Espérance de vie humaine

 

Espérance de vie humaine

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Carte indiquant l' espérance de vie à la naissance dans les États membres de l'ONU en 2007.
70 ans et plus
  •      82 ans et plus
  •      80-81 ans
  •      78-79 ans
  •      76-77 ans
  •      74-75 ans
  •      72-73 ans
  •      70-71 ans
  •      indisponible
moins de 70 ans
  •      65-69 ans
  •      60-64 ans
  •      55-59 ans
  •      50-54 ans
  •      45-49 ans
  •      40-44 ans
  •      35-39 ans
  •      moins de 35 ans

L'espérance de vie à la naissance est une des données statistiques les plus utilisées en termes de prospective et de projections démographiques[1],[2],[3], et pour évaluer le niveau de développement et l'indice de développement humain d'un État ou d'une région du monde.

Elle permet de quantifier les conditions de mortalité une année donnée  : l'espérance de vie à la naissance est égale à la durée de vie moyenne d'une population fictive qui vivrait toute son existence dans les conditions de mortalité de l'année considérée.

Contrairement à ce que le terme « espérance de vie » peut laisser penser, cette statistique n'est pas une prévision des probabilités de décès pour les années ultérieures. Dire par exemple que l'espérance de vie des hommes en 2000 est de 75 ans ne signifie pas que les hommes nés en 2000 vivront en moyenne 75 ans. Ils vivront en moyenne 75 ans seulement si les conditions de mortalité qu'ils rencontreront au long de leur vie correspondent à celles de l'année 2000. Si les progrès continuent, les hommes nés en 2000 pourront vivre en moyenne plus de 75 ans. Inversement, il se peut que les conditions se dégradent, et que la durée de la vie diminue.

Cette statistique est calculée sous l'égide de l'ONU, et publiée par de nombreux organismes, incluant l'OMS.

L'espérance de vie à la naissance se calcule à partir des quotients de mortalité par âge, c'est-à-dire des probabilités de décéder dans l'année pour des personnes qui atteignent un âge donné. À chaque âge, le risque de décès est donc mesuré par le quotient par âge observé cette année-là. Elle synthétise donc les conditions de mortalité de l'année, sous forme d'une génération fictive. Elle diffère de la moyenne des âges au moment du décès de toutes les personnes mortes au cours d'une année qui, elle, est sensible à la structure par âge de la population.

Dans la quasi totalité des pays, l'espérance de vie des femmes est plus importante que celle des hommes.

Les guerres, les désastres naturels et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation ...) tendent à l'allonger.

Calcul[modifier | modifier le code]

Espérance de vie à la naissance d'une population non décédée[modifier | modifier le code]

Le calcul de l'espérance de vie à la naissance d'une population encore vivante au moment de l'étude s'opère en deux phases[4] :

  • Dans un premier temps, les démographes calculent la probabilité de décéder à chaque âge (la probabilité de mourir à 1 an, à 2 ans, etc). Pour cela, ils rapportent le nombre de personnes décédées à un âge donné au nombre de personnes ayant cet âge dans la population l'année considérée. Par exemple, les démographes ont calculé qu'en 2000, 0,08 % des Français âgés de 30 ans sont décédés en cours d'année. Ce même calcul est étendu à tous les âges possibles (de 0 à l'âge le plus élevé de la population analysée). Les démographes obtiennent ainsi le taux de mortalité par âge.
  • Dans un second temps, les démographes se basent sur une génération fictive de 1 000 personnes. Sachant que la mortalité des individus qui ont moins d'un an en 2000 est de 4 ‰, ils retirent 4 individus et ainsi de suite : à l'âge de 30 ans, ils retirent 0,08 % des individus restants, et ce jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucun individu. À la fin de l'opération, tous les membres de cette génération fictive sont décédés, il ne leur reste alors plus qu'à faire la moyenne des âges de décès observés.

Remarque : ce calcul utilise le taux de mortalité observé en 2000, c'est-à-dire qu'on considère que le taux de mortalité par âge demeure constant dans le futur.

Statistiques[modifier | modifier le code]

Évolution[modifier | modifier le code]

Evolution de l'espérance de vie entre 1978 et 1998.
  •      Pays pour lesquels l'espérance de vie a augmenté de plus de dix ans.
  •      Pays pour lesquels l'espérance de vie a diminué.

Au Canada, en 1901, en tenant compte de la mortalité infantile élevée, une femme « moyenne » née dans le pays pouvait espérer vivre jusqu’à 50 ans et un homme, jusqu’à 47 ans. Seuls 44 % des femmes et 38 % des hommes atteignaient 65 ans. Ceux qui y parvenaient pouvaient encore espérer vivre dix années (en moyenne) [5]. L'espérance de vie en bonne santé ou sans dépendance[6] s'est améliorée, mais n'a cependant pas évolué au même rythme[7]. Là encore de fortes différences existent entre hommes et femmes.

Depuis le début du XIXe siècle, période où l'espérance de vie des Français était au plus bas avec une moyenne de 33 ans (François de Closets, 1970, p. 201), celle-ci n'a cessé d'augmenter.

De 1900 à 2000, l’espérance de vie en France (moyenne hommes et femmes) est passée de 48 à 79 ans, soit une hausse de 65 % en un siècle seulement. Cette avancée a été le résultat de nombreux progrès :

Les causes individuelles ont également joué un rôle dans l’augmentation de l'espérance de vie. La prise de conscience de l’importance de la prévention a modelé les comportements : diminution de la consommation d’alcool, hygiène, asepsie, prise de conscience de l’importance de l’activité physique et de l’équilibre alimentaire pour la santé.

Aujourd'hui, la prévention des risques de santé par l'individu constitue le moyen le plus efficace pour permettre la poursuite de l'augmentation de l'espérance de vie dans les pays développés. Or, il semble qu'une compression de la morbidité se produise effectivement : c'est-à-dire que les individus vivent de plus en plus longtemps sans présenter d'incapacités ou de dépendances.

Cependant, comme le fait remarquer la philosophe Hannah Arendt, on peut considérer que l'espérance de vie n'augmente en Occident que par rapport à la période des débuts de l'industrialisation, dont certains aspects sont nocifs pour la vie humaine. En revanche, si l'on considère une durée plus longue, les données que nous possédons sur les anciens à Rome et en Grèce montrent que ces derniers vivaient communément jusqu'à 70 ou 80 ans, sans considérer la mortalité infantile. De même, certains groupes humains traditionnels ont une espérance de vie similaire aux sociétés occidentales sans que cela puisse être attribué à la médecine moderne, comme en Kabylie ou en Arménie[8]. L'espérance de vie était malgré tout meilleure en 1900 qu'en 1750[9]. En outre, un certain nombre d'études suggèrent que chez les groupes humains adoptant des modes de vie « civilisés », la fréquence des infections augmente plutôt qu'elle ne diminue[10]. Ces auteurs supposent donc que les progrès scientifiques et techniques résolvent des problèmes par la médecine qu'ils ont eux-mêmes créés par la modernisation des modes de vie[11].

De 1970 à 2009, l'espérance de vie des Américains augmentait de 2,6 mois/an en moyenne mais, en 2010 aux États-Unis, malgré une baisse de la mortalité infantile, qui atteint un minimum historique, l'espérance de vie a, pour la première fois depuis le XIXe siècle, diminué (d'un peu plus d'un mois, passant de 77,9 à 77,8 ans et plus précisément 80,3 ans pour les femmes et 75,3 ans pour les hommes)[12]. D'importantes inégalités sociales persistent, par exemple entre les populations blanche et noire (4,6 ans de moins pour les noirs). Les causes de cette régression sont une dégradation de la santé aux États-Unis : les maladies cardiaques (dues notamment à l'obésité) et une augmentation des taux de cancer (principales causes de mortalité aux États-Unis, avec 48 % des décès en 2008). Les maladies respiratoires et de la maladie d'Alzheimer (en hausse de 7,5 %), la grippe et des pneumonies (en hausse de 4,9 %), l'hypertension (+4,1 %), les suicides (+2,7 %), et les maladies rénales (+2,1 %) viennent ensuite comme principales explications selon les CDC.

D'après le bilan démographique de la France publié par l'INSEE en 2012, l'espérance de vie a baissé cette année là (84,8 ans pour les femmes au lieu de 85 ans en 2011)[13].

Statistiques par pays[modifier | modifier le code]

Espérance de vie[14]
Pays Homme Femme
Japon 78,0 84,7
Canada 78,7 83,8
Australie 78,9 83,0
France 78,1 84,8
Royaume-Uni 75,8 80,5
États-Unis 74,6 79,8
Chine 69,6 72,7
Brésil 65,7 72,3
Égypte 65,3 69,0
Russie 58,4 72,1
Inde 60,1 62,0
Nigeria 48,0 49,6

Depuis quelques années, des espérances de vie en bonne santé sont également calculées. Ainsi, l'OMS publie depuis 2001 une statistique appelée espérance de vie en bonne santé, qui ne tient pas compte des années de vie durant lesquelles les individus souffrent de maladies incurables. Eurostat publie annuellement depuis 2004 une statistique appelée Healthy Life Years (HLY ; en français, littéralement, Années de vie en bonne santé), basée sur la déclaration des limitations d'activité. Les États-Unis utilisent des indicateurs similaires dans le cadre de leur programme national de promotion de la santé et de prévention des maladies « Healthy People 2010 » (en français, littéralement, Personnes en bonne santé). De plus en plus de pays utilisent aujourd'hui des espérances de vie en bonne santé pour surveiller la santé de leur population.

Différence entre hommes et femmes[modifier | modifier le code]

Le fait que l'espérance de vie des hommes soit de plusieurs années inférieure à celle des femmes dans la plupart des pays « suscite la réflexion et [...] questionne » les chercheurs, qui tentent des explications[15]. Mais il est certain que le rôle social attribué à l'homme est souvent un peu plus dangereux que celui attribué aux femmes. En effet, la machisme, bien que diminué dans de plus en plus de pays, continue à donner l'idée que les hommes sont "forts", ce qui incite à se préoccuper moins de leur santé que de celle des femmes. D'autre part, la différence d'espérance de vie entre les hommes et les femmes serait aussi due à une génétique un peu meilleure chez les femmes, du fait de leur fonction corporelle à développer un fœtus et alimenter des nourrissons.[réf. nécessaire] La raison a également rapport au style de vie. En effet en moyenne, les hommes consomment plus d'alcool et de tabac que les femmes, dégradant ainsi plus vite les organes vitaux tels que les poumons et le foie.[réf. nécessaire]

Facteurs déterminants[modifier | modifier le code]

Facteurs comportementaux[modifier | modifier le code]

Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni), en partenariat avec le Medical Research Council, a mené une enquête sur 20 244 individus pendant 14 ans (entre 1993 et 2007), dont 1 987 sont décédés en cours d'enquête, afin de déterminer l'impact du mode de vie sur l'espérance de vie[16]. L'étude conclut que le « mode de vie idéal » - absence de tabac, consommation d'alcool égale ou inférieure à un demi verre par jour, consommation de cinq fruits et légumes par jour, exercice physique d'une demi heure par jour - majore l'espérance de vie de 14 ans par rapport au cumul de quatre facteurs de risque[17]. Le cumul des quatre facteurs de risque (tabac, alcool, manque de fruits et légumes et d'exercice physique) multiplie le risque de décès par 4,4, trois facteurs, de 2,5, deux facteurs de près de 2 et 1 facteur de 1,4. Selon le professeur Kay-Tee Khaw, premier signataire de l'étude, « c'est la première fois que l'on analyse l'effet cumulé des facteurs de risque sur la mortalité »[17].

Liens avec les dépenses de santé[modifier | modifier le code]

Selon un rapport de la NRC, en 2010, les États-Unis dépensaient (depuis 25 ans) plus en soins de santé que toute autre nation, pourtant l'espérance de vie y a progressé moins vite que dans la plupart des autres pays développés (dont Japon et Australie).

De même en Europe, la Suisse dépense-t-elle le plus, avec une espérance de vie qui est importante, mais l'espérance de vie en bonne santé y est moindre qu'en Suède ou même que dans d'autres pays européens plus « pauvres » (Grèce par exemple).

Facteurs environnementaux[modifier | modifier le code]

Les facteurs environnementaux deviennent de plus en plus important avec la maitrise de facteurs sanitaires. Dans le nord de la Chine, de 1981 à 2001, la pollution liée au chauffage gratuit au charbon a diminué de 5 ans et demi l'espérance de vie[18].

Une évolution future incertaine[modifier | modifier le code]

Alors que les projections de l'Insee et l'ONU[réf. nécessaire] prédisent une évolution vers le haut, certaines études[19] contredisent ce scénario. Elles relèvent principalement la non prise en compte de phénomènes considérés comme des « bombes à retardement » que sont l'obésité, les maladies dues à l'amiante, le tabagisme et les impacts des produits phytosanitaires et de la pollution sur la santé (augmentation impressionnante et avérée du nombre de cancers[20]). L'augmentation importante des cas de cancers - près de 200 % entre 1980 et 2005 en France - ne peut en effet être expliquée par les seuls facteurs démographiques (vieillissement et accroissement de la population) ou médicaux (amélioration du dépistage)[21]. Quoi qu'il en soit, la mortalité due au cancer régresse - tout au moins dans nombre de pays développés dont la France[22] - et ne réduit donc pas l'espérance de vie.

Tendances[modifier | modifier le code]

Dans la plupart des pays, et notamment dans les pays riches, la tendance a été depuis deux siècles à une augmentation globale et régulière de l'espérance de vie, mais depuis quelques années, dans certains pays (pays de l'Est, et même depuis peu (de 2007 à 2008) aux États-Unis[23]), cette espérance de vie diminue, pour des causes qui semblent à la fois environnementales et comportementales ; pollution de l'air, tabagisme (qui a des effets sur 30 ou 40 ans), obésité, sédentarité...). Ainsi, aux États-Unis, alors que toutes les causes traditionnelles de mortalité (maladies cardiaques, cancers et AVC notamment, mais aussi tabagisme) régressaient de 2007 à 2008 [24],[25],[23] et alors le nombre de cancer détecté précocement augmente la survie des patients (qui selon la NRC semble plus élevée aux États-Unis que dans la plupart des pays à revenu élevé), et alors que le taux de survie après une crise cardiaque augmente également, le taux de mortalité par maladies respiratoires s'est fortement accru (de + 7,8 %)[23]. Des différences régionales importantes existent dans la plupart des pays (Aux États-Unis, on vit le plus longtemps à Hawaï, et le moins longtemps en Virginie-Occidentale (qui est aussi l'État où l'obésité est la plus fréquente).
Dans les pays ou régions où l'espérance de vie moyenne augmente, l'espérance de vie en bonne santé peut diminuer pour une catégorie de la population (ex : population blanche aux Etats-Unis en 2008 ou la population pauvre en Allemagne en 2010[26]) alors qu'elle augmente pour une autre (population noire aux Etats-Unis, mais qui avait une espérance de vie de 5 ans inférieure à celle des blancs) dans des pays ou régions[23] .

L'espérance de vie corrigée de l'incapacité ou en bonne santé[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Espérance de vie en bonne santé.

Un indicateur proche a été mis au point par l'OMS pour représenter le nombre d'années passées en bonne santé, Espérance de vie corrigée de l'incapacité abrégé en EVCI.

Un autre indicateur a été mis au point par Eurostat pour représenter le nombre d'années passées en bonne santé : l'Espérance de vie en bonne santé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Révision de 2004 [archive], Résumé de 17 pages en Français, PDF, Nations Unies ; New York, 2005
  2. Révision de 2006 [archive], Résumé de 21 pages en Français, PDF, Nations Unies ; New York, 2007
  3. Perspectives démographiques mondiales 1950-2050 : révision de 2008 (DAES 2009D), source des estimations et projections démographiques de l’Organisation des Nations Unies. Préparé tous les deux ans par la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) des Nations Unies, ce rapport intègre les données des registres d’état civil, des recensements de la population et des études démographiques au niveau national.
  4. Site de l'Institut National d'Étude Démographique. [archive]. Consulté le 27 juillet 2008
  5. Étude « Une analyse de l’évolution de l’espérance de vie sans dépendance au Canada entre 1986 et 1996 », publiée dans le rapport sur l’état de la population du Canada, 1998-1999, produit no 91-209-XPF au catalogue de Statistique Canada.
  6. Laurent Martel et Alain Bélanger, L’espérance de vie sans dépendance au Canada ; Tendances sociales candiennes, Automne 2000 ; Statistique Canada — No 11-008 au catalogue (Télécharger l'étude [archive])
  7. L.M. Verbrugge, « Longer Life but Worsening Health? Trends in Health and Mortality of Middle-Aged and Older Persons », Milbank Memorial Fund Quarterly / Health and Society, vol. 62, no 3, 1984, p. 475 à 519 ; E.M. Crimmins, « Are Americans Healthier as Well as Longer-Lived? », Journal of Insurance Medicine, vol. 22, no 2, 1990, p. 89 à 92 ; S. J. Olshansky, M.A. Rudberg, B.A. Carnes, C.K. Cassel et J.A. Brody, « Trading Off Longer Life for Worsening Health », Journal of Aging and Health, vol. 3, no 2, 1991, p. 194 à 216.
  8. La Condition de l'homme moderne, Hannah Arendt, p. 183, 1953
  9. http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_france/ [archive].
  10. Edouart Goldsmith, 1994, Le Défi du XXe siècle, p. 261
  11. Serge Latouche, 1995, La Mégamachine, raison techno scientifique, raison économique et mythe du progrès, p. 89)
  12. Source : étude publiée le 9 décembre 2010 par les CDC (Centers for Disease Control and Prevention).
  13. L'espérance de vie a baissé en France en 2012 [archive], Le Figaro, consulté le 8 février 2013
  14. Chiffres Organisation mondiale de
    la santé (OMS), 2003
  15. La nécessaire compréhension entre les sexes, Paul-Edmond Lalancette, p. 32 à 38, Québec, 2008.
  16. Public Library of Medecine, n°de la semaine du 9 janvier 2008, cité dans Le Figaro, 9 janvier 2008, page 12
  17. a et b Une vie saine peut accroître la longévité de 14 ans, dans Le Figaro, 9 janvier 2008, page 12
  18. Harold Thibault, « Dans le nord de la Chine, le charbon gratuit a coûté cinq ans et demi d'espérance de vie », Le Monde, 10 juillet 2013 (lire en ligne [archive]).
  19. Espérance de vie, la fin des illusions, par Claude Aubert. Editions Terre Vivante, mars 2006.
  20. (fr) Le nombre de cas de cancers augmente-t-il ou diminue-t-il dans le monde ?, OMS, Avril 2008 [archive]
  21. [1] [archive] Analyse de l'augmentation de l'incidence des cancers en France, Médecine Science, Mars 2009, Vol. 25, n° 3, EDP Sciences]
  22. [2] [archive] Évolution de la mortalité par cancer en France de 1950 à 2006]
  23. a, b, c et d Notre Planète Info, L'espérance de vie recule aux Etats-Unis [archive], 17 février 2011
  24. US CDC, Deaths : Preliminary Data for 2008 [archive] - National Vital Statistics Reports
  25. National Academies, Explaining Divergent Levels of Longevity in High-Income Countries [archive] - The National Academies publication
  26. Les pauvres en Allemagne meurent de plus en plus jeunes [archive], L'Expansion, consulté lme 8 février 2013

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Perspectives démographiques mondiales 1950-2050 : la révision de 2008 (DAES 2009D) (Source officielle des estimations et des projections démographiques de l’Organisation des Nations Unies).



30/10/2013
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