L'estimation des distances
L'estimation des distances [modifier]
Beaucoup de cas ovni se basent sur l'estimation des distances faite par le témoin. Le témoin ne possédant aucun instrument de télémesure et sans arrière-plan de référence, ne peut savoir si l'objet est petit et proche ou grand et éloigné.
La parallaxe et l'œil humain [modifier]
La vision humaine possède une faible distance entre les deux yeux et ne peut servir d'instrument de mesure fiable pour estimer des lumières nocturnes. En astronomie, on mesure la distance des astres par la parallaxe annuelle[33]. Des confusions avec la planète Vénus furent répertoriées[34] où l'œil humain ne distingue pas la distance d'avion ou d'aéronef dans l'atmosphère avec celle de planètes ou d'étoiles. L'observation des gendarmes[35] lors de la Vague d'ovnis belges résulte selon les sceptiques d'une confusion avec la planète Vénus.
Cas particulier d'estimation erronée [modifier]
Le fameux « Ovni du 23 septembre 1986 »[36],[37] s'avéra en fait être des débris de rentrée dans l'atmosphère d'un météore[38] ou d'un lanceur soviétique[39]. La grande distance entre les débris ignés, conjuguée à la grande distance entre les objets et les témoins, fit croire à ces derniers à un seul objet plus petit à plus petite distance, donc à quelque chose de mystérieux.
Un cas analogue se produisit aux États-unis le 10 août 1972[40], où un bolide traversa le ciel selon une trajectoire quasi-horizontale. Ce qui fit dire aux ufologues de la Sobeps : « Et n'ayez surtout pas la mauvaise idée d'y voir plutôt un ovni ».