VIDEO : le CRASH d'OVNI de ROSWELL - Partie 1
Incident de Roswell
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L’incident de Roswell est considéré par certains ufologues et une partie des conspirationnistes comme la plus extraordinaire rencontre rapprochée avec des extraterrestres au XXe siècle. Le scénario le plus communément rencontré consiste en l'écrasement d'un engin spatial d'origine extra-terrestre, près de Roswell (Nouveau-Mexique) en juillet 1947. Les partisans de l'hypothèse extraterrestre (H.E.T.) expliquent en effet, une partie des manifestations d'OVNI (que la communauté scientifique classe aujourd'hui dans le cadre plus général de Phénomène aérospatial non identifié ou PAN) par des visites extraterrestres.
Deux courants de pensées s'affrontent concernant la nature réelle de cet incident : les sceptiques et le gouvernement des États-Unis expliquent l'incident par le crash d'un ballon de recherche top-secret Mogul (voir aussi modèle sociopsychologique du phénomène ovni), tandis que les partisans de la thèse extra-terrestre soutiennent que l'épave retrouvée est celle d'un OVNI extra-terrestre, récupérée et dissimulée par les militaires. L'incident a depuis évolué en phénomène de culture populaire hyper-médiatisé, Roswell devenant l'une des manifestations extra-terrestres les plus célèbres.
Sommaire[masquer]
Le Général de Brigade Roger M. Ramey et le Lieutenant-Colonel Thomas J. DuBose.
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Les faits [modifier]
William "Mac" Brazel
Le 3 juillet 1947, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres, et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce qu'ils ont découvert une soucoupe volante (« flying disc ») écrasée près d'un ranch à Roswell, déclenchant un fort intérêt de la part des médias. L' « observation » originelle du phénomène OVNI, celle de Kenneth Arnold, ayant eu lieu un mois plus tôt et ayant eu un écho important dans la presse, les soucoupes volantes étaient dans l'esprit de tous, y compris des jeunes militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif, annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde[1]. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, exposant aux journalistes des débris provenant de l'objet crashé et confirmant la thèse du ballon. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, même parmi les chercheurs d'OVNI.
Mais en 1978, le major Jesse Marcel, impliqué dans la récupération des débris de 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell. Il fit part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un vaisseau spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circula parmi les amateurs d'OVNI, figurant même dans des revues d'ufologie[2]. En février 1980, le National Enquirer conduisit sa propre interview du major Marcel, attirant l'attention mondialement sur l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortirent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des aliens, sur pas moins de 11 sites[2], ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirma que des autopsies d'extra-terrestres étaient conduites dans la base de Roswell[3]. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier a substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, qu'il a montrés aux journalistes.
En réponse à ces nouveaux élements, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le Government Accountability Office (organisation de surveillance appartenant au Congrès) demanda à l'Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête fut résumé en deux rapports. Le premier, paru en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret appelé Projet Mogul[4]. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue et précise que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits, et tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949 ont été détruits. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un vaisseau alien soit en fait impliqué.[5],[6],[7] Le mystère Roswell reste entièrement partagé.
Preuves matérielles de l'incident [modifier]
L'historique suivant reconstruit le déroulement supposé des évènements liés à ce qui s'est passé à Roswell. Il est construit à partir de journaux et de télex de l'époque.
Débris étranges dans un ranch [modifier]
Major Jesse Marcel George Wilcox
Le 14 juin, le fermier William “Mac” Brazel remarqua des débris bizarres alors qu'il travaillait dans un ranch à une centaine de kilomètres de Roswell. Cette date (« environ 3 semaines avant le 8 juillet ») reste controversée, mais est présente dans plusieurs témoignages de l'époque, en particulier les récits citant Brazel, et dans un télex envoyé quelques heures après la révélation de l'histoire, citant le shérif George Wilcox (le premier prévenu par Brazel). Cependant, le rapport initial de la base de l'armée de l'air de Roswell raconte que la découverte eut lieu « au cours de la semaine précédente », suggérant que Brazel avait découvert les débris au début du mois de juillet.[8]. Brazel raconta au Roswell Daily Record que son fils et lui avaient vu "une large zone de débris brillants, bandes de caoutchouc, feuilles d'étain, un papier plutôt dur et des barres". Il préta peu attention à tout cela, mais retourna sur les lieux le 4 juillet avec sa femme, son fils et sa fille pour récupérer des débris[9]. D'autres témoignages rapportent que Brazel aurait collecté de débris plus tôt, les mettant en tas et les cachant sous des broussailles[10]. Le jour suivant, Brazel entendit des témoignages sur les soucoupes volantes, et se demanda si c'était lié avec ce qu'il avait trouvé. Le 7 juillet, Brazel souffla au shérif Wilcox qu'il croyait avoir trouvé une soucoupe volante[9]. Une autre source cite Wilcox disant que Brazel avait signalé l'objet le 6 juillet[8]. Wilcox appela ensuite le major Jesse Marcel de la base de l'armée de l'air de Roswell et un homme en civil vint au ranch chercher les débris que Brazel avait ramassés. « Nous avons passé quelques heures le 7 juillet à chercher des morceaux de l'engin météo », déclara Marcel. « Nous avons trouvé d'autres bouts de caoutchouc et d'aluminium »[11]. Ils essayèrent ensuite de ré-assembler l'objet mais Brazel dit qu'ils n'y étaient pas arrivés. Marcel emmena les débris à la base le lendemain matin.
Comme décrit dans l'édition du Roswell Daily Record du 9 juillet 1947[12],
« Le ballon qui faisait voler l'appareil, si c'est ainsi que cela fonctionnait, devait mesurer 4 mètres de long, déclara Brazel, évaluant la distance par la taille de la pièce où il était assis. Le caoutchouc était gris clair et était éparpillé sur une zone de 200 mètres de diamètre. En rassemblant les débris, les feuilles d'aluminium, le papier, les bandes et les barres formaient un paquet d'un mètre de long et de 20 centimètres d'épaisseur, et le caoutchouc un tas de 50 centimètres de long et de 20 d'épaisseur. En tout, estima-t-il, l'ensemble devait peser environ 2 à 3 kilos. Il n'y avait aucun signe de métal dans la zone qui aurait pu provenir d'un moteur, ni aucune trace de propulseur, bien qu'au moins l'un des ailerons de papier ait été collé sur un bout d'étain. Il n'y avait aucune inscription sur l'instrument, bien qu'il y ait des lettres sur certaines parties. Une longueur considérable de ruban adhésif, et du ruban avec des fleurs imprimées dessus, avaient été utilisés dans la construction. Ni corde, ni fil n'était visible, mais il y avait des oeillets dans le papier qui indiquaient que quelque chose pouvait y avoir été attaché. »
Un télex envoyé au bureau du FBI de Dallas, citait un major de l'Eighth Air Force le 8 juillet : [13]
« Le disque est hexagonal et était suspendu à un ballon par un câble, ballon de 6 mètres de diamètre environ. Il a été dit au major Curtan que l'objet trouvé ressemblait à un ballon météo à haute altitude équipé d'un réflecteur radar, mais cette conversation téléphonique entre leur bureau et la base de Wright Field n'a pas confirmé cette affirmation. »
Informations dans la presse [modifier]
Tôt le mardi 8 juillet, la base de l'armée de l'air de Roswell fit un communiqué de presse qui fut immédiatement relayé par de nombreux journaux : [14]
« Les nombreuses rumeurs faisant état d'une soucoupe volante sont devenues réalité hier, lorsque le service des renseignements du 509e escadron de l'air force de la base de Roswell a pris possession d'un disque grâce à la coopération d'un rancher et du bureau du shérif du conté de Chaves au Nouveau Mexique. L'objet volant a atterri dans un ranch près de Roswell durant la semaine dernière. Sans téléphone, le rancher a conservé le disque jusqu'à ce qu'il puisse contacter le bureau du shérif, qui informa le major Jesse A. Marcel du 509e escadron de l'air force. Une action fut immédiatement lancée, et le disque fut récupéré au domicile du rancher. Il a été examiné à la base de Roswell, puis transmis à de plus hautes autorités. »
Le colonel William H. Blanchard, commandant du 509e escadron, contacta le général Roger M. Ramey de l'Air Force à Fort Worth, au Texas, et Ramey ordonna le transport de l'objet à la base aérienne de Fort Worth. L'adjudant Irving Newton confirma l'opinion de Ramey, identifiant l'objet comme un ballon météo et son réflecteur. Un autre bulletin de presse sortit alors, depuis Fort Worth, décrivant l'objet comme un « ballon météo ».
À Fort Worth, plusieurs photographes de presse purent prendre des photos des débris. Ces débris correspondaient bien à la description d'un ballon et d'un réflecteur. Ramey, le colonel Thomas J. Dubose et Marcel furent pris en photo avec les débris. Brazel, le rancher, interviewé par le Roswell Daily Record, infirma la thèse militaire, déclarant qu'il avait déjà retrouvé des ballons météo et qu'il était sûr que ce qu'il avait trouvé n'était pas un ballon d'observation.[12] L'incident fut rapidement oublié.
Il s'agit de l'article original du journal de la ville de Roswell, faisant suite au communiqué de presse de RAAF (Roswell Army Air Field, soit la base aérienne militaire de Roswell).
Walter Haut (à gauche) et William Blanchard (à droite)
L'émergence de nouveaux témoignages sur les extra-terrestres [modifier]
Nouveaux témoignages et livres sur l'ovni de Roswell [modifier]
En 1978, Stanton T. Friedman, un ancien physicien nucléaire et auteur, interviewe Jesse Marcel, la seule personne connue pour avoir accompagné les débris de Roswell de leur lieu de découverte jusqu'à Fort Worth. Pendant les quinze années qui suivront, son témoignage ainsi que d'autres ont fait passé le cas Roswell du statut d'incident oublié à peut-être le cas d'OVNI le plus célèbre de tous les temps.[2]
Au début des années 1990, les chercheurs d'OVNI tels Friedman, William Moore, Karl Pflock, et l'équipe de Kevin Randle et Don Schmitt, ont interviewé plusieurs centaines de personnes [1] qui ont eu, ou qui ont prétendu avoir, un lien avec les évènements de Roswell de 1947. De plus, des centaines de documents ont été obtenues grâce à des demandes dans le cadre de la Freedom of Information Act, et certains viendraient d'une source interne, comme les documents controversés du Majestic 12. [2]
Ils conclurent qu'au moins un vaisseau extra-terrestre s'était écrasé du côté de Roswell, que les extra-terrestres, certains peut-être encore en vie, ont été récupérés, et que toutes les informations sur l'incident ont été dissimulées.
De nombreux livres, articles, documentaires télévisés et même une série télé ont rendu l'incident de 1947 tellement célèbre et de notoriété publique qu'au milieu des années 1990, les sondages, notamment celui publié par CNN/Time en 1997, ont révélé qu'une grande majorité des gens croyaient que les extra-terrestres étaient venus sur Terre et plus précisément qu'ils avaient atterri à Roswell et que le gouvernement avait dissimulé les évènements. [3]
Apparut un nouveau récit qui était à l’opposé de celui de 1947. Depuis la publication du premier livre sur Roswell en 1980, ce récit a évolué au fil des années avec l’apparition de nouveaux témoins, les témoignages étant facilités par la publicité autour de l’incident. Bien que les sceptiques doutaient fortement de la plausibilité de ces témoignages, il fallut attendre 1994 et la publication du premier rapport de l’Air Force sur l’incident pour qu'un contre-argument solide à la thèse des extra-terrestres soit largement diffusé.
Numerous scenarios emerged from these authors as to what they felt were the true sequence of events, depending on which witness accounts were embraced or dismissed, and what the documentary evidence suggested. This was especially true in regards to the various claimed crash and recovery sites of alien craft, as various authors had different witnesses and different locations for these events.[2] ⇔ merci d'apporter votre expertise, et de préciser
Néanmoins, l’extrait ci-dessous tiré de UFO Crash at Roswell (1991) de Kevin D. Randle et Donald R. Schmitt est commun à la plupart des témoignages.
« Un OVNI s’est écrasé au Nord-Ouest de Roswell, Nouveau Mexique, pendant l’été 1947. L’armée est intervenue rapidement et de manière efficace pour récupérer les débris après avoir été informé de leur existence par un employé d’un ranch. Les débris (ne ressemblant à rien de ce que ces hommes hautement qualifiés aient pu déjà voir) ont été expédiés sans délai dans au moins trois installations gouvernementales. Une histoire a été concoctée pour dissimuler la vérité sur les débris et l’agitation. Il a été expliqué qu’un ballon météo, un modèle avec une radiosonde, avait été trouvé et avait temporairement perturbé le 509e escadron. Des agents gouvernementaux ont emporté les notes des journalistes et en ont empêché un de diffuser l’entretien enregistré avec l’employé du ranch. Et dans un sanglot, non dans un éclat, le cas Roswell a rapidement disparu aux yeux du public et à la curiosité de la presse. »
Ce qui suit sont les récits de la série d’évènements selon quelques uns des livres les plus importants publiés sur le sujet.
The Roswell Incident [modifier]
1994-1997 - L'explication de l'armée de l'Air: Ballon Mogul et essais de parachutes
En 1994, l'armée de l'Air américaine, pressée par une enquête qui avait été ouverte par le General Accountibility Office (GAO) du Congrès, à la demande du député Steven Schiff, a remplacé l'explication initiale du ballon-météo par celle d'un "train" de vingt à trente ballons-météo attachés à une ligne, appelé "Mogul", lancé sur la base de White Sands.
Ci-dessus: A l'avant plan de cette photographie d'un train de ballons Mogul encore au sol, trois réflecteurs-cibles radar ML-307BIAP. Ces réflecteurs étaient utilisés accrochés au train de ballons Mogul pour qu'ils puissent être détectés et suivis au radar.
Source de la photographie:
"The Roswell Report: Case Closed", rapport McAndrew de l'USAF, publié par les Quartiers Généraux de l'US Air Force par l'entremise du Printing Office, Washington D.C., page 231, 1997.
C'était, expliqua-t-elle, un projet très secret pour développer un moyen de détection des futures explosions atomiques soviétiques, et c'était la raison pour laquelle sa découverte avait été cachée à l'époque. Cependant, en dépit de la publication en 1995 d'un gros livre d'un millier de pages, le Roswell Report, et en 1997 d'un second livre intitulé bravement The Roswell Report. Case Closed, les militaires américains ont été incapables de fournir la moindre preuve de cette explication. Pas le moindre bout de papier, télex, note en archive, qui aurait prouvé que c'était bien ce qui avait été trouvé à Roswell.
Au contraire, leur documentation montre assez clairement que le train de ballons "Mogul" numéro 4, le seul qui aurait pu, théoriquement, causer cette méprise car il comportait des cibles-radar, n'avait pas été lancé, très probablement! Il est absent des rapports de la New York University (NYU), chargée des essais, et le géophysicien Albert Crary, responsable sur le terrain, avait noté dans son journal personnel qu'il avait été annulé à cause du temps couvert. En fait, il avait lancé dans la matinée une petite grappe de ballons, comme NYU en lançait tous les jours en juin.
Petite grappe de ballons
Il est probable que Brazel en avait trouvé une, le 14 juin, comme il l'a dit à la presse sous la pression des militaires, mais il n'y avait attaché aucune importance, et elle n'avait rien à voir avec la découverte du grand champ de débris début juillet.
Pour sa part, le GAO a découvert que des parties importantes des archives de Roswell avaient été détruites sans explications. Il a conclu sobrement, en 1995: "Le débat sur ce qui s'est écrasé à Roswell continue".
"The Roswell Report: Case Closed", rapport McAndrew de l'USAF, publié par les Quartiers Généraux de l'US Air Force par l'entremise du Printing Office, Washington D.C., page 231, 1997.
Petite grappe de ballons
Pour sa part, le GAO a découvert que des parties importantes des archives de Roswell avaient été détruites sans explications. Il a conclu sobrement, en 1995: "Le débat sur ce qui s'est écrasé à Roswell continue".
Le premier livre sur le sujet, The Roswell Incident[15] par Charles Berlitz et William L. Moore, fut publié en 1980. A l’époque, les auteurs déclarèrent avoir interviewé plus de quatre-vingt-dix témoins. Bien qu’il ne soit pas mentionné, Stanton Friedman a fait des recherches substantielles pour le livre.[16] Le livre présente le récit de Jesse Marcel qui décrit les débris comme « ne ressemblant à rien de fabriqué sur cette terre »[15] (p.28). D’autres récits suggèrent que le matériau récupéré par Marcel était d'une grande solidité et possédait d’autres qualités qu’aucune matière d’origine terrestre ne pouvait avoir, et sûrement pas quelque chose en rapport avec un « ballon météo ». Le livre introduit aussi l’idée que les débris récupéré par Marcel au ranch Foster ont été remplacés par des débris d’un ballon météo[15] (p.33; pp. 67-69) pour soutenir la dissimulation. Marcel a posé avec les vrais débris, puis les pièces ont été échangées et les autres ont posé avec les débris échangés. Les vrais débris récupérés au ranch (qui, selon les auteurs, proviennent d’un OVNI écrasé) n’ont pas pu être examinés par la presse. Sont également décrits les efforts de l’armée pour discréditer et « neutraliser l’hystérie croissante au sujet des soucoupes volantes »[15](p.42). De plus, sont rapportés plusieurs propos portant sur l’intimidation des témoins, en particulier sur la mise en détention de Mac Brazel, qui signala le premier les débris.
Le livre évoque également l’histoire de Barney Barnett, décédé quelques années plus tôt. Des amis racontent qu’il a à plusieurs occasions décrit le crash d’une soucoupe volante et la récupération des corps dans la région de Socorro, à peu près à 240 km à l’ouest du ranch Foster. Lui et un groupe d’archéologues qui se trouvait dans la région tombèrent sur un vaisseau extraterrestre et ses occupants en train d’être emportés par des militaires[15] (p.53-62). D’autres récits suggèrent que ces extraterrestres et leur vaisseau furent emmenés à la base d’Edwards Air Force Base (également connue sous le nom de Muroc Army Air Field) en Californie[15] (p.62).
Une nouvelle chronologie présentant d’importantes différences avec celle suggérée par les premiers témoignages apparaît. La découverte des débris s’est passée au début de juillet, et non à la mi-juin comme dans les propos rapportés de Mac Brazel dans lesquel il indique qu’ils venaient d’un ballon météo. Marcel indiqua que Brazel (décédé des années avant ce récit) lui avait dit avoir trouvé les débris plusieurs jours avant le 7 juillet, le matin où il a entendu « une étrange explosion »."[15] (p.64). Un autre témoignage indiqua qu’un jeune couple avait vu « un gros objet brillant »voler au dessus de la zone le 2 juillet[15] (p.21) (un récit présent dans les rapports d’informations actuels) et l’histoire de Barnett a été datée au 3 juillet[15] (p.53).
La date exacte à laquelle Marcel et « Cavitt » (Sheridan Cavitt, Marcel ne pouvait retenir son prénom) sont allés voir les débris n’est pas précise. En effet, il dit qu’ils en ont entendu parler le 7 juillet[15] (p.63) mais il semble dire qu’il a été contacté le jour précédent quand il raconte que « le dimanche 6 juillet, Brazel décida qu’il valait mieux aller en ville et raconter ceci à quelqu’un », quelqu’un qui à son tour appela Marcel[15] (p.65). En 1947, Marcel déclara qu’il avait visité le ranch le lundi 7 juillet.
Marcel raconta être retourné à Roswell le soir du 7 juillet pour découvrir que l’information de la découverte d’une soucoupe volante avait filtrée. Il reçut des visites à son domicile, y compris celle d’un journaliste, mais il ne pouvait confirmer les informations. « Le matin suivant, ces journaux écrits sont sortis, et après ça, tout a dégénéré[15] (p.67). »
Le livre suggère que l’armée a orchestré la déposition de Brazel pour qu’il dise qu’un objet banal avait atterri sur le ranch, cependant le livre ne dit pas explicitement que l’armée a forcé Brazel à donner à sa découverte une date à la mi-juin ; cette date n’est pas mentionnée dans le livre. « Brazel…a eu beaucoup de difficultés à rapporter aux journalistes ce que l’Air Force l’avait forcé à dire sur la manière dont il a découvert l’épave et sur ce à quoi elle ressemblait… »[15] (p.40).