Ces gens disent qu’ils ont vu le futur et le passé
Nous tentons de découvrir des moyens de retourner dans le passé, mais en le faisant, nous affectons une très importante partie de notre univers physique, qu’on appelle une causalité. « Si nous voulons retourner dans le temps, nous devons trouver un moyen d’empêcher la causalité d’être violée », a expliqué l’astrophysicien Charles Liu.
Il y a quand même des gens qui prétendent avoir une preuve de voyage dans le temps. Peu importe que vous croyez ou non aux voyages dans le temps, il y aura toujours des histoires de gens qui disent venir d’une autre époque.
Que nous les croyons ou non reste personnel mais on ne peut nier que ces histoires sont intéressantes.
Le maréchal de l’armée de l’air Sir Victor Goddard visite le futur
Dans son livre Voyage temporel : une nouvelle perspective, J.H. Brennan raconte une curieuse histoire d’expérience d’une échappée dans le temps qui est arrivée au maréchal de l’air Sir Victor Goddard.
Brennan écrit : « en 1935, alors qu’il était commandant d’escadre, il fut envoyé inspecter un terrain d’atterrissage désaffecté près d’Edinbourg à un endroit nommé Drem. Il le trouva dans un état très délabré avec des vaches broutant le gazon, ce qui avait créé des fissures sur le tarmac.
Plus tard ce jour-là, il connut des difficultés en volant dans son biplane sous une pluie battante et il décida de rentrer à Drem pour reprendre ses esprits.
En approchant du terrain d’atterrissage, la pluie torrentielle se transforma abruptement en un beau soleil. En regardant dessous il vit que le terrain d’atterrissage avait été entièrement rénové et était de nouveau en service. Il y avait des mécaniciens en combinaison bleue qui marchaient et quatre avions jaunes étaient garés sur la piste.
L’un de ces avions était un modèle qu’il ne put, malgré son expérience de l’aviation, reconnaître.
C’était une expérience très déroutante, pas seulement parce que la rénovation instantanée était tout à fait impossible, mais aussi parce que les mécaniciens auraient dû porter du kaki et les avions auraient dû être peints d’une couleur argentée.
Quatre ans plus tard, Goddard résolut le mystère. Avec la guerre qui faisait rage en Europe, il lui arriva de retourner à Drem…pour le trouver exactement comme il l’avait vu en 1935, tout à fait avec des mécaniciens en combinaisons bleues et des avions jaunes. Il trouva même l’avion qu’il avait été incapable d’identifier avant – un Miles Magister ».
Goddard avait-il volé quatre ans dans l’avenir, et était-il rentré ensuite rapidement vers son époque ?
Un autre cas remarquable de voyage dans le temps a été publié dans Strange Magazine 2 au printemps 1988.
L’article, « Voyageur du temps » écrit par Ken Meaux parle d’un homme qui se nomme lui-même L.C. (ses vraies initiales) et qui a vécu l’un des événements les plus étonnants de sa vie, quelque chose d’inoubliable.
Meaux écrit : « L.C. et son associé Charlie, (nom fictif) venaient de finir de déjeuner dans la petite ville d’Abbeville au sud-ouest de la Louisiane. Tout en continuant à discuter travail, ils s’engagèrent en voiture sur la route 167 vers la ville de Lafayette à environ 25 km au nord.
On était le 20 octobre 1969 et il était 13h30. C’était une de ces magnifiques journée d’automne – ciel bleu et un petit 15°, juste de bonnes conditions pour rouler avec les vitres un peu baissées.
La route était pratiquement vide jusqu’à ce qu’ils repèrent à quelque distance ce qui semblait une auto avec l’arrière arrondi roulant à petite allure. En s’approchant de cette relique du passé, leur discussion alla de leur travail dans les assurances vers la vieille voiture devant eux. Alors que le style de l’auto indiquait qu’elle avait des dizaines d’années, elle semblait sortir d’une salle d’expo, ce qui provoqua l’admiration des deux hommes. La voiture avançait tellement lentement que les deux hommes décidèrent de la doubler, mais avant ils ralentirent pour mieux apprécier la beauté et l’état parfait du véhicule. Pendant qu’ils regardaient, L.C. Remarqua une très grande plaque d’immatriculation sur laquelle était imprimé clairement « 1940″.
C’était tout à fait inhabituel et probablement illégal sauf si des dispositions avaient été prises pour que l’antique voiture puisse servir dans des exhibitions.
En doublant lentement la voiture par la gauche, L.C. qui était sur le siège du passager remarqua que le conducteur de la voiture était une jeune femme habillée avec ce qui semblait des vêtements des années 40. On était en 1969 et une jeune femme portant un chapeau décoré d’une longue plume colorée et d’un manteau de fourrure était, c’est le moins qu’on puisse dire, un peu inhabituel. Un jeune enfant se tenait sur le siège près d’elle, peut-être une petite fille. Le sexe de l’enfant était difficile à déterminer car il portait un gros manteau et un chapeau. Les vitres de sa voiture était remontées, un fait qui intrigua L.C. Parce que malgré la température un peu fraîche, il faisait bon et un léger pull suffisait pour se sentir bien. En remontant la voiture, ils s’alarmèrent car leur attention se riva sur les expressions de peur et de panique du visage de la femme. Tout en restant à la hauteur de la voiture (pas de trafic dans un sens ou l’autre) ils pouvaient la voir regarder frénétiquement devant et derrière comme si elle était perdue ou en demande d’aide. Elle apparaissait au bord des larmes.
Étant du côté passager, L.C. l’interpella et lui demanda si elle avait besoin d’aide. Elle fit signe que « oui », tout en regardant vers le bas (les vieilles voitures ont des sièges un peu plus hauts que les profils bas des voitures d’aujourd’hui) en jetant un regard très perplexe sur leur véhicule. L.C. lui fit signe de se ranger et de se garer sur le bas-côté. Il dut répéter sa demande plusieurs fois avec des signes de main et en articulant les mots parce que sa vitre était relevée et il semblait qu’elle avait des difficultés à nous entendre. Ils virent qu’elle commençait à se ranger, ils finirent donc de la dépasser pour se garer aussi devant elle. En allant s’arrêter sur l’accotement de la route, L.C. et Charlie se retournèrent pour regarder la vieille voiture derrière eux. À leur grande surprise, il n’y avait cependant plus aucun signe de voiture. Souvenez-vous, cela se passait sur une route non fréquentée sans intersections proches, pas d’endroit où cacher une voiture. Celle-ci et ses occupants avaient tout simplement disparu.
L.C. Et Charlie regardèrent la route vide derrière eux. En retournant s’asseoir dans la voiture, fascinés et perplexes, il leur apparut évident qu’une recherche se révélerait futile. Pendant ce temps, un conducteur qui se trouvait derrière la vieille voiture se rangea derrière eux. Il courut vers eux et demanda frénétiquement une explication sur ce qu’était devenue la voiture devant lui. Son récit fut le suivant :
Il roulait vers le nord sur la route 167 quand il vit, à quelque distance, une voiture récente qui doublait une très vieille voiture roulant lentement, si lentement qu’elles semblaient presque au point mort. Il vit la voiture récente se ranger sur l’accotement et la vieille voiture commencer la même manœuvre. elle obstrua momentanément la vision de la voiture récente et elle disparut ensuite soudainement.
Tout ce qu’il restait devant lui c’était la voiture récente sur le bas-côté de la route. Désespérant d’associer toute logique à cette incroyable vision, il supposa immédiatement qu’un accident s’était produit. Pas d’accident, vraiment, mais quelque chose de plus troublant, peut-être tragique et certainement plus mystérieux.
Après avoir parlé de ce que chacun avait compris, les trois hommes sillonnèrent la zone pendant une heure. Le troisième homme, qui n’habitait pas dans l’état, insista pour rapporter l’incident à la police. Il sentait que c’était une situation de « personne disparue » et qu’ils en avaient été témoins. L.C. et Charlie refusèrent car ils n’avaient aucune idée de l’endroit où la femme et l’enfant étaient partis avec la voiture.
Ils avaient disparu, d’accord, mais aucune police sur ce plan d’existence n’auraient le pouvoir de les retrouver. Le troisième homme décida finalement que sans leur coopération il ne pouvait faire lui-même de compte-rendu par peur de voir sa santé mentale remise en question. Ils échangèrent leurs adresses et numéros de téléphone. Pendant des années il restèrent en contact, s’appelant pour ne parler que de l’incident et confirmer de nouveau qu’ils avaient bien vu ce qui s’était passé.
Cogitations sur cette grande étrangeté : et si la femme venait du passé et venait dans le futur, et qu’elle était aujourd’hui une vieille dame toujours en vie, et si le même jour, cela avait été elle au lieu de L.C. et Charlie derrière la « vieille voiture », cette même vieille dame d’aujourd’hui aurait pu se retrouver face à elle-même.
Et si la Terre elle-même possédait un super état d’esprit et qu’elle créait une sorte de plaisanterie cosmique avec toutes ces anomalies de vie à sa surface juste pour son amusement ou pour quelque autre raison ésotérique.
Et si – et c’est le dernier et le plus démoralisant des « et si » – elle était venue du passé, débouchant dans l’avenir et qu’elle n’était pas retournée dans le passé. Les journaux de 1940 auraient été intrigués par la disparition d’une mère et de son enfant un jour froid d’octobre, on aurait suspecté un crime, on aurait fait des recherches – alors qu’elle et son enfant auraient continué de voyager pour toujours dans des plages variées de temps… »
Ils ont vu un raid aérien dans l’avenir
Le troisième cas étrange de voyage dans le temps est mentionné dans un livre de Ron Edwards.
Selon l’auteur, « En 1932, le journaliste J. Bernard Hutton et le photographe Joachim Brandt étaient chargés de faire un reportage sur un chantier naval de Hambourg en Allemagne. Ils se rendirent sur l’immense complexe, firent des interviews de plusieurs responsables et ouvriers et terminèrent leur enquête en fin de soirée.
En sortant, les deux journalistes entendirent l’inimitable ronronnement des engins aériens et levèrent la tête pour voir le ciel rempli d’avions militaires. Puis ils entendirent les batteries anti-aériennes ouvrir le feu pendant que des bombes commençaient à exploser autour d’eux.
Quelques instants plus tard, la zone était devenue un brasier infernal avec des réservoirs de carburant qui explosaient. Les entrepôts s’effondraient sous les explosifs et les grues du port se tordaient comme des bretzels.
Hutton et Brandt comprirent que ce n’était pas un exercice.
Ils se précipitèrent dans la voiture car des mitrailles anti-aériennes commençaient à aligner la formation de bombardiers au-dessus. Au portail, Hutton demanda à un garde de la sécurité s’il y avait quelque chose qu’ils puissent faire pour aider mais on leur dit de quitter la zone immédiatement.
Hutton et Brandt étaient bouleversés en conduisant dans Hambourg. Le ciel était devenu noir pendant l’attaque, mais maintenant il était clair et la cité était sereine. Les rues animées n’étaient pas creusées de cratères et les immeubles étaient intacts. Personne ne semblait inquiet en rentrant du travail.
Hutton et Brandt arrêtèrent la voiture et regardèrent en arrière vers le chantier naval. Ils reçurent alors un nouveau choc en ne voyant aucun ruban de fumée s’élevant dans le ciel et aucun bâtiment endommagé. Que se passait-il ?
De retour à la rédaction, les photos de Brandt furent développées et les deux hommes eurent une autre surprise. Brandt avait continué à prendre des photos pendant le raid aérien, mais ses photos ne montraient rien d’inhabituel. Le chantier naval apparaissait comme à leur arrivée le matin. Il n’y avait aucune preuve qu’une pluie de bombes d’avions ennemis avait détruit le site, comme ce dont ils avaient été témoins. Le service photo étudia les images et se demanda bien pourquoi Hutton et Brandt insistaient à propos d’une attaque aérienne. On ne prit pas au sérieux leur histoire et il fut décidé qu’ils s’étaient probablement arrêté dans une taverne pour prendre quelques verres en rentrant à la rédaction.
Juste avant le début de la seconde guerre mondiale, Bernard Hutton fut muté à Londres. En 1943, il lut une histoire sur le journal à propos d’un raid réussi. Il en eut froid dans le dos en étudiant les photos. La scène de destruction était exactement celle qui lui était apparue lors de sa visite avec Brandt au printemps 1932.
Il n’y avait qu’une chose différente – Hutton et Brandt avaient été témoins de l’événement 11 ans avant qu’il ne se produise ».