James Carrion a pour habitude de regarder les étoiles depuis sa maison sur la coline près du conté de Larimer, il se demande souvent ce qui peut bien nous observer de là-haut.
“Je pense qu’ils savent que je les cherche“, dit l’ancien officier du renseignement de l’US Army.
Carrion est le directeur international du Mutual UFO Network, l’un des plus grand groupes dans le monde dédié à l’étude des observations et des témoignages d’OVNIs et autres phénomènes extraterrestres.
L’organisation à but lucratif à récemment déménagé son siège de Littleton dans la spacieuse maison de Carrion. Il dirige quelques 400 investigateurs - tous certifiés par MUFON - pour interviewer, examiner des traces possibles sur des sites d’aterrissage, des données astronomiques et météorologiques pour déterminer si l’observation est due à un ballon sonde, à des phénomènes atmosphériques ou à quelque chose d’inexpliqué.
La plupart des cas peuvent être expliqués, dit Carrion. Mais environ 10 à 15 pourcent des 2400 cas que le groupe analyse chaque année s’avèrent être quelque chose qui échappe à la logique humaine, dit-il.
“Et les gens qui font ces rapports sont des personnes fiables et terre à terre qui ont aperçu quelque chose qui ne peut être expliqué,” dit-il.
MUFON est l’un des groupes les plus “raisonablement objectifs” en opération, dit Roger Culver, un professeur d’astronomie de l’université du Colorado.
Malgré tout, aucun individu ou organisation n’a encore été capable de produire une preuve ansolument irréfutable que des extraterrestres nous rendent parfois visite, dit Culver.
Il trouve aussi étrange qu’aucun OVNI ou extraterrestre n’a filtré des dossiers secrets que le gouvernement possède soi-disant.
“Notre gouvernement ne peut rien garder au secret,” dit Culver. “Juste une fois j’aimerais que devant les yeux du public on montre les pannaux latéraux d’un engin spacial avec des numéros des série dessus dans un alliage qu’on ne trouve pas sur Terre.”
Carrion - qui possède une société de formation informatique - répertorie les témoignages d’OVNIs et autres phénomènes depuis avant la deuxième guerre mondiale.
En tout, le vaste entrepot de stockage de Carrion contient plus de 13 000 cas rapportés d’observations d’OVNIs ou de contacts avec des extraterrestres. Il y a parmi les rangées de dossiers des négatifs de photos de rencontres supposées avec des OVNIs.
Carrion possède également un alien décoratif dans son jardin et un “foetus” flottant dans un bocal.
“Oh, ca,” dit Carrion, pointant vers un sac de poubelle dans un coin de l’entrepot. “Ce n’est pas un bébé extraterrestre. Juste un vieux sapin de noël.”
Carrion dit que sa femme ne semble pas s’inquiéter de son hobby.
“Elle le tolère,” dit-il, ajoutant que son fils de 3 ans “ne sait pas ce que papa sait.”
Carrion n’a jamais vu d’OVNI lui-même et il est circonspect de ceux qui écartent rapidement les explications raisonables d’une observation.
“Pour eux, c’est comme une religion, et ils y sont fidèles coute que coute,” dit-il.
Mais il croit aussi qu’il y a des branches gouvernementales qui travaillent sur des engins et des technologies qui croisent occasionellement le ciel. Carrion est persuadé que le gouvernement retient des informations à propose des rencontres que les gens font avec des OVNIs et des entités extraterrestres.
“J’ai une passion pour la vérité,” dit Carrion. “Certaines personnes veulent perpétuer le mystère, mais moi je veux voir une conclusion à tout cela.”
source : The Denver Post