Où en est la recherche mondiale sur la détection et mesure d'OVNI ?

 

Où en est la recherche mondiale sur la détection et mesure d'OVNI ?

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L'étude la plus riche en informations OVNI a été faite à HESSLADEN, en Norvège, où les rayons laser envoyés sur les OVNI revenaient vers la station de détection, et où la mesure spectrométriques des OVNI lumineux a révélé une activité de plasma.

Indices physiques liés aux signalements d'ovnis

Les proceedings d'un atelier tenu au Centre de Conférence de Pocantico à Tarrytown (New York)

29 septembre - 4 octobre 1997

Directeur : P. A. Sturrock

Comité de direction scientifique : T. E. Holzer, R. Jahn, D. E. Pritchard, H. E. Puthoff, C. R. Tolbert et Y. Terzian

Panel de revue scientifique : V. R. Eshleman (Co-Chair), T. E. Holzer (Co-Chair), J. R. Jokipii, F. Louange, H. J. Melosh, J. J. Papike, G. Reitz, C. R. Tolbert et B. Veyret

Enquêteurs : R. F. Haines, I. von Ludwiger, M. Rodeghier, J. F. Schuessler, E. Strand, M. D. Swords, J. F. Vallee, et J-J. Velasco

Modérateurs : D. E. Pritchard et H. E. Puthoff

Photographie des participants à l'atelier

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Sommaire

(Other Supporting Documents)
(Index of Some Photographic Evidence)

La référence pour cet article est :

Peter A. Sturrock et al. (1998). Physical evidence related to UFO reports. J. Scientific Exploration, 12, 2, 179.

Documents soutenants

Index d'éléments photographiques

(The links below point to specific pages in several of the articles above)

 

 

Le projet Hessdalen

Strand a résumé la conception et les opérations du projet Hessdalen. Hessdalen est une vallée du centre de la Norvège, à 120 km au Sud de Trondheim. La vallée est longue de 12 km et a un maximum de 5 km de large. Les collines à l'Ouest et à l'Est s'élèvent à environ 1000 m au-dessus du niveau de la mer. La plupart des gens dans la vallée vivent à une altitude de 800 m environ.

En décembre 1981 les habitants de la vallée de Hessdalen commencèrent à signaler avoir vu des lumières étranges. Elles furent parfois visibles 3 ou 4 fois par jour. Il y eut des centaines de signalements dans la période de 1981 à 1985, mais le phénomène commença à décroître en 1984, et depuis 1985 il y a comparativement eu peu d'observations. La plupart des observations furent lors de nuit d'hiver : ils étaient comparativement peu nombreuses pendant l'été ou durant la journée.

Les témoins rapportèrent des observations qui semblaient se répartir en 3 catégories différentes :

  1. Type 1 : Une "balle de fusil" jaune, avec l'extrêmité pointue pointée vers le bas.
  2. Type 2 : Une forte lumière bleue-blanche, parfois clignotante, toujours en déplacement.
  3. Type 3 : Un motif comprenant de nombreuses sources lumineuses avec des couleurs différentes, se déplaçant comme si elles étaient physiquement connectées.

En 1983, un petit groupe de 5 participants mis en place le "Projet Hessdalen". Ils reçurent une aide de l'Etablissement de Recherche de la Défense Norvégienne, de l'Université d'Oslo et de l'Université de Bergen. Ils menèrent un travail de terrain dans la vallée d'Hessdalen du 21 janvier 1984 au 26 février 1984, lorsque jusqu'à 19 enquêteurs furent sur le terrain en même temps. Le projet impliquait alors 3 stations avec des observateurs et leurs caméras, certaines caméras équipées de gratings pour obtenir une information spectroscopique. A la station principale, les observateurs utilisaient l'équipement suivant : caméras, certaines équipées de gratings ; un visualiseur infrarouge ; un analyseur de spectre ; un sismographe ; un magnétomètre ; un équipement radar ; un laser ; et un compteur Geiger.

Les lumières qui furent enregistrées comme étant sous les contours des montagnes doivent provenir de la région de Hessdalen, mais les lumières qui furent enregistrées au-dessus de la ligne de crête pourraient avoir une origine à grande distance. Sans triangulation ou autre information, il est impossible de déterminer les distances des lumières. Cependant, certaines des événements qui furent vus comme des lumières furent également suivies au radar. Si on les prend comme telles, les mesures radar impliqueraient des vitesses allant jusqu'à 30 000 km/h (cependant, voir l'annexe 4).

Sur une période de 4 jours, des lumières inconnues furent vues en 10 occasions, et le magnétomètre flux-gate enregistra 21 pulsations, dont 4 semblèrent correspondre aux observations de lumières, suggérant une association entre certaines des lumières inconnues et des perturbations magnétiques. Les gratings sur les caméras visaient à obtenir des données spectroscopiques : les spectres apparaissent continus, sans indication de lignes d'émission ni d'absorption.

Des observations continuent d'être signalées dans la vallée d'Hessdalen ; le rythme est maintenant de 20 signalement par an environ. Une station de mesure automatique, à installer dans Hessdalen, est actuellement développée et préparée au Collège de Ostfold (Norvège), qui est la base actuellement du Projet Hessdalen. Cette station incluera une caméra de type CCD dans la région visible. La sortie de la caméra CCD alimentera automatiquement un ordinateur qui déclenchera un enregistreur video. Il est espéré que cette station automatique se révèle être la 1ère étape du dévelopment d'un réseau de stations.

Suite à cette présentation, le panel conclut qu'il y aurait mérite à concevoir et déployer un ensemble d'instruments pas trop compliqué. Ceux-ci devraient être opérés conformément à un protocole strict dans des régions où la probabilité d'observations significatives semble être raisonnablement élevée. Il est recommandé que, en 1ère étape, un ensemble de 2 enregistreurs video séparés soit équipé des mêmes objectifs grand angle et installés sur 2 tripodes fixes distants afin d'aider à éliminer la possibilité que certains des mouvements apparents détectés par les enregistreurs video soient dûs au mouvements manuels des opérateurs ou aux vibrations du sol. Il serait également utile de mettre en place 2 caméras identiques, dont 1 serait équipée d'un grating. Cependant, l'expérience jusqu'ici de Hessdalen indique qu'un grating pourrait ne pas être adequat pour obtenir des informations spectroscopiques. Au regard de la grande importance des données spectroscopiques, il serait hautement désirable qu'un équipement spécial soit développé et déployé de manière à obtenir des données spectroscopiques de haute-résolution de sources transitoires en mouvement. Ceci pourrait être un problème non trivial.

S'il se révèle possible d'obtenir des résultats utiles à partir d'un système réduit, tel que suggéré ci-dessus, il serait possible de poser la question de la conception et de l'implantation d'un réseau de surveillance permanent. Ceci devrait être conçu comme un système multi-usages de sorte que les coûts et les données puissent être partagés. Ceci pourrait ressembler au projet Eurociel qui fut étudié en Europe dans les années 1980s à la demande du GEPAN/SEPRA (voir annexe 1).

Le panel note que dans les cas impliquant des observations répétées et semi-regulières de lumières (telles que celles qui sont rapportées intervenir à Hessdalen en Norvège et à Marfa au Texas), il est difficile de comprendre pourquoi aucune explication rationnelle n'a été découverte, et qu'il semblerait qu'un investissement réduit en équipement et en temps devrait produire des résultats utiles.

 

Le projet Hessdalen

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Un des phénomènes lumeux observés à Hessdalen

Hessdalen est une petite vallée du centre de la Norvège. De début 1981 à 1984, plusieurs centaines d'observations d'ovnis y sont faites. Au plus fort du phénomène, on dénombre jusqu'à 20 signalements par semaine. Environ 85 % des observations décrivent une lumière brillante. Les autres décrivent des observations diurnes.

Le projet Hessdalen est établi à l'été 1983 pour étudier cet étrange phénomène, qui semble se diviser en 2 catégories d'observations :

  1. des lumières clignotantes blanches ou bleu-blanc. Elle sont souvent hautes dans l'air, proche du sommet des montagnes, voire plus haut. Leur durée de vie est habituellement courte, quelques secondes typiquement. Parfois on peut les observer durant 1 mn, mais rarement plus longtemps.
  2. des lumières jaunes, avec une lumière rouge au sommet. La lumière rouge peut clignoter.

Première étude (1984)

Une première large gamme d'enquête est menée durant un mois entre janvier et février 1984. 53 observations sont faites durant cette étude, au terme de laquelle un rapport est produit.

Seconde étude (1985)

Une seconde étude se tient à l'hiver 1985, entre le 14 et le 28 janvier. Cependant, aucun phénomène n'est observé depuis le Q-G du projet (ci-contre) durant la période où les instruments sont présents.

A l'occasion du 2nd champ de travail du projet, le professeur Hynek visite les quartiers-généraux du projet. Il y donne plusieurs interviews, dont le 27 janvier 1985 :

Je suis impressionné par le projet Hessdalen en lui-même, car Hessdalen est vraiment un laboratoire à ovnis. C'est un lieu où des choses se passent et ou des choses peuvent être étudiées.

(...) Hessdalen a eu le meilleur équipement et la meilleure période d'observation du phénomène ovni dans le monde entier.

(...) Quoi que cela se révèle être, c'est terriblement important.

En 1997, Erling Strand, présente les travaux du projet au Symposium de Pocantico.

Les observations se poursuivent aujourd'hui, mais de l'ordre de 20 par an. Une station de mesure automatique a été installée à Hessdalen en août 1998. Des images-alarmes sont envoyées à cette station.

CIPH (2000)

En juillet 2000 des membres du CISU créént le CIPH pour soutenir et promouvoir la recherche scientifique sur les phénomènes lumineux dans l'atmosphère observés dans diverses régions du monde, avec une référence particulière à ceux observés à Hessdalen. En août, ils financent une partie de la mission scientifique des ingénieurs du CNR (Conseil National de Recherche) de Massimo Teodorani, qui écrit de nombreux articles scientifiques sur le sujet.

En 2001 le CIPH poursuit son engagement à soutenir une nouvelle mission en Norvège, dirigée par Teodorani et Simona Righini, astronome; Andrea Cremonini, ingénieur en électronique du CNR et Flavio Gori, enquêteur expert des ondes radio VLF et coordinateur européen du projet Inspire de la NASA.

En 2002, le CIPH sponsorise une 3ème mission en Norvège pour soutenir le projet Hessdalen, complètée par un groupe de recherche du CNR. Un programme de recherche spécifique est dirigé directement pour le comité dans la vallée de Hessdalen.

Clarke, D.: "The Haunted Valley", Fortean Times n° 107



19/07/2007
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