Le prêtre entreprend ensuite de narrer la lutte des Hellènes menés par Athènes, puis d'Athènes seule, contre les soldats atlantes venus des îles du fond de la mer Atlantique , événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. Peu après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athènes ainsi que dans l'Atlantide :
Le Timée donne ensuite une description générale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes et de la destruction finale de l'Atlantide.
Les temples de la ville de Baalbek (renommée un temps Héliopolis avec la conquête du proche orient par Alexandre puis les romains), aujourd'hui en ruines, situés dans la plaine fertile de Bekaa (Liban, à 85 km de Beyrouth), reposent sur des fondations bien particulières : d'immenses blocs monolithiques dont la masse varie entre quelques et plusieurs centaines de tonnes , couvrant quelques 5 millions de pieds2 . 3 pierres colossales en particulier (appelées Trillithon), frappent les esprits, mesurant 64 pieds de long, 14 de haut et 12 de large, et pensant près de 800 t.
Le bloc abandonné dans la carrière. Un homme allongé dessus donne l'échelle
D'où viennent ces pierres ? A priori de plus de 1 mile de distance, où se trouve une carrière où repose encore "le Monolithe", Hadjar el Gouble ("la pierre du sud") un bloc découpé mais abandonné de 72 pieds de long et plus de 1000 t. Il s'agit du plus grand bloc de pierre taillée sur Terre .
En 1959 , Matest Agrest avance l'hypothèse du "paléocontact", selon laquelle des extraterrestres plus avancés que nous auraient joué un rôle dans notre histoire. Il avance plusieurs exemples issus de récits bibliques, comme Sodome et Gomorre bibliques (cités jumelles dans l'ancienne Palestine et la plain du Jourdain) qu'il présente comme des sites d'explosion nucléaire, mais aussi la terrasse antique de Baalbek, qu'il théorise comme plate-forme d'atterrissage de vaisseaux spatiaux. Ses opinions sont publiées en 1960 dans la Literaturnaya Gazeta de Moscou.
-------------------------------
Abydos se trouve en Haute Egypte, au Nord-Ouest de Louxor (l'ancienne Thèbes). Il s'agit d'une des villes les plus importantes d'Egypte, très ancienne, et dont les origines remontent à la préhistoire. Son culte principal était consacré au dieu Osiris (qui a remplacé le dieu plus ancien Khentymentyou, "le premier des occidentaux les seigneur d'Abydos"). Son tombeau était au centre de la ville, au Nord des temples de Sethy 1er et Ramses II.
Dans le temple d'Abydos, qui fut un moment immergé, un pan de mur, dans une section où un autre pan le recouvrait avec des hiéroglyphes égyptiens, s'est effrité et s'est effondré, révélant un autre pan derrière lui. Une photographie a été prise au cours d'une visite des pyramides et temples egyptiens.
L'accès à cette zone du temple serait aujourd'hui interdite aux visiteurs.
Cette photo intrigue car on pense y voir divers appareils aériens, notamment :
un hélicoptère moderne (en haut à gauche)
un sous-marin (en haut à droite)
un vaisseau spatial (au milieu à droite)
un planeur (en bas à droite)
Version retouchée
Zoom retouché
En fait la version la plus diffusée de cette photo n'est pas cette d'origine, mais une version retouchée. Plutôt que d'éclaircir la vision du néophyte (ce qui peut être fait avec une version "dessin"), elle oriente l'interprétation, faisant quasiquement disparaître le faucon, et comblant des traits du "planeur" et du "sous-marin" afin de les rendre plus évidents.
Explications
Diverses tentatives auront lieu pour expliquer plus communément ces hiéroglyphes peu orthodoxes. Leur point commun est de les présenter comme des hiéroglyphes "ratés", chose que l'on est peu habitué à voir. Il s'agirait d'écrits par-dessus d'autres écrits, de corrections diverses. Ce qui appuie cette thèse est le fait que ces hiéroglyphes étaient initialement masqués par une portions qui a fini par s'effriter et s'écrouler. Peut-être trouverions-nous d'autres "ratés" derrière nombre de hiéroglyphes apparemment parfaits.
Références :
-----------------------
Le Gris de Saqqara
La fresque murale montrant des servants offrant de la nourriture au sage et philosophe égyptien Ptah-Hotep (assis à la gauche par rapport à cette image)
Fin juillet 1997 est prise la photo du détail d'une fresque égyptienne sur la tombe de Ptah-hotep dans une pyramide (en fait mastaba) de Seqqara, sur le côté gauche de la route vers le Serapeum. Ce dernier servit comme sage sous le règne d'Izezi (le 8ème roi de la 5ème dynastie du Vieil Empire, qui dirigea l'Egypte de -2388 à -2356). On peut trouver ses maximes sont dans le papyrus de Prisse au Louvre.
Le "Gris" de la fresque
Le 7 décembre 1998 la photo circule sur Internet, commençant à être présentée comme contenant un élément astro-archéologique, en l'occurence la représentation d'un "Gris " aux yeux noirs proéminents. Le détail va être retransmis largement, recadré sans les servants qui le surplombent, et avec une piètre qualité (ton sombre, flou).
Les commentaires commencent à fuser. Les auteurs de la photo indiquent que cette peinture pourrait expliquer pourquoi les égyptiens semblaient être si techniquement avancés. Et de citer à l'appui un autre exemple, celui des hiéroglyphes d'Abydos . Revenant à la fresque de Saqqara, ils font remarquer qu'ils ne [sont] pas parvenus à trouver que 3 images de la peinture que vous voyez et [ont] appris que cette fresque n'apparaît dans aucun guide officiel !... Je me demande pourquoi ?
Enquête
Photo du détail, extraite du livre All of Egypt de Bonechi, p. 45
S'il s'agit de dissimuler un secret aux implications absolument énormes comme le disent les auteurs, il semble surprenant que dans des guides touristiques de l'égypte on décrive le double mastaba de Akhti-Hotep et Ptah-Hotep comme ouvert aux visiteurs, qui peuvent prendre des photographies librement (sans flash). Un autre élément troublant est la représentation de face que suppose l'interprétation d'un personnage. Pourquoi serait-il représenté ainsi, alors que tout les autres de la scène (et dans les représentations d'ancienne égypte en général) sont toujours de profil ?
L'alien était le sommet d'un vase contenant une fleur de lotus
Mais la véritable révélation vient d'une photo plus nette, trouvée dans un All of Egypt de Bonechi, un recueil de photos proposé par les vendeurs sur les sites populaires du pays. On y distingue ce qui ne semble plus être une tête mais quelque chose sortant du sommet d'un vase, une plante probablement. Dans le contexte de la scène d'offrande au mort représentée ici, la fleur de lotus (il y en a 2 types dans l'ancienne culture égyptienne, dont celle avec bourgeons et pétales pointus ), représentant la Haute Egypte mais aussi une renaissance symbolique, semblerait adaptée pour une tombe.
Une autre fleur de lotus placée dans un panier
Une confirmation de cette autre théorie d'une fleur de lotus entourée de 2 bourgeons peut être trouvée dans d'autres représentations de la même tombe, où l'on voit un homme recueillant des fleurs de lotus pour les placer dans un panier.
"Et Picture Found in Egyptian Tomb ", Cosmic Conspiracies "What is Wrong with this Website? ", Catchpenny Mysteries of Ancient Egypt Explained Cuoghi, Diego: "Part 6 ", Arte & UFOs
-------------------------------
Dans la littérature Védique de l'Inde, il existe de nombreuses descriptions de machines volantes qui sont généralement appelées vimanas. Elles se divisent en 2 catégories :
des appareils construits par l'homme, ressemblant aux avions et volant à l'aide d'ailes comme celles des oiseaux. Ces machines sont principalement décrites dans des travaux en Sanskrit médiévaux et séculaires liés à l'architecture, les automates, les machines de siège militaire, et autres adaptations mécaniques. ;
des structures non profilées volant d'une manière mystérieuse et généralement pas construites par des êtres humains . Ces machines sont décrites dans des travaux anciens tels que :
Rg Veda
le Maha-bha-rata
Rama-yana
le Pura-nas
le Vaima-nika-sa-stra qui fut dicté en France au 20ème siècle et qui prétend être la transcription d'un ancien travail préservé dans l'archive akashic. Ce document donne une description élaborée des vimanas des 2 catégories.
Machines de l'Inde ancienne et médiévale
En Sanskrit, une machine est appelée yantra. Le mot yantra est défini dans le Samarangana-sutradhara du Roi Bhoja comme un appareil qui contrôle et dirige, conformément à un plan, le mouvement des choses qui agissent chacune en accord avec leur propre nature. Il existe de nombreuses variétés de yantras :
le taila-yantra, une roue tirée par des boeufs autour d'une piste circulaire pour moudre les graines et extraire leur huile ;
des machines militaires du type de celles décrites dans le Arthasastra de Kautilya, écrit au 3ème siècle avant J.-C., dont :
le sarvato-bhadra, une roue tournoyante qui projette des pierres ;
le sara-yantra, une machine à envoyer des flèches ;
le udghatima, une machine démolissant les murs à l'aide de barres de fer ;
etc.
Ces machines sont toutes assez compréhensibles et crédibles, mais il existe d'autres machines qui semblent moins plausibles du point de vue de la pensée historique moderne. Thus Raghavan mentionne un appareil qui pouvait créer une tempête pour démoraliser les lignes ennemies. Une telle arme est également mentionnée par l'auteur Romain du 3ème siècle Flavius Philostratus, qui décrivit des sages en Inde qui ne combattent pas un envahisseur, mais le repoussent avec une artillerie céleste de tonnerre et d'éclairs, pour eux qui sont des hommes saints et sacrés. Philostratus indiquait que ce genre d'arme de feu ou de vent était utilisée pour repousser une invasion de l'Inde par Hercules Egyptien, et il existe une lettre apocryphe dans laquelle Alexandre le Grand déclare à son tuteur Aristote avoir également rencontré de telles armes.
Les érudits modernes tendent à considérer les travaux de Philostratus comme de fiction, mais cela démontre que certaines personnes de l'époque Romaine faisaient circuler des histoires à propos d'armes inhabituelles de feu ou de vent en Inde. Dans d'anciennes épopées comme le Mahabharata, il existe de nombreuses références à des armes de vent remarquables telles que le vayavya-astra et des armes de feu telles que le sataghni. En general, les armes décrites dans des travaux plus anciens tendent à être plus puissantes et remarquables que celles décrites dans des travaux plus récents. Certains attribuent cela à la fantastique imagination des auteurs anciens ou à leurs rédacteurs modernes. Mais cela pourrait également être expliqué par une perte progressive de la connaissance à mesure que la civilisation Indienne fut affaiblie par la corruption et successivement envahie par des forces étrangères.
Il a été avancé que les pistolets, canons, et d'autres armes à feu étaient connue dans l'Inde ancienne et que la connaissance déclina progressivement et disparut complètement au début de l'ère Chrétienne. Ceci est discuté en détails dans un livre de Gustav Opperts.
Robots et autres automates
Les robots constituent une autre catégorie de machines remarquables. Il existe de nombreux récits séculaires dans la littérature sanskrit décrivant un yantra-purusa, ou homme-machine, qui peut se comporter exactement comme un être humain. Un exemple en est une histoire dans le Bhaisajya-vastu boudhiste, dans laquelle un peintre arrive dans le pays de Yavana et visite le foyer d'un yantracarya, ou professeur d'ingéniérie mécanique. Là il rencontre une fille-machine qui lave ses pieds et semble humaine, jusqu'à ce qu'il découvre qu'elle ne peut pas parler.
Des robots fantastiques de cette sorte apparaissent souvent dans les histoires de fictions destinées au divertissement, et ont ainsi le même statut que les robots de la science -fiction moderne. Cependant, il existe de nombreus'es descriptions d'automates assez crédibles qui furent effectivement construits et utilisés dans les palais de rois fortunés. Ceux-ci incluent : des oiseaux chantant et dansant, un éléphant dansant, des chronomètres élaborés avec des figures d'ivores animées et un instrument astronomique montrant le mouvement des planètes.
La conception de ces automates est semblable à celle des automates qui furent populaires en Europe au 18ème siècle. Voici une description extraite du Samararigana-sutradha-ra du 12ème siècle :
Des figures mâles et femelles sont conçues pour divers types de services automatiques. Chaque partie de ces figures est faite et ajustée séparément, avec des trous et des chevilles, afin que cuisses, yeux, nuque, main, poignet, avant-bras et doigts puissent agir en fonction des besoins. Le matériau utilisé est principalement du bois, mais une couche de cuir est donnée pour compléter l'impression d'un être humain. Les mouvements sont gérés par le systèmes de poles, chevilles et chaines attachées à des baguettes contrôlant chaque membre. Regarder dans un mirroir, jouer à la lutte et tendre la main pour toucher, donner un pot, arroser de l'eau et faire obéissance sont les actes effectués par ces figures.
En dehors de leurs applications pratiques, les robots fournissent également une métaphore de la relation entre l'âme et le corps. Ainsi, dans le Bhagavad-gita, Krisna dit :
Le Seigneur Suprême se trouve dans le coeur de chacun, O Arjuna, et guide l'errance de toutes les entités vivantes, qui sont assises comme sur une machine (yantra) faite de l'énergie matérielle.
Raghavan, pour sa part, trouve la métaphore regrettable. Il déplore que dans d'autres pays les machines aient abouti à une civilisation matérialiste, alors qu'en Inde elles ont seulement renforcé l'idée de Dieu et de l'Esprit. Ainsi, même les écrivains qui ont réellement eu affaire avec les yantras, comme Somadeva et Bhoja, virent dans la machine manipulée par un agent une analogie appropriée pour le corps terrestre et les sens régis par l'Âme, et pour le mécanisme merveilleux de l'univers, avec ses élements constituants et ses systèmes planétaires, nécessitant une maîtrise divine pour les conserver en évolution constante.
Avions
Il existe de nombreuses histoires dans la littérature indienne médiévale concernant des machines volantes. Ainsi dans le Harsa-carita de Bana il y a l'histoire d'un Yavana qui construisit une machine aérienne qui fut utilisée pour kidnapper un roi. Egalement, l'Avanti-sundar de Dandl parle d'un architecte nommé Mandhata qui utilisa une voiture aérienne dans des buts aussi courants que parcourir une distance pour voir si son jeune fils avait fait. Son fils, d'ailleurs, était réputé avoir créé des hommes mécaniques qui combattaient dans un faux duel ainsi qu'un nuage artificiel qui produisait d'énormes averses. Chacun de ces travaux remonte au 7ème siècle avant J.-C. environ.
Dans la 9ème des 10 centuries, Buddhasvamin écrit une version du Brhat-kathd, une impressionnante collection d'histoire populaires. Buddhasvamin parle des véhicules aériens comme des dkdsa-yantras, ou machine-du-ciel, et les attribue aux Yavanas, un nom souvent utilisé pour désigner les étrangers barbares. Il très courant pour les machines volantes et les yantras en général d'être attribués aux Yavanas dans les textes Sanskrit.
Certains érudits prennent les Yavanas pour les Grecs, et attribuent les histoires indiennes de machines à une origine grecque. Par exemple, Penzer pense que le philosophe Grec Archytas a pu être le "premier inventeur scientifique" d'appareils ressemblant aux yantras indiens, et note que Archytas construisit une sorte de machine volante, consistant en une figure de bois équilibrée par un poids suspendu à une poulie, et mis en mouvement par de l'air caché et enfermé.
Il y eu sans nul doute beaucoup d'échanges d'idées dans l'ancien monde, et il est difficile aujourd'hui de savoir avec certitude où une idée particulière fut inventée et à quel point elle fut développée. On sait cependant que des idées relativement bien détaillées à propos de machines volantes ressemblant à des avions étaient connues dans l'Inde médiévale.
Le Samardngana-sutradhdra de Bhoja indique que le principal matériau du corps d'une machine volante est le bois léger, ou laghu-ddru. L'appareil a la forme d'un grand oiseau avec une aile de chaque côté. La force motrice est fournie par une chambre à feu avec du mercure placé au-dessus d'une flamme. La puissance générée par le mercure chauffé, combinée au battement des ailes avec un pilote à l'intérieur, amène la machine à vol dans les airs. L'appareil étant équipé d'un moteur, on peut penser que le battement des ailes avait pour but de contrôler la direction du vol plutôt que de fournir la puissance motrice.
Je suggèrerai que les vimanas décrits par Bhoja sont semblables à des avions conventionnels. Ainsi ils sont fait de matériaux ordinaires comme le bois, ont des ailes, et volent comme des oiseaux. Raghavan suggère que le moteur à mercure avait pour but d'être une source d'énergie mécanique pour la battement des ailes comme pour un vol d'oiseau. Il appuie cela en notant que Roger Bacon décrivit une machine volante dans laquelle une sorte de moteur en rotation faisait battre des ailes à l'aide de liens mécaniques.
Ramachandra Dikshitar, cependant, indique que d'après le Sama-rdngana-sutradhdra, le vimana a deux ailes resplendissantes, et est propulsé par de l'air. Cela suggère qu'une sorte de propulsion à réaction était utilisée.
Cependant ces vimanas avaient bien une énergie, et il semble probable qu'ils se basaient sur une sorte de méthode conventionnelle mécanique qui extrayait de l'énergie de la combustion de carburant et l'utilisait pour produire un flux d'air au-dessus des ailes. Les vimanas mentionnés dans le Samardrigana-sutradhdra furent-ils réellement construits, ou étaient-ils seulement des produits de l'imagination ? Je ne sais pas. Cependant, les descriptions élaborées de yantras trouvées dans les texts médiévaux indiens suggèrent que de nombreuses machines sophistiquées furent construites en Inde il y a bien longtemps. Si une technologie mécanique sophistiquée était connue dans des temps reculés, alors il est fort possible que des sortes d'avions aient aussi été construites. Il est intéressant que le texte astronomique Sanskrit intitulé Surya-siddhdnta mentionne un moteur à mercure utilisé pour fournir un mouvement rotatif à un gola-yantra, un modèle mécanique du système planétaire. Cela suggère qu'au moins une sorte de moteur à mercure était utilisée pour produire une énergie de rotation. Le texte indique également que la conception du moteur à mercure doit être gardée secrète. Il était une pratique standard en Inde ancienne que le savoir technique soit transmis d'un professeur à un disciple de confiance. Une conséquence malheureuse de cela est que la connaissance tendit à se perdre à chaque fois que les traditions orales dépendant des professeurs et des disciplines étaient brisées. Il est donc très possible que de nombreux arts et science s connues dans les anciens temps aient été perdus pour nous, pratiquement sans trace.
D'autres travaux de Sanskrit se réferrant à des machines volantes sont listées dans lun livre de Dileep Kanjilal. Il s'agit de : le Yukti-kalpataru de Bhoja (12ème siècle après J.-C.) ; le Mayamatam attribué à Maya Dfinava mais datant probablement du 12ème siècle aprèst J.-C. ; le Kathdsaritsdgara (10ème siècle avant J.-C.); la littérature Avaddna (premiers 3 siècles A.D.); le Raghuvamsam et Abhijndna-sakuntalam de Kalidasa (1er siècle avant J.-C.); le Abhimdraka de Bhasa (2ème siècle avant J.-C.); et mes Jdtakas (3ème siècle avant J.-C.). Des dates sont souvent approximatives, et le matériau des différents travaux est souvent extrait de travaux et de traditions plus anciennes.
Le Vaimaniko-Sastra
Le Vaimanika-sastra est une description très détaillée des vimanas, et on lui donne une grande crédibilité dans de nombreux ouvrages et articles. On trouve parmi ceux-ci les écrits de Kanjilal, Nathan, et Childress. En particulier, l'ufologue indien Kanishk Nathan écrivit que le Vaimanika-sastra est un ancien texte Sanskrit qui décrit une technologie qui non seulement dépasse de loin la science de l'époque mais est même au delà du cheminement de l'imagination conceptuelle et scientifique d'un ancient Indien, y compris les concepts tels que l'énergie solaire et la photographie.
Il est effectivement vrai que ce livre contient de nombreuses idées intéressantes au sujet de la technologie aérienne. Mais il est important de noter qu'il fut écrit au début 20ème siècle par un procédé psychique connu aujourd'hui comme le channeling.
L'histoire derrière cela est présentée dans l'introduction de la traduction du Vaimanika-sastra de G. R. Josyer. Là est expliqué que la connaissance en Inde était habituellement transmise oralement, mais que lorsque cette tradition disparut, l'écriture sur des feuilles de palmier fut utilisée. Malheureusement, les manuscrits sur feuille de palmier ne durent pas très longtemps dans le climat Indien, et de grandes quantités d'ancien documents écrits ont été perdus parce qu'ils n'étaient pas régulièrement recopiés.
C'est certainement vrai. Mais Josyer en arriva à dire que les textes perdus restent enfermés dans l'éther du ciel, pour être révélés comme à la télévision à des médiums doués de perception occulte. Le médium en question fut Pandit Subbaraya Sastry, un walking lexicon gifted with occult perception , qui commença à dicter le Vaimanika-sastra à Venkatachala Sarma le 1er Août 1918. Le travail complet fut rédigé en livres d'exercice s jusqu'au 23 Août 1923 . En 1923, Subbaraya Sastry demanda également à un dessinateur de préparer certains dessins des vimanas d'après ses instructions.
D'après Subbaraya Sastry, le Vaimanika-sastra est une section d'un vaste traité du sage Maharsi Bharadvaja intitulé Yantra-sarvasva, ou l'encyclopédie des Machines. Maharsi Bharadvaja est un ancient risi mentionné dans le Mahabharata et d'autres travaux Védiques, mais je n'ai connaissance d'aucune référence indiquant qu'il fut concerné par les machines. Le Yantra-sarvasva n'existe plus sous sa forme physique, mais est réputé exister dans le récit akashique, où il est lu et récité par Subbarayat Sastry.
Autant que je sache, il n'existe pas de références à ce travail dans la littérature existante. Cela est discuté dans le livre de Kanjilal sur les vimanas. Bien que le Vaimanika-sastra puisse être un canular, je n'ai pas de raison de supposer qu'il ne fut pas dicté par Subbaraya Sastry de la manière décrite par Josyer. Mais le travail est-il authentique ? Même s'il existait en tant que motif vibratoire dans l'éther, durant le processus de lecture et de dictée psychique il peut avoir été distordu ou altéré par des éléments de l'inconscient du médium.
En fait, il y a de bonnes raisons de croire que cela a été le cas. Le texte du Vaimanika-sastra est illustré par divers dessins réalisés sous la supervision de Subbaraya Sastry. Ceux-ci incluent des sections recoupées du rukma-vimana, du tripura-vimana, et du sakuna- vimana. Ces sections recoupées montrent le type de technologie mécanique et électrique qui existait à l'époque suivant juste la 1ère guerre mondiale. Il y a de grande électro-aimants, des cranks, des shafts, des worm gears, des pistons, des bobines chauffantes et des propulseurs tourants à moteurs électriques. Le rukma-vimana est supposé monté en l'air grâce à des "lifting fans" alimentés par des moteurs électriques et qui sont très petits comparés à la tailles du vimana dans son ensemble. Cela ne ressemble vraiment pas à quelque chose qui pourrait voler.
Ces appareillages mécaniques pourraient bien avoir été inspirés par la technologie du début du 20ème siècle. Mais si nous nous tournons vers le texte du Vaimanika-sastra, nous trouvons des éléments d'une toute autre différente nature. Pour illustrer cela, voici 10 examples extraits d'une liste du Vai-mdnika-sastra de 32 secrets qu'un pilote de vimana devrait savoir :
Goodha : Comme indiqué dans le "Vaayutatva-Prakarana," en attirant les énergies, Yaasaa, Viyaasaa, Prayaasaa dans la 8ème couche atmospherique recouvrant la Terre , pour attirer le contenu sombre du rayon solaire, et l'utiliser pour dissimuler le Vimaana de l'enemi.
Drishya : Par collision de l'énergie électrique et de celle du vent dans l'atmosphere, un lueur est créée, dont la réflection doit être capturée dans le Vishwa-Kriyaa-darapana ou un mirroir à l'avant du Vimana, et par cette manipulation produire un Maaya-Vimaana ou Vimana camouflé.
Adrishya : D'après le "Shaktitantra," par le biais du Vynarathya Vikarana et d'autres énergies du coeur de la masse solaire, attirer la force du flux éthérique du ciel, et le mêler avec le balaahaa-vikarana shakti dans le globe aérien, produisant ainsi une couverture blanche, qui rendra le Vimana invisible. Ici 3 méthodes sont décrites pour cacher un vimana de l'ennemi. Elle semblent fantaisistes, mais il est intéressant de noter que les vimanas décrits dans les Purdnas et le Mahabharata ont la capacité de devenir invisibles. Le mot "shakti" (sakti) signifie puissance ou énergie.
Paroksha : D'après le "Meghotpatthi-prakarana", ou la science de la naissance des nuages, en entrant le second dans les couches nuageuses de l'été, et en y attirant l'énergie avec le shaktyaakarshana darpana ou mirroir de force d'attraction dans le Vimana, et en l'appliquant au parivesha ou halo du Vimana, une force paralysante est créée, et les Vimanas opposants sont paralysées et mis hors d'action.
Aparoksha : D'après le "Shakti-tantra," par projection du rayon de lumière Rohinee, les choses en face du Vimana sont rendues visibles.
Viroopa Karena : Comme cité dans le "Dhooma Prakarana," en produisant le 32ème type de fumée grâce au mécanisme, et en le chargeant avec la lumière des vague s de chaleur du ciel, et en le projetant par le tube padmaka chakra vers le bhyravee enduit d'huile Vyroopya-darpana au sommet du Vimana, et en tournoyant avec le 32ème type de vitesse, une forme très féroce et terrifiante du Vimana émergera, causant une expression de peur des spectateurs.
Roopaantara : Comme indiqué dans le "Tylaprakarana," en préparant des huiles griddhrajihwaa, kumbhinee, et kaakajangha et en enduisant le mirroir déformant dans le Vimana avec elles, y appliquant le 19ème type de fumée et le chargeant avec le kuntinee shakti dans le Vimana, un changement en lion, tigre, rhinocéros, serpent, montagne, rivière apparaîtra et étonnera et troublera les observateurs.
Saarpa-Gamana : En attirant le dandavaktra et les autres 7 forces de l'air, et en se joignant aux rayons solaires, le passant au travers du centre zig-zagguant du Vimana, et en tournant le bouton, le Vimana aura une mouvement zig-zagguant comme un serpent.
Roopaakarshana : Utiliser le yantra photographique dans le Vimana pour obtenir une vue télévision de choses à l'intérieur d'un avion ennemi.
Kriyaagrahana : En tournant la clé à la base de l'Imana, une couverture blanche apparaît. Enélectrifiant les 3 acides de la partie Nord-Est du Vimana, et en les soumettant aux 7 types de rayons solaires, et en passant la force résultante dans le tube mirroir Thrisheersha... toutes les activités se déroulant en-dessous au sol, seront projetées sur l'écran.
Vimana Sundara, dessin réalisé en 1923
Le mot "télévision" du point 9 fut employé dans la traduction anglaise du Vaimanika-sastra qui sortit en 1973 . Le texte Sanskrit d'origine fut écrit en 1923 avant que le télévision soit dévelopée.
Il semble clair que les illustrations dans le Vaimanika-sastra sont contaminées par les éléments du 20ème siècle de l'inconscient du médium. Cependant les passages que je viens de citer contiennent une majorité d'éléments non propres au 20ème siècle, et cela est exprimé en termes de mots et idées Védiques. Cela peut être largement le produit de l'imagination de Subbaraya Sastry appliquée à sa connaissance Védique étendue, ou cela peut être un rendu raisonnablement honnête d'un ancien texte Védique préservé comme un motif étherique.
La seule façon de tirer cela au clair est d'obtenir d'autres textes Sanskrit obscurs et de voir s'ils confirment ou non certains des éléments du Vaimanika-sastra. Des confirmations répétées indiqueront pour le moins que Subbaraya Sastry présentait les éléments d'une tradition authentique, et des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour voir si ou non cette tradition reposait sur des faits réels. Pour l'instant, nous devrions rester ouvert à de multiples interpretations possibles des éléments du Vaimanika-sastra.
Vimanas dans la littérature Védique
Le Bhagavata Purana, le Mahabharata, et le Ramayana sont 3 travaux importants dans la tradition Védique de l'Inde et contiennent beaucoup d'éléments intéressants impliquant des véhicules aériens, nommés vimanas. Ils décrivent aussi différentes races d'êtres semblables aux humains qui pilote nt ces véhicules, et discuttent des relations sociales et politiques existant dans les anciens temps entre ces êtres et les humains de cette Terre .
Pour certains, ces éléments sont sans valeur parce qu'ils semblent fantastiques et mythologiques. Ainsi l'ufologue indien Kanishk Nathan rejetta les textes des vieilles religions Hindoues parce qu'elles attribuent des exploits exagérés aux dieux. Il les considéra comme de la simple poésie dans laquelle un écrivain qui ne rapport pas des événements réels peut laisser aller son imagination partout où elle souhaiter le mener. Il note également que ces textes appartiennent à une ère pré-scientificque, et par conséquent, Etant donné la connaissance Culturelle, technologique et scientifique de cette période historique, un écrivain peut, tout en appréciant les généralités et évitant les détails, créer des inventions et des combinaisons que n'existent pas en réalité.
On peut répondre qu'il n'a pas été établi que les anciens écrivains s'adonnaient simplement à l'imagination poétique, sans égard pour les faits. Il y a un préjudice moderne au fait que tout personne ayant des intérêts spirituels est non-scientifique, et que tout ce qu'il écrit doit être imaginaire. Ce point de vue est censé tant que l'ensemble des données observables tendent à soutenir un modèle de monde mécanistique excluant les vielles idées religieuses comme autant d'illusions exposées.
Mais si nous examinons avec attention le phénomène ovni , nous trouvons un grande masse d'observations empiriques qui contredisent complètement notre confortable vision mécanistique du monde. Il est intéressant de noter que ces éléments anormaux, allant de configurations de vols physiquement impossibles à des êtres flottant à travers les murs, correspondent assez naturellement à la cosmologie à orientation spirituelle des anciens textes védiques. Il est donc intéressant de considérer que les rédacteurs de ces textes auraient pu présenter une description criante de la réalité telle qu'ils l'ont vécue, plutôt qu'un simple laisser-aller à une imagination effrênée.
Vimanas d'usage général
Le chapitre précédent a présenté l'histoire de vimana de Salva, que l'on trouve dans le Mahabharata et le Bhagavata Purdna. Il s'agissait d'un grand véhicule militaire qui pouvait transporter des troupes et des armes, et qui fut obtenu par Salva d'un expert en technologie non-humaine nommé Maya Danava. Les Purdnas et le Mahabharata contient également de nombreux récits de plus petits vimanas, comprenant des appareils de loisir apparement conçus pour un seul passager. Ils étaient généralement utilisés par les Devas et les Upadevas mais pas par des humains.
Dans cette section, je donnerai une série d'examples, montrant comment les vimanas figurent comme les éléments de nombreuses histoires différentes de ces textes. Chaque exemple est extrait du milieu d'une plus grande histoire, et il n'est pas possible de présenter ces histoires entièrement dans ce livre. Mon objectif est de montrer que les vimanas sont fréquemment mentionés dans les Purdnas et le Mahabharata. Apparemment, ils étaient aussi courants pour les gens de l'ancienne culture védique que les avions le sont aujourd'hui.
Dans le premier récit, Krisna tue un serpent semblable à un python qui essayait d'avaler son père, le roi Nanda. Par action de Krisna, l'âme du serpent fut transferée dans un nouveau corps d'un type possédé par des êtres célestres nommés Vidyadharas. Cette âme posséda un tel cors céleste avant être placée dans le corps d'un serpent, et Krisna lui demanda pourquoi il avait dégradé à une forme de serpent :
Le serpent répondit :
Je suis le Vidyadhara bien connu nommé Sudarsana. J'étais très opulent et beau, et j'avais l'habitude d'errer librement dans toutes les directions dans pour avion. Une fois je vis certains sages laids de la lignée de Angira Muni. Fier de ma beauté, je les ridiculisai, et à cause de mon péché ils me firent prendre cette forme inférieure.
Dans ce passage le mot Sanskrit "vimanena" est traduit "dans mon avion". Il semble avoir été un petit véhicule privé.
La prochaine histoire est similaire. Krisna libéra l'âme du roi J Nrga de son emprisonnement dans le corps d'un lézard et lui donna un corps céleste. Lorsque le moment vint pour le roi de partir, un vimana d'un autre monde vint pour le chercher :
Ayant ainsi parlé, Maharaja Nrga se promena autour du Seigneur Krisna et fit toucher sa couronne sur les pieds du Seigneur. Autorisé à partir, le Roi Nrga embarqua alors un magnifique avion céleste alors que tout le monde présent le regardait.
Dans le cas suivant, nous voyons l'effet d'une belle femme sur le pilote d'un vimana. Ici le sage Kardama Muni décrit la beauté de sa future femme, Devahuti, à son père, Svayambhuva Manu:
J'ai entendu que Visvavasu, le grand Gandharva, son esprit stupéfié par l'amour fou, tomba de son avion après avoir vu votre fille jouant avec une balle sur le toit du palais, car elle était effectivement belle avec sa cheville tintante et ses yeux faisait des va-et-vient.
Il semblerait que le vimana de Visvavasu était un petit mono-siège. Peut-être n'avait-il pas de ceintures de sécurité adéquates, et il vira trop fortement alors qu'il essayait de voir Devahuti.
Après que Kardama Muni eut épousé Devahuti, il décida à un certain moment de l'emmener faire le tour de l'univers. Pour ce faire, il dévoilà une demeure aérienne (appelée, comme d'habitude, vimana) qui fut abondamment équipée comme un palais d'agrément. Ici le sage Maitreya relate l'histoire de cette demeure à son disciple Vidura :
Maitreya continua :
O Vidura, cherchant à combler sa femme adorée, le sage Kardama exerça son pouvoir yogique et produisit instantanément une demeure aérienne qui pouvait voyager selon son gré.
Elle avait une structure merveilleuse, ornée de toutes sortes de joyaux, parée de colonnes de pierres précieuses, et capable de rendre tout ce que l'on pouvait désirer. Il était équipé de toute sorte de fourniture et d'abondance, qui tendait à augmenter au fil du temps...
Avec le meilleur choix de rubis dans ses murs de diamants, on aurait dit qu'il possédait des yeux. Il était garni de magnifiques voûtes et de grandes et précieuses portes d'or.
Ici et là dans ce palais étaient des multitudes de cygnes et pigeons vivants, ainsi que des cygnes et pigeons artificiels semblant si vivants que les véritables cygnes s'élevaient au-dessus d'eux encore et encore, les considérant comme des oiseaux vivant comme eux. Ainsi que palais vibrait aux sons de ces oiseaux.
Le château avait des niveaux de loisirs, des chambres de repos, des chambres à coucher et des cours intérieures et extérieures conçues pour le confort. Tout cela causé l'étonnement du sage lui-même.
Le sage était étonné parce qu'il n'avait en fait pas conçu ni imaginé le palais aérien en détails. En fait, ce qu'il avait fait fut mentalement mis en place pour un palais volant, et il le reçut d'un sorte de système universel de fourniture parce qu'il avait gagné un bon crédit karmique au travers de ses austérités et de sa pratique du yoga. Pour comprendre ce qui se passait là, il est nécessaire de considérer certaines caractéristiques de base de la conception védique de l'univers.
Au cours des années, de nombreuses analogies ont été utilisées pour décrire l'univers. Ainsi les Aristotéliciens comparaient l'univers à un organisme vivant, et les premiers philosophes mechanistiques le comparaient à une gigantesque horloge. Pour comprendre la conception védique de l'univers, l'idée moderne d'un ordinateur avec un système d'exploitation multi-niveaux est utile. Sur le disque dur d'un tel ordinateur se trouvent des programmes qui peuvent être mis en action en tapant les mots code appropriés. Lorsqu'un mot code est tapé, le programme correspondant sera exécuté dans l'ordinateur si l'utilisateur de l'ordinateur a le statut adéquat. S'il ne l'a pas, alors pour lui le mot code n'est qu'un nom sans utilité.
Typiquement, le statut de l'utilisateur est déterminé par le mot de passe lorsqu'il commence à utiliser l'ordinateur. Différents utilisateurs auront des mots de passe indiquant différents niveaux de statut. Au-dessus de tous les utilisateur est une personne nommé (dans le système d'exploitation Unix) le super-utilisateur, qui a le contrôle total de l'ensemble des programmes du système. Cette personne est souvent responsable de la création de l'ensemble du système en chargeant diverses portions de logiciel dans l'ordinateur.
Dans la conception védique, l'univers à une organisation similaire. Le super-utilisateur correspond à l'Etre Suprême, qui According to the Vedic conception, the universe has a similar organization. The superuser corresponds to the Supreme Being, qui manifeste l'ensemble du système universel. Au sein de ce système se trouve une hiérarchie d'êtres vivants ayant différents statuts. Un être au niveau humain ordinaire possède de nombreux pouvoirs remarquables, tel le pouvoir de parler, et un être à un niveau supérieur, tel que Kardama Muni, peut manifester des pouvoirs encore plus grands. Lorsque nous grandissons en utilisant un certain pouvoir, nous tendons à le prendre comme acquis, et lorsque nous manquons totalement d'un pouvoir, nous tendons à le regarder comme impossible ou mythologique. Mais l'ensemble des pouvoirs y compris le pouvoir d'appeler des palais volants, sont simplement des programmes construits dans le système universel par le super-utilisateur.
Le parallèle entre la conception védique de l'univers et un ordinateur peut être rendu plus explicite en introduisant le coneption d'un système de réalité virtuelle. Il est possible de créer un monde artificiel par calcul sur ordinateur et d'équiper des participants humains avec des interfaces sensorielles leur donnant l'impression de pénétrer dans ce monde. Par exemple, un participant disposera de petits écrans TV placés face à ses yeux lui permettant de voir de la position avantageuse des yeux virtuels d'un corps virtuel au sein du monde artificiel. De la même manière, il pourrait être équipé de capteurs de toucher lui permettant de sentir les objets virtuels tenus dans les mains virtuelles de ce corps. Des capteurs scrutant les contractions musculaires ou ses impulsions nerveuses pourront être utilisés pour diriger le mouvement du corps virtuel.
De nombreuses personnes peuvent pénétrer simultanément dans un monde virtuel de cette manière, et peuvent interagir avec d'autres à travers leurs corps virtuels, même si leurs corps réels peuvent être très éloignés. En fonction de leur statut, tel qu'il est reconnu par l'ordinateur du super-utilisateur, les différents corps virtuels peuvent avoir différents pouvoirs, et certains de ces pouvoirs peuvent être invoqué en by prononçant des mots-codes, ou mantras.
Un système très évolué de réalité virtuelle offre une métaphore de l'univers védique de maya, ou illusion, dans lequel les âmes conscientes s'identifient faussement entre elles avec des corps matériels. Bien sûr, la métaphore ne devrait pas être prise en compte littéralement. L'univers ne fonctionne en fait pas comme un ordinateur numérique. En fait, il s'agit plutôt d'un système d'énergies en interactions qui, d'après la conception védique, possède des caractéristiques et une organisation réminiscente de certains systèmes informatiques réalisés par l'homme.
Retournant à l'histoire de Kardama Muni, nous voyons qu'après avoir acquis sont merveilleux palais volant, il commence voyager vers différentes planètes avec sa femme :
Satisfait par sa femme, il appréciait cette demeure aérienne pas seulement sur le Mount Meru mais dans différents jardins connus comme Vaisrambhaka, Surasana, Nandana, Puspabhadraka, et Caitrarathya, et par le lac de Manasa-sarovara.
Il voyagea de cette manière à travers les différentes planètes, comme l'air passait incontrôlé dans toutes les directions. Se déplaçant par air dans cette grande et splendide demeure aérienne, qui pouvait voler selon sa volonté, il surpassait même les demi-dieux.
Dans le Sanskrit, les Devas sont référencés ici comme vaimanikan, ce qui signifie voyageurs en vimanas . Ainsi le vers dit littéralement que le vimana de Kardama Muni surpassait le vaimanikan. Le mot Sanskrit pour les planètes est loka, qui peut désigner d'autres globes physiques et des mondes de plus hautes dimensions non accessibles aux sens des humains ordinaires.
L'idée d'invoquer des programmes universels figure dans une autre histoire impliquant un vimana. Il semble qu'il existe une sorte d'armure mystique nommée Narayana-kavaca, appelée en invoquant les noms de l'Etre Suprême (Narayana est un nom du Suprême, et kavaca signifie armure.) Une fois, un brahmana nommé Kausika utilisa cette armure et abandonna par la suite son corps physique. Encore plus tard, le roi Gandharva king, Citraratha, découvrit certaines interférences étranges avec son vimana alors qu'il passait au-dessus des restes du corps de Kausika :
Entouré de nombreuses et belles femmes, Citraratha, le Roi de Gandharvaloka, passait une fois dans son avion au-dessus du corps du brahmana à l'endroit où le brahmana était mort.
Citraratha fut soudain forcé de tomber du ciel tête la première avec son avion. Frappé de stupeur, il reçut l'ordre de grands sages nommés Valakhilyas de jeter les os du brahmana dans la rivière proche de Sarasvat. Il dût faire cela et se baigner dans la rivière avant de retourner à sa propre demeure.
Un exemple de vimana utilisé à des fins militaires provient de l'histoire de Bali, un roi des Daityas. Le véhicule de Bali est très semblable à celui obtenu par Salva, et était aussi construit par Maya Danava. Il fut utilisé dans une grande bataille entre les Daityas et les Devas :
Pour cette bataille le commandant en chef le plus célèbre, Maharaja Bali, fils de Virocana, était assis dans un merveilleux avion nommé Vaihayasa. O Roi, ce bel avion décoré avait été réalisé par le démon Maya et fut équippé avec des armes pour tous types de combat. Il était inconcevable et indescriptible. En fait, il était parfois visible et parfois non. Assis dans cet avion sous une belle ombrelle protectrice et éventé par le meilleur des camaras, Maharaja Bali, entouré de ses capitaines et commandants, apparut simplement comme la Lune se levant au soir, illuminant toutes les directions.
Mon exemple final de vimana est extrait de l'histoire du sacrifice de Daksa. Il semble que Satl, la femme de Lord Siva, voulu assister à un sacrifice arrangé par son père Daksa, mais que Siva ne voulait pas qu'elle y assiste en raison de l'attitude offensive de Daksa envers lui. Ici nous voyons Satl implorer son mari de la laisser aller au sacrifice après avoir vu les membres de sa famille voyager ici en vimanas :
O jamais-né, O celui à gorge bleue, pas seulement ma famille mais aussi d'autres femmes, habillées de beaux vêtements et parées d'ornements, s'y rendent avec leurs maris et amis. Regarde juste comment leurs groupes d'avions blancs ont rendu le ciel entier si beau.
Tous les êtres référencés ici sont des Devas ou Upadevas. Nous pouvons voir de cela et des autres exemples que les vimanas étaient considérés comme un moyen de déplacement standard pour des êtres de ce rang.
Le Mahabharata contient également cette idée de cités volantes autonomes qui voyagent indéfiniment dans l'espace. Dans cette section et les deux suivantes, j'en donnerai quelques exemples. Le premier est la cité volante de Hiranyapura. Elle fut observée flottant dans l'espace par Arjuna alors qu'il voyageait dans les régions célestes après avoir after vaincu les Nivatakavacas lors d'une grande bataille. Arjuna était accompagnée dans son voyage céleste par un Deva nommé Matali, et il l'interrogea à propos de la cité. Matali répondit :
Il y avait une fois une femme Daitya nommé Puloma et un grand Asuri Kalaka, qui observa d'extrêmes austérités pendant un millier d'années des Dieux. A la fin de leurs mortifications le Dieu auto-existant leur accorda une faveur. Ils choisirent comme voeu que leur progéniture puisse ne souffrir que peu, Indra des rois, et soit inviolable par les Dieux, les Raksasas et les Serpents. Cette adorable cité volante, avec la splendeur des beaux travaux, empilée avec toutes les pierres précieuses et impénétrable même aux Immortels, les bandes de Yaksas et Gandharvas, et les Serpents, les Asuras, et les RakSasas, remplie de tous les désirs et de toutes les vertues, libérée du chagrin et de la maladie, fut créée pour les Kalakeyas par Brahma, O meilleur de s Bharatas. Les Immortels évitèrent cette cité céleste parcourant le ciel, héro, qui est peuplée par Pauloma et les Kalakeya Asuras. Cette grande cité est nommée Hiranyapura, la Cité d'Or.
Ici les habitants de la cité, les Paulomas et Kalakeyas, sont identifiés comme les descendants de deux rebelles parents des Devas nommés Puloma et Kalaka. Les "serpents" constituent une race d'êtres mystiques, nommés Nagas, qui peuvent adopter une forme semblable à l'homme ou serpentine. Le "dieu auto-existant" est Brahma, qui est interprété comme le géniteur originel de tous les êtres vivants de l'univers matériel. L'origine de Brahma étant transcendentale, et celui-ci n'ayant aucun parent matériel, il est décrit comme auto-existant. Les immortels sont les Devas. Ils sont décrits comme immortels parce que vivant durant des millions de nos années. Cependant, d'après les Vedas, tous les êtres disposant d'un corps dans l'univers matériel ont une durée de vie limitée et doivent mourir après un certain temps.
Grâce ses pouvoirs supérieurs, Brahma permet aux Paulomas et aux Kalakeyas d'avoir une cité volante qui ne peut être attaquée par divers groupes d'êtres de l'univers, dont les Devas. Cependant, il laisse ouverte une faille pour les Devas en déclarant que la cité volante pourrait être attaquée avec succès par un être humain.
Arjuna était mi-humain, mi-Deva. Sa mère était une terrienne, et son père était Indra, le roi des Devas. Indra avait équippé Arjuna avec des armes célestes dans le simple but de vaincre les ennemis des Devas qui avaient obtenus des bénédictions protectrices de Brahma qui ne s'appliquaient pas aux humains. Ainsi Arjuna décida qu'une partie de sa mission était d'attaquer Hiranyapura. Ceci est le récit de Arjuna de ce qu'il arriva de son attaque initiale :
Lorsque les Daityas furent en train d'être massacrés ils prirent à nouveau leur cité et, utilisant leur Danava magiquement, volèrent dans le ciel, la cité et le reste. Je les arretai avec une puissante volée de flèches, et bloquant leur route je stoppais les Daityas dans leur course. Mais en raison du voeu qui leur avait été accordé, les Daityas maintenirent facilement leur cité céleste, divinement éclatante et aérienne, qui pouvait bouger selon leur gré. Maintenant elle pouvait aler sous le sol, puis stationner dans le ciel, aller en diagonale en vitesse, ou s'enfouir dans l'océan. J'attaquais la cité mobile, qui rassemblait Amaravati, avec de nombreuses sortes de missiles, souverain des hommes. Alors je soumis la cité et les Daityas à une masse de flèches, qui furent accélérés par des missiles divins. Endommagée par le fer, les flèches envoyées droit que j'avais envoyées, la cité d'Asura tomba rompue sur la terre, O roi. Les Asuras, frappée de mes traits de fer rapides comme l'éclair, tourna dans tous les sens, O roi, poussée par le Temps. Matali descendit rapidement sur terre, et dans une chute précipitée, sur notre chariot divinement brillant.
Maisons communautaires aériennes des Devas
D'après le Mahabharata, de la même manière que les Daityas possédaient des cités volantes telles que Hiranyapura, les Devas disposaient de maisons communautaires, qui sont utilisées comme centres pour leurs activités administratives. En voici des exemples, en commençant par la salle communautaire de Indra, ou Sakra, roi des Devas. Dans ce passage, une ligue (mesure de distance) est un yojana Sanskrit, qui varie entre 5 et 8 miles :
La splendide salle céleste de Sakra, qu'il gagna par ses exploits, fut construite par lui-même, Kaurava, avec la resplendissance du feu. Elle est large d'une centaine de ligues et longue de 150, aérienne, se déplaçant librement, et haute de 5 ligues. Dissipant le vieil âge, la douleur, et la fatigue, libre de toute maladie, bonne, belle, remplie de chambres et de sièges, adorable et embellie d'arbres célestes est la salle où, O Partha, le seigneur des Dieuds siège avec Saci....
Il est standard dans les descriptions de vimanas de dire qu'ils sont brillamment luisants ou embrasés. On trouve la même caractéristique dans la description suivante de la salle de Yama, qui fut construite par Visvakarma, l'architecte des Devas :
Cette belle salle, qui peut se déplacer à volonté, n'est jamais encombrée. Visvakarma la construisit après avoir longtemps accumulé le pouvoir des austérités, et elle est lumineuse comme si elle était enflammée de son propre fait, Bharata. Y vont les ascètes d'austérités terrifiantes, de bons serments et de mots vrais, qui sont tranquiles, ont le renoncement, sont victorieux, purifiés par leurs actes sacrés, et occupant tous des corps brillants et des robes immaculées; ...et ainsi vont de grands fougueux Gandharvas et les hôtes des Apsaras par centaines... Une centaine de centaine de milliers de personnes honnêtes et sages y sont présentes sous une forme corporelle sur le seigneur des créatures.
Une caractéristique intéressante de la salle de Yama est d'être peuplée d'être de nombreux types différents. Dans la salle de Yama, en plus des Gandharvas, Apsaras, et divers types d'ascètes, se trouve des Siddhas, ceux qui ont un corps yogique, des Pitas, hommes aux pactes diaboliques, et ceux connus de Yama qui sont en charge de la conduite du temps.
Ces derniers sont des fonctionnaires dotés de pouvoirs mystiques leur permettant de réguler le processus de transmigration des âmes. Yama est le seigneur védique de la mort, qui supervise le processus de transmigration.
Un autre point curieux de la salle de Yama est qu'elle n'est jamais encombrée, quel que soit le nombre de personnes différentes qui puissent y entrer. Cela suggère qu'à l'intérieur l'espace de la salle de Yama est transformé d'une manière qui dépasse notre expérience ordinaire.
Il existe des siddhis védiques nommés mahima et anima qui permettent à un objet d'étendre ou de contracter grandement leur taille, tout en conservant leurs proportions et structure interne.
La salle communautaire de Brahma fournit un autre example remarquable de transformations de l'espace semblant incompréhensible d'un point de vue ordinaire. Dans ce casn le grand sage Narada Muni visite la salle de Brahma et s'apperçoit qu'il ne peut correctement en décrire la structure architecturale :
C'est pourquoi le seigneur Soleil béni et puissant me prit et se rendit à la salle parfaite de Brahma, qui ne connait pas la fatigue. Il n'est pas possible de la décrire telle qu'elle est réellement, roi du peuple, car d'un instant à l'autre elle a une autre apparence indescriptible. Je ne connais ni sa taille ni sa structure, Bharata, et je n'ai jamais vu une telle beauté auparavant. Cette salle est très comfortable, roi, ni trop froid ni trop chaude; lorsque l'on y pénètre, on n'a plus fait, ni soif, ni fatigue. C'est comme si elle était faite de nombreuses formes différentes, toutes très colorées et lumineuses. Aucun pilier ne la supporte. Elle est éternelle et ne connait aucune pourriture. Elle est auto-lumineuse plus encore que la lune ou le soleil et le feu de crête; sur le rayon du toi de paradis elle brille comme pour allumer le soleil. Dedans siège le seigneur béni, O roi, le grand-père des mondes qui, seul, crée sans cesse les mondes de sa divine magie.
La demeure aérienne de Ravana
L'épopée nommée le Ramayana contient un récit intéressant de vimana. L'histoire principale du Ramayana est qu'il y a longtemps un pays de cette terre nommé Lanka était occupé par une race d'êtres malveillants nommés Raksasas (on pense que Lanka est l'île connue aujourd'hui comme Sn Lanka, bien que cela ait été discuté). Ravana, le roi des RakSasas, rêgna à Laiika depuis une cité fortifiée, et c'est là qu'il cacha Slta, la femme du Seigneur Rama, après l'avoir enlevée grâce à ses pouvoirs d'illusion. Ravana possédait aussi une demeure aérienne qui pouvait voler selon ses ordres mentaux et qu'il utilisait pour ses exploits militaires.
Le Seigneur Rama engagea un être nommé Hanuman, qui appartenait à une race intelligente semblable aux singes, pour trouver Slta et lui ramener. Bien que né sur terre dans une société primitive, Hanuman était le fils du dieu du vent Vayu, et était ainsi équippé de pouvoirs mystiques qui furent utiles pour sa recherche. Au cours de sa recherche de Slta, il vit la demeure aérienne de Ravana, qui stationnait au-dessus de sa ville capitale :
Ce fils héroïque du dieu-Vent vit au milieu de ce quart résidentiel la grande demeure-véhicule aérienne nommée Puspakavimana, décorée de perles et de diamants, et dotée de fenêtres artistiques faites d'or rafiné.
Comme construite par Visvakarma lui-même, personne ne pouvait juger de sa puissance ni de l'effet de sa destruction. Elle était construite dans le but d'être supérieure à toutes les constructions semblables. Elle flottait dans atmosphère sans soutien. Elle avait la capacité d'aller n'importe où. Elle restait dans le ciel comme un jalon sur le chemin du soleil...
C'était le résultat final du grand processus obtenu par les austérités. Elle pouvait voler dans toute direction que l'on voulait. Elle avait des chambres d'une beauté remarquable. Tout en elle était symétrique et unique. Connaissant les intentions du maître, elle pouvait aller n'importe où à grande vitesse sans être obstruée par quiconque le vent y compris...
Elle avait des tours d'un grand travail artistique. Elle avait des flèches et des dômes comme les pics de montagnes. Elle était immaculée comme la lune d'automne. Elle était occupée par des RakSasas parcourant le ciel de grandes proportions dont le visage brillait de par leurs boucles d'oreilles brillantes. Elle était agréable à regarder comme la saison du printemps et les bouquets de fleurs alors épanouis. Elle avait aussi pour la protéger de nombreux élémentaux aux yeux ronds et profonds capables de mouvements très rapides.
Hanuman, le fils du dieu-Vent, vit au milieu de l'édifice aérien une construction très spacieuse. Ce bâtiment, de la moitié d'un yojana en largueur et de un yojana en longueur, ayant divers étages, était la résidence du roi des RakSasas... Visvakarma construisit dans la région céleste ce Puspakavimana, ou demeure-véhicule aérien de forme attractive, qui pouvait aller n'importe où et pouvait augmenter le désir naturel de ses occupants. Kuvera par le pouvoir des austérités obtint de Brahma cette demeure aérienne qui fut entièrement décorée de gemmes, et qui reçut l'hommage des résidents de l'ensemble des trois mondes. C'est en triomphant de Kuvera que Ravana, le roi des Raksasas, en prit possession.
Particulièrement intéressante est la référence aux élémentaux aux yeux ronds et profonds dont le travail est de protéger le vimana. Ces êtres semblent venir avec le vimana lui-même, alors que les RakSasas étaient plutôt des intrus qui en fire l'acquisition par le biais des exploits militaires de Ravana. Je note également qu'à 8 miles par yojana, la résidence de Ravana sur le vimana serait d'une taille de 4 miles sur 8.
Et les chevaux et chariots volants ?
Il est clair qu'il existe de vastes traditions védiques au sujet de races d'êtres semblables aux hommes qui pouvaient voler librement à travers l'univers en utilisant des véhicules nommés vimanas. Mais l'on peut objecter qu'il existe aussi des histoires védiques concernant des chariots tirés par des chevaux qui pouvaient voler à travers le ciel. Ces histoires sont sûrement complètement absurdes, puisqu'il est insensé de dire qu'un animal pourrait courrir à travers l'air ou dans l'espace en utilisant ses jambes. En raison de cette absurdité, certains pensent que nous ne devrions rien considérer comme très sérieux dans la littérature védique.
La réponse à cette objection est qu'il existe en fait des récits de chariots volants tirés par des chevaux, mais que ces histoires ne sont pas forcément absurdes. Pour bien les comprendre, il est nécessaire de remplir les divers détails les placeront dans le contexte de l'ensemble de l'imagerie du monde védique. Lorsqu'on les considére de cette manière, les chariots tirés par des chevaux comme les vimanas auto-alimentés deviennent cohérents. J'essaierai de fournir les détails nécessaires en faisant référence à un certain nombre d'histoires du Mahabharata au sujet du héros de Pandava, Arjuna. Dans la première histoire, Arjuna voyage à travers l'espace dans un chariot litéral tiré par des chevaux. Cette description contient nombre de caractéristiques importantes, dont le voyage à travers l'espace sur une sorte de route :
Et sur ce chariot divin, semblable au soleil, marchant à merveille, l'avisé descendant Kuru vola joyeusement vers le haut. Alors qu'il devenait invisible pour les mortels qui marchaient sur terre, il vit de merveilleux chariots aériens par milliers. Aucun soleil, ni lune, ni feu ne brillait là, mais ils brillaient d'une lumière propre acquise par leurs mérites. Ces lumières qui sont vues comme les étoiles ressemblent à des flammes d'huile en raison de la distance, mais elles sont très grandes. Le Pandava le vit brillantes et belles, brillant de leur propres foyers avec un feu à eux. Elles sont les prophètes royaux parfaits, les héros abattus à la guerre, qui, ayant gagné le paradis de par leurs austérités, se rassemblent par centaines de groupes. Ainsi des milliers de Gandharvas avec une lueur semblable à celle du soleil ou du feu, et des Guhyakas et prophètes et les hôtes des Apsaras.
Regardant ces mondes auto-lumineux, Phalguna, étonné, interrogea Matali d'une manière amicale, et l'autre lui dit, "Ceux-ci sont des hommes d'actes saints, enflammés de leurs propres foyers, que vous voyez, mon seigneur, semblables aux étoiles depuis la terre ici-bas." Alors il vit restant au portail l'éléphant blanc victorieux, doté de quatre défenses, s'élevant comme le Kailasa pointu. Conduisant sur la route des Siddhas, ce plus excellent Kuru Pandava brilla en avant comme le vieux et grand roi Mandhatar. Le prince à l'oeil de lotus passa par les mondes des rois, puis regarda Amaravatl, la cité de Indra.
Une chose importante à noter à propos de ce passage est que Arjuna entra dans une zone d'étoiles où il n'y avait aucune lumière du soleil, de la lune, ni aucun feu. C'est ce que l'on s'attendrait à trouver si nous voyagions parmi les étoiles. Il est également indiqué que les étoiles sont très grandes, mais qu'elles semblent petites lorsqu'elles sont vues de la terre, ce qui s'accorde également avec les idées modernes.
Dans cette région, Arjuna vit que les étoiles étaient des mondes auto-lumineux, et qu'elles étaient les foyers des Gandharvas, des Guhyakas, et d'autres, dont les hommes d'actes saints qui furent promus au paradis. Les étoiles elles-mêmes sont décrites comme des chariots aériens dans ce passage, et il s'agit clairement d'une description poétique. Ils sont également dépeintes comme des personnes, ce qui réfère aux personnes prédominantes qui vivent dessus.
Le point suivant à noter est que Arjuna conduisait sur la route des Siddhas , et que cette route allait par delà les mondes des rois à la cité de Indra. Par la suite, cette route est décrite comme la route des étoiles et le chemin des dieux . Ainsi il semble que le chariot d'Arjuna voyageait sur une sorte de route à travers l'espace.
Le Vishnu Purana nous éclaire sur la route effectivement suivie par Arjuna. Il indique que le Chemin des Dieux (devayana) se trouve au Nord de l'orbite du Soleil (l'écliptique), le Nord de Nagavlthl (les naksatras Asvinl, Bharanl, et Krttika), et le Sud des étoiles des 7 ris. Asvim et Bharam sont des constellations de Aries, au Nord de l'écliptique, et Krttika est la constellation adjacente dans le Taureau connue comme celle des Pleiades. Asvim, Bharam, et Krttika appartiennent à un groupe de 28 constellations nommé nak$atras en Sanskrit, et les astérismes ou maisons lunaires. Les 7 ris sont les étoiles de la Grande Louche dans la Grande Ourse. A partir de cette information, on peut former se faire une idée générale du Chemin des Dieux comme une route s'étendant de par les étoiles de l'hémisphère céleste du Nord.
Une autre route céleste importante est le Chemin des Pitas (ou pitryana). D'après le Vishnu Purana, cette route se trouve au Nord de l'étoile Agastya, et au Sud de Ajavlthl (les trois nak$atras Mula, Purvasadha et Uttarasadha), en dehors du chemin de Vaisvanara. La zones des Pitas, ou Pitrloka, est décrite dans la littérature védique comme le quartier général de Yama, le Deva qui inflige des punitions aux êtres humains pécheurs et dont la maison communautaire aérienne est décrite ci-dessus. Cette zone, le long des planètes de l'enfer, est décrite dans le Bhagavata Purana comme se trouvant dans la partie Sud de l'univers, au Sud de Bhumandala, le système planétaire de la terre.
Les nak$atras Mula, Purvasadha, et UttaraSadha correspondent aux parties des constellations du Scorpion et du Sagittaire, et on pense que Agastya est l'étoile de l'hémisphère Sud nommée Canopée. Ainsi à partir de la description du Visnu Purana on peut avoir une idée de la localisation de Pitrloka et de la route y menant en terme de repères célestes familiers. De telles routes célestes impliquent de grandes distances, et si elles traversent l'espace, alors survient le problème du manque d'atmosphère respirable. Quelle sorte de chevaux pourrait suivre de telles routes ? On peut répondre à cette question en re-citant une histoire du Mahabharata dans laquelle Arjuna reçoit une bénédiction du Gandharva nommé Citraratha. Bien que Citraratha posséda une vimana, il est ici concerné par les chevaux :
O meilleur des hommes, je voudrais maintenant offrir à chacun de vous 5 frères une centaine de chevaux du type de ceux élevés par les Gandharvas. Les montures des dieux et des Gandharvas exsudent une fragrance céleste, et ils se déplaçent à la vitesse de la pensée. Même lorsque leur énergie est dépensée, ils ne diminuent pas leur vitesse...
Ces chevaux Gandharva changent de couleur à volonté et volent à la vitesse qu'ils désirent. Et par votre seul désir, ils apparaissent à vous, prêt à servir. En fait, ces chevaux honorent toujours vos souhaits.
Il semble que ces chevaux mythiques fonctionnent selon des lois gouvernant des catagories subtiles d'énergie matérielle. La route sur laquelle ils voyagent est probablement de nature semblable, et le fait qu'ils puissent parcourir de grandes distances sur cette route en un temps court est due au fait qu'ils obeissent aux lois gouvernant une énergie subtile plutôt que les lois gouvernant la matière ordinaire et grossière.
Le fait qu'un corps humain grossier puisse être transporté sur une telle route peut être compris en terme des siddhis mystiques nommés prapti et mano java. L'idée de base est que les lois subtiles incluent et remplaçent les lois grossières. La matière grossière obéissant aux lois physiques grossières familières obéit aussi aux lois subtiles. Mais les mêmes lois subtiles peuvent être appliquées pour amener la matière grossière à agir de manière à violer les loirs ordinaires de la physique.
Considérons maintenant le chariot d'Arjuna. Voici une description d'une chariot qu'il utilisa :
Le chariot disposait de tout l'équipement nécessaire. Il ne pouvait pas être conquis par des dieux ou des démons, et il irradiait la lumière et réverbait avec un son grondant profond. Sa beauté captivait les esprits de tous ceux qui l'observaient. Visvakarma, le seigneur de la conception et de la construction, l'avait créé par le pouvoir de ses austérités, et sa forme, comme celle du soleil, ne pouvait être précisément discernée.
Ma tentative de conclusion pour l'ensemble de ces élements est comme suit : la technologie impliquée dans les vimanas est les chariots tirés par des chevaux est essentiellement la même. Cela dépend des pouvoirs mystiques et des aspects de plus haute dimension d'énergie matérielle qui sont inconnus de la science d'aujourd'hui mais sont communs pour les Devas. Les vimanas sont essentiellement des constructions architecturales qui peuvent voler, à la fois dans les trois dimensions et dans des dimensions supérieures, par la vertu de pouvoirs qui nous semblent mystiques. Les chevaux de Gandharva opèrent sur le même niveau mystique, et on peut dire la même chose des chariots qu'ils tirent.
Si ceci est vrai, on peut se demander pourquoi les Devas et d'autres êtres liés s'embêteraient avec des véhicules tirés par des chevaux alors que des vimanas pouvant se déplacer selon leur gré sont disponibles. D'après le Mahabharata dans son ensemble, la réponse est que ces êtres utilisent les chevaux parce qu'ils les aiment. Ils utilisent une architecture volante lorsqu'elle répond à leurs besoins, mais ont aussi une passion pour les activités équestres. De la même manières, ils disposent d'armes puissantes, comme le brahmastra, basé sur l'énergie radiante, mais ont aussi des règles élaborées gouvernant le combat main à main avec des macis. L'impression générale est que les Devas et les Upadevas accentuent la vie et les prouesses personnelles par rapport aux machines.
Avec les routes célestes védiques semblent définir un chemin à travers l'espace qu'une personne peut emprunter sur ses jambes. Ces êtres qui utilisent de tels chemins disposent de pouvoirs qui leur permettent de passer à travers les murs, ainsi que de transporter des corps humains à travers les murs. La route céleste védique est également un chemin à travers l'espace sur lequel on peut marcher. Les chevaux et chariots qui se déplacent dessus ont des propriétés mystiques, et les chevaux peuvent apparaître et disparaître à volonté. Un être humain comme Arjuna peut aussi être transporté le long de cette route. Le point où l'analogie d'une route céleste à un chemin de rayon de lumière se brise est que la route céleste relève d'une échelle cosmique et semble être relativement permanente, alors que le rayon de lumière est petit et est déployé lorsque nécessaire.
Il apparaît, assez curieusement, que les chemins célestes mentionnés dans la littérature védique soient des rayons de lumière d'une nature particulière. Ainsi le Bhagavata Purana donne la description suivante des voyages d'un mystique le long du Chemin de Dieux :
O Roi, lorsqu'un tel mystique passe au-dessus de la Voie Lactée par le Susumna illuminé pour rejoindre la plus haute planète, Brahmaloka, il se rend d'abord à Vaisvanara, la planète de la divinité du feu, où il est complètement nettoyé de toutes contaminations, puis continue ensuite à aller plus haut, au cercle de gisumara, pour rejoindre Seigneur Hari, la Personalité de la Divinité.
Le chemin suivi par le mystique est le chemin de devayana, référencé ici comme le Susumna illuminé. D'après le dictionnaire Sanskrit, Susumna est le nom d'un des rayons principaux du soleil. Ainsi le Susumna doit être une sorte de rayon de lumière. Il est clair, cependant, que sa position dans l'espace indique qu'il ne s'agit pas d'un rayon de soleil ordinaire.
Références :
-----------------------------
En 1985 un voyagiste de plongée, Kihachiro Aratake, alors qu'il plonge voir des requins au large des côtes les plus au Sud de l'île japonaise Yonaguni Jima, découvre des structures énigmatiques. Le professeur Masaaki Kimura, de l'Université de Ryukyus à Okinawa (Japon), étudie les structures pendant plusieurs années, et acquiert la conviction qu'elles sont de fabrications humaine.
A l'occasion de la sortie de son livre Heaven's Mirror , l'écrivain Graham Hancock invite le docteur Robert Schoch à venir donner son opinion quant à l'origine "naturelle" ou "humaine" de ces structures, dans le cadre d'une trilogie télévisée intitulée "La quête des civilisations perdues". Schoch accepte et arrive au Japon en Septembre 1997 .
Le docteur Schoch pense que la structure est en majeure partie, peut être en totalité, naturelle. Mais tous les géologues ne sont pas d'accord avec Schoch , et des découvertes au large des côtes de Cuba, ainsi qu'en Inde, dans le Golfe de Cambay, en font plus probablement une structure au minimum "terraformée", c'est-à-dire naturelle d'origine mais dont les aspects ont été améliorés de la main de l'homme.
Les émissions Flooded Kingdoms of the Ice Age de la chaîne de télévision britannique Channel 4 , diffusées en Février et Mars 2002 et accompagnant la publication du nouveau livre Underworld de Hancock, détaillent les découvertes effectuées à des profondeurs allant jusqu'à 300 pieds sur des grands shelves côtières, et dans la Méditerranée près de Malte.
Ces découvertes montrent clairement que, au cours de la dernière ère glaciaire, la civilisation s'est développé sur ce qui était alors les régions côtières de nombreux endroits du monde qui, malgré les glaciations plus au Nord, jouissaient toujours d'un climat très plaisant et tempéré. Ces anciennes colonisations apparaissent avoir été des cités urbaines bien plus avancées que nos modèles actuels de la préhistoire sont préparés à l'assimiler, mais leur existence est simplement tout aussi réelle que le fait qu'elles furent à l'évidence submergées lors de la fin abrupte de l'ère glaciaire, à la frontière du Pleistocène et de l'Holocène.
Le docteur Schoch se met alors à travailler sur Yonaguni Jima avec le géologue marin réputé qu'est le professeur Kimura, convaincu qu'il s'agit là de structures de la main de l'homme, contrairement à Schoch.
Ce qui suit est la discussion détaillée de Schoch :
Depuis des décennies, en fait depuis des siècles et même des millénaires, différents chercheurs et écrivains ont recherché la vérité derrière le continent perdu qu'est l'Atlantide de Platon (généralement, mais pas toujours considéré comme localisé soit dans la mer Méditerranée ou l'océan Atlantique), ou le continent frère présumé d'Atlantide dans l'océan Indien ou Pacifique, désigné alternativement Mu ou Lémurie. Selon une interprétation littérale de la chronologie de Platon , l'Atlantide fut détruit par un cataclysme entre 9500 et 9600 avant J.-C., et la civilisation supposée de Mu est considérée comme antérieure encore.
Aujourd'hui reste ce qui est considéré par certains comme la preuve tangible d'une civilisation perdue, très sophistiquée, et très ancienne, localisée sous la mer dans la région d'Okinawa. Cela pourrait-il être Mu ou la Lémurie ?
Les structures découvertes jusqu'ici se trouvent au large des côtes de Okinawa et des diverses îles de la chaîne de l'île Ryukyu, au Japon. La plus connue et la plus spectaculaire de ces structures est celle située au large de la côte Sud de l'île Yonaguni, une petite (environ 10 km par 4 km) île japonaise située à l'Est de Taiwan et à l'Ouest des îles Ishigaki et Iriomote dans la Mer de Chine Est.
La structure au large de la côte de Yonaguni a été décrite comme "la plus vieille construction du monde" [Barot 1998], prennant la forme d'une "ziggurat de pierre" remontant à 8000 avant J.-C. [Barot 1998]. Si c'est effectivement le cas, cela en ferait l'une des découvertes archéologiques les plus importantes des dernières 50 années.
Afin d'évaluer le site, j'ai visité Yonaguni en 2 occasions distinctes (en Septembre 1997 à l'invitation de l'homme d'affaires japonais M. Yasuo Watanabe, et durant Juillet-Août 1998 en tant que membre du projet archéologique sous-marin "Equipe Atlantide").
A chaque séjour je fit diverses plongées sur le site. Le "Monument de Yonaguni", comme j'appelle cette structure, a superficiellement l'apparence d'une structure en plate-formes ou de pyramide échelonnée. Elle a été comparée à diverses structures pyramidales et de temples aux Amériques, comme l'ancien "Temple du Soleil " près de Trujillo dans le Nord du Perou [Joseph 1997, pp. 4-5].
Le Monument de Yonaguni a plus de 50 m de long selon une direction Est-Ouest et plus de 20 m de large dans une direction Nord-Sud. Le sommet de la structure se trouve à environ 5 m sous le niveau de la mer, alors que la base est à environ 25 m de la surface.
C'est une structure asymétrique avec ce qui semble être des marches de pierre titanesques exposées sur sa façade Sud. Ces marches varient de moins de 50 cm à plusieurs mètres de hauteur. Lorsque l'on voit les photographies du Monument de Yonaguni de nombreuses personnes ont l'impression, de part la régularité des faces rocheuses des marches et les angles aigüs formés par la pierre, qu'il s'agit d'une structure artificielle.
Les faces rocheuses semblent être des pierres dressées. S'il s'agit d'une structure artificielle, faite de la main de l'homme, alors il est raisonnable de penser qu'elle n'a pas été construite ou sculptée sous l'eau mais à une époque où cette région se trouvait au-dessus du niveau de la mer.
En fait, cette région a connu de grandes montées du niveau de la mer et durant et depuis le Pleistocène ("l'ère glaciaire") et d'après des courbes standards bien établies des montée de niveau de la mer dans cette région, le Monument de Yonaguni pourrait avoir été au-dessus du niveau de la mer il y a 8000 à 10000 ans. On peut donc imaginer avec un certain niveau confiance que le Monument de Yonaguni est une construction de la main de l'homme qui doit alors être vieille d'au moins 8000 ans.
Le docteur Masaaki Kimura, professeur du Département de Physique et des Sciences de la Terre à l'Université de Ryukyus (Okinawa), a mené un projet de cartographie sous-marine exhaustive du Monument de Yonaguni.
Lors de mes séjours au Japon j'ai eu l'occasion de rendre visite au docteur Kimura plusieurs fois, tant sur le site de Yonaguni qu'à son bureau de Okinawa. Sur la base de ses travaux, le docteur Kimura a épousé la vue selon laquelle le Monument de Yonaguni est, dans son ensemble, une structure artificielle.
Si c'est le cas, alors le monument de Yonaguni apparaît comme le témoignage d'une civilisation jusqu'alors inconnue, bien que très précoce et très sophistiquée (peut-être liée aux temples Wat de Angkor au Cambodge ? JM).
Au cours de mes propres recherches sur le Monument de Yonaguni, une des premières choses que j'ai découvert est que la structure est, autant que je peux le déterminer, entièrement composée de roche de fond solide "vivante". Aucune partie du monument n'est construite de blocs séparés qui ont été placés en position. C'est un point important, parce que des blocs de roche sculptés et arrangés auraient indiqué sans conteste une origine humaine de la structure - dont je n'ai à ce jour pu trouver aucun indice.
Lors de mes premières plongées de Septembre 1997 je fus incapable de déterminer, même d'une manière générale, de quoi la roche du Monument de Yonaguni était composée. Ce fut en raison du fait que les surfaces des roches étaient recouvertes de divers organismes (algues, coraux, éponges et autres) masquant les surfaces réelles. Je pense que cette couche de matériaux organiques tend à faire apparaître les surfaces du Monument de Yonaguni plus régulières et homogènes qu'elles ne sont en réalité. Ceci, en partie, augmente l'impression qu'il doit s'agit d'une structure artificielle, faite de la main de l'homme.
Lors de mes plongées suivantes je passais du temps à gratter les organismes des roches en divers endroits, afin d'obtenir des vues des véritables faces rocheuses, et rapportais également des échantillons de roche à la surface. Le Monument de Yonaguni est en majeure partie composé de grès moyen à très fin et d'argilite du Groupe Yaeyama du Miocène Inférieur (les roches elles-mêmes furent déposées il y a 20 millions d'années environ).
Ces roches contiennent de nombreuses surfaces horizontales bien définies que les couches séparent distinctement.
Les roches de ce groupe sont également quadrillées par un grand nombre de jointures et de fractures parallèles et verticales (par rapport aux plans horizontaux des roches). Yonaguni se trouve dans une région propice aux tremblements de terre ; de tels séismes tendent à fracturer les roches de manière régulière.
Plus je comparais les caractéristiques naturelles, mais très régulières, dues au climat ou à l'érosion observées sur la côte moderne de l'île avec les caractéristiques structurelles du Monument de Yonaguni, plus je devenais convaincu que le Monument Yonaguni est principalement le résultat du travail de processus naturels géologiques et géomorphologiques.
Les "trous de poteaux" reliés par une rainure
A la surface je trouvais également des dépressions et cavités formant naturellement ce qui ressemblait exactement aux supposés "trous de poteaux" que certains chercheurs avaient notés sur le Monument Yonaguni sous-marin. J'ai également passé un temps considérable à parcourir de long en large l'Ile de Yonaguni afin d'examiner et comprendre la géologie et la géomorphologie locales de l'île.
Le long des côtés Sud-Est et Nord-Est de l'île Yonaguni le Groupe de grès de Yaeyama est particulièrement exposé, et je pourrais les y observer s'éroder sous les condition de vent et d'eau actuelles.
Je devins convaincu qu'actuellement, à la surface, l'action naturelle des vague s et des marées est responsable de l'érosion et de la destruction des grès d'une telle manière que restent des structures très régulières en pallier et terrasses. Pour être équitable par rapport à la position du docteur Kimura, je dois stipuler qu'il pense que au moins certaines des caractéristiques en surface que j'interprète ici comme le résultat d'une érosion naturelle par le climat sont soit le résultat d'une construction humaine, soit d'une modification par les hommes. Cependant, je ne pus trouver aucun élement en surface (tel que des marques d'outils sur les surfaces des roches ou des blocs taillés qui furent déplacés là) qui, de mon opinion, aurait étayé la controverse sur l'artificialité.
Bien sûr, je n'ai disposé que de très peu de temps pour rechercher de tels éléments, et le fait que je n'en ai pas trouvés ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Cependant, à ce jour sur la base de mes propres découvertes et analyses, je ne peux être en accord avec la conclusion du docteur Kimura selon laquelle le Monument Yonaguni est principalement une structure faite de la main de l'homme.
Mon hypothèse de travail actuelle est que le Monument Yonaguni est principalement d'origine naturelle ; c'est-à-dire, que sa structure globale est le résultat de processus géologiques et géomorphologiques naturels. Je pense qu'il devrait être consideré comme une structure principalement naturelle jusqu'à ce que plus d'élément indiquant le contraire soient trouvés. Cependant, je ne pense en aucune manière qu'il s'agisse d'une affaire totalement close. La question de sa génèse - artificielle ou naturelle - pourrait ne pas être une question avec une réponse absolue.
Nous devrions aussi considérer la possibilité que le Monument Yonaguni soit fondamentalement une structure naturelle qui fut utilisée, améliorée, et modifiée par les hommes en des temps reculés.
Le Monument Yonaguni pourrait bien avoit été une carrière dans laquelle des blocs furent taillés, en exploitant les lits, jointures, et plans de fractures naturels de la roche, et de là enlevés pour permettre la construction d'autres structures disparues depuis longtemps.
Il semble qu'il y ait sur l'Ile de Yonaguni et ailleurs dans la région d'Okinawa une tradition ancienne de modification, amélioration et extension de la nature. Il y a sur Yonaguni de très anciennes tombes (d'âge inconnu, mais probablement vielles de milliers d'années) qui montrent un style comparable à "l'architecture" du Monument Yonaguni. Il y a encore d'autres éléments allant dans le sens d'une oeuvre humaine sur la roche locale de Yonaguni.
Dispersés dans toute l'île, se trouvent des "vaisseaux" de pierre très anciens (âge inconnu), à l'évidence sculptés par l'homme. Ils sont composés de roche locale, et n'ont clairement pas été réalisés ni transportés sur l'île à des époques récentes (c'est-à-dire, plus ou moins dans les 500 dernières années). Ces vaisseaux de pierre restent une sorte de mystère, tout comme le Monument de Yonaguni et d'autres structures englouties de la région d'Okinawa.
Sur Yonaguni ont été trouvés des outils de pierre superbement taillés qui auraient pu être utilisés pour tailler certains des vaisseaux de pierre et d'autres objets, ainsi que pour modifier le Monument de Yonaguni aujourd'hui trouvé sous les eaux.
Même s'il s'agit d'une structure principalement naturelle, il pourrait avoir été retaillé pour servir de fondation pour des bâtiments de pierre, de rondins ou de terre détruits depuis.
Où il pourrait même avoir servi de port pour un peuple de marins. Je pense que l'art et l'architecture de la région pourrait avoir été influencé par la géomorphologie naturelle du Monument de Yonaguni et de structures semblables.
Au cours des dernières années, le professeur Kimura a peut-être adouci quelque peu sa position quant à la proportion dans laquelle le Monument de Yonaguni est "fait de la main de l'homme" ou "artificiel" et celle dans laquelle il est "naturel". Plus récemment le docteur Kimura parlait du Monument de Yonaguni et de structures liées comme étant “terraformés”, c'est-à-dire des caractéristiques géologiques manipulées ou modifiées par la main de l'homme.
Cette essentiellement la position à laquelle je suis arrivé, et donc peut-être le docteur Kimura et moi convergeons-nous dans nos opinions sur le Monument de Yonaguni. S'il existe une preuve d'une modification humaine d'une structure naturelle au large de la côté de l'Ile de Yonaguni, pourquoi les peuples des temps anciens s'intéressèrent à cet endroit particulier ? Une suggestion est qu'il y a 10000 ans Yonaguni était situé près du Tropique du Cancer.
Aujourd'hui le Tropique du Cancer est situé à approximativement 23 ° 27 mn de latitude Nord, tandis que l'Ile de Yonaguni se situe 1 plein degré plus au Nord. Cependant, la position du Tropique du Cancer varie dans le millénaire, de moins de 22 ° à plus de 24 °, selon un cycle de 41000 ans.
Vers 8000 avant J.-C. le Monument de Yonaguni était situé très près du Tropique du Cancer. Peut-être fut-il le site d'un autel aligné astronomiquement. En conclusion, sur la base de ma reconnaissance préliminaire du Monument Yonaguni, je ne suis pas encore totalement convaincu qu'il s'agit d'une structure artificielle - mais à mon avis, même si elle est principalement naturelle, elle pourrait avoir été modifiée par des actions humaines à des époques reculées. Ces structures énigmatiques méritent un examen plus détaillé.
Une grande rainure
Remerciements :
C'est grâce à la générosité de M. Yasuo Watanabe (Marketing Dynamique Médical japonais [MDM], Inc., Tokyo) que je fus capable de visiter l'Ile de Yonaguni et explorer le Monument de Yonaguni les 23 et Mercredi 24 Septembre 1997 . Je le remercie sincèrement pour son hospitalité et son patronnage.
M. Graham Hancock was instrumental dans l'arrangement du voyage à Yonaguni, et Graham Hancock et sa femme Santha Faiia m'y ont rejoint pour plonger sur le Monument.
M. John Anthony West m'a également accompagné à Yonaguni en Septembre 1997 . M. Shun Daichi (correspondant à Tokyo du New Perspectives Quarterly ) nous a également rejoint en plongée, et m'a fourni divers éléments de référence sur le Monument de Yonaguni et une aide de traduction.
M. Kihachiro Aratake, qui fut le découvreur du Monument Yonaguni, fut notre guide pour les plongées, les experts en plongée M. Hiroshi-Kubota et Ms. Yoshimi Matsumura nous ont fourni une aide inestimable, comme l'ont fait Melle Megumi Kondo (MDM), Melle Akiko Ito (MDM), M. Ken Yamada (Ortho Development Corporation, Utah), M. Dale Kimsey (Ortho), et M. Steve Hubbard (Ortho).
Je suis retourné au Japon fin Juillet et début Août 1998 pour étudier plus avant le Monument de Yonaguni et les structures liées en tant que membre de l'équipe de recherche sous-marine inter-disciplinaire et du projet de film documentaire Equipe Atlantide. Je remercie M. Michael Arbuthnot pour avoir organisé cet effort et m'avoir invité à participer. M. Boris Said, producteur de l'Equipe Atlantide, fut d'une très grande aide pour s'assurer que tout se déroule bien.
Le projet aurait été impossible sans l'assistance de Melle Iris DeMauro, qui donna librement de son temps et de son énergie tout au long de l'expédition et nous permit de rester à la maison de sa famille sur la côte à Okinawa durant la dernière moitié du voyage.
Le docteur James J. Hurtak et le docteur John T. Dorwin ont également participé à ce voyage ; partageant librement leur savoir et leurs opinions, ils me donnèrent beaucoup de grain à moudre. Egalement au Japon avec l'expédition de l'Equipe Atlantis 1998 furent Melle Janet Arbuthnot, M. Christopher DeFelice, Melle Sarah Kingston, M. Peter McDougall, M. Vince Pace, M. D. J. Roller, M. Matthew Sapero (l'excellent webmestre de www.teamatlantis.com ), et Melle. Sandy Wright. Je les remercie tous pour leur participation.
In Japan we were assisted by many people; in particular I would like to single out Mr. Kihachiro Aratake, Mr. Atsushi Mori, and Ms. Chie Mikami of Ryukyu Asahi Broadcasting Corporation.
Finally, I extend a heartfelt thanks to Dr. Masaaki Kimura for his hospitality. Dr. Kimura met with us numerous times during our stay and explained in detail his ideas regarding the Yonaguni Monument and similar structures. I greatly appreciate his years of research."
Do undersea relics near Okinawa offer proof of a sophisticated civilization during the last ice age ? Archeologists have long believed that civilization as we define it -- intelligent, tool-making, monument building, social humans -- began about 5000 years ago. But submerged beneath the waves near the Japanese island of Yonaguni is evidence that may well overturn that long-held theory.
A small but persuasive number of scholars and scientists have long thought that "advanced" societies may have existed as long as 10000 years ago. Their theories, however well reasoned and defended, have been hamstrung by a lack of evidence. But recent discoveries of man-made artifacts on the Pacific seafloor may well prove to be the smoking gun that will propel this alternative view of civilization to prominence.
Références :
La Piramide de Yonaguni: Recuerdo de Mu ? de Robert M. Schoch (Mas Alla de la Ciencia n° 125 (Mai 1999 ), pp. 20-25.
[Barot 1998] Divers find world's oldest building de Trushar Barot (The Sunday Times , Londres, 26 Avril 1998 , p. 4)
Heaven's Mirror: Quest for the Lost Civilization de Graham Hancock et Santha Faiia (Londres, Michael Joseph 1998)
Underwater City found near Japan de Frank Joseph (Ancient America , vol. 3, #17, Mars/Avril 1997 , pp. 2-6)
Bottom of the Ocean Ooparts [Out of Place Artifacts] de Hiroshi Minamiyama (Tokyo: Futami Shobo, Publisher 1997, ISBN 4-576-97087-9, pp. 11-46)
Voices of the Rocks: A Scientist Looks at Catastrophes and Ancient Civilizations de Robert M. Schoch et Robert Aquinas McNally (New York: Harmony, Crown Publishing Group, Random House 1999).
Yonaguni 1998 : Exploring the underwater monument