Les lumières de Brown Mountain
Les lumières de Brown Mountain
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/BrownMountain/index.html
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Les Brown Moutain Lights (BML) peuvent être vues d'aussi loin que Blowing Rock ou la vieille Yonahlosse Trail au-dessus de Grandfather Mountain à quelques 15 miles de Brown Mountain, près de Mogantown (Caroline du Nord). A certains endroits plus proches de la montagne les lumières semblent grandes, ressemblant aux boules de feu d'un feu de bengale. Parfois elles peuvent s'élever à diverses hauteurs et s'éteindre lentement. D'autres s'étendent en s'élevant, puis explosent haut dans les airs comme une explosion sans aucun son.
Les indiens Cherokee feraient remonter la présence de ces lumières jusqu'à l'an 1200 où, selon une légende indienne, une grande bataille aurait été livrée entre Cherokee et Catawba, près de Brown Mountain. Les Cherokees pensaient que les lumières étaient les esprits des femmes indiennes errant à la recherche de leurs maris et fiancés morts à la bataille [2].
On parle ensuite du témoignage d'observations par le premier arpenteur DE Brahm, qui arpenta la région dans les années 1770s.
Ce n'est cependant vraiment qu'à partir des années 1860s, lors de la guerre civile américaine, que se font connaître des témoignages d'observations de lumières mystérieuses aux alentours de cette "Montagne Brune" [3].
Après que des les membres du Club de Pêche de Morganton la signalent en 1911, on finit par rapporter l'événement dans la presse [4] en 1913.
Enquêtes
USGS 1
En octobre, suite à la demande urgente du Représentant E. Y. Webb de Caroline du Nord, D. B. Sterrett, un membre de l'Etude Géologique U.S. (USGS), est envoyé à Brown Mountain pour observer ces lumières et déterminer leur origine. Après une enquête de quelques jours, Sterrett déclare que les lumières n'étaient rien d'autre que des phares de locomotive vus par-dessus la montagne depuis les hauteurs voisines.
Cependant en 1916, lorsqu'elles les lumières sont vues après l'innondation reat, alors qu'aucun train ne circule dans les environs, l'explication de Sterrett est invalidée.
Météo
Fin 1919, la question des lumières de Brown Mountain est portée à l'attention de l'Institution Smithsonienne et du Bureau Météorologique des Etats-Unis. Le Dr. W. J. Humphries du Bureau Météo enquête et rapporte que les lumières de Brown Mountain sont semblables à la lumière des Andes d'Amérique du Sud.
USGS 2
Finalement les sénateurs Simmons et Overman obtiennent de l'USGS quelle réalise une 2nde enquête plus approfondie de les lumières. En mars et avril 1922, George Rogers Mansfield est dépéché sur les lieux durant 2 semaines. Son rapport [5]se débarasse de la cause des lumière de Brown Mountain en disant qu'elles sont dues à la combustion spontanée de gaz des marais. Mais il n'y aucun lieu marécageux sur ou autour de Brown Mountain. Le rapport indique également que les lumières de foxfire seraient trop faibles pour être vues à une distance de plusieurs miles. La rapport exclut la possibilité que les lumières sont un reflet des mountain moonshine stills. Il n'y a pas suffisamment de ces stills et elles n'opèreraient probablement pas suffisamment pour produire des lumières au nombre et à la régularité de celles vues à Brown Mountain. A partir de cette date les lumières sont considérées comme expliquées par nombre de gens [6].
Les lumières des Andes et leur relation possible aux lumières de Brown Mountain sont le sujet d'un article lu devant la Société Météorologique Américaine en avril 1941. Dans ce rapport, le Dr. Herbert Lyman présente les lumières comme une manifestation de lumières des Andes.
Le feu de Saint Elme, ce phénomène électrique familier des voyageurs en mer, fut écarté par un scientifique de l'Institution Smithsonienne. Il décalra que le feu de Saint Elme et les phénomènes semblables avaient lieu à l'extrémité d'un conducteur solide et jamais en plein air comem dans le cas des lumières de Brown Mountain.
Des scientifiques ont avancé la théorie que les lumières sont un mirage. A travers des conditions atmosphériques particulières ils pensent que les boules luisantes sont des reflets de Hickory, Lenoir et autres villes de la région. Le seul inconvénient de cette théorie est que les lumières étaient clairement vues avant la guerre entre les Etats, longtemps avant que l'électricité soit utilisée pour produire de la lumière.
[7].
Contestation
L'enquêteur John P. Bessor fit un voyage spécial d'inspection au voisinage de Brown Mountain, et vit personnellement les mystérieuses lumières. Il avère que les lumières ne peuvent être dues à des locomotives, voitures, lumières de maisons. Il n'a pu coordonner les lumières avec de quelconques dépôts minéraux ou activité humaine. Néanmoins les lumières furent observées par lui sur une période de plusieurs jours et nuits. Elles semblaient avoir un mouvement propre [8].
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- LEMUR
- Cherokee Myths
- Haskin, Frederic J.: "Government Gets After This Ghost", The Uniontown Morning Herald de Pennsylvanie, 8 mars 1923
- "No Explanation", Charlotte Observer, 24 septembre 1913, p. 2
- Mansfield, George Rogers: Origin of the Brown Mountain Light in North Carolina, USGS, 1922
- Fitzhugh Talman, Charles: "Unsolved Mysteries of Light", The Charleston Daily Mail, 19 juillet 1931
- Warren, Joshua P.: "Report on the Cause of the Mysterious Brown Mountain Lights", LEMUR, 11 novembre 2004
- Jessup, M. K.: "Fireballs and Lights", The Case for the Unidentified Flying Object, 1955
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Les lumières des Andes
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Les lumières (ou "éclairs" ou "lueurs") des Andes des Andes seraient des flux de lumière apparaissant parfois autour des pics montagneux comme ceux des Andes (Amérique du Sud), observables jusqu'à des centaines de km de distance 1, comme lorsqu'on les les voit typiquement depuis la côte ouest et l'océan adjacent.
Lors de la saison la plus chaude de l'année il n'est pas rare de voir le sommet des montagnes luisant continuellement, à travers la nuit, tandis que de grands rayons occasionnels, comme ceux d'un projecteur gigantesque, transperçent le ciel. Les indigènes ont longtemps considéré ces lumières comme le reflet d'une lave luisante dans les cratères des volcans, mais il semble ne pas faire de doute qu'il s'agit de sortes de décharges électriques lors de conditions méteo perturbées.
Apparemment les montagnes élevées font office de grands paratonnerres, d'où les courants d'électricité affluent dans l'air. A partir de 4500 m environ, les nuages se précipitent autour des pics, accumulant des charges puissantes, à la manière des feux de Saint Elme, lorsqu'une couronne de lumière bleue se développe autour de points élevés à cause des nuages en mouvement.
Un météorologue allemand, le Dr. Walter Knoche, qui visita des points élevé des Andes pour étudier les décharges spectaculaires déjà mentionnées, parle d'avoir vu des flammes grosses comme des maisons balayer au-dessus de terrains neigeux en altitude [1].
A noter que les Andes sont également une région sismique importante, ce qui pourrait alimenter des théories de lumières sismiques telles celle de Michael Persinger.
Le phénomène n'est cependant pas cantonné aux Andes. On l'a aussi observé dans les Alpes ou dans les montagnes de Caroline du Nord. Il a été évoqué comme une explication possible des lumières de Brown Mountain, bien que celle-ci ne culmine qu'à 2750 pieds.
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- Charles Fitzhugh Talman: "Unsolved Mysteries of Light", The Charleston Daily Mail, 19 juillet 1931
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ufo.infrarouge.brown montain par androbate
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ufo.brown montain.2 par androbate
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Origine de la lumière de Brown Mountain en Caroline du Nord
ENQUETE DE 1922
Par George Rogers Mansfield
http://rr0.org/data/1/9/2/2/USGN_BrownMountainReport/index.html
Emis en 1922 comme Press Notice 14328 [1]
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- Enquêtes effectuées par le gouvernement
- Aides reçues dans cette enquête
- Topographie de Brown Mountain
- Caractéristiques géologiques
- Traces d'observations antérieures
- Examen des observations antérieures
- Lieux d'observation
- Nature et apparence de la lumière
- Explications proposées
- L'enquête en 1922
- Conclusions
Figure 1. Carte de la région de Brown Moutain, N.C., illustrant l'origine des "lumières de Brown Mountain"
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L'auteur est confiant quant au fait que les lumières qu'il a vu constituaient en fait un bon aperçu de ce qu'on appelle la lumière de Brown Mountain. Il n'a pas seulement la parole de M. Loven pour soutenir cette conclusion, mais est certain que les lumières qu'il a vues s'accordent de près en apparence et en comportement avec celles décrites à l'origine dans le Charlotte Daily Observer et par le professeur Perry. Les lumières observées n'ont rien de commun avec la lumière des Andes ou avec le feu de Saint Elme. Il n'y a pas de fondement géologique à l'idée que les lumières sont des merveilles naturelles de quelque sorte que ce soit, mais il y a certaines caractéristiques de surface et conditions atmosphériques intéressantes effectives lors de la production de certaines des apparitions de la lumière.
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DETECTIONS ACTUELLES :
Les scintillements mystérieux appelés les lumières de Brown Mountain, sujet depuis des siècles de folklore, d’intrigue scientifique et de fascination émerveillé, se dirigent à la croisée des fait et de la fiction : le web. L’astronome Dan Caton, de l'Université d'Etat appalachienne, dont le vrai travail est d’étudier les étoiles binaires, espère mettre en avant sa distinction en tant que premier expert sur quelque chose qu’il n’a en fait jamais vu.
M. Caton projette d’installer une Webcam, une caméra vidéo qui renvoie des images à un site web, dans l’espoir de capturer les points lumineux qui dansent dans les collines obscures à la frontière du comté de Burke-Caldwell. Il estime que 95 % des prétendues observations de Brown Mountain sont fausses. Les quelques qui l'intéressent ne peuvent pas aisément être expliqués par des phares, des feux de camp ou la lumière parasite des étoiles. Il suspecte un phénomène appelé foudre en boule, un gaz rougeoyant mobile qui est si mal compris qu’il ne peut pas être reproduit en laboratoire. Les lumières terrestres, comme on les appelle parfois, ont été rapportées partout autour du globe.
Pour investiguer, M. Caton se tourne vers la technologie employée pour les sites web dédiés à tout visionner, des célébrités aux oursons. Il espère monter une webcam solaire sur une tour à Wiseman View, qui surplombe l’énorme désert de Linville Gorge en Caroline du nord. Brown Mountain est à l'est de la gorge, à environ 120 km au nord-ouest de Charlotte. Un émetteur enverrait les signaux qui seraient relayés vers un site web dont M. Caton parie qu’il recevra beaucoup de visiteurs. Les téléspectateurs alerteraient l’ASU des observations probables. M. Caton espère au moins que l'installation offrira des indices sur quand les lumières apparaissent le plus souvent. Au mieux, il pourra utiliser son équipement astronomique pour apprendre la cause des lumières.
"Voici quelque chose que la physique n'a pas pu expliquer," dit-il, "et qui pourrait probablement avoir une certaine application [pratique]." Puisque Wiseman View est dans la forêt nationale de Pisgah, le service forestier des Etats-Unis doit autoriser l'installation de la Webcam. Le service veut s'assurer que la hauteur de la tour ne troublerait pas la vue, dit Joy Malone garde forestier du secteur, mais approuvera probablement l'installation de M. Caton ce mois-ci. Les comptes-rendus
écrits sur les lumières remontent à 1771 mais on dit qu'ils font partie des savoirs cherokees depuis des siècles. Des légendes disent que les lumières viennent des esprits des guerriers indiens tués au front. D'autres indiquent que ce sont des torches portées par les fantômes de jeunes filles éplorées.
Traduction : Maat
Source :
UFO Casebook------------------------------------------