Présentation du GEIPAN sur le Site du CNES
Présentation du GEIPAN sur le Site du CNES : aller à cette adresse :
OVNI, UFO, PAN, quelle
différence ?
L'acronyme OVNI (Objet Volant Non
Identifié) est la traduction du terme anglais UFO (Unidentified Flying
Object). L'examen des témoignages et le résultat des enquêtes montrent que
ce terme est le plus souvent impropre : dans la plupart des cas, les
observations décrivent un phénomène connu ou inconnu, généralement lumineux mais
sans preuve de la présence d'un objet matérialisé. L'utilisation du terme
général PAN (Phénomène
Aérospatial Non identifié) est donc plus appropriée
Question :
J'ai réalisé une observation, que dois-je faire ?
Vous observez un phénomène que vous ne pouvez expliquer, nous
vous recommandons d'abord de lire attentivement notre guide
d'identification. Si vous pensez avoir observé un BOLIDE,
et si votre observation est très précise, remplissez le message spécifique
décrit dans le guide.
Si votre observation ne correspond à aucun des cas
répertoriés, nous vous suggérons de remplir et de nous renvoyer le formulaire de
témoignage que nous mettons à disposition sur notre site.
Vous devez vous efforcer d'y retranscrire aussi fidèlement que
possible:
- La date, l’heure et la durée de l’observation.
- Un schéma de l'observation.
- La position du phénomène et sa hauteur dans le ciel avec un repère naturel
ou humain, sa trajectoire à l’aide d’une carte détaillée.
- Les formes, dimensions, couleurs, les mouvements particuliers et la
disparition du PAN.
- La présence ou non de bruit, d’odeurs et tout autre élément.
Si vous vous trouvez en zone de gendarmerie, vous ferez
établir un procès verbal qui nous sera retransmis. Vous pouvez en cela vous
appuyer sur notre formulaire. L’anonymat des témoins est scrupuleusement
respecté par le GEIPAN.
Très important : si vous êtes équipé d’un ordinateur et
de logiciel Word, Open-Office ou équivalent, enregistrez ce document,
remplissez le sur votre ordinateur, et renvoyez le au GEIPAN
par mail, en format .doc ou .pdf. Pour les éventuels dessins manuscrits,
merci de les scanner et de les insérer dans le document informatique ; si vous
n’en avez pas la possibilité, envoyez le séparément par courrier. Pour la
signature, insérez votre signature scannée, ou tapez simplement votre nom.
Si
vous n’avez pas d’ordinateur, faîtes-le imprimer par un de vos amis, ou
demandez-en un exemplaire au GEIPAN,
puis remplissez le document à la main, et renvoyez le par courrier après en
avoir gardé une copie.
02/20/12
Question:
Qu'est ce que le GEIPAN
?
Le GEIPAN,
Groupe d’Etudes et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
fait partie intégrante des missions du Centre National d'Etudes Spatiales
(CNES). Le GEIPAN
a pour missions :
- la collecte des témoignages d’observations de PAN sur le
territoire français,
- l’analyse des témoignages pour tenter d’expliquer les phénomènes observés
(enquêtes),
- l’archivage des témoignages, l'un des objectifs importants de cet archivage
étant de permettre l'étude ultérieure éventuelle par la communauté scientifique
des observations restées inexpliquées.
- l’information et la communication vers le public.. A ce titre il a engagé
dès 2007 la mise en ligne de l'ensemble de ses archives.
Le GEIPAN
est-il un organisme de recherche ?
Certains pourraient penser que le GEIPAN
est un organisme de recherche dédié à la recherche d’existence de vie
extra-terrestre ou de technologies extra-terrestres très avancées, il n'en est
rien ; ce n'est ni dans sa mission, ni dans ses compétences.
Ceci est conforme aux missions du CNES qui n'est pas un
organisme de recherche.
Le GEIPAN
met les informations qu’il rassemble à la disposition de la communauté
scientifique et évidemment du grand public.
Quelle est l'histoire du GEIPAN
?
Le CNES étudie les PAN depuis 1977
date de la création du GEPAN (Groupe d’Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non
identifiés).
- En 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA (Service d ’Etudes des
Phénomènes de Rentrées Atmosphériques)
- Fin 2001 la Direction Générale du CNES commande un audit pour statuer sur
l’avenir de l’activité
- En 2005 à la suite d’un audit, le Président du CNES décide la
restructuration de l’activité et le GEIPAN
(Groupe d ’Etudes et d ’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non
identifiés) se substitue au SEPRA, avec une recommandation importante d’informer
le public en toute transparence. Cette recommandation se décline par le I
rajouté dans le sigle GEIPAN,
par la publication des archives et dossiers sur le site internet public du GEIPAN
entamées en 2007, par la communication grand public (site internet, plaquettes,
conférences, contacts presse et medias...)
Question :
Comment fonctionne le GEIPAN
?
Le GEIPAN
est rattaché à la Direction Adjointe du Centre Spatial de Toulouse.
Il est encadré par un Comité de Pilotage présidé par
une personne reconnue du monde aérospatial
et composé de représentants des autorités civiles et
militaires du pays ( Gendarmerie Nationale,Aviation Civile, Météo, Armée de
l’air, Recherche Scientifique...) et de représentants du CNES Ce comité a pour
missions d’analyser les résultats du GEIPAN
et de faire des recommandations au CNES sur ses orientations.
Il s'appuie sur un collège d’experts – une trentaine de
bénévoles- multidisciplinaires et scientifiques, qui examinent les cas
d’observation les plus complexes qui leur sont soumis. Ils apportent une
véritable caution scientifique à l’analyse des cas.
Les Intervenants Premier Niveau (IPN), répartis
géographiquement sur le territoire français participent bénévolement à
l’évaluation des cas d’observation. Ils sont mandatés par le Geipan pour une
mission précise et une durée limitée pour se rendre sur place et effectuer un
entretien complémentaire avec le témoin du cas si nécessaire. Ils doivent
respecter la méthode d'enquête définie par le GEIPAN
dans le guide de l'enquêteur.
Le GEIPAN
s'appuie aussi sur des interlocuteurs externes pour mener ses enquêtes :
- Les organismes avec lesquels le Geipan a développé des
conventions qui lui permettent d'accéder rapidement à des informations tangibles
: Gendarmerie Nationale, Armée de l’Air, Aviation Civile, Marine, Météo
France.<o:p></o:p>
- La communauté scientifique : le CNRS (IMCEE entre autres),
le CEA...
Quelles sont les ressources du GEIPAN
?
L’équipe GEIPAN
est constituée de deux agents CNES à temps plein : le responsable et
l'assistante, qui s’appuient sur des supports externes pour :
- l’étude et l’expertise en traitement de l’information,
(suivi et étude des cas, statistiques)
- la gestion de l’information, mise en forme, anonymisation,
archivage des documents liés aux cas d’observation.
Les ressources budgétaires du GEIPAN
proviennent de la subvention de service public reçue globalement par le CNES
pour mener à bien ses activités.
Question:
Comment se passe le traitement d'un témoignage au GEIPAN
?
Le premier contact du témoin avec le GEIPAN
peut être un appel téléphonique, un mail informel, la réception d’un des
questionnaires GEIPAN
rempli, d'un procès verbal de gendarmerie.
Si le témoignage s'avère très facile à expliquer (ex :
météore, ballon, satellite, lanterne thaïlandaise, etc…) et si le témoin
confirme l'hypothèse posée par le GEIPAN,
le traitement du dossier s'arrête là, sans publication sur le site web du GEIPAN.
Sinon, il y a ouverture d'un dossier de cas d'observation qui
peut suivre plusieurs circuits selon la complexité ou l'étrangeté du cas :
- Enquête rapide faite à distance au CNES avec les partenaires (Meteo-France,
Aviation civile, Armée de l’air, Gendarmerie) : établissement de la carte
astronomique du jour, des passages de satellite, de la météo, des passages
d'avion, de ballons, retombée de débris spatiaux…
- Demande d'un Intervenant de Premier Niveau (IPN) pour faire une enquête
locale, interview des témoins, recherches d'autres témoins ou causes locales …
- Intervention d'un ou plusieurs experts du collège d'experts du GEIPAN
pour analyser certaines hypothèses
- Intervention de la gendarmerie (sites sensibles, cas de rencontres
rapprochées avec traces au sol …)
Selon les cas, ces circuits peuvent durer de un jour, à
plusieurs mois d'enquête.
Enfin, au vu des éléments de l’enquête, et des avis de l’IPN
et/ou des experts s’ils ont été consultés le responsable du Geipan peut alors
procéder au classement du cas en :
A : Phénomène parfaitement identifié, si le GEIPAN
a des preuves de l’origine du phénomène
B : Phénomène probablement identifié, si le GEIPAN
est convaincu de l’origine du phénomène, mais n’a pas pu réunir de preuve
absolue.
C : Phénomène non identifiable : le GEIPAN
n’a pas assez d’éléments pour porter un avis solide.
D1 : Phénomène non identifié, mais d’étrangeté moyenne et de
consistance moyenne (ex : un seul témoin, pas de photo)
D2 : Phénomène non identifié, d’étrangeté forte et de
consistance forte (ex : plusieurs témoins indépendants, traces ou photos)
Le dossier à publier est ensuite anonymisé, c'est-à-dire que
toutes les données personnelles sont gommées et le dossier est finalisé pour la
diffusion au grand public. Il est alors prêt à être mis en ligne sur le site du
Geipan.
Le témoin (et la brigade de gendarmerie si un PV avait été
établi) reçoit un courrier d’information sur les conclusions retenues,
l’invitant à consulter le site Internet pour en avoir le détail.
La déontologie du Geipan admet qu'il peut ne s'agir que d'un
classement provisoire, et que toute nouvelle information susceptible de faire
évoluer ce classement peut aboutir à la réouverture et au réexamen du cas. Un
classement différent du premier peut alors intervenir.
Question:
Le GEIPAN
publie-t-il tous les éléments des enquêtes ?
L’objectif du GEIPAN
est de publier tous les éléments utiles à la compréhension du cas
d’observation ; les documents jugés inutiles ne sont pas publiés, (ex : échanges
de mails concernant la procédure de traitement du cas, photos de trop mauvaise
qualité…). De plus le GEIPAN
supprime les informations nominatives, afin de protéger les témoins.
Pourquoi certains dossiers datant de plusieurs années ne sont-ils pas
publiés ?
Le GEIPAN
traite en priorité les cas faciles à élucider et les cas très étranges ; comme
les ressources humaines du GEIPAN
sont limitées, il s'est avéré que les cas « moyens » ont pris du retard qui
s'est accumulé.
Pour tenter de résorber ce retard, le GEIPAN
a bénéficié du renfort temporaire jusqu'en mars 2012 de l'ancien responsable du
GEIPAN ;
de plus, en mettant en ligne un guide d'identification des PAN permettant aux
observateurs de trouver eux-mêmes l’explication du phénomène qui les a surpris,
le GEIPAN
espère réduire ainsi le nombre de dossiers faciles à élucider (ex : avions,
satellites, ballons, lanternes thaïlandaises, planètes), permettant ainsi de se
consacrer aux cas les plus complexes.
Combien de cas d'observations de PAN reçoit le GEIPAN
?
- Environ 10 à 20 témoignages téléphoniques par mois, selon la saison (plus
d'appels en été) ; ce nombre est en baisse
- Une cinquantaine de contacts mails par mois, en hausse
- Quelques lettres (2 à 4 par mois)
A la suite de ces contacts, le Geipan ouvre entre 20 et 40 cas
par mois, en fonction de la saison et de l’actualité (bolides, rentrée
atmosphérique ...)
Quelle est la fréquentation du site web du GEIPAN
?
Environ 1500 visites uniques par jour et 50000 connexions par
mois
Question:
Que pense le GEIPAN
des conclusions du rapport COMETA sur l'hypothèse extraterrestre ?
La COMETA est une association composée de spécialistes des
sciences physiques, des sciences de la vie, des sciences humaines, ainsi que
d'officiers supérieurs de l'armée et d'ingénieurs.
En juillet 1999 le COMETA publie un rapport très complet sur
le phénomène ovni qui fut transmis au Président de la République ainsi qu'au
premier ministre. Une des conclusions de ce rapport " COMETA" exprime le fait
que l'hypothèse d'une origine extraterrestre ne peut plus être écartée.
Le GEIPAN
ne s'interdit aucune hypothèse, mais s'attache uniquement à la collecte des
faits en laissant la communauté scientifique les utiliser à des fins de
recherche. Aucune preuve formelle et/ou scientifique n'a été apportée à ce jour
de l'existence ou de non existence d'entités extra terrestres. Le Geipan ne peut
donc que constater l'impossibilité actuelle de trouver une explication.
La position officielle du Comité de Pilotage du GEIPAN
sur ce sujet est la suivante : l'hypothèse, selon laquelle un certain nombre
d'observations de catégories D pourraient être liées à des manifestations de
civilisations lointaines très en avance sur la nôtre, ne peut être écartée mais
il ne peut s'agir en l'état actuel de nos connaissances que d'une hypothèse non
démontrée.
L'immensité de notre univers est constitué de milliards de
galaxies, elles même constituées de milliards d'étoiles. Dans ce foisonnement de
poussières d'étoiles et de matière, que les engins spatiaux scrutent avec une
précision croissante, il serait étonnant qu'il n'existe aucun système de type
solaire avec des conditions dites habitables. Si l'on peut espérer avoir d'ici
quelques années la preuve de l'existence de chimie organique sur une planète
extraterrestre, il restera un immense pas à franchir avant d'avoir des preuves
de vie, puis de vie intelligente. Même sur Terre, l'apparition de la vie (notion
de reproduction) puis de la pensée (notion d'intelligence) restent des énigmes
pour les scientifiques. Le CNES participe à certains programmes d’astrobiologie
(Son satellite COROT a découvert par exemple la première « super-Terre » autour
d’une autre étoile que le Soleil), mais il y a une nette séparation nette entre
ces travaux et la mission du GEIPAN.
Question:
Le GEIPAN
reçoit-il beaucoup de canulars ou de récits d'hallucinations ?
Nous constatons, en particulier lors des témoignages multiples
de faits avérés (lanternes thaïs, bolides), que beaucoup de témoignages sont
altérés par l'émotion : le plus souvent par la surprise, quelquefois par la
peur, voire la terreur, ou bien par l'enthousiasme lorsqu'il s'agit de témoins
passionnés d'OVNIS. Dans ces cas, les perceptions de distance, de taille, de
vitesse sont altérées, mais cette altération ne remet pas en cause l'existence
du phénomène. La sincérité des témoins est très rarement mise en doute, les cas
de canular sont très rares (<1%), mais nous constatons tous les jours, comme
tous les professionnels qui traitent des témoignages humains, qu'un témoignage
est rarement fiable à 100%. Lorsque nous démontrons sur certains cas que les
témoignages n'ont pas été fiables, certains témoins pensent que nous les prenons
pour des menteurs ; ce n'est pas du tout le cas : nous actons simplement le fait
que le témoignage, bien que sincère, n'est pas fiable à 100%.
Certains cas peuvent faire penser à des hallucinations, mais
sont difficiles à prouver comme tels sans l'intervention d'un psychologue
professionnel, ce que pour l'instant le GEIPAN
se refuse à faire.
OVNI, UFO, PAN, quelle différence ?
L'acronyme OVNI (Objet Volant Non Identifié) est la traduction du terme anglais UFO (Unidentified Flying Object). L'examen des témoignages et le résultat des enquêtes montrent que ce terme est le plus souvent impropre : dans la plupart des cas, les observations décrivent un phénomène connu ou inconnu, généralement lumineux mais sans preuve de la présence d'un objet matérialisé. L'utilisation du terme général PAN (Phénomène Aérospatial Non identifié) est donc plus appropriée
Question :
J'ai réalisé une observation, que dois-je faire ?
Vous observez un phénomène que vous ne pouvez expliquer, nous
vous recommandons d'abord de lire attentivement notre guide
d'identification. Si vous pensez avoir observé un BOLIDE,
et si votre observation est très précise, remplissez le message spécifique
décrit dans le guide.
Si votre observation ne correspond à aucun des cas
répertoriés, nous vous suggérons de remplir et de nous renvoyer le formulaire de
témoignage que nous mettons à disposition sur notre site.
Vous devez vous efforcer d'y retranscrire aussi fidèlement que possible:
- La date, l’heure et la durée de l’observation.
- Un schéma de l'observation.
- La position du phénomène et sa hauteur dans le ciel avec un repère naturel ou humain, sa trajectoire à l’aide d’une carte détaillée.
- Les formes, dimensions, couleurs, les mouvements particuliers et la disparition du PAN.
- La présence ou non de bruit, d’odeurs et tout autre élément.
Si vous vous trouvez en zone de gendarmerie, vous ferez établir un procès verbal qui nous sera retransmis. Vous pouvez en cela vous appuyer sur notre formulaire. L’anonymat des témoins est scrupuleusement respecté par le GEIPAN.
Très important : si vous êtes équipé d’un ordinateur et
de logiciel Word, Open-Office ou équivalent, enregistrez ce document,
remplissez le sur votre ordinateur, et renvoyez le au GEIPAN
par mail, en format .doc ou .pdf. Pour les éventuels dessins manuscrits,
merci de les scanner et de les insérer dans le document informatique ; si vous
n’en avez pas la possibilité, envoyez le séparément par courrier. Pour la
signature, insérez votre signature scannée, ou tapez simplement votre nom.
Si
vous n’avez pas d’ordinateur, faîtes-le imprimer par un de vos amis, ou
demandez-en un exemplaire au GEIPAN,
puis remplissez le document à la main, et renvoyez le par courrier après en
avoir gardé une copie.
02/20/12
Question:
Qu'est ce que le GEIPAN ?
Le GEIPAN, Groupe d’Etudes et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés fait partie intégrante des missions du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Le GEIPAN a pour missions :
- la collecte des témoignages d’observations de PAN sur le territoire français,
- l’analyse des témoignages pour tenter d’expliquer les phénomènes observés (enquêtes),
- l’archivage des témoignages, l'un des objectifs importants de cet archivage étant de permettre l'étude ultérieure éventuelle par la communauté scientifique des observations restées inexpliquées.
- l’information et la communication vers le public.. A ce titre il a engagé dès 2007 la mise en ligne de l'ensemble de ses archives.
Le GEIPAN est-il un organisme de recherche ?
Certains pourraient penser que le GEIPAN est un organisme de recherche dédié à la recherche d’existence de vie extra-terrestre ou de technologies extra-terrestres très avancées, il n'en est rien ; ce n'est ni dans sa mission, ni dans ses compétences.
Ceci est conforme aux missions du CNES qui n'est pas un organisme de recherche.
Le GEIPAN met les informations qu’il rassemble à la disposition de la communauté scientifique et évidemment du grand public.
Quelle est l'histoire du GEIPAN ?
Le CNES étudie les PAN depuis 1977 date de la création du GEPAN (Groupe d’Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés).
- En 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA (Service d ’Etudes des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques)
- Fin 2001 la Direction Générale du CNES commande un audit pour statuer sur l’avenir de l’activité
- En 2005 à la suite d’un audit, le Président du CNES décide la restructuration de l’activité et le GEIPAN (Groupe d ’Etudes et d ’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) se substitue au SEPRA, avec une recommandation importante d’informer le public en toute transparence. Cette recommandation se décline par le I rajouté dans le sigle GEIPAN, par la publication des archives et dossiers sur le site internet public du GEIPAN entamées en 2007, par la communication grand public (site internet, plaquettes, conférences, contacts presse et medias...)
Question :
Comment fonctionne le GEIPAN ?
Le GEIPAN est rattaché à la Direction Adjointe du Centre Spatial de Toulouse.
Il est encadré par un Comité de Pilotage présidé par une personne reconnue du monde aérospatial
et composé de représentants des autorités civiles et militaires du pays ( Gendarmerie Nationale,Aviation Civile, Météo, Armée de l’air, Recherche Scientifique...) et de représentants du CNES Ce comité a pour missions d’analyser les résultats du GEIPAN et de faire des recommandations au CNES sur ses orientations.
Il s'appuie sur un collège d’experts – une trentaine de bénévoles- multidisciplinaires et scientifiques, qui examinent les cas d’observation les plus complexes qui leur sont soumis. Ils apportent une véritable caution scientifique à l’analyse des cas.
Les Intervenants Premier Niveau (IPN), répartis géographiquement sur le territoire français participent bénévolement à l’évaluation des cas d’observation. Ils sont mandatés par le Geipan pour une mission précise et une durée limitée pour se rendre sur place et effectuer un entretien complémentaire avec le témoin du cas si nécessaire. Ils doivent respecter la méthode d'enquête définie par le GEIPAN dans le guide de l'enquêteur.
Le GEIPAN s'appuie aussi sur des interlocuteurs externes pour mener ses enquêtes :
- Les organismes avec lesquels le Geipan a développé des conventions qui lui permettent d'accéder rapidement à des informations tangibles : Gendarmerie Nationale, Armée de l’Air, Aviation Civile, Marine, Météo France.<o:p></o:p>
- La communauté scientifique : le CNRS (IMCEE entre autres), le CEA...
Quelles sont les ressources du GEIPAN ?
L’équipe GEIPAN est constituée de deux agents CNES à temps plein : le responsable et l'assistante, qui s’appuient sur des supports externes pour :
- l’étude et l’expertise en traitement de l’information, (suivi et étude des cas, statistiques)
- la gestion de l’information, mise en forme, anonymisation, archivage des documents liés aux cas d’observation.
Les ressources budgétaires du GEIPAN proviennent de la subvention de service public reçue globalement par le CNES pour mener à bien ses activités.
Question:
Comment se passe le traitement d'un témoignage au GEIPAN ?
Le premier contact du témoin avec le GEIPAN peut être un appel téléphonique, un mail informel, la réception d’un des questionnaires GEIPAN rempli, d'un procès verbal de gendarmerie.
Si le témoignage s'avère très facile à expliquer (ex : météore, ballon, satellite, lanterne thaïlandaise, etc…) et si le témoin confirme l'hypothèse posée par le GEIPAN, le traitement du dossier s'arrête là, sans publication sur le site web du GEIPAN.
Sinon, il y a ouverture d'un dossier de cas d'observation qui peut suivre plusieurs circuits selon la complexité ou l'étrangeté du cas :
- Enquête rapide faite à distance au CNES avec les partenaires (Meteo-France, Aviation civile, Armée de l’air, Gendarmerie) : établissement de la carte astronomique du jour, des passages de satellite, de la météo, des passages d'avion, de ballons, retombée de débris spatiaux…
- Demande d'un Intervenant de Premier Niveau (IPN) pour faire une enquête locale, interview des témoins, recherches d'autres témoins ou causes locales …
- Intervention d'un ou plusieurs experts du collège d'experts du GEIPAN pour analyser certaines hypothèses
- Intervention de la gendarmerie (sites sensibles, cas de rencontres rapprochées avec traces au sol …)
Selon les cas, ces circuits peuvent durer de un jour, à plusieurs mois d'enquête.
Enfin, au vu des éléments de l’enquête, et des avis de l’IPN et/ou des experts s’ils ont été consultés le responsable du Geipan peut alors procéder au classement du cas en :
A : Phénomène parfaitement identifié, si le GEIPAN a des preuves de l’origine du phénomène
B : Phénomène probablement identifié, si le GEIPAN est convaincu de l’origine du phénomène, mais n’a pas pu réunir de preuve absolue.
C : Phénomène non identifiable : le GEIPAN n’a pas assez d’éléments pour porter un avis solide.
D1 : Phénomène non identifié, mais d’étrangeté moyenne et de consistance moyenne (ex : un seul témoin, pas de photo)
D2 : Phénomène non identifié, d’étrangeté forte et de consistance forte (ex : plusieurs témoins indépendants, traces ou photos)
Le dossier à publier est ensuite anonymisé, c'est-à-dire que toutes les données personnelles sont gommées et le dossier est finalisé pour la diffusion au grand public. Il est alors prêt à être mis en ligne sur le site du Geipan.
Le témoin (et la brigade de gendarmerie si un PV avait été établi) reçoit un courrier d’information sur les conclusions retenues, l’invitant à consulter le site Internet pour en avoir le détail.
La déontologie du Geipan admet qu'il peut ne s'agir que d'un classement provisoire, et que toute nouvelle information susceptible de faire évoluer ce classement peut aboutir à la réouverture et au réexamen du cas. Un classement différent du premier peut alors intervenir.
Question:
Le GEIPAN publie-t-il tous les éléments des enquêtes ?
L’objectif du GEIPAN est de publier tous les éléments utiles à la compréhension du cas d’observation ; les documents jugés inutiles ne sont pas publiés, (ex : échanges de mails concernant la procédure de traitement du cas, photos de trop mauvaise qualité…). De plus le GEIPAN supprime les informations nominatives, afin de protéger les témoins.
Pourquoi certains dossiers datant de plusieurs années ne sont-ils pas publiés ?
Le GEIPAN traite en priorité les cas faciles à élucider et les cas très étranges ; comme les ressources humaines du GEIPAN sont limitées, il s'est avéré que les cas « moyens » ont pris du retard qui s'est accumulé.
Pour tenter de résorber ce retard, le GEIPAN a bénéficié du renfort temporaire jusqu'en mars 2012 de l'ancien responsable du GEIPAN ; de plus, en mettant en ligne un guide d'identification des PAN permettant aux observateurs de trouver eux-mêmes l’explication du phénomène qui les a surpris, le GEIPAN espère réduire ainsi le nombre de dossiers faciles à élucider (ex : avions, satellites, ballons, lanternes thaïlandaises, planètes), permettant ainsi de se consacrer aux cas les plus complexes.
Combien de cas d'observations de PAN reçoit le GEIPAN ?
- Environ 10 à 20 témoignages téléphoniques par mois, selon la saison (plus
d'appels en été) ; ce nombre est en baisse
- Une cinquantaine de contacts mails par mois, en hausse
- Quelques lettres (2 à 4 par mois)
A la suite de ces contacts, le Geipan ouvre entre 20 et 40 cas par mois, en fonction de la saison et de l’actualité (bolides, rentrée atmosphérique ...)
Quelle est la fréquentation du site web du GEIPAN ?
Environ 1500 visites uniques par jour et 50000 connexions par mois
Question:
Que pense le GEIPAN des conclusions du rapport COMETA sur l'hypothèse extraterrestre ?
La COMETA est une association composée de spécialistes des sciences physiques, des sciences de la vie, des sciences humaines, ainsi que d'officiers supérieurs de l'armée et d'ingénieurs.
En juillet 1999 le COMETA publie un rapport très complet sur le phénomène ovni qui fut transmis au Président de la République ainsi qu'au premier ministre. Une des conclusions de ce rapport " COMETA" exprime le fait que l'hypothèse d'une origine extraterrestre ne peut plus être écartée.
Le GEIPAN ne s'interdit aucune hypothèse, mais s'attache uniquement à la collecte des faits en laissant la communauté scientifique les utiliser à des fins de recherche. Aucune preuve formelle et/ou scientifique n'a été apportée à ce jour de l'existence ou de non existence d'entités extra terrestres. Le Geipan ne peut donc que constater l'impossibilité actuelle de trouver une explication.
La position officielle du Comité de Pilotage du GEIPAN sur ce sujet est la suivante : l'hypothèse, selon laquelle un certain nombre d'observations de catégories D pourraient être liées à des manifestations de civilisations lointaines très en avance sur la nôtre, ne peut être écartée mais il ne peut s'agir en l'état actuel de nos connaissances que d'une hypothèse non démontrée.
L'immensité de notre univers est constitué de milliards de galaxies, elles même constituées de milliards d'étoiles. Dans ce foisonnement de poussières d'étoiles et de matière, que les engins spatiaux scrutent avec une précision croissante, il serait étonnant qu'il n'existe aucun système de type solaire avec des conditions dites habitables. Si l'on peut espérer avoir d'ici quelques années la preuve de l'existence de chimie organique sur une planète extraterrestre, il restera un immense pas à franchir avant d'avoir des preuves de vie, puis de vie intelligente. Même sur Terre, l'apparition de la vie (notion de reproduction) puis de la pensée (notion d'intelligence) restent des énigmes pour les scientifiques. Le CNES participe à certains programmes d’astrobiologie (Son satellite COROT a découvert par exemple la première « super-Terre » autour d’une autre étoile que le Soleil), mais il y a une nette séparation nette entre ces travaux et la mission du GEIPAN.
Question:
Le GEIPAN reçoit-il beaucoup de canulars ou de récits d'hallucinations ?
Nous constatons, en particulier lors des témoignages multiples de faits avérés (lanternes thaïs, bolides), que beaucoup de témoignages sont altérés par l'émotion : le plus souvent par la surprise, quelquefois par la peur, voire la terreur, ou bien par l'enthousiasme lorsqu'il s'agit de témoins passionnés d'OVNIS. Dans ces cas, les perceptions de distance, de taille, de vitesse sont altérées, mais cette altération ne remet pas en cause l'existence du phénomène. La sincérité des témoins est très rarement mise en doute, les cas de canular sont très rares (<1%), mais nous constatons tous les jours, comme tous les professionnels qui traitent des témoignages humains, qu'un témoignage est rarement fiable à 100%. Lorsque nous démontrons sur certains cas que les témoignages n'ont pas été fiables, certains témoins pensent que nous les prenons pour des menteurs ; ce n'est pas du tout le cas : nous actons simplement le fait que le témoignage, bien que sincère, n'est pas fiable à 100%.
Certains cas peuvent faire penser à des hallucinations, mais sont difficiles à prouver comme tels sans l'intervention d'un psychologue professionnel, ce que pour l'instant le GEIPAN se refuse à faire.