraterrestre.

Hommes en noir

A la fin des années 1980s (témoignage enregistré le 10 octobre 1990) [Patrick Gamb] :

J'ai effectué mon service militaire en tant que maître chien sur le plateau d'Albion. J'ai été témoin de faits troublants durant mon séjour sur cette base. Je puis vous affirmer que de temps en temps des commandos totalement étrangers à la base prennent le contrôle de celle-ci pendant plus ou moins 48 h. Ils arrivent en convoi spécial, camions et voitures de couleur noire, leurs uniformes sont aussi de couleur noire, ils sont très grands avec une peau de couleur très blanche et portent en permanence des lunettes noires. Ces hommes ne se mélangent jamais avec les autres militaires de la base et ils prennent le contrôle total de celle ci, ils reçoivent leur nourriture par camions spéciaux et on ne peut que les apercevoir que la nuit.

Un soir j'étais de garde avec mon chien et je suis passé à proximité d'une grande salle en sous-sol qui ne possédait que quelques petites fenêtres en hauteur. En passant devant ces petites fenêtres mon chien est devenu très nerveux, j'ai alors regardé par une de ces fenêtres et là j'ai vu ces hommes en réunion. La nuit était totale et personne ne pouvait m'apercevoir. Cependant au bout de quelques instants un de ces hommes s'est retourné en direction de cette fenêtre - comment a-t-il su que j'étais là, je ne le sais pas - à ce moment là une peur incompréhensible s'est emparée de moi et mon chien est devenu complètement fou. J'ai tiré mon chien et je suis parti très vite continuer mon tour de garde.

Un autre soir étant encore de garde, j'aperçois par une fenêtre d'un local hautement sécurisé des faisceaux de lampes torches comme si quelqu'un cherchait quelque chose, la base était depuis l'arrivée de ces commandos en stade maximum d'alerte. J'avertis par radio l'officier de garde de cette anomalie mais celui ci me fait comprendre de passer mon chemin et que je n'avais rien vu.

Je ne sais pas pourquoi mais à la fin de mon tour de garde j'ai consigné cette observation sur un carnet.

Le lendemain matin un officier me fait appeler pour me dire que ceux que j'avais vu la nuit précédente était certainement une hallucination. Par la suite en rentrant dans ma chambre, mon placard personnel avait été fracturé et mon carnet de note ainsi que mon appareil photo avaient disparu.

Un ami aussi maître chien avait, lui, pu prendre des photos de certaines choses anormales et il avait aussi dessiné un portrait d'un de ces hommes. On a retrouvé mon ami sauvagement tabassé à l'extérieur de la base et bien sûr son placard avait été vidé complètement. Comment avait-il fait pour sortir de la base, alors que celle ci, en alerte maximum, personne ne pouvait sortir ? Ces blessures étaient tellement graves qu'un hélicoptère est venu le chercher pour le rapatrier à l'hôpital militaire de Laveran à Marseille.

Quand ces commandos étaient sur la base, on avait interdit aux maîtres chiens certaines zones, l'explication des officiers étaient que "les chiens sont trop sensibles".

Les chiens avaient une peur terrible de ces hommes, quand les commandos étaient sur place tous les soirs ils hurlaient en bavant anormalement et en se tapant la tète contre les grilles de leurs cages et cette situation était invivable. Au lever du jour tout redevenait normal.

Le vétérinaire - appelé du contingent et faisant des études pour devenir vétérinaire - était très étonné de la réaction incompréhensible des chiens. Il a voulu en savoir plus et a fait des prélèvements de salive et de sang sur quelques chiens, mais un officier lui a ordonné de laisser tomber ces analyses.

Quelques jours plus tard mon chien est tombé malade et un autre vétérinaire totalement étranger à la base est venu le chercher. J'ai protesté vivement car je pense qu'on aurait pu le soigner sur place. C'est alors qu'un capitaine est venu vers moi en me disant "c'est une affaire top secret". Par la suite j'ai su que mon chien était mort et qu'il avait subi une autopsie.

D'autres personnes ayant également été affectées à cette base émettent cependant de vifs doutes à quant à la crédibilé de ces témoignages :

J'ai été officier de réserve sur cette base, de février 1995 à avril 1996. J'étais responsable de la protection de la base et des silos nucléaires. Je suis retourné dans la vie civile ensuite.

Si la base avait été le centre de telles intrusions, j'aurais obligatoirement été en 1ère ligne. Tout ce qui avait trait à la sécurité passait par moi ou mes collègues. Les témoignages sur votre site me semblent franchement fantaisistes et dénués de toute logique. La base était truffée de capteurs et la moindre intrusion faisait retentir un nombre impressionnant d'alarmes. Même les lapins déclenchaient des alarmes intempestives. Il était impossible de les neutraliser de l'extérieur. Fort heureusement, pour la sécurité.

En revanche, après mon départ, mes collègues m'ont confirmé que les dépistages de radio-activité avaient été suspendus, suite à l'explosion de Tchernobyl. Il ne fallait pas que l'information s'ébruite. Pourtant, le protocole nous obligeait à effectuer un test par jour sur la base.

Démantèlement (1996)

En septembre 1996, le président Chirac annonce la fermeture des sites de lancement terrestres de missiles nucléaires. On prévoit que le démantèlement des missiles et de leurs silos prendra 2 ans. La défense nucléaire du pays reposera dorénavant sur l'aviation et les sous-marins. Les missiles, dont chacun d'entre eux est plus puissant que la bombe d'Hiroshima, sont désactivés 1 an plus tard, en Septembre 1997.

Le 17 septembre 1997, le Ministre de la Défense annonce que 1000 légionnaires de la Légion Etrangère vont s'installer sur le Plateau d'Albion. De 1999 à 2000 il vont constituer une nouvelle unité d'ingénieur de comabt pouvant être rapidement dépêchée dans le monde en cas de crise. Certains membres de cette unité viendront d'un régiment de la Légion qui maintient la site de test aujourd'hui fermé de Mururoa (Pacifique Sud).

Références :

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Plateau d'Albion

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Le Plateau d'Albion (Plan d'Aubion en provençal classique et Plan d'Aubioun en provençal de norme mistralienne) est situé à cheval sur trois départements: le Vaucluse, la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence. Il est l'ancien site de lancement de missiles nucléaires sol sol balistiques de la Force de dissuasion nucléaire française.

Sommaire

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Géographie et économie [modifier]

Vue aérienne du Plateau et de Ferrassières
Vue aérienne du Plateau et de Ferrassières

Ce plateau calcaire, percé de grottes et d'avens, est un énorme bassin aquifère qui va de la Montagne de Lure jusqu’au Mont-Ventoux. Les rivières souterraines du Plateau alimentent la résurgence de Fontaine-de-Vaucluse.

Les communes [modifier]

Le Plateau abrite 7 communes: Sault (Vaucluse), Ferrassières (Drôme), Aurel (Vaucluse), Revest-du-Bion (Alpes-de-Haute-Provence), Saint-Trinit (Vaucluse), Saint-Christol (Vaucluse), Simiane-la-Rotonde (Alpes-de-Haute-Provence).

Cependant, les installations militaires du plateau d'Albion s'étendaient au-delà (comme Lagarde-d'Apt) de ces 7 communes

Activités économiques [modifier]

Très connue pour sa culture de la lavande, l'économie du Plateau est essentiellement tournée vers l'agriculture (lavande, épeautre et autres céréales, élevage caprin...) et le tourisme (camping vert, randonnée, VTT, spéléologie, Route de la lavande...).

La Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol site stratégique [modifier]

Histoire [modifier]

C'est après la crise de Suez en 1956 que la France décide de se doter de l'arme nucléaire. La Force de frappe doctrine influencé par le Général de Gaulle devra reposer sur trois vecteurs : les SNLE, les bombardiers stratégiques (Mirage IV) et les silos à missiles.

A partir de 1963 des recherches sont menées en Corse, dans les Vosges, dans le Massif central et dans la Drôme. Le plateau d'Albion sera finalement choisi en avril 1965 en raison de sa faible densité humaine et de son sol, capable de permettre un bon ancrage des silos renfermant les missiles mais aussi capable d'amortir l'onde de choc en cas d'agression nucléaire. Début 1966, il est décidé de construire 27 silos de missiles, 3 postes de conduite de tir (PCT) sur un total de 785 hectares et ce qui deviendra la Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol sur un total de 406 hectares. Au final seuls 18 silos et 2 PCT seront construits (restriction de budget).

Les travaux débutèrent au printemps 1966 pour se terminer en 1971, les installations opérationnelles représentent 260 000 de dérochage, 540 000 m³ de terrassements et de 150 000 m³ de béton. En même temps tout le réseau routier de la région est modernisé pour permettre le passage des convois militaires.

En 1967 est créé le 1er Groupement de missiles stratégiques (1er GMS) dépendant de l'armée de l'air française pour occuper les installations d'Albion. De nombreuses autres unités seront créées pour veiller à la sécurité du site dont l'Escadron d'hélicoptères 4/67 Durance en 1975 et l'Escadron de Protection EP 21.200 en 1968 qui regroupe une section de commandement, un cynogroupe et 4 compagnies de parachutistes.

De 1971 à 1996 la BA200 et les missiles du plateau d'Albion deviendront les endroits les plus secrets et les mieux gardés de France.

En septembre 1996, le Président Jacques Chirac annonce la fermeture et le démantèlement des installations d'Albion, en raison de l'évolution de la géostratégie européenne (chute du bloc de l'est) et du vieillissement des missiles trop coûteux en entretien et ne valant pas la peine d'être modernisés. Fin 1996, le Ministère de la Défense annonce que plus de 1000 légionnaires prendront le relais du 1er GMS sur la BA200.

Les travaux de démantèlement durèrent 2 ans et se terminèrent en 1999. Les escadrons ont commencé à partir en août 1998 puis ce fut le tour des équipes du CEA et suivirent en décembre des équipes de l'Aérospatiale. La passation de pouvoir au profit de la Légion étrangère a été réalisée durant l'été 1999.

Les installations [modifier]

Sur les 27 silos et les 3 PCT prévus à l'origine, seuls 18 silos et 2 PCT furent réalisés pour cause de restrictions budgétaires.

Chaque silo est nanti de son abri auxiliaire, et distant de 3 km de son voisin afin qu'une seule attaque ne puisse détruire plusieurs sites à la fois et que des frappes nucléaires simultanées annulent leurs effets (2 explosions nucléaires simultanées annulent une grande partie de leurs effets mécaniques).[réf. nécessaire]

Les missiles étaient surveillés nuit et jour et commandés à distance à partir de 2 Postes de Conduite de Tir (PCT), construits sous terre, à 400 m de profondeur. Chaque PCT est en charge de 9 zones de lancement. Le PCT 2 se trouvait dans la Drôme près de Reilhannette et l'autre, PCT 1, dans le Vaucluse près de Rustrel, à 30 km l'un de l'autre. Véritables bunkers dissimulés sous plusieurs centaines de mètres de roche, les PCT ont été conçus non seulement pour résister à toute attaque nucléaire, mais aussi pour éviter toute intrusion grâce à de longues galeries à angles droits de près de 2 km de long. Les travaux du PCT 1 ont duré deux ans de novembre 1966 à mars 1969. Le chantier du PCT 2 a démarré en juillet 1969 pour se terminer en mars 1970. 40 000 m3 de béton ont été nécessaires au PCT 1 et 46 000 tonnes au PCT 2.

Reconversion [modifier]

Pendant l'été 1999, la BA 200 fut rebaptisée Quartier Maréchal Koenig et accueille actuellement 1000 légionnaires du 2e régiment étranger de génie. La piste d'atterrissage et la tour de contrôle sont dorénavant abandonnées. Depuis 2003, le Quartier Koenig abrite aussi une station d'écoute de la DGSE qui emploie 150 personnes.

Après le démantèlement des missiles, la plupart des silos ont été murés et laissés à l'abandon. Un des silos a été transformé en observatoire astronomique public (SIRENE) [1] et un des PCT en laboratoire souterrain à bas bruit (LSBB) [2], dépendant de l'Université de Nice. Ce laboratoire est depuis 2006 valorisé auprès des industriels par une société denommée INSEET (www.inseet.com) installée sur Rustrel. L'ONERA a également installé le recepteur du radar GRAVES sur une des zones de lancement [3] [4] .

Liens externes [modifier]



16/09/2007
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