Meteor Crater et sa météorite géante
Meteor Crater
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Localisation | Terre |
Pays | Arizona, États-Unis d'Amérique |
Coordonnées | |
Type | cratère d'impact |
Âge | 50 000 ans |
Diamètre | 1 200 m |
Profondeur | 180 m |
Nombre de cratères | {{{nombre}}} |
Éponyme | Daniel Moreau Barringer |
Commentaire | {{{commentaire}}} |
Meteor Crater est un cratère dans l'État de l'Arizona dans l'ouest des États-Unis d'Amérique.
Il est aussi appelé Cratère Barringer, en souvenir de l'ingénieur des mines Daniel Moreau Barringer, qui acheta le site en 1903.
Le cratère mesure 1 200 mètres de diamètre et sa profondeur est de 180 mètres.
Il se serait formé il y a environ 50 000 ans, à la suite de l'impact d'une météorite d'environ 45 mètres de diamètre et d'une masse de 300 000 tonnes, composée de fer et de nickel. L'énergie générée par le choc est estimée à 150 bombes du type Hiroshima.
En 1999, Elisabetta Pierazzo (Université d'Arizona) et d'autres scientifiques ont émis l'hypothèse que la vitesse de la météorite lors de l'impact aurait été d'environ 20 km/s (soit : 72 000 km/h) [1].
En 2005, Jay Melosh (Université d'Arizona) et Gareth Collins (Imperial College) proposent une vitesse plus lente de l'ordre de 12 km/s [2].
Références [modifier]
Lien externe [modifier]
- (en) Site officiel
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(Photo Barringer Crater Company)
Meteor Crater s'est formé il y a environ 50 000 ans, dans le désert d'Arizona, sous l'impact d'une météorite de 300 000 tonnes composée de fer et de nickel et qui mesurait 45 mètres. La météorite avait une vitesse d'environ 100 000km/h. La force de l'impact est estimé comparable à une explosion de 20 millions de tonnes de TNT. La composition de la météorite suggère qu'elle provenait de l'intérieur d'une petite planète.
Meteor Crater a un diamètre de 1.2 km et une profondeur de 180 m. Lorsque les Européens découvrirent Meteor Crater, la plaine qui l'entourait était recouverte de gros morceaux de fer ; il y en avait plus de 30 tonnes dispersées dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres. Deux hypothèses furent dès lors avancées pour expliquer la formation de ce cratère :
- Il avait été créé sous l'impact d'une météorite de fer
- Il résultait d'une explosion provoquée par la pression de vapeur d'eau accumulée sous la surface terrestre, en liaison avec une activité volcanique du sous-sol.
En 1891, le géologue Grove Karl Gilbert, le plus réputé de sa génération, voulu tester l'hypothèse de la météorite. Il pensait qu'une telle météorite devait être presqu'aussi volumineuse que le cratère lui-même et qu'il en restait sûrement un gros morceau dans le cratère : une telle masse de fer devait pouvoir se détecter à la boussole, et d'autre part, le volume des roches éjectées du cratère ne pouvait être que supérieur au volume apparent du cratère.
Aucune de ces prédictions ne se vérifia et Gilbert déclara que l'hypothèse d'une explosion volcanique était la seule qui restait, bien qu'aucune activité de ce type n'existe dans cette région. La présence de morceaux de météorites autour du cratère n'étant que pure coincidence.
En 1902, Daniel Moreau Barringer, ingénieur des mines, entendit parler de ce cratère. Pour lui, le simple fait que les morceaux de fer étaient présents dans toute la matière éjectée prouvait que la formation du cratère et les morceaux de météorite étaient liés. Sinon, ces morceaux seraient apparus dans une couche géologique différente de celle constituée par la matière éjectée.
Convaincu comme Gilbert que la météorite était énorme et conservée dans le cratère, il acheta le siteen 1903 et fonda aussitôt une compagnie pour l'exploiter. Cette aventure dura 27 ans, coûta 600000$ et ne rapporta jamais rien de plus que des éléments en faveur de l'hypothèse d'un impact météorique :
- La découverte de millions de tonnes de silice finement pulvérisée qui n'avait pu se former que sous l'action d'une énorme pression
- La présence de fer d'origine météorique tout autour du cratère et dans la plaine qui l'entoure
- Le mélange régulier de matériel d'origine météorique et de matière provenant du cratère
- L'ordre d'empilement des différents types de roches dans la matière éjectée était juste l'inverse de celui trouvé dans le sol voisin
- L'absence d'activité volcanique dans les environs du cratère
En 1908, le géologue George P. Merrill défendit aussi l'hypothèse de l'impact sur la base de ces arguments auxquels il ajouta deux nouveaux éléments :
- Sous le cratère, les couches de terrain n'avaient subit aucune perturbation
- Un type particulier de quartz se trouvait dans le cratère qui ne se forme que sous l'effet de températures très élevées, bien supérieures aux températures atteintes par des gaz sous pression dans les zones volcaniques. Ces hautes températures sont comparables à celles atteintes par du sable frappé par des éclairs.
Quelques temps plus tard, A. C. Gifford, démontra que lors de l'impact avec le sol, la vitesse de la météorite est telle que celle-ci explose forcément. Le cratère d'impact formé ne peut être que circulaire, quelque soit l'angle de l'impact.
En Novembre 1928, certains investisseurs commençaient à douter que Barringer retrouve une météorite dans le cratère. Ils demandèrent à Forest Ray Moulton, mathématicien et astronome, de calculer la taille probable de celle-ci. Moulton estima la quantité d'énergie produite lors de l'impact et conclua que Meteor Crater avait été creusé par une météorite d'environ 300 000 tonnes, soit 3% de la masse estimée par Barringer. Il montra de plus que toute la météorite avait été vaporisée sous l'impact.
les derniers résultats de Moulton, publiés le 23 Novembre 1929, ruinèrent tous les espoirs de fortune de Barringer et les travaux s'arrêtèrent à Meteor Crater. Barringer décéda le 30 Novembre d'une attaque cardiaque. |
En 1946, le collectionneur de météorites Harvey H. Nininger confirma les calculs de Moulton par l'analyse des particules métalliques mélangées au sol autour du cratère : il conclua qu'il s'agissait de gouttelettes solidifiées qui s'étaient condensées à partir d'un nuage de métal et de minéraux vaporisés lors de l'impact.
En 1963, le géologue Eugène Shoemaker a fini de convaincre les derniers sceptiques en publiant une étude comparative entre Meteor Crater et les cratères formés par les explosions nucléaires dans le Névada. Il montra que ces cratères étaient structurellement identiques à tous points de vue. Ses arguments permirent de trancher définitivement en faveur d'un cratère d'impact pour expliquer la formation de Meteor Crater.
Aujourd'hui Meteor Crater appartient toujours à la famille Barringer. L'exploitation du site est confiée à la société Meteor Crater Enterprises. Le site se visite ; la visite comprend un musée d'astrogéologie, plusieurs points de vue sur le cratère, et lorsque le temps le permet, une promenade d'une heure sur le bord du cratère.
Site Web de Meteor Crater :