Un ovni sème une dangereuse pagaille sur un aéroport du Sud Argentin
Le pilote d'un avion de ligne a dû faire une manœuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec une "soucoupe volante". Au même moment, une coupure de courant se produisait dans la ville de San Carlos de Bariloche.
Une "soucoupe volante" de couleur blanche, se déplaçant "à grande vitesse en défiant les lois de la physique", a perturbé pendant une quinzaine de minutes, dans la nuit de lundi à mardi, le trafic de l'aéroport de San Carlos de Bariloche, à 1800 km au sud-ouest de Buenos Aires, a-t-on appris mardi selon une dizaine de témoins oculaires.
Tout à débuté lundi à 1h30, heure suisse, alors que le vol 674 d'Areolinas Argentinas, en provenance de Buenos Aires avec 102 passagers et 3 membres d'équipage, terminait ses manœuvres d'approche pour se poser sur la piste de Bariloche, une station de sport d'hiver à la mode dans les premiers contreforts de la cordillère des Andes.
"Le pilote de l'avion a dû faire une manœuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec un objet volant non identifié (OVNI)", affirment plusieurs membres des forces aériennes militaires argentins. Des témoignages qui sont confirmés par le Major Jorge Oviedo qui, lui aussi, "a vu un OVNI", et selon lequel "au même moment, une coupure de courant s'est produite dans toute la ville et les appareils de mesure de l'aéroport sont devenus fous". Plusieurs habitants déclarent, eux aussi, avoir aperçu l'OVNI, juste avant la coupure de courant.
"Quand nous nous trouvions à 15 minutes de vol de Bariloche, la tour de contrôle nous a autorisé normalement à entamer nos manœuvres d'approche aux instruments et je suis descendu de 12 000 à 3000 pieds", explique le pilote, Jorge Polanco.
"Au moment où j'entamais la dernière descente, j'ai soudain vu en face de l'avion une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse, avant de s'arrêter d'un coup à une centaine de mètres. Quand j'ai repris les manœuvres, l'objet a fait un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle à une centaine de mètres", explique-t-il.
"Mon avion fonctionnait normalement mais, au bout d'un moment, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une orange dans le centre qui s'allumait par intermittence", poursuit le pilote.
"Au moment où j'amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes d'un coup. J'ai dû remonter à 3000 pieds, en faisant une "manœuvre de fuite", toujours accompagné par l'OVNI qui, lui, est remonté à une vitesse surnaturelle. Je n'en croyais pas mes yeux et j'étais très préoccupé, comme mes deux équipiers", ajoute encore Polanco, selon lequel cet OVNI "ne se déplaçait pas selon les lois physiques et naturelles connues".
"Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, l'OVNI a alors disparu à grande vitesse en direction du Cerro Otto" (une montagne de la région), conclu le pilote qui, une fois au sol, reconnaît avoir dû rester "5 minutes dans la cabine le cœur au bord des lèvres".
Une enquête a été ouverte pour essayer de déterminer la provenance du mystérieux objet.
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Cas d'ovnis: San Carlos de Bariloche
Une dizaine de témoins, une panne de courant inexplicable, un avion qui manque de s'écraser à l'atterrissage, tels sont les éléments caractéristiques de l'apparition d'ovnis de la station de sport d'hiver argentine de la cordillère des Andes, San Carlos de Bariloche. Phénomène curieux, sans aucun doute. Mirage ou reflet de la lune pour les sceptiques, voire cas d'hallucination collective. D'autres crient à la désinformation ou à la conspiration. Pas de doute, il s'agit bien d'un classique cas d'ovnis. Une cinquantaine de pays ont enregistré des cas d'ovnis, celui-ci est argentin.
Les événements sont les suivants :
Un vol de la compagnie aérienne Aerolinas Argentinas, en provenance de la capitale Buenos Aires, se prépare à atterrir dans l'aéroport de la station. Soudain l'équipage aperçoit une lumière blanche qui semble se déplacer en direction de l'avion. Brutalement l'ovni s'arrête, à peine une centaine de mètres avant l'appareil argentin. Comme déjà observé dans des cas précédents, l'ovni suit alors la trajectoire de l'avion, en volant parallèlement à distance constante. Des dires du pilote, étayés par le reste de l'équipage, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleurs. Deux lumières vertes apparaissent aux extrémités avec en plus un clignotement orange au milieu. Le plus étonnant dans cette histoire, est que les témoins rapportent une coupure de courant dans toute la ville, au moment de la rencontre avec l'ovni. Ce qui a été confirmé par un officier, qui a aussi vu l'ovni. Il précise même que les appareils de mesure sont devenus complètement fous. Du coup, le pilote a du réaliser 'une manœuvre désespérée' comme il l'a relaté après.
En remontant, l'ovni a accompagné l'avion qui transportait 102 passagers en plus des trois membres d'équipages. Les déplacements de l'objet sont qualifiés de surnaturels par le pilote, Jorge Polanco. L'ovni a alors disparu sans crier gare.
Jorge Polanco avoue d'ailleurs être resté cinq minutes bouche bée après l'atterrissage. Qu'en penser ? Est-ce l'affaire du siècle ou une gigantesque mascarade ? Faut il faire confiance aux trop nombreux témoignages ?
J.L
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http://ufologie.net/htm/bariloche9502f.htm
UN OVNI PERTURBE UN ATTERRISSAGE:
Le matin du 2 Août 1995, mon poste de télévision est par pur hasard réglé sur l'affichage des pages télétexte de la télévision Suisse Romande, et j'y lis la nouvelle suivante:
Un équipage de la Aerolineas Argentinas et des fonctionnaires de l'aviation au sol ont observé un objet lumineux qui s'est approché de l'avion alors qu'il se préparait à atterrir à l'aéroport de Bariloche, à environ 870 miles de Buenos Aires. Le capitaine Jorge Polanco a dit aux journalistes que toutes les lumières de l'aéroport et des alentours s'étaient éteintes au moment où l'objet est disparu et qu'il allait atterrir. Le personnel de la tour de contrôle a rapporté que tous leurs instruments ont commencé à se comporter de façon étrange au même moment. Des observateurs au sol disent que l'OVNI semblait avoir des lumières sur son ventre.
Je ne suis bien sur pas tout à fait le seul à apprendre la nouvelle, comme en atteste le document ci dessous.
(N.B. Je ne partage pas les conclusions de l'auteur au sujet des possibilités que l'homme puisse être à l'origine de l'engin observé. J'ai montré dans mon site par ailleurs que l'on surestime au contraire beaucoup trop les possibilités technologiques humaines. Je partage son indignation au sujet de l'inertie médiatique.)
Voire également la page principale concernant ce cas à Bariloche en 1995.
BARILOCHE 95:
Par Thierry
Pendant que le monde entier se mobilisait sur l'affaire de l'autopsie d'un hypothétique extraterrestre dont le vaisseau se serait crashé près de la base militaire de Roswell, au Nouveau-Mexique (USA) en juillet 47, pendant que le monde ufologique retient sa respiration, pendant que les masses jugent l'entièreté du dossier OVNI sur ce simple fait, il se passe des choses importantes sur notre bonne vieille planète. Et aussi dans sa proche banlieue...
Le matin du 02 août 1995, je reçus un coup de téléphone de mon père. Avant de continuer, je dois mentionner que celui-ci n'accorde pas une importance démesurée aux OVNI et aux phénomènes connexes. Comme la plupart des gens, son information provient des média. Mais son fils faisant, il est davantage attentif...
Donc, il me téléphone et m'informe que sur le télétexte de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), à la page des "news", il y a quelque chose de bizarre concernant l'observation d'un OVNI en Argentine. Il y aurait des centaines de témoins... Ne possédant pas l'option télétexte, je demandai à mon père de filmer, à l'aide de sa caméra (on ne peut "magnétoscoper" un télétexte), la page concernée. Ceci fut fait et il m'apporta la cassette.
En effet, la rédaction des infos signale bel et bien un événement incroyable auquel a été confronté un avion de ligne argentin, au-dessus de l'aéroport civil de San Carlos de Bariloche, station de sports d'hiver, dans le sud de l'Argentine, sur les premiers contreforts de la Cordillère des Andes.
Je téléphonai au service du télétexte de la RTBF afin de leurs demander une copie de la dépêche et de connaître son origine. Je reçus tout cela quelques jours plus tard. Entre-temps, j'avais effectué la même démarche auprès de l'agence de presse belge "BELGA". La réponse vint sous forme de fax, quelques heures plus tard. Voici donc la retranscription de la dépêche originale :
EXT012 3 GEN 0512 F BELGA-0026 ARGENTINE/ FAITS DIVERS/
Une soucoupe volante perturbe le trafic de l'aéroport de Bariloche.
SAN CARLOS DE BARILOCHE 02/08 (AFP) Une "soucoupe volante" de "couleur blanche", se déplaçant "à grande vitesse en défiant les lois de la physique" a perturbé pendant une quinzaine de minutes, dans la nuit de lundi à mardi, le trafic de l'aéroport de San Carlos de Bariloche, à 1800 Km au sud-ouest de Buenos Aires, a-t-on appris mardi selon une dizaine de témoins oculaires.
Tout a débuté lundi à 23h30 GMT (mardi 01h30 HB) alors que le vol 674 de Aérolinas Argentinas, en provenance de Buenos Aires avec 102 passagers et 3 membres d'équipage, terminait ses manoeuvres d'approche pour se poser sur la piste de Bariloche, une station de sports d'hiver à la mode dans les premiers contreforts de la Cordillère des Andes.
"Le pilote de l'avion a du faire une manoeuvre désespérée pour ne pas entrer en collision avec un objet volant non identifié (OVNI)", affirment plusieurs membres des forces aériennes militaires argentines. Des témoignages qui sont confirmés par le major Jorge Oviedo qui lui aussi "a vu un OVNI" et selon lequel "au même moment, une coupure de courant s'est produite dans toute la ville et les appareils de mesure de l'aéroport sont devenus fous". Plusieurs habitants déclarent eux aussi avoir aperçu l'OVNI, juste avant la coupure de courant.
"Quand nous nous trouvions à 15 minutes de vol de Bariloche, la Tour de contrôle nous a autorisé normalement a entamer nos manoeuvres d'approche aux instruments et je suis descendu de 12 à 3 miles", explique le pilote Jorge Polanco.
"Au moment où j'entamais la dernière descente, j'ai soudain vu en face de l'avion une lumière blanche qui venait directement sur nous à toute vitesse, avant de s'arrêter d'un coup à une centaine de mètres. Quand j'ai repris les manoeuvres, l'objet a fait un tour bizarre pour accompagner notre virage de descente et rester en parallèle à une centaine de mètres", explique-t-il.
Mon avion fonctionnait normalement mais, au bout d'un moment, la soucoupe, de la taille d'un avion de ligne, a changé de couleur, deux lumières vertes apparaissant aux extrémités avec une orange dans le centre qui s'allumait par intermittence", poursuit le pilote.
Au moment où j'amorçais ma dernière approche, les lumières de la piste et de l'aéroport se sont éteintes d'un coup. J'ai dû remonter à 3 miles, en faisant une manoeuvre de fuite, toujours accompagné par l'OVNI qui lui est remonté à une vitesse surnaturelle. Je n'en croyais pas mes yeux et j'étais préoccupé, comme mes deux équipiers", ajoute encore Polanco selon lequel cet OVNI "ne se déplaçait pas selon les lois physiques et naturelles connues".
"Quand la lumière est revenue au sol et que j'ai recommencé ma descente, l'OVNI est alors disparu à grande vitesse en direction du CERRO OTTO (une montagne de la région)", conclut le pilote qui, une fois au sol, reconnaît avoir dû rester "cinq minutes dans la cabine, le coeur au bord des lèvres".
Une enquête a été ouverte pour essayer de déterminer la provenance du mystérieux objet./.MTH
./. 020846 AUG 95
La nouvelle fut répercutée aux journaux télévisés ou radiodiffusés de 13h00 sur la RTBF et RTL-TVI, la chaîne privée belge (notre mini-TF1). Puis, plus rien... Jamais...
Le lendemain, je décidais de faxer à l'ambassade d'Argentine à Bruxelles afin d'obtenir confirmation des faits et, éventuellement, quelques détails complémentaires. Ce fut le conseiller de l'ambassadeur qui me répondit. Il ne pouvait, écrivait-il, que confirmer les faits relatés dans la dépêche. Aucun autre commentaire. Par la suite, j'essayai encore de faxer et d'écrire à l'ambassade mais plus rien ne vint. J'ai envoyé un communiqué de presse à plus de cinquante média. Aucune réaction.
Enervé par l'apathie ambiante, je contactai N.M., journaliste sur TF1, afin de lui demander s'il était au courant de cette étrange affaire. Il l'était tout autant que moi. Ni plus ni moins. Mais il m'assura qu'il allait se renseigner.
Trois semaines passèrent et je recontactai N.M.. Il me dit qu'il avait du neuf sur Bariloche et qu'un de ses collègues, H.M., avait enquêté sérieusement sur l'affaire. Il me demanda si je voulais lui parler. Non, peut-être!
C'est ainsi que je fis la connaissance d'H.M., par téléphone. J'avais eu l'occasion d'envoyer certains documents à TF1 sur demande de N.M. et nous entretenions de bonnes relations, par courrier ou combiné téléphonique interposé.
H.M. me raconta un peu son enquête. Je dois avouer que ce type a fait un excellent boulot et qu'il dispose de moyens financiers peu courant. Pourtant, rien ne l'obligeait à me faire part de ses résultats d'enquête. Jacques Pradel avait bien de la chance d'avoir une équipe formée de ce genre de personnage. Je ne suis pas un fan ni même un téléspectateur régulier de ses émissions mais je dois bien avouer que, moi aussi, l'affaire du film de l'autopsie de l'E.T. de Roswell m'a intrigué. Mais ceci n'est pas l'objet de mon propos.
En fait, ce que H.M. m'apprit, c'est que les événements de Bariloche n'étaient pas limités à cette seule ville. Il s'agissait bien d'une vague d'observations dans la partie sud de l'Argentine. Il me promit de m'envoyer copie du dossier ainsi que le résumé de l'affaire. Je reçus l'ensemble quelques jours plus tard. Ce qui va suivre est donc l'oeuvre de ce jeune et dynamique "Rouletabille". Je n'en revendique nullement la paternité.
Bariloche:
Le 31 / 07 / 95, un OVNI a empêché deux avions d'atterrir sur l'aéroport de San Carlos de Bariloche (1800 Km au sud-ouest de Buenos Aires). Le premier avion était un Boeing 727 de la compagnie Aérolinas Argentinas (Vol 674) contenant 102 passagers et 3 membres d'équipage. Le second est un avion de la gendarmerie nationale argentine avec 7 personnes à son bord, dont le pilote. Le commandant du Vol 674, alors qu'il préparait son atterrissage, a dû effectuer une manoeuvre désespérée pour éviter l'OVNI. Le phénomène a duré une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, l'OVNI a suivi le vol du Boeing en trajectoire parallèle distante d'une centaine de mètres. Presque tous les passagers du Vol 674 auraient vu le phénomène. Toutefois, la compagnie se refuse à divulguer la liste de leur nom.
Les témoins les plus importants sont: - Le pilote du 727, Jorge Polanco. Il vit à Buenos Aires et serait aller trouver un journaliste, de sa propre initiative, pour raconter son histoire. Il affirme que 3 pilotes et un technicien de vol ont vu le phénomène, mais il refuse de donner le nom de ces personnes. Il aurait dû se trouver à Londres le 13 septembre pour être interviewé par la BBC. La journaliste est Pénélope Kront. La rencontre ne put se faire car cette dame n'a offert que 500 dollars + billets d'avion + hôtel. Cependant, une télévision de la côte est des Etats-Unis serait parvenue à obtenir l'interview de Polanco. Il ne donne aucune autre information complémentaire et prie les "curieux" de tout bord de s'adresser à son avocat, le Dr Luis Careri. - Le major Jorge Luis Oviedo. Il affirme n'avoir rien vu alors que les dépêches affirmaient le contraire. A la suite d'un entretien direct avec mon ami H.M., il a expliqué qu'il était en communication avec l'avion des lignes régulières, au moment du phénomène. Cet homme évite toute publicité autour de sa personne. - Le pilote de l'avion de la gendarmerie (Force Aérienne de la Police des Frontières). Ruben Cipuzak. Il vit à Buenos Aires et accepterait de témoigner. Cependant, il affirme que le gouvernement argentin et les militaires ne s'intéressent pas à ces phénomènes.
Cutral Co:
Un maître d'école et un pompier de la ville de Cutral CO, à 900 Km au sud-ouest de Buenos Aires, ont affirmé, le 11 août 95, avoir observé, et même filmé un OVNI qui se trouvait à très basse altitude. Selon le témoignage de Luis LUNA, il s'est produit une panne de courant dans toute la ville lors du passage du "phénomène". D'après son récit, il aurait vu une lumière bleue, très intense et intermittente qui s'approchait. L'engin, dit-il encore, s'est arrêté à trois mètres du sol et est resté immobile pendant quelques secondes. D'autres témoins, le pompier Ismaël Paro et son épouse ont affirmé avoir assisté à ce phénomène. Lorsqu'ils ont voulu s'en approcher, leur véhicule n'a pu démarrer. Plus d'une centaine d'autres personnes corroborent ces faits et certains ajoutent même avoir vu une "porte" s'ouvrir.
Les témoins principaux sont: - Le pompier Ismaël Paro. Il a accepté de témoigner au téléphone. L'entretien a été enregistré. Il confirme les dépêches AFP. De plus, il a confié à H.M. que la taille de l'objet devait avoisiner les cinquante mètres. Si une équipe de journaliste veut faire le déplacement à Cutral Co, il accepte de témoigner devant une caméra. - Luis Luna (le maître d'école, et sa femme Irma Almonavit ont confirmé, par téléphone, avoir assisté au phénomène. C'est sa femme qui a filmé l'apparition (lumière intense et changeante). Ils acceptent de témoigner devant une caméra aux même conditions que le témoin pré-cité. - Une télévision locale, Cutral Co Communications, a fait un reportage sur ce phénomène.
Caleta Olivia: Un caméraman - Pablo Muesca -, à Caleta Olivia, province de Santa Cruz, affirme que, le 16 août 95, il aurait réussi à filmer un OVNI. Il travaille pour une télévision locale de la ville. Avec le zoom de la caméra, il aurait observé clairement les lumières changeantes de couleur rouge, bleue et jaune, ainsi qu'une forme étrange ressemblant à un cube. Un homme de 65 ans, un certain senor Zavaletta, a peut-être connu un phénomène d'abduction le 14 juillet dernier. Il se promenait en rase campagne et s'est senti s'endormir. "Un nuage est arrivé et j'ai vu un extraterrestre avec beaucoup de cheveux de couleur cuivre. J'ai senti un pincement dans le doigt de la main gauche, comme si j'avais été piqué. Puis, l'être a disparu et j'ai eu l'impression de m'envoler. Je me suis aperçu que cela faisait une demi-heure que je somnolais et que je me trouvais à deux kilomètres de l'endroit où je croyais être initialement." Ensuite, il a marché toute la nuit et a été retrouvé par la police, le lendemain. En effet, sa famille inquiète de sa disparition prévint les autorités locales.
Malheureusement, cette dépêche n'a pas été confirmée et ne contient pas de données suffisantes pour une enquête directe. Pour terminer son rapport, en guise de conclusion, H.M. écrit :
-"L'Argentine est un pays pauvre car, sans pour cela mettre en doute la sincérité de nos interlocuteurs, la plupart des personnes contactées par téléphone semble intéressée par des espèces sonnantes et trébuchantes, dans l'idée d'un dédommagement pour leur participation éventuelle à notre émission. Jorge Polanco, le pilote du 727, aurait négocié son interview avec la BBC contre 20 000 $. Cette somme serait destinée à "une association pour l'enfance", selon les dires de l'avocat du pilote. D'un autre côté, Luis Luna, le maître d'école qui a filmé l'OVNI de Cutral Co, est très "ennuyé" que les gens puissent faire de l'argent sur son document, sans en avoir reçu sa part."
-"En conclusion, et je le répète cela ne trouble en rien la véracité des événements, l'enquête est légèrement gâchée et ralentie par une vénalité certaine des témoins, même si cela est presque légitime. Je continue de penser que ce sujet est important et qu'il mérite une couverture."
Ainsi finit le rapport qu'un journaliste d'investigation de TF1 fit parvenir à son "patron". Malgré l'étrangeté des faits, ceux-ci ne valurent même pas une allusion dans les média télévisés. Pas un mot. Peu de temps après, l'affaire Roswell était relancée par un producteur anglais, Raymond Santilli... Dès lors, on ne vit plus que le feu et l'étincelle disparut.
A cette heure, je ne sais ce que H.M. est devenu. Lors d'un entretien téléphonique, début Avril 96, l'écrivain français, ufologue et exégète de l'affaire Roswell, Gildas Bourdais, m'apprenait que l'émission sur laquelle H.M. travaillait a été officiellement retirée. Décidément, l'Etrange ne porte pas bonheur à la chaîne privée.
Conclusions:
Toutes les informations recueillies par H.M. ont largement été répercutées par les journaux argentins. Cependant, quand vous contactez le bureau belge des Aérolinas Argentinas à ce sujet, on feint le non-recevoir. Pareille pour l'ambassade à Bruxelles.
Des centaines de témoins, directs ou indirects, confirment les faits. Des officiels font de même. Puis, c'est le black-out. Comme d'habitude. Et vous, vous qui lisez ces lignes à cet instant précis, cela ne vous provoque aucune indignation que vos média préférés choisissent, à votre place, l'information qui vous convient? N'avez-vous pas envie de dire : "C'est assez! Nous voulons la vérité. Nous ne sommes plus des enfants et nous sommes en mesure de gérer une vérité déterminante pour notre avenir et, surtout, celui que nous préparons à nos enfants!" Voilà ce qu'il serait légitime de faire.
Un Boeing est gêné par un OVNI lors de son atterrissage et cela n'intéresse pas les média? Laissez-moi rire haut et fort. Cela ne tient pas la route. Mais pendant ce temps, on se battait en Bosnie...
A-t'on le droit moral de laisser autant d'interrogations en suspend? Comment se fait-il qu'un caméraman professionnel puisse filmer un OVNI sans que le public n'en sache rien? Mais pendant ce temps, Santilli vend son film de la prétendue autopsie d'un des occupants d'un engin extraterrestre crashé dans le désert du Nouveau-Mexique, en 1947.
Pendant ce temps, on amuse les masses avec les problèmes sociaux et les tensions internationales. Pendant ce temps, je me bats contre des moulins- à-vent, avec l'aide de quelques Don Quichotte modernes. Mais que les meuniers ne s'y trompent pas, notre heure viendra.
J'aimerais citer Christian de Duve, prix Nobel de Médecine, et auteur d'un superbe ouvrage publié chez Fayard, intitulé "Poussière de Vie" : "L'univers n'est pas le cosmos inerte des physiciens, doté d'un petit peu de vie pour faire bonne mesure. L'Univers est (italiques de l'auteur) vie, avec autour les infrastructures nécessaires ; il consiste en premier lieu en des milliers de milliards de biosphères engendrées et nourrie par le reste."
Donc, et selon toutes vraisemblances, il se pourrait que tous ces gens, témoins privilégiés du phénomène OVNI, soient sains d'esprit et que, désormais, il n'y a plus que les imbéciles pour rire de l'hypothèse extraterrestre. Quant aux debunkers (démystificateurs), il s'agit tantôt de vaniteux, tantôt de gens froidement conscients et ... dangereux. Désormais, tout vaut mieux que le silence.
Derniers éléments de l'enquête au 27 juin 1996:
Après 10 mois d'enquête, nous avons découvert que Bariloche n'est pas seulement la station de sports d'hiver que l'on nous présente. En effet, cette ville est aussi l'un des endroits les plus top-secret d'Argentine car elle abrite, entre autres, l'Institut Balseiro, un centre de recherches atomiques et le CONAE (Commission Nacional de Investigaciones Espaciales). Ce dernier entretient des liens très étroits avec la NASA, l'ESA (Agence Spatiale Européenne), ainsi qu'avec les agences russes et américaines.
Il me faut aussi mentionner que le CONAE travaille en collaboration avec le CNES de Toulouse (France) qui, je le rappelle, abrite également le SEPRA (Service d'Expertises des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques) qui remplace depuis une dizaine d'années le célèbre GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non-identifiés).
Il semblerait, une fois de plus, que les OVNI s'intéressent de très près aux installations scientifiques et militaires de notre bonne vieille planète bleue... Avec une mention toute particulière pour la recherche spatiale. Si vous aimez surfer sur le Net, et que cette affaire vous intéresse, je ne peux que vous conseiller d'accéder à un moteur de recherche, Yahoo ou Alta Vista par exemple, et d'y entrer le keyword (mot clé) suivant : bariloche.
Vous serez surpris de voir le nombre de pages web qui sont consacrées à cette "simple" station de sport d'hivers du sud le l'Argentine. Mais bien vite, en explorant un peu, vous pourrez, vous aussi, découvrir les Centre Atomique de Bariloche, l'Institut Balseiro, le projet CONAE, etc... N'hésitez pas à suivre les liens vers les sites de la NASA et autres agences spatiales dans le monde. Rien que l'existence de tels liens est instructive à plus d'un titre.
Cette affaire me pose un problème pourtant. En effet, pourquoi diable des extraterrestres auraient-ils le besoin de se rendre directement sur un site pour l'étudier? Ces "gens" posséderaient une technologie fabuleuse qui leurs permettrait de traverser des distances relativistes mais seraient tout-à-fait incapables de nous espionner à distance comme, par exemple, les Etats-Unis le font depuis des décennies avec les Russes et vice-versa. N'est-ce pas là un élément illogique du dossier OVNI?
Je crois que la plupart des ufologues "professionnels" sous-estiment les capacités technologiques de l'Homme, soit par manque d'information soit par souci de garder leur "gagne pain" ou leur aura de gloire "personnelle".
Encore une fois, c'est le public, vous cher lecteur ou lectrice, qui ferez les frais de cette affaire, au sens propre comme au figuré. Vous qui cherchez à savoir, vous continuerez à alimenter les caisses (noires?) d'associations patentées, en toute bonne foi.
Cependant, ce genre de réflexion ne remet pas en cause l'existence de civilisations avancées, quelque part dans notre univers, ou ailleurs, mais il est grand temps de s'interroger sur la fréquence incroyable des observations et, surtout, sur l'objet même de l'observation.
En restant raisonnable, il me parait difficilement concevable que chaque observation d'un OVNI sur la planète soit le fait d'une technologie "exotique" mise aux point par des "êtres intelligents" (et pas un peu!) venus d'ailleurs. Ces êtres-là, à force de remplir notre ciel de leur présence, devraient s'être installés chez nous une fois pour toute, avec une logistique impressionnante qui ne pourrait pas passer inaperçue.
Par contre, si l'homme avait lui aussi mis au point quelque chose qui ressemble à une "soucoupe volante"? Cela expliquerait pas mal de choses mais, malheureusement ou heureusement, pas tout le problème. Il faut désormais se poser les bonnes questions... | |