Le faux enlèvement du Serveur Carlos DIAZ apr des extraterrestres
L'enlèvement de Bahia Blanca (1975)
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Carlos Alberto Diaz naît en 1947 à Ingeniero White, un quartier de Bahia Blanca, une province de Buenos Aires, en Argentine. Devenu adulte il travaille comme commis dans un magasin central et est employé pendant 6 ans dans la section de traction mécanique de Ingeniero White. En 1974 il aide à la préparation d'une école de football pour le Club Huracan de Bahia Blanca et durant son temps libre augmente ses revenus en travaillant comme serveur dans des fêtes privées. En 1975 il est marié, père de 1 enfant.
Le dimanche 5 janvier à 3 h 05, Diaz termine son roulement en tant que serveur à la Holy Protective Society du quartier de Naposta de Bahia Blanca. Dehors il achète La Nueva Provincia (journal de nouvelles de la province), puis parcours 7 patés de maisons pour rejoindre l'arrêt du bus à Plaza Rivadavia, qui le ramènera chez lui vers 3 h 30. Il lâche le bus à 330 pieds de chez lui et commence à marcher à travers un zone désolée ou passe une voie ferrée. Il est alors bientôt 3 h 50. Tout d'un coup un éclair de lumière l'aveugle. Le ciel étant couvert, il pense à la foudre d'un orage approchant. Mais le tonnerre ne suit pas, après cette lumière qu'il ne décrira pas droite mais brisée. Après avoir retrouvé la vue, effrayé, il s'apprête à courrir sur le reste du chemin jusqu'à sa maison, maintenant en vue, mais ne peut plus bouger — il semble paralysé. A ce moment Diaz entend un bruit de ronflement qu'il comparera à un son d'air précipité ou de vent. Bien qu'il tente de résister, il est tiré du sol et à environ 8 pieds de hauteur sa vision s'atténue avant qu'il s'évaouisse.
Lorsque Diaz reprend ses esprits, il se trouve dans une sphère douce et brillante, semblant de plastique semi-transparent. Aucun meuble ou appareillages ne sont visibles et l'illumination semble venir des murs. Diaz est complètement lucide et conscient, à moitié à genoux et à moitié reposant sur son côté devant plusieurs ouvertures de 1 pouce 1/4 de diamètre environ, à la base de la sphère, par lequel passe l'air. Il se sent mal s'il s'éloigne de ces ouvertures et sent qu'elles lui permettent de rester conscient. Il estime la "sphère" à 7 pieds par 8 pieds de diamètre environ.
Soudain, Diaz voit 3 créatures ressemblant à des humains venir glisser dans la sphère. Ils semblent faire dans les 5 pieds 10 pouces environ, leurs têtes faisant la moitié de la taille d'une tête humaine et complètement dénuée de caractéristiques - pas d'oreilles, de nez, de bouche ni d'yeux. Leur tête est de couleur vert mousse et leur corps plutôt fin, couvert de ce que Diaz défini comme du caoutchouc - couleur crême claire et très doux et les créatures sont complètement imberbes.
Les bras sont presque droits et très souples et se terminent en tronçons au lieu de main et de doigts.
Une fois dans la sphère les créatures commençent immédiament à tirer des touffes de cheveux de la tête de Diaz. Sans même savoir comment ils font - puisque sans mains ni doigts - Diaz constate que chaque fois qu'ils l'atteignent de leurs bras ils ramènent une partie de ses cheveux. Cela semble leur procurer un réel plaisir, puisqu'ils sautent de haut en bas et agitent leurs bras.
Diaz tente de résister aux créatures mais en vain. Au cours de ses luttes il sent la douceur de leurs corps et finit par remarquer qu'ils ont sur leurs bras des aspirateurs et suppose que c'est la méthode par laquelle ils ont enlevé les cheveux. Un d'entre eux le tient, 1 autre tire ses cheveux et le 3ème ne fait apparemment qu'observer. Diaz note qu'il ne ressent aucune douleur lorsqu'ils lui tirent ses cheveux, ou les poils de sa poitrine. Les créatures se déplaçent lentement mais sont très fortes et apparemment infatigables.
Une fois cette épreuve terminée, la vue de Diaz commence à s'affaiblir progressivement puis disparaît. Il ne se souvient de rien d'autre de son expérience.
Plusieurs heures passent et Diaz se réveille allongé sur l'herbe, près d'une grande autoroute à fort traffic. Il doit fermer les yeux, ébloui par le soleil déjà levé. Il regarde sa montre et la voit arrêtée Diaz à 3 h 50, la dernière heure qu'il ait notée avant que son aventure commence. A côté de lui son sac contenant ses affaires de travail et le journal acheté quelques heures auparavant. Diaz se sent mal, un sentiment de malaise qui va l'accompagner toute la journée.
Un homme appeared driving a car on the adjacent highway which was about 100 feet from Diaz's location. L'homme pense que Diaz a été heurté par une voiture et s'arrête. En entendant Diaz raconter ce qui lui est arrivé, il propose de l'emener à l'hôpital le plus proche (le Ferroviaro Hospital), où ils arrivent 25 mn plus tard, à 8 h 30. C'est en apprenant l'heure qu'il est que Diaz se convainc d'avoir bien été à bord d'un appareil d'origine inconnue et en compagnie d'extraterrestres.
Les 4 jours suivants, Diaz est confiné à l'hôpital Ferroviaro de Buenos Aires, où il va être interrogé et examiné encore et encore par 46 médecins différents. Il ne veut rien manger et le 5 janvier on n'arrive qu'à lui faire boire une coupe de lait. Les examens ne mettent en évidence aucune altération physiologique ou psychologique chez Diaz, à l'exception du sentiment de malaise décrit par des vertiges, un mal d'estomac, un manque d'appetit et les cheveux et poils de poitrine manquants. Le directeur de l'hôpital l'informe la police fédérale, qui interroge Diaz à son tour.
Le femme et Diaz et d'autres proches sont prévenus par téléphone à 9 h 20. Particulièrement inquiets parce n'ayant que rarement vu Diaz rentrer plus tard que 4 h 00 ou 4 h 30, ils partent pour Buenos Aires le jour même, arrivant vers minuit.
Enquête
Diaz ne donne qu'une seule interview à un magazine, et n'est interrogé que par 1 enquêteur civil : Peter Romaniuk. Ce dernier et Jorge R. Martinez, de Bahia Blanca, qui enquête sur l'affaire, fourniront les informations de ce cas à l'APRO.
Un aspect factuel de ce cas est le fait de se retrouver de Bahia Blanca à Buenos Aires (423 miles) en moins de 4 h et 10 mn. En supposant que Diaz ait eut une voiture (ce qui n'était pas le cas), le même trajet aux USA, en roulant sur les meilleures routes et en faisant fi des limites de vitesse, dépasserait 5 h au mieux. Il n'est cependant pas exclut que Diaz ait pu prendre un avion, ou quitter son travail avant 3 h 30 comme il l'a déclaré. On peut également tenter de vérifier s'il était, oui ou non, bien dans un bus de la ville et l'a quitté en un lieu à quelques patés de maisons de chez lui.
Canular ?
Une enquête de Roberto Enrique Banchs produit une abondance d'éléments suggérant que les événements pourraient ne pas avoir eu lieu comme le témoin l'a déclaré. Notamment, le site de l'enlèvement supposé, sur la rue Daniel de Solier, est constamment animé, même à cette heure tardive, contrairement à la description de Diaz d'une rue déserte. Aucun des gens du voisinage ne se souvient avoir remarqué quelque chose d'inhabituel, ni entendu de chiens aboyer. Egalement, le bus qu'aurait pris Diaz quitte Bahia Blanca à 3 h 30, et prend 25 mn pour arriver à Ingenerio White, alors que Diaz déclare être arrivé là-bas à 3 h 30, soit 25 mn seulement après avoir quitté son travail. Diaz aurait donc en fait pu prendre directement le train 142 (venant de Zapala) de là-bas à 7 h 07 pour Buenos Aires (le journal était sorti à 2 h 45), arrivant à Buenos Aires à 16 h 10. De fait, les registres de l'hôpital indiquent que Diaz est arrivé à 17 h 30, et non à 16 h 15. Enfin, les évaluations psychologiques de Diaz ont notamment révélé les caractéristiques suivantes : imagination riche, intelligence rapide (mais sans profondeur), inclinaison à exagérer, bonne mémoire, utilisation occasionnelle de piêtre jugement et personnalité inadaptée.
Références :
- "Another Bahia Blanca Case", Bulletin de l'APRO, vol. 23, n° 5, mars 1975
- Banchs et Heiden, "Carlos Alberto Diaz Was a Hoaxer", Bulletin de l'APRO, vol. 26, n° 2, août 1977
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