Conférence de Pocantico

 

Conférence de Pocantico

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher

Conférence réunissant des chercheurs, titulaires de Ph D dans différents domaines, sous la direction de Peter Sturrock[1], qui a eu pour objet d'examiner les traces physiques alléguées à des apparitions d'ovnis[2].

Sommaire

 [masquer

Les conclusions de la Conférence [modifier]

  • Il y a certainement des phénomènes d'origine différente[2]
  • Il n'y a aucune preuve d'intervention extraterrestre[2]
  • Les ovnis n'ont pas fait progresser la connaissance scientifique[2]
  • On n'a pas découvert de preuve crédible d'une violation des lois naturelles connues[3]
  • La plupart des recherches sur les ovnis n'ont pas le niveau de rigueur suffisant tel que requis par la communauté scientifique[3]

Analyse des photos [modifier]

  • Les conférenciers notent que, parmi les milliers de clichés pris depuis 1947, nombreux sont les trucages ainsi que les méprises[4]
  • « L'analyse détaillée des documents photographiques avait peu de chances d'apporter seule des preuves suffisantes à même de convaincre un scientifique neutre de la réalité d'un phénomène étrange nouveau »[4]

Réactions au rapport de la conférence [modifier]

Philip J. Klass a regretté l'absence d'enquêteur sceptique à la conférence et a accusé Michael Swords, un des organisateurs, d'avoir dissimulé aux protagonistes de cette conférence l'existence d'une explication rationnelle dans l'affaire Coyne (rencontre ovni-hélicoptère le 18/03/73). Selon lui, l'objet était un météore (passage des Orionides à cette époque) et l'impression qu'a eu le pilote d'une aspiration par l'objet serait dû à sa réaction instinctive en vue d'éviter le crash[5].

Notes et références [modifier]

  1. Peter Sturrock est professeur de physique appliquée à l'université de Stanford
  2. a, b, c et d Ovnis : la science s'encanaille, Pierre Lagrange, Anomalies n°5, 1999, pp 26-27
  3. a et b Le comité Sturrock voudrait réconcilier science et ovnis, David Salisbury, traduction de Frank Périgny (1ere parution : Stanford report 1er juillet 1998), Anomalies n°5,1999, pp 28-30
  4. a et b Vision, Pierre Lagrange, Anomalies n°5, 1999, page 33
  5. Quelques réactions au rapport Sturrock, Bruno Mancusi, Jacques Scornaux et Pierre Lagrange, Anomalies n°5, 1999, p.37


11/06/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 502 autres membres