Les vagues OVNI en France
Etat européen.
Lieux
Région | Ville ou lieu-dit | Zone militaire |
---|---|---|
Cougnac | ||
Val d'Oise (95) | Argenteuil, Cergy-Pontoise, Commeny, Eaubonne, Eragny, Ermont, Gonesse, Jouy-le-Moutier, Pierrelaye, Montmorency, Roissy, Saint-Gratien, Conflans-Sainte-Honorine, Cormeille-en-Parisis, Domont, Ermont | Taverny |
Alpes de Haute-Provence | Valensole | |
Alpes Maritimes | Caille, Gréolières, Saint-Barnabé, Vence, La Moulière, Grasse | Camp de Canjuers |
Vaucluse (84) | Albion | |
Var | Trans-en-Provence |
Anciens témoignages
La France connaît quelques cas avant l'ère moderne, dont l'une des plus fameuses est celle vécue et relatée par Agobard à Lyon au 9ème siècle, ou l'apparition étrange à Bernadette Soubirous en 1844.
Cougnac
Grotte du Lot contenant la représentation de formes très proches de celle de la grotte de Pech-Merle distante de 40 km, accompagnées d'une autre représentation d'un personnage blessé.
Niaux
Grotte de l'Ariège dont l'ensemble pariétal (les peintures rupestres) appartient au Style IV dit Ancien (de -12000 à -10000), époque où l'art préhistorique atteint son apogée.
Aimé Michel à découvert à Niaux des symboles ressemblant de près aux ovnis lenticulaires et même, dans certains cas, accompagnés de signes en forme de pointillé et suggérant une idée de mouvement.
Pair-non-Pair
Grotte de la Gironde contenant un ensemble rupestres du Style II (-2500 à -17000) incluant des gravures circulaires ou elliptiques avec, à l'intérieur, un cercle ou une ellipse concentrique.
Pech-Merle
Grotte du Lot contemporaine de celle de Lascaux et correspondant au Style III (-1700 à -12000). On y découvre dans une niche la représentation, effectuée à la peinture rouge, d'un personnage aux yeux bridés et à la grosse tête ronde et dépourvue d'oreilles. Ce personnage semble être transpercé par des lances et au-dessus de lui est dessiné un signe ressemblant à un ovni avec un dôme supérieur vu de profil.
Des formes très proches accompagnent une autre représentation d'un personnage blessé dans la grotte de Cougnac, située à environ 40 km de là. La proximité des 2 grottes peut laisser penser qu'il s'agirait là de l'évocation d'un même événement dramatique.
Trois frères
Grotte de l'Ariège comportant des figures énigmatiques.
Ussat
Grotte de l'Ariège comportant des figures énigmatiques.
La vague de 1942
La vague de 1944
Après la 2nde guerre mondiale, les premières observations aéronautiques d'ovnis sont réunies et archivées au BPE.
La vague de 1947
La vague de 1950
L'ère moderne des ovnis en France commence en 1950. En 1951, avec quelques observations (Fructus, Tours) et la création de la première association d'étude des ovnis, Ouranos. S'ensuivent d'autres observations en 1952 (La Roche-sur-Yon, l'aéroport du Bourget, Villacoublay, Draguignan, Gaillac) et en 1953 (Pau) où un jeune lieutenant de l'Armée de l'Air publie ses théories sur le phénomène dans une revue de l'armée (de telles initiatives sont encouragées par le général Lionel Max Chassin). En ce début des années 1950s, les gendarmes commencent à enregistrer des rapports d'observation d'ovnis. Etant des militaires, c'est tout naturellement qu'ils collaborent avec l'armée de l'Air et leur transmettent des copies [Bourdais-IUR-4-25].
La vague de 1954
Cependant c'est véritablement en 1954 qu'une vague sans précédent va parcourir la France. Elle dépasse en ampleur celle de 1952 aux USA et revêt des aspects récurrents quand aux personnages observés notamment. On note des observations à Marignane, Arras, Lunéville, Erchin, Fontenay-Torcy mais aussi en Algérie (Constantine, Sétif, Ouled Djellal).
La vague de 1959
La vague de 1964
En 1966, par l'entremise de son ami Aimé Michel, Vallée rencontre le physicien Yves Rocard. Il lui donne des copies de cas remarquables du projet Blue Book, mais déplorera que leur contact s'arrête là [Vallée 1992, pp. 201 et 227]. En fait, l'idée d'établir un groupe officiel de recherche sur les ovnis est prise en considération à peu près à la même époque, sans que l'on puisse dire clairement si la visite de Jacques Vallée y était pour quelque chose [Bourdais-IUR-4-25].
En 1966, alors que les américains mettent en place la commission Condon, Charles De Gaulle approuve l'idée d'un groupe d'étude secret français indépendant sur le sujet. Il a en outre été impressionné par l'observation, en 1954, d'un ovni au dessus de la ville de Tananarive (Madagascar). Le cabinet militaire du président de Gaulle, soutenu par le professeur Yves Rocard, demande donc à Alain Peyrefitte de créer un groupe de recherche sur la vie extraterrestre et les ovnis. Peyrefitte contacte Jean-Luc Bruneau et lui demande de faire des propositions en ce sens. A cette occasion, Bruneau est transféré du CEA pour travailler directement avec Peyrefitte [Bourdais-IUR-4-25].
La vague de 1967
Le projet de Bruneau, confidentiel, est approuvé. Il propose 3 objectifs d'étude, à mener avec l'aide d'experts de différentes disciplines :
- la probabilité de l'existence et la recherche de vie intelligente extraterrestre
- quelles pourraient être nos relations avec d'autres civilisations dans l'espace
- que se passe-t-il dans notre environnement terrestre - en d'autres termes, l'étude des PAN.
Il recommande aussi que cette étude soit d'abord un projet du CNES, et qu'il devienne ensuite un projet européen. A l'époque les opinions dans les milieux scientifiques étaient également réparties "pour" ou "contre" les ovnis.
Ce projet est cependant reporté en raison des événements de Mai 1968, et il ne sera jamais repris par la suite [Bourdais-IUR-4-25].
La vague de 1973
Après ces années où surviennent quelques cas (1966-1967), survient une réelle vague qui va commencer en 1972 (Cluny), avec un pic fin 1973 et 1974. C'est le début des émissions de Jean-Claude Bourret sur le sujet. C'est à cette époque que se constitue de manière encore non-officielle les fondements du GEPAN à l'initiative d'un ingénieur du CNES, Claude Poher.
Le GEPAN
En 1977 est créé le GEPAN, l'un des premiers organismes officiels dans le monde chargé de l'étude des ovnis.
C'est le GEPAN qui va mener les enquêtes les plus sérieuses sur les cas des années suivantes, tels que :
- Trans-en-Provence (1981)
- L'amarante
- Cergy-Pontoise en 1979
La vague de 1979-1980
C'est la 3ème vague en France avec 312 témoignages recensés en 2 ans [Roussel 1994].
Le SEPRA
En 1983 le GEPAN est remplacé par le SEPRA, moins prompt à l'analyse de cas d'ovnis (moins de budget) et moins communiquant (fin des rapports d'enquêtes publics).
La vague de 1990
La vague suivante a lieu dans le Nord de la France en 1990.
Petit
En 1991 Petit, scientifique du CNRS, déclare avoir été inspiré des lettres Ummites pour une bonne partie de ses travaux.
COMETA
A l'été 1999 une association des anciens membre de l'IHEDN, le COMETA, publie un rapport intitulé OVNI et Défense : A quoi doit-on se préparer ? relayé par un numéro Hors-Série de VSD.
Roussel 1994