Les OOPArt
OOPArt
OOPArt est un sigle utilisé en langue anglaise pour Out of Place Artifact, c'est-à-dire « objet fabriqué hors de place » ou « objet hors contexte » ou encore, plus précisément, « artefact (objet fabriqué) qui ne devrait pas être là » en français.
Ce terme est attribué au zoologiste américain Ivan T. Sanderson pour désigner un artéfact archéologique ou historique dont la présence sur le site de découverte constitue a priori une énigme.
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Explications[modifier]
Beaucoup d'entre eux sont considérés comme des canulars (ex: pierres d'Ica, figurines d’Acambaro, crânes de cristal), voire des fraudes organisées (l'automate turc joueur d'échecs (1769-1854), les crânes de cristal d'Eugène Boban). Parfois leur existence même est contestée (ex: pierre de Dashka). Les OOPArt sont de temps à autres mis en avant pour défendre le créationnisme, l'ufologie (en avançant que des objets de ce type ne peuvent être que d'origine extraterrestres), l'existence de civilisations oubliées et/ou nous dépassant techniquement comme celle de l'Atlantide, ou la validité d'une pseudoscience.
Pour certains objets, la contestation concerne leur interprétation et non leur appartenance à la culture ou à l'époque concernée : des historiens qui considèrent la carte de Piri Reis comme ancienne expliquent les contours dits « de l'Antarctique » par l'imagination du dessinateur ou une déformation due au regroupement de plusieurs cartes plutôt que par des connaissances exceptionnelles pour l'époque. Certains exemples de pareidolie, notamment les structures interprétées à tort comme pyramidales ou fortifiées dans la région martienne de Cydonia Mensae ou, beaucoup plus proche de nous bien que difficile d'accès, l'Antenne d'Eltanin; peuvent être rattachés à ce groupe de biais.
Pour d'autres objets, comme les pièces de monnaie scandinaves anciennes découvertes dans l'État du Maine, une explication conforme aux connaissances historiques a été avancée (transport par des Amérindiens à partir des villages vikings de Terre-Neuve).
Le mécanisme d'Anticythère, quant à lui, est un parfait exemple d'objet ayant été tout d'abord considéré comme un OOPArt puis qui, après un examen scientifique approprié, permis une compréhension nouvelle de l'état d'avancement scientifique de la période antique, en l'occurrence bien plus avancée qu'on l'imaginait communément.
Le manuscrit de Voynich par contre, étant un livre, ne saurait être classé parmi les OOPArt malgré ses illustrations étranges et son écriture non déchiffrée.
OOPART célèbres[modifier]
- L'anomalie d'Ararat (Turquie)
- Les outils de lilliputiens (Angleterre)
- La carte de Piri Reis (carte du navigateur turc Piri Ibn Haji Mehmed comprenant une portion de l’Antarctique)
- La carte d'Oronteus Finæus (carte du carthographe français Oronce Finé présentant l'Antarctique)
- La carte du Vinland
- La pierre runique de Kensington (Minnesota)
- La pierre de Dashka (Russie)
- Le marteau de Kingoodie (Écosse)
- Le marteau de Londres (Texas)
- Le cube du Docteur Adolf Gurlt (Allemagne)
- Les sphères mégalithiques du Costa Rica
- Les pierres d'Ica (Pérou)
- Les figurines d’Acambaro
- Les crânes de cristal (Yucatán)
- La pile électrique de Bagdad
- Le monument de Yonaguni
- La route de Bimini
- Le rocher de Dighton
- La tête de Tecaxic-Calixtlahuaca
- Le pilier de fer de Delhi
- Les deux machines anatomiques de Raimondo Di Sangro
- Les sphères de Klerksdorp
Les ooparts dans la culture populaire[modifier]
Un manga, 666 Satan, utilise les OOPArts comme moteur scénaristique : il décrit un monde où ces objets sont légion, ne pouvant être manipulés que par des OPT (OOPArts Tacticians).