L'Avion Secret Américain du futur SR-91 Aurora
SR-91 Aurora
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Armes électromagnétiques |
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Science-fiction ou |
Aurora est le nom généralement attribué à un hypothétique avion de reconnaissance américain, développé à partir du milieu des années 1980, et successeur du Lockheed SR-71 Blackbird retiré du service actif.
Partant du fait que le Lockheed Martin F-117 Night Hawk n'a été dévoilé officiellement que plusieurs années après ses débuts en service actif, il est possible que l'US Air Force ait des « armes secrètes ».
L’Aurora serait capable de vol hypersonique (Mach 5 et +, plus de 6 000 km/h), avec un dispositif de propulsion original (carburant spécial comme l'hydrogène ou le méthane, statoréacteur, Moteur à ondes de détonation pulsées, propulsion magnétohydrodynamique, etc.).
Réel ou hypothétique, l'Aurora est lié au programme du bombardier Northrop B-2 Spirit.
Selon ce qu'on peut appeler la « version officielle », popularisée par les mémoires d'un manager de l'entreprise Lockheed, le nom Aurora correspondait au nom budgétaire du B-2. Les partisans de la théorie du complot croient que c'est plutôt l'inverse : le programme aurait eu une face officielle et classique, représentée par le B-2, et une face secrète, représentée par l'Aurora. On aurait donc présenté comme des dépenses liées au B-2 le développement des technologies de l'Aurora, ce qui expliquerait le coût faramineux du B-2 (2 milliards de dollars pièce) alors que par ailleurs il semble très classique.
Cette théorie contredit la politique actuelle de l'US Air Force qui privilégie les drones furtifs de reconnaissance, mais les théoriciens du complot font remonter l'origine d'Aurora à plusieurs décennies.
Le pendant russe de cet engin serait développé dans le programme « AJAX ».
Lien externe [modifier]
- Texte issus du Air & Cosmos n° 1443 du 18 Octobre 1993 - Auteur : Bill Sweetman
Bibliographie [modifier]
- Bill Sweetman, Aurora: The Pentagon's Secret Hypersonic Spyplane. Motorbooks International, (1993). ISBN 0-87938-780-7
Le Lockheed Aurora |
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I. Origine | |||
Translate : | Création/Mise à jour : 14/05/2003 |
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De plus en plus d'experts sont persuadés que le gouvernement américain a développé et déployé en secret un avion de reconnaissance capable de voler à environ Mach 6, II remplacerait le SR-71 de Lockheed, et serait un complément à la constellation des satellites de reconnaissance américains. Cet avion militaire secret serait un avion à très grande vitesse. Le nom "Aurora" lui a été donné, parce qu'il a été accidentellement publié dans une proposition de budget pour l'année 1985, sur une ligne budgétaire entrant dans la même catégorie que l'U-2 et le SR-71: 80 M$ ont été affectés pour 1986, 2,27 Md$ pour 1987, puis la ligne disparaît les années suivantes. Pourtant, au mois de décembre dernier, l'ancien secrétaire d'état à l'Air Force, Donald Rico, a nié l'existence de tels avions. Les premiers rapports sur "Aurora" paraissent au début de 1988, quand le New-York Times rapporte qu'un avion de reconnaissance Mach 6 est en développement. Puis, en 1990 et 1991, divers journaux aéronautiques proches de l'industrie publièrent une série d'articles sur des phénomènes étranges. Il s'agit de ''bangs" supersoniques d'origine inconnue, et de traînées de condensation inhabituelles surnommées "beignets sur une corde" (donuts on a rope) car elles ressemblaient à des anneaux de vapeur autour d'une tramée centrale droite. |
(Image : Adrian Mann site)
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En décembre 1992, une revue britannique reproduit le témoignage de Chris Gibon, technicien sur une plate-forme pétrolière et surtout vieux spécialiste en reconnaissance d'avions ayant appartenu au Royal Observer Corps. En août 1989, il aperçoit un avion non-identifié au dessus de la Mer du Nord. L'appareil de forme triangulaire effectue un ravitaillement en vol derrière un KC-135. Et est accompagné de deux F-111. La taille et la forme de cet avion inconnu décrites par le témoin coïncident parfaitement avec la longue série de dessins d'avions hypersoniques américains, y compris ceux relatifs aux études non-classifiées sur des avions de reconnaissance à long rayon d'action. Et pourtant l'observateur n'était pas informé de ces projets. Les bangs supersoniques ou ondes de choc enregistrés et analysés en Californie et dans le nord de l'Europe sont des indices supplémentaires de l'existence d'avions secrets. Les événement californiens ont été collationnés depuis l'été 1992,. De son côté l'Inspection Géologique Britannique (British Geological Survey) a noté plus d'une douzaine de phénomènes semblables, alors que le gouvernement hollandais a analysé en détail un incident de ce genre survenu le 19 août 1992. De façon générale les bangs sont suffisamment intenses pour provoquer des plaintes aux stations de radio et aux autorités locales. Les témoins rapportent qu'ils ont entendu un grondement, une gêne bruyante, très différent du bruit de percussion du bang d'un avion de chasse. Généralement ils pensent avoir à faire à un tremblement de terre. |
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La plupart des bangs supersoniques peuvent être rattachés à un avion bien précis car ils ne s'entendent pas au delà de 40 km de la route de l'avion. Pour cette raison il est habituellement facile de contenir les bangs en dehors des régions habitées. Mais beaucoup de ces bangs mystérieux ont été détectés dans des villes à plus de 80 km à l'intérieur des terres, loin des zones où les appareils sont autorisés à dépasser Mach l. Le Pentagone n'avait pas fait de recherche sur les bangs californiens, du moins jusqu'à ce que la presse suggère qu'ils étaient associés aux essais d'un avion secret. L'Air . Force a alors commandé une étude au Laboratoire Lincoln du MIT (Massachussets Institute of Technology), unité de recherche qui a des liens très étroits avec le Pentagone. Et I'USAF a annoncé que le laboratoire Lincoln avait associé une des ondes de choc, à un chasseur de la Marine américaine impliqué dans un exercice de défense aérienne à Point Mugu. Mais depuis, quelques chercheurs de l'institut de recherche CalTech ont réouvert le dossier. Ils pensent que pour provoquer ces phénomènes, un chasseur aurait dû voler en supersonique, contrairement aux règlements. En outre l'US Navy a été incapable de leur donner le moindre détail sur le vol qui, selon le laboratoire Lincoln, aurait provoqué le bang. Ils sont plutôt d'avis que la perturbation originelle était un bang beaucoup plus fort dont le point d'origine était situé au large. Ce qui fut entendu à Los Angeles était une onde de choc secondaire ou réfléchie, comme celle associée au vol du Concorde. Néanmoins l'USAF a continué à dire aux média que tous les bangs entendus en Californie étaient dus à des exercices de l'US Navy. De leur côté les chercheurs hollandais éliminèrent les bangs supersoniques habituels, ainsi que des explosions ou des météorites. Ils conclurent qu'un avion hypersonique - Aurora - est à l'origine de ces ondes de choc. Tous les rapports sur les bangs supersoniques viennent de la Californie et de la Mer du Nord. Ceci donne de la consistance à la théorie qui veut que la source de ces ondes de chocs est un avion volant à très haute altitude. Des études suggèrent qu'un avion hypersonique croisant au dessus de 100000 pieds (30 km) ne produit pas d'onde de choc perceptible au sol. Au décollage un avion hypersonique monterait très vite à son altitude de croisière, ce qui confinerait l'onde de choc dans une zone relativement petite. Lors de la décélération et de la descente, l'appareil doit rester dans une enveloppe de vitesse et d'altitude bien définie pour respecter ses limites thermiques et structurelles, et pour économiser du carburant. Par conséquent le bang est le plus souvent audible lors des phases de descente pour l'atterrissage (au dessus de la Californie et du Nevada), ou pour le ravitaillement en vol au dessus de la Mer du Nord. Cet avion hypersonique est presque certainement destiné à la reconnaissance. En effet, au mois de mars 1990, l'US Air Force a retiré ses avions SR-71 du service, éliminant apparemment sa capacité à effectuer des vols de reconnaissance au dessus de régions "hostile '''' sinon par satellites. L'armée de l'air a dit que ce retrait était dû à des mesures d'économies. Et aussi parce que les satellites étaient devenus si perfectionnés, qu'ils pouvaient satisfaire tous les besoins nationaux. Ces deux arguments sont contestés. |
Sources : Le texte de cette monographie est issus du Air & Cosmos n° 1443 du 18 Octobre 1993. Auteur : Bill Sweetman |
Le Lockheed Aurora |