Liste de canulars d'OVNI et apparentés notables
Liste de canulars d'OVNI et apparentés notables
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2010).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article) |
Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées.
Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails. |
Listes de canulars avérés d'OVNI et de phénomènes relatifs.
Les canulars historiques : les faux dirigeables fantômes [modifier]
- Le 1er avril 1897, deux habitants d'Omaha (Nebraska) lancèrent un ballon d'hélium avec une nacelle enflammée[1].[réf. insuffisante]
- Le 17 avril 1897, le Dallas Morning News rapporte que l'après-midi précédent trois hommes fabriquèrent un "dirigeable mystérieux" en trempant une boulette de coton dans le kérosène et en l'attachant à la patte d'un vautour. Quand ils libérèrent le vautour, les témoins des lumières crièrent : "Regarde, c'est le dirigeable fantôme!" Le canular a été démasqué quand l'oiseau atterrit sur le toit du lycée local et que la boulette de coton mit le feu à l'école[2][réf. insuffisante].
- Le 17 avril 1897, le journal local d'Aurora (Texas) annonça qu'un dirigeable fantôme s'était écrasé sur le moulin à vent du juge Proctor et qu'un cadavre d'extraterrestre avait été inhumé dans le cimetière de la ville. Des proches des instigateurs de ce canular donnèrent une interview au Time pour expliquer les raisons de cette blague, à savoir la volonté d'attirer l'attention sur la ville qui était en déclin, et menaçait de disparaître, à cause de l'abandon d'un projet de voie ferrée[3].
Les canulars avérés [modifier]
L'affaire de l'engin détecteur de pétrole (1950) [modifier]
En 1950, Frank Scully écrivit un ouvrage à sensation "Behind the Flying Saucers"[4], dans lequel il affirme que d'après d'éminents scientifiques, qu'il ne nomme pas, des soucoupes volantes se sont écrasées[5]. Le journaliste Donald Keyhoe analysa cette affaire et conclut au canular. Après enquête fouillée, J.P. Kahn révéla que les deux fameux scientifiques étaient en réalité deux escrocs notoires déjà condamnés, Newton et Gebauer[6]. Ces deux escrocs racontent l'histoire d'une soucoupe prétendument écrasée près d'Aztec au Nouveau-Mexique en mars 1948. Les seize "extraterrestres" retrouvés morts auraient été récupérés puis transportés ailleurs par l'U.S. Air Force. Et la technologie alien aurait permis la fabrication d'un engin "détecteur de pétrole"[7].
La photographie du Carrousel de Washington (1952) [modifier]
Le 19 juillet 1952, des sphères lumineuses sont vues au-dessus de la ville de Washington, D.C. Des échos radar apparaissent sur les écrans des bases aériennes alentour. Des intercepteurs envoyés sur place confirment la présence de boules et notent leurs sautes de vitesse, leurs virages brusques. Une photo en est produite tardivement, qui montre le Capitole survolé par une dizaine de boules lumineuses, mais il s'avère que ces lumières ne sont que le reflet, sur l'objectif, des lampadaires du Capitole[8].
Le cas de Belesta (1954) [modifier]
Le cas se produisit le 16 octobre 1954 à Bélesta durant la vague d'observation d'automne 1954 et était considéré comme un "classique de l'ufologie", jusqu'à ce que les auteurs, 55 ans après les faits, reconnaissent la supercherie. La Dépêche du Midi y a consacré un long article et parlait « de boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique » [9]. Il y a eu des dizaines de personnes qui ont témoigné et sont tombées dans le panneau.
« « J'ai pensé qu'après 55 ans, il y avait prescription, que le temps était venu de dire haut et clair la vérité ». »
, dira l'un des auteurs du canular. .
« « Cette affaire, c'est un amusement de jeunes. Avec tous mes copains de Bélesta, nous étions une demi-douzaine, on s'ennuyait ferme ce samedi soir-là. Dans les journaux, à la radio, on ne parlait que d'Ovni. Alors on s'est dit : ils en veulent, on va leur en offrir ! ». »
explique René Lagarde.
Et après cinquante-cinq ans les auteurs (Jean et André Sibra, René Lagarde, Gérard Pibouleau, Gérard Coléra) en rient encore. Le faux engin a été fabriqué à partir d'une fourche de vélo, un guidon, une roue et des lampes électriques puissantes fixées sur la structure[10].
Le cas de Socorro (1964) [modifier]
La fameuse observation de Socorro faite par le lieutenant de police Zamora a été récemment dévoilée comme canular et cela après 45 ans. La récente confession d'un ancien président de collège montre que la prétendue observation de Lonnie Zamora, policier, n'était qu'une blague de potaches assez élaborée[11].
Le cas de San José de Valderas (1967) [modifier]
Le 1er juin 1967 trois témoins déclarent avoir vu un vaisseau dans le ciel à San José de Valderas (Espagne). Ils resteront anonymes, mais seront interviewés par José Luis Jordán Peña. Un témoin photographia l'objet. Trois analyses indépendantes (Claude Poher du CNES, une équipe américaine et une équipe espagnole) considèrent que les 7 photos provenant de deux pellicules différentes sont truquées[12].
Le cas de Beert (1975) [modifier]
En novembre 1975 à Beert, cinq personnes déposèrent à la rédaction d'un journal belge néerlandophone une photographie de ce qu'ils appelèrent le cas du siècle. Le journal publia la photo avec un article demandant s'il y avait des témoins. La rédaction fut assaillie de coups de fils de témoins qui jurèrent avoir vu exactement le même objet. Ce fut une mini-vague d'ovnis. Après quelques jours les cinq personnes reconnurent que le cliché était un faux. L'expérience montra qu'à partir d'un faux cas (ici un canular), on peut engendrer d'autres témoignages tout aussi faux par la simple contagion psychologique[13].
Les croyants crièrent au scandale[14] sans pouvoir invalider la justesse de la démonstration.
Le cas de Cergy-Pontoise (1979) [modifier]
Trois jeunes Français prétendirent avoir été enlevés par des extraterrestres. Trois ans plus tard, un des trois jeunes Jean-Pierre Prévot déclara[15]
« J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol. »
La photographie d'Ilkley Moor (1987) [modifier]
Il s'agit d'une photo d'humanoïde supposé prise au Royaume-Uni le 1er décembre 1987 à Ilkley Moor. Cette photo fut à l'origine d'une enquête du NUFON et du MUFORA avant d'être publiée dans la revue MAGONIA. Ce fut le quotidien britannique Star qui, dans son édition du 2 juillet 1989, révéla le pot-aux-roses : l'humanoïde photographié était en fait un agent d'assurances photographié à son insu, alors qu'il rendait visite à des clients isolés et devait pour ce faire traverser la lande.
Des enquêteurs belges reprenant l'affaire, la commentent ainsi : « mais comment imaginer que des enquêteurs expérimentés aient pu se laisser prendre à un aussi banal canular ou méprise »[16].
La photo de Petit-Rechain (1990) [modifier]
La photo de Petit-Rechain est probablement la fausse photo d'ovni la plus célèbre et celle qui a généré d'importants débats passionnés. Quelques experts ne tombèrent pas dans le panneau et envisagèrent que cette photo était un faux. L'histoire, racontée par photographe professionnel, d'un témoin qui prend une photo au téléobjectif en pose B[17] et assure n'avoir pas bougé, présente de nombreuses incohérences[18]. On peut croire que le photographe se moque des "experts" à qui il remet la photo. L'ufologue Amanda Nuwanda précise : « tout sent le faux dans ce cliché. Un témoin qui prend deux photos et s'empresse de jeter le deuxième, comme si cette deuxième photo pouvait révéler des traces de trucage »[19]. Le 27 juillet 2011, le photographe qui a saisi ce cliché admet avoir fait un faux[20]. Selon Patrick Ferryn, président du COBEPS, il y a indépendance entre la non-authenticité du cas de Petit-Rechain et celle des autres éléments concernant la « vague belge »[21].
Les photographies de Penthouse (1996) [modifier]
En septembre 1996 le magazine Penthouse publie trois photographies d'un extraterrestre supposé. Peu après la publication, Paul Davids, producteur du telefilm Roswell, déclare que l'extraterrestre de Penthouse est un mannequin exposé au Musée International des Ovnis de Roswell[22].
Le cas de Morristown (2009) [modifier]
Le cas de Morristown, connu sous le nom de « grand Canular Ovni de 2009[23],[24] », fut, à l'origine, un événement aérien non identifié qui s'est produit le lundi 5 Janvier 2009 entre 20h15 et 21 heures. L'événement s'avéra être un canular révélé par ses auteurs dans un article intitulé "Comment on a monté le Canular Ovni de Morristown[25]".
Cinq lumières attachées à des ballons d'hélium furent libérées par Joe Rudy et Chris Russo et aperçues dans le ciel au-dessus du Morris County dans le New Jersey. Les observations se firent principalement dans les villes de Hanovre, Morristown, Morris Plains, Madison et Florham Park.
Le faux extraterrestre de Roswell [modifier]
Les canulars évoqués [modifier]
La photo de l'île de la Trinité (1958) [modifier]
Il s'agit d'une photographie prise par un expert en trucages photographiques au large de l'île de la Trinité[26]. Le photographe est connu pour ses récits humoristiques comme cet article publié dans un magazine sous le titre "Une soucoupe volante m'a pourchassé chez moi"[réf. nécessaire] et agrémenté de faux documents[réf. nécessaire].
Le cas de Trans-en-Provence (1981) [modifier]
Michel Figuet évoque ouvertement le canular pour ce cas[27].
Notes et références [modifier]
- Denzler (2001), pages 5-6.
- Reece (2007), page 13.
- (en) Close Encounters of a Kind [archive], Time, 1979-03-12. Consulté le 2007-04-12
- Gebauer est aussi appelé Dr Gee dans cet ouvrage
- Roswell : la chronologie, Pierre Lagrange, Anomalies no 1, 1996
- True, septembre 1952
- Ancêtre des "avions renifleurs"
- Le carrousel [sic [archive] de Washington].
- Des boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique, La Dépêche du midi, 19 octobre 1954
- L'article de La dépêche [archive]
- Les révélations sur l'affaire Soccoro/Zamorra [archive]
- Les photos de San José de Valderas [archive]
- Les sciences parallèles ou la sagesse des fous, Marc Hallet, Espace de Libertés, 1992
- Inforespace no 13, pages 28-29
- http://benzemas.zeblog.com/417739-ovni-les-trois-plus-gros-canulars-de-l-39-histoire-de-l-39-ufologie [archive]
- Sobeps flash n°1, février 1990, p.8, Patrick Vidal,L'humanoïde d'Ikley Moor, un agent d'assurance ?
- Vague d'ovnis sur la Belgique, tomes 1 et 2, édition Sobeps
- Pierre Magain et Marc Remy, Les OVNI : un sujet de recherche?, Physicalia Magazine, vol. 15 n°4, pp. 311-318.
- « La photo truquee de Petit-Rechain par Ananda Nuwanda » (Archive • Wikiwix • Que faire ?). Consulté le 2013-04-14
- http://www.rtl.be/loisirs/detente/insolite/10844/l-ovni-de-petit-rechain-aussi-faux-que-celui-de-roswell [archive]
- Le faux OVNI "ne remet pas les autres en cause" [archive], rtl.be, 26 juillet 2011
- L'Alien de Penthouse [archive]
- http://blog.newsweek.com/blogs/labnotes/archive/2009/04/01/the-great-ufo-hoax-of-2009.aspx [archive]
- (en) How We Staged the Morristown UFO Hoax [archive], eSkeptic, Skeptics Society, 2009-04-01. Consulté le 2009-04-16
- article "How We Staged the Morristown UFO Hoax [archive]
- L'observation de l'île de la Trinité [archive]
- Figuet, M. (Ed.) (1995). L’affaire de Trans-en-Provence. Dompierre-les-Ormes, SERPAN.