La Bande dessinée de Hugo PRATT : Le continent MU

 

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Écrite et dessinée par Hugo Pratt, , est la 29e aventure de Corto Maltese et le dernier album de la série publié du vivant de l’auteur. Elle succède aux Helvétiques.

Avec ce récit, écrit au retour de son voyage à l’île de Pâques, l’auteur donne en quelque sorte, un prolongement à Sous le signe du Capricorne, car nous retrouvons Levi Colomba et Tristan Bantam, en 1925, poursuivant leur recherche du continent perdu en Amérique centrale.

Sommaire

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L’histoire [modifier]

Attention : ce qui suit, dévoile tout ou partie de l'intrigue.

Un scaphandrier remonte à la surface de l’eau. C'est Corto Maltese qui revient d’une exploration sous-marine. À bord du bateau, Soledad, Levi Colomba, Bouche Dorée, Raspoutine, Tristan Bantam et Jesus-Maria l’entourent pour savoir s’il a trouvé ce qu’ils cherchent. À 20 mètres de profondeur, il a vu des peintures mayas en parfait état de conservation.
Sur le rivage de l’île proche, le navire est espionné par Dandy Roll et ses deux acolytes. Les tambours se font entendre ; les Indiens ont aussi pris connaissance de la présence du voilier. Un vol de quetzals les a averti du retour du dieu Kukulcan, dit « Tête de soleil ».
La nuit tombée, un indien s’approche, à la nage, du bateau. Il observe la blonde Soledad accoudée au bastingage. « Tête de soleil » est une femme !
Une barque approche silencieusement à son tour. À son bord : Dandy Roll et ses compagnons. « Tête de soleil » est en danger. L’Indien rebrousse chemin pour en aviser les magiciens.
Pendant ce temps Corto et ses amis devisent sur les diverses civilisations perdues au cours des millénaires. L’irruption de Roll les menaçant d’un revolver, coupe court à leur discussion. Raspoutine ne se laisse pas intimider. Rapidement maîtrisé, l’intrus révèle qu’ils ne sont pas seuls sur l’île. La tribu des indiens Ciboney occupe la cité des morts, vestiges d’une ville antique, de l’autre côté du volcan. Intrigués, ils projettent de s’y rendre dès le lendemain.
Au réveil, l’équipage constate la disparition de Soledad. Aussitôt, Corto, Raspoutine, Jesus-Maria et Tristan se rendent à terre pour la rechercher…
Dissimulés dans les feuillages, les indiens surveillent leur progression. Un hydravion survole alors l’île avec apparemment des ennuis de moteur. Ils le voient s’écraser dans la jungle. Arrivés devant l’appareil en feu, Corto se précipite pour extraire le pilote de son cockpit. Il est sain et sauf mais inconscient. Lorsqu’il lui enlève son casque, ils s’aperçoivent qu’il s’agit d’une femme. Reprenant ses esprits, elle décline son identité : Tracy Eberhard.[1] Cette nouvelle recrue inopinée, se joint à eux pour continuer les recherches.
Ils découvrent bientôt un temple. En éclaireurs, Corto et Raspoutine en gravissent les marches qui conduisent à une salle. Intrigué par les symboles de Templiers gravés sur les parois, Corto tombe par inadvertance dans les sables mouvants d’un puits…
Sorti de cette mauvaise passe, notre marin est accueilli par les hommes-jaguars qui le provoquent pour les combattre…
Après avoir surmonté ces premières épreuves, il ne sait où est passé Raspoutine. Cependant, sauver Soledad est sa priorité. Il s’engage seul dans un labyrinthe où, au bout d’escaliers sans fin, l’attendent des rencontres inquiétantes ; où, derrière chaque porte se révèlent d’étranges lieux, jusqu’à se retrouver face aux moaïs, « ceux qui regardent les étoiles depuis des milliers d'années »…
Mais Corto pourra-t-il sauver Soledad ? Retrouvera-t-il Raspoutine et ses autres compagnons ? Quelles péripéties l’attendent encore ?

Premières publications [modifier]

Nota : Dans ces premières publications, seule la première partie de l’aventure est racontée ; il faudra attendre la sortie de l’album pour en connaître la suite et la fin.

  • En Italie : dans la revue Corto Maltese, du n° 63 de décembre 1988 au n° 69 de juin 1989.
  • En France : cahier détachable de 52 pages couleurs, dans le mensuel Corto, n° 22 de novembre 1989.

Les albums [modifier]

Édités chez Casterman

  • 1992, , édition brochée, noir et blanc.
  • 1992, , édition reliée, couleurs avec documents et aquarelles de Hugo Pratt.
  • 2001, , réédition brochée, noir et blanc.
  • 2001, Mû la cité perdue, réédition couleurs.

Notes [modifier]

  1. Hugo Pratt fait référence à l’aviatrice américaine, Amelia Earhart, première femme ayant traversé l’Atlantique. (De l'autre côté de Corto, Casterman, 1996)


10/11/2007
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