Colonisation de Mercure

 

Colonisation de Mercure

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mercure
Mercure

Mercure a été suggéré comme une cible possible de la colonisation du système solaire interne, ainsi que Mars, Vénus, la Lune et la ceinture d'astéroïdes. Les colonies permanentes devraient sans doute se limiter aux régions polaires à cause des températures extrêmes de la journée sur la planète. Les excursions sur l'autre partie de la planète devraient être possible avec des mesures appropriées, particulièrement à cause de la rotation très lente de la planète et donc du déplacement très lent du terminateur. Elles devraient approcher les conditions polaires durant les longues nuits.

Sommaire

[masquer]

Avantages [modifier]

Similarité avec la lune [modifier]

Tout comme la Lune, Mercure n'a pas d'atmosphère (des traces insignifiantes). Elle est proche du Soleil et a une période de révolution autour de celui-ci relativement grande avec une légère inclinaison de son axe. À cause de ces similarités la colonisation de Mercure devrait se faire avec presque les mêmes technologies, semblables aux équipements de la colonisation de la Lune.

Colonisation de l'espace
Système solaire externe
Autres


Bruce Murray parle de Mercure comme une "Mini-Terre dans les habits de la lune" ("A Mini-Earth in Moon's Clothing")[1]

Image radar du pôle nord de Mercure
Image radar du pôle nord de Mercure

De la glace dans les cratères polaires [modifier]

A cause de la proximité de la planète du Soleil, la température à la surface de Mercure s'élève à 700 K (427°C). Cependant, les températures des régions polaires sont plus basses et il y aurait même des dépôts de glace permanents au fond des cratères qui ne sont jamais exposés au Soleil. [2] Les régions polaires ne subissent pas les conditions extrêmes de températures auxquelles sont soumises les autres partie de la planète.

Énergie solaire [modifier]

Étant proche du Soleil, Mercure a de vastes quantités d'énergie disponible. La constante solaire à sa surface est de 9,13 kW/m², 6,5 fois celle de la Terre ou de la lune. Puisque l'inclinaison de son axe de rotation sur le plan de son orbite est faible, approximativement 0,01 degrés [3], il y a aussi la possiblité de pics de lumière éternelle, similaires à ceux de la lune - points élevés situés près des pôles de la planètes qui sont continuellement éclairés. Même s'ils n'existent pas ceux-ci peuvent être construits artificiellement.

En 1986, C.R. Pellegrino et J.R. Powell proposèrent de couvrir Mercure avec des "fermes" d'électricité solaire, et de transférer celle-ci dans le but d'accomplir des voyages interstellaires. [4]

Un longue chaîne d'astéroïde fut proposé, en prenant ceux de la ceinture d'astéroïde et en les mettant en orbite haute autour de Mercure. La force de vent solaire et de la constante solaire pourrait facilement dissocier l'H2O. Ainsi une grande quantité d'oxygène restant en orbite autour de Mercure, car après des années de remplissage pour augmenter la gravité cette atmosphère pourrait rester. Ainsi la possibilité de créer une colonies serait améliorée.

Ressources Disponibles [modifier]

Des calculs affirment que le sol de Mercure pourrait contenir de l'hélium 3, qui pourrait devenir une source importante d'énergie nucléaire propre sur Terre et conduire à une future économie du système solaire.

Des théories disent que la première couche de Mercure est riche en fer et en magnesium, [5] avec une concentration de minerais utilisables plus élevé que sur les autres planètes du système solaire, et de façon très concentré. [6]

Le géologiste Stephen Gillett a suggéré que ça ferait de Mercure un endroit idéal pour construire des voiles solaires, ces voiles pourraient être envoyées pliées de la surface de Mercure par une catapulte électromagnétique. Une fois dans l'espace ces voiles seraient déployées. Puisque la constante solaire est 6,5 plus élevé sur Mercure que sur Terre, l'énergie pour la catapulte électromagnétique serait facile à trouver et à stocker, et les voiles solaires auraient 6,5 fois plus de poussée que si elles partaient de la Terre. Ceci fait de Mercure un des principaux tremplins pour trouver les matériaux, le matériel et pour développer les bâtiments qui serviront à terraformer Vénus.[7]

Une pesanteur importante [modifier]

Mercure est plus grosse que la Lune, avec un diamètre de 4879 km contre 3476 km, et a une densité supérieur à cause de son épais noyau de fer. Par conséquent, la gravité à la surface de Mercure est de 0,377 g, [3] plus de deux fois celle de la lune (0,1654 g) et égale à celle de Mars. Depuis que nous savons qu'il y a des conséquences sur la santé humaine liés à l'exposition prolongée à une faible pesanteur, de ce point de vue, Mercure pourrait être plus attrayante pour l'habitation humaine à long terme que la Lune.

Difficultés [modifier]

Image de Mercure prise par Mariner 10
Image de Mercure prise par Mariner 10

Le manque d'atmosphère substantielle, la proximité du soleil, la longue durée du jour (176 jours terrestre), les éruptions solaires seraient les grands défis que devraient supporter de futurs colons humains. Une colonie permanente serait presque certainement limitée aux régions polaires, et à quelques excursions provisoires vers l'équateur pourraient avoir lieu durant les longues nuits.

En dehors de la possibilité de glace aux pôles, il est peu probable que les éléments plus légers nécessaires à la vie existent sur la planète. Ceux-ci devraient être importés.

Mercure est aussi beaucoup plus proche du soleil, ce qui exige une plus grande vitesse delta V) pour voyager de ou vers Mercure que ce qui est nécessaire pour les autres planètes, bien que dans le passé, un appui gravitationnel utilisant Vénus a été employés pour atteindre Mercure.

Fictions [modifier]

Voir Mercure en fiction.

Références [modifier]

  1. Bruce Murray et Ronald Greeley, "Earthlike Planets: Surfaces of Mercury, Venus, Earth, Moon, Mars", W. H. Freeman, 1981, ISBN 0-7167-1148-6
  2. http://nssdc.gsfc.nasa.gov/planetary/ice/ice_mercury.html
  3. ab http://nssdc.gsfc.nasa.gov/planetary/factsheet/mercuryfact.html
  4. Analog, Septembre 1986
  5. Eric H. Christiansen et W. Kenneth Hamblin, "Exploring the Planets" ("Explorons les planètes"), 2nd ed.; Prentice Hall, 1995, p. 133
  6. Stephen L. Gillett, "Mining the Moon" ("Mine sur la lune"), Analog, Nov. 1983
  7. Stanley Schmidt and Robert Zubrin, eds., "Islands in the Sky: Bold New Ideas for Colonizing Space"; Wiley, 1996, p. 71-84
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais : « Colonization of Mercury »

Voir aussi [modifier]



07/10/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 503 autres membres