Volet 2 Manipulation planétaire : Le DEBUNKING ou la Désinformation en ridiculisant
Volet 2 Manipulation planétaire OVNI : Le DEBUNKING ou la Désinformation en ridiculisant
http://secretebase.free.fr/ovni/debunking/debunking.htm
LE DEBUNKING Cette notion de " debunking " ( désinformer ) revient assez souvent au cours de l'étude des cas et il est utile d'en préciser le sens. Le verbe to debunk en anglais signifie " déboulonner quelqu'un, discréditer une institution ou démystifier une croyance ". Le debunking est une manœuvre bien connue en ufologie qui consiste à trouver une explication triviale à une observation d'OVNI, ridiculisant ainsi les témoins et les ufologues qui leur ont prêté attention. On pourrait parler de pré-debunking lorsque l'apparition de l'OVNI imite un phénomène connu tel qu'une rentrée de satellite dans l'atmosphère, des impacts de faisceaux lumineux produits par un skytracer de discothèque, la lune etc. Dans ce cas en effet, l'explication triviale qui sera servie aux médias est préprogrammée d'avance par les créateurs de l'ovni. Certains parlent alors de " parasitage " d'un phénomène connu par l'OVNI . Au sujet de l'influence d'un champ électromagnétique sur le cerveau, il est à noter que la proximité d'une source électromagnétique permet aussi le cas échéant d'attribuer l'observation d'un OVNI à l'apparition spontanée d'une boule de plasma. ------------------------------------------------------------------------------------ Voici un article de l'AFIS, l'Association Française pour l'Information Scientifique, qui traîne littérallement un des responsable du GEIPAN dans la boue, et qui se moque ouvertement des Ufologues et des OVNI. Le GEIPAN est l'organisme officiel de recherche sur les OVNI en France et dépend du CNES (Centre National des Etudes Spatiales). Là où on voit que le science officielle en France, ici représentée par l'AFIS est de mauvaise foi, c'est qu'à à aucun moment elle ne parle des avions militaires qui ont suivi ou se sont fait suivre par des OVNI avec observations visuelles des pilotes, relevés radars. L'AFIS évoque le principe du RASOIR D'OKKHAM qui consiste à fermer les yeux quand on ne peux pas expliquer ou reproduire un phénomène. On ne peut pas rêver de confirmation plus évidente que les scientifiques français font comme les autruches, ils se mettent la tête dans le sable pour ne rien voir... http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article46&var_recherche=ovni Un cheval de Troie au CNES
« Si la question des ovnis évoque une relation avec le ciel et plus globalement avec l'espace, c'est probablement que quelque part ce lien existe. » La publication aux USA, en 1968, d'un rapport officiel, rapport Condon [2], ramène le phénomène « ovnis » (objets volants non identifiés) à une collection d'illusions d'optique ou de mystifications, tout en admettant une marge de 3 % de phénomènes inexpliqués, c'est-à-dire d'observations diverses, incomprises, à comparer avec 3 % de gens qui, sur une même observation objective, bâtissent les images invraisemblables de leur fantasmes !.. À la suite de ce rapport américain, la communauté ufologique mondiale s'aigrit, soudain frustrée d'une reconnaissance scientifique indispensable à sa crédibilité. Par ailleurs le phénomène avait, et a toujours, le vent en poupe auprès du public, lequel réclame des éclaircissements mais souscrit aussi volontiers aux extrapolations les plus farfelues. Pour ces raisons, c'est-à-dire pour canaliser sur un terrain scientifique les dérives éventuelles, pour maîtriser le canal de diffusion des rumeurs, et faire taire les reproches de désintérêt sans cesse réitérés par les ufologues, le gouvernement, en 1977, demande au CNES de créer une cellule spécifique d'étude de ces événements. C'est la naissance du GEPAN, Groupe-ment d'Études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. Son directeur sera Claude Poher. Il est déjà connu au service d'aéronomie du CNRS pour avoir installé et exploité un laser-lune. Mais il est aussi connu pour son engagement personnel dans les études d'ovnis depuis 1973. On lui donne des moyens. Celui de créer un conseil scientifique, celui de s'entourer d'une équipe d'une demi-douzaine de personnes et celui d'étudier une centaine de dossiers par an. Jean-Jacques Vélasco, technicien supérieur d'optique, est son assistant. Le rôle du GEPAN est de répertorier les objets satellisés en pénétration atmosphérique, de décrypter les témoignages de visions d'ovnis. Il se lance aussi dans l'approfondissement de théories physiques comme celle de la pro-pulsion magnétohydrodynamique [3] Des liens sont établis avec armée, gendarmerie, physiciens et météorologistes, et un psychologue est embauché : une petite armée, en quelque sorte, prête à effectuer avec zèle ses missions. Son étude de la propulsion magnétohydrodynamique est un premier aveu explicite de recherche de source d'énergie éventuellement maîtrisée par des extraterrestres et justifiant les témoignages d'accélération foudroyante et de silence de leurs engins. Aussi appelée MHD, cette théorie est parfaitement ad hoc dans le domaine des observations d'ovnis et démontre les idées prérequises que pouvait avoir le GEPAN sur les moyens techniques, donc sur l'existence, des extraterrestres. Une technique officiellement non maîtrisée par les terriens, que le début de l'introduction de la note technique 9 éditée par le GEPAN nous expose : « Au chapitre des caractéristiques que l'on rencontre fréquemment dans des descriptions de phénomènes aérospatiaux non identifiés, certaines concernent leurs déplacements présentés comme rapides, silencieux et saccadés sans qu'ils soient pour autant accompagnés des effets aérodynamiques classiques (effet de souffle, turbulences, ondes de choc, etc.). 1983 : Alain Esterle remplace Poher à la tête du GEPAN, qui entre dans un âge d'or. Augmentation des effectifs, diffusion de notes techniques, c'est l'effervescence, et c'est aussi à cette période que l'on remarque le plus d'ovnis dits « scientifiques ». Pourtant aucune enquête les concernant n'apportera la preuve de l'existence d'extraterrestres... 1988 : le GEPAN coûte trop cher et n'apporte rien de probant, le CNES le ferme. Pensant aussi aux réactions d'un public fortement impliqué dans les mythes célestes, il le remplace par un service du même type, mais qui devra être plus discret, qui doit répertorier et identifier tout ce qui tombe de nos nues ! Il s'appellera SEPRA, Service d'Expertises des Phénomènes Rares Atmosphériques. Jean-Jacques Vélasco en prend la direction et baptise son service « Service d'Expertises des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques ». Il l'occupe encore vaillamment aujourd'hui...seul. En 1978, dans une revue d'ufologie [5], Monsieur Vélasco annonçait 38 % de phénomènes inexpliqués par le SEPRA, qui, pour lui et son équipe, pouvaient donc se rapporter à des visites intelligentes. En 2002, sur une page du site web du CNES [6], dans un entretien sobrement appelé « Le CNES face aux phénomènes inhabituels », il annonce un pourcentage de phénomènes inexpliqués bien plus bas : « Mais il reste un faible pourcentage de cas (4-5 %) auxquels le SEPRA n'a pu donner d'explication, en l'état de nos connaissances. » De 38 % à 5 % en 24 ans, cela pourrait être un succès pour la démystification ! À ce rythme, dans peu de temps, tous les objets deviendront « nonnon-identifiés » pour cause d'efficacité du SEPRA ! Mais redevenons sérieux : l'équipe du SEPRA a bien sûr, si elle veut être viable, intérêt à montrer sa crédibilité dans les études scientifiques, mais elle doit se garder malgré tout une marge d'inexplicable pour préserver la raison d'être de son directeur : la passion soucoupiste. À la suite des échecs du GEPAN, le SEPRA a vu ses ressources diminuer et son personnel se réduire. Très controversé, son directeur est accusé de ne pas être un scientifique. Il a pourtant obtenu une équivalence d'ingénieur pour son diplôme de technicien supérieur. De toute façon, des erreurs émaillent son parcours et le décrédibilisent aux yeux des scientifiques : le 5 novembre 1990, son service ne reconnaît pas le troisième étage d'une fusée Proton qui retombe sur Terre dans un grand fracas de lumière. Pour le même phénomène, Monsieur Vélasco confondra aussi des lumières clignotantes d'un avion [7] avec les photographies des restes de ladite fusée. Puis en 1993, il commet un ouvrage en collaboration avec Jean-Claude Bourret, ce qui termine d'achever une réputation déjà malmenée. Le livre Ovnis, la science avance expose la probabilité que des extraterrestres habitent dans notre Système solaire, dans des planètes creuses artificielles... Enfin en 1997, Jean Jacques Vélasco répond à l'appel de l'astrophysicien américain Peter A. Sturrock, brillant scientifique britannique ayant reçu maintes distinctions, qui voudrait initier une grande enquête scientifique sur les ovnis. Le français prête son équipe du SEPRA à la mission : Jacques Vallée, François Louange, Gabriel Véraldi. L'enquête est financée par le mécène Laurance S. Rockefeller. Une grande rencontre des différentes équipes, américaines et européennes, a eu lieu à Pocantico au Nouveau Mexique en septembre 1997 et a fait le point sur la valeur d'une multitude de témoignages, en une semaine de colloques. Un ouvrage en a été tiré, écrit par Peter A. Sturrock, qui se présente sous la forme d'un rapport de près de mille pages, rapport trahissant une rancœur tenace vis-à-vis du rapport Condon de 1968. La traduction française de ce pavé, en novembre 2002 [8], comptera seulement... 334 pages. On respire... Comment en effet digérer 1000 pages d'une collection puérile de visions, de témoignages tous bâtis sur le même modèle chimérique et culturel, d'analyses de photos toutes plus simplettes les unes que les autres, qui peuvent être n'importe quoi, images de notre ciel bien naturelles ? ! Page 225, l'auteur nous met sous les yeux une photographie prise par un très crédible pilote de la Royal Canadian Air Force, et soudain ce que vous preniez pour un petit nuage tout rond et très lumineux, voguant parmi ses pairs, mais ayant la déraison d'être différent, se retrouvera catalogué au rang d'ovni ! Le livre de Sturrock raconte aussi que des gens sensés étudient des débris de ferraille au sol, débris auxquels on cherche à faire avouer qu'il sont issus d'une « autre » intelligence, mystérieuse. On leur trouve des composés minéraux extraterrestres, démentis par des laboratoires, démentis aussitôt démentis... Mais il est vrai que la sécurité routière nous le répète maintes fois : c'est dans la dernière partie des voyages que le risque d'accidents est le plus grand ! Nous aurions donc quelque chose à leur apprendre ? Éplucher des clichés enfantins, décortiquer des dessins naïfs, analyser du métal fumant avec fébrilité, tout cela ressemble fort à des attitudes magiques de fétichisme. Restons sérieux, voulez-vous ? Que de temps perdu en vains comportements qui ne mènent à rien ! Car comme tout secteur paranormal, les études sur les ovnis ne mènent jamais nulle part, et l'immobilisme les caractérise comme il caractérise tout ce qui ne se fonde pas sur la recherche rationnelle. Le service de Monsieur Vélasco est donc pur camouflage scientifique à une activité paranormale. Et le camouflage est bien assuré. Pour preuve, son discours stérilisé sur le site web du CNES. Extrait : « En tant qu'organisme scientifique, ce n'est pas dans notre rôle de prendre parti dans de tels cas inexpliqués, encore moins dans le débat sur l'existence ou non d'extraterrestres. » Le SEPRA, comme le GEPAN avant lui, n'avance pas. Pour les ufologues, rien de tangible n'en est sorti. Pour la science, c'est le vide complet. Si le SEPRA était un service d'Expertises des Rentrées Atmosphériques comme le prétend Vélasco, pourquoi n'entend-on jamais son directeur s'exprimer sur les déchets spatiaux, nouvelle pollution moderne de nos cieux, des plus préoccupantes ? Pourquoi n'a-t-il pas étudié et commenté au public la descente de MIR ? Pourquoi y a-t-il au CNES un autre service dédié aux affaires sérieuses, un service des débris spatiaux, dirigé par Fernand Alby ? Un satellite italien d'astrophysique, Beppo-SAX [9], devenu incontrôlé par l'agence italienne, risque de nous tomber dessus cet été. 650 kg de déchets, dont un de 120 kg et dix de plus de 40 kg, vont s'éparpiller sur une bande de 4° de part et d'autre de l'équateur. C'est Fernand Alby, qui, pour le CNES, surveille l'engin en perdition. Il ne fait rien. Le SEPRA est un cheval de Troie au sein du CNES. Une contamination mystique au cœur de la science. Monsieur Bensoussan, président du CNES jusqu'en février, avait relégué le SEPRA sur une voie de garage, pour cause de restriction budgétaire [10]. Que fera le nouveau président du CNES ? [1] Lettre consultable sur http://raceovni.ifrance.com/raceovni/doccu/letresept.html. [2] Voir article « Soucoupes volantes, le complot des mordus », dans SPS n° 162 de juillet-août 1986. Le rapport Condon a été édité par le CNAS (National Capital Area Skeptics) dans une version électronique accessible sur http://ncas.sawco.com/condon/. [3] Étude scientifique des fluides conducteurs en mouvement sous l'influence de champs magnétiques ou électriques, toujours explicitée et défendue par l'astrophysicien J.-P. Petit. La MHD permet l'abolition de la vague d'étrave pour les bateaux et du mur du son pour les avions. Voir : http://www.jp-petit.com/science/mhd/mhd_fr.htm. [5] Article paru dans International Ufo review, numéro hiver 2000-2001, traduit par Gildas Bourdais, grand gourou de l'ufologie. [6] http://www.cnes.fr/webmagazine/interviews/sepra.htm [7] Article de R. Alessandri sur le site http://www.chez.com/telescope/inh/sepra.htm. [8] Peter A. Sturrock, La science face à l'énigme des ovnis - l'enquête la plus probante jamais menée - Presses du Châtelet. [9] Ciel et Espace de février 2003, article de Jean-François Haït « Où va tomber Beppo-SAX ? ». [10] Article du Figaro du dimanche 24 novembre 2002. SOURCES ET LIENS
Technique pour désinformer en ridiculisant
Le debunking, de l'anglais "debunk" qui signifie "discréditer" ou "démythifier", est l'art qui consiste
à nier et à discréditer tout évènement ayant trait de près ou de loin à l'existence d'êtres extraterrestres.
Enfin peut-être existe-t-il maintenant un pré-debunking subtil qui consisterait à faire apparaître les OVNI à proximité d'une source électromagnétique (ligne à haute tension, centrale électrique…) de façon à ce que les chercheurs puissent attribuer cette apparition à une hallucination.
En effet, des recherches sur le cerveau ont montré qu'un champ électromagnétique pouvait provoquer des visions, et cette explication fournie un jour aux médias vaudra certainement mieux que de penser que les ovnis puissent être générés par les militaires. Cette explication a le mérite d'être peut-être la bonne en ce qui concerne les cas d'enlèvements extraterrestres qui sont de type onirique, certains de ces cas pouvant toutefois eux aussi être attribués à l'armée.
La désinformation n'est pas une statégie monolithique ni standardisée. Elle est modulable et s'applique différement selon les cibles, les pays, les sujets et leurs auteurs. Depuis 1947, la désinformation sur les OVNI cible deux publics distincts : la petite communauté des ufologues et l'opinion publique. La première est isolée et noyée, en permanance, sous un flot ininterrompu d'informations. La seconde vit dans un contexte de pénurie d'informations. La désinformation visant les ufologues se nourit de leur intêret pour le sujet. Elle se glisse dans le flot d'informations dont ils sont toujours en quête, et qui s'est accrue avec le développement d'internet. Elle permet de les induire en erreur, de les décrédibiliser vis-à-vis de l'opinion publique, de les isoler et les marginaliser, de les saturer d'informations et bien évidement de les diviser, tous n'étant pas daccord sur la véracité et l'interprétation des informations.
La désinformation relative aux OVNI ne diffère pas fondamentalement de celle appliquée à d'autres sujets. Cependant, plusieurs caractéristiques de la question des OVNI lui donnent un visage particulier: La mainmise américaine sur la question des OVNI, le secret et la pénurie d'informations, la soif des ufologues pour les révélations et la relative inertie de l'opinion publique.
L'arrivée subite et massive d'informations souvent spectaculaires crée dabord un engoument, lequel se retourne ensuite en un rejet de même ampleur lorsque surgissent les premiers doutes. Puis vient la débâcle et le rejet proportionnel à la deception. De tels revirements peuvent être programmés et obtenus par l'inclusion d'éléments ou de détails FAUX, destinés à être découverts à retardement, au plus fort de l'engouement si possible.
Les documents du MJ12 (Majestic 12) ont séduit de nombreux chercheurs et ufologues, avant d'apparaître comme des faux habiles dépassant les limites du canular ou de l'action individuelle. Ainsi, sur un prétendu mémo adressé par le président Truman au général Twining est reproduite la signature du président, empruntée à un vrai document. Un tel détail ne saute pas immédiatement aux yeux, mais est voué à être découvert tôt ou tard... Le doute est donc jeté. Puisqu'un cachet officiel, un en-tête administratif ou la signature d'un président de l'Etat était devenu une preuve de l'implication des autorités américaines dans le dossier OVNI, il fallait déconsidérer ceux-ci et jeter le trouble en répandant le FAUX.
Voir : Majestic 12
Une fois lancée, la désinformation doit être répandue à travers des caisses de résonance. Celle destinée à l'opinion publique, et transitant par les médias, bénéficie souvent d'un remarquable synchronisme. Alors que les informations intéressantes et de qualité sont rarement relayées par les médias, et généralement avec retard, celles relevant de la désinformation sont diffusées avec une rapidité qui les rend très eficaces! Le phénomene des cercles de récolte (crop circles), qui est peut-être lié aux OVNI, a fait l'objet d'une remarquable campagne de désinformation en 1991. Tandis que le phénomène prenait de l'ampleur, les médias britaniques et internationaux délivrèrent subitement, et de concert, l'information selon laquelle deux retraité britanniques, Doug Bower et Dave Chorley, étaient les auteurs des figures. La nouvelle fut dabord lancée par le journal "Today", le 9 septembre 1991, puis fit le tour du monde des rédactions. Elle se révéla vite mensongère, mais ne fut jamais corrigée par les médias qui l'avaient véhiculée.
Voir : Les Crop Circles
Curieusement, c'est à partir des années 50 que le gouvernement américain exerce un "debunking" total et systématique sur le phénomène des OVNI, c'est à dire leur dénigrement, dans l'opinion et c'est aussi dans les années 50 qu'apparurent des rumeurs sur les OVNI comme étant en fait des engins secrets issus de soucoupes volantes nazies.
Voir: Les Secrets des Nazis
Jean-Jacques Vélasco, directeur du SEPRA, dans sa « Lettre ouverte aux sceptiques » [1], parue dans le n° 29 de Sciences Frontières.Les origines
Vous avez dit MHD ?
La question se pose donc de savoir s'il serait possible d'envisager un système physique solide ayant le même type de comportement et des interactions analogues avec le fluide ambiant. Plusieurs théories ont été proposées dans ce sens ; en particulier, M. J.-P. Petit a suggéré un modèle fondé sur les principes de la magnétohydrodynamique. » [4]L'entrée en scène de Jean-Jacques Vélasco
Tuyère de fusée, boulons, batteries, écailles de peinture, derniers étages d'Ariane, on n'imagine pas le nombre incroyable d'objets volants plus ou moins identifiés et nouveaux intrus de notre banlieue, se promenant en toute impunité entre 200 et 36 000 km d'altitude !
En 1996, le satellite CERISE a été détruit par un des 700 débris issus de l'explosion du troisième étage d'une fusée Ariane lancée en 1986.
Ceux qui entrent dans l'atmosphère subissent le même sort que les météo-rites filles d'astéroïdes : ils se désintègrent dans une jolie lumière s'ils sont peu massifs. D'autres restent là-haut, menaçant constamment la belle flottille qui assure notre confort, comme les satellites géostationnaires, à 36 000 km, dédiés aux communications, ceux en orbite polaire vers 2000 km qui observent la Terre, sans compter la station ISS installée en orbite basse à 600 km.
8500 débris de plus de 10 cm menacent de destruction totale les satellites touchés. 110 000 de 1 à 10 cm risquent de les trouer, 35 millions de moins de 1 cm abîmeraient les surfaces.
En France comme en Amérique, on surveille ces intrus. A St-Michel-l'Observatoire, l'Observatoire de Haute-Provence abrite, parmi ses treize coupoles, un télescope qui suit les plus petits déchets spatiaux.
Que les observateurs d'Ovnis se le tiennent pour dit : quand ils voient de drôles d'objets, ronds, carrés, triangulaires se déplacer bizarrement de façon erratique, il y a de fortes chances pour qu'il s'agisse de nos ordures !...
Les ufologues avancent souvent les témoignages de pilotes d'avions ou même des astronautes, arguant de leur connaissance du milieu. Mais la connaissance du milieu se heurte ici à la grande variété et à l'aspect déstructuré des objets. Leur vitesse et leur course sporadique souvent évoquée se justifie par les rebondissements sur les hautes couches de l'atmosphère.
Tous ces débris qui nous induisent en erreur vont se jouer des investigations pointilleuses et rigoureuses des ufologues qui courent après les soucoupes volantes. Pas un d'entre eux ne risque de répondre à un modèle, à une classification - difficile à établir quand on a affaire à des objets multiformes, fugitifs et insaisissables.
Quand on constate, sur le web par exemple, la multiplicité des témoignages de visions d'ovnis, on se dit que l'augmentation du nombre de ces témoignages sera certainement proportionnelle à celle du nombre de nos résidus technologiques.
L'angoisse de l'invasion va alors nous saisir ! Avec raison d'ailleurs, car si on recadre le problème, les vrais extra-terrestres, pièces de bric et de broc, production humaine superbement ignorée, représentent LE danger.
L'Homme est capable de toutes les contradictions, comme se fabriquer, alimenter un mythe et ne pas même le reconnaître !
Renseignements pris dans Méditerranée 2000, la Lettre, août 2002, n° 32.
Enquêtes partisanes et enfantillages
Un nouveau rapport Condon corrigé par des croyants ?
Il est amusant de constater que des ufologues qui analysent des morceaux de métal tombés sur Terre pensent qu'ils constituent une preuve directe. On lit page 64 du livre de Sturrock : « Le métal était, a-t-on rapporté, d'une pureté trop extrême pour avoir été le produit d'une technologie terrestre. »
Comment d'emblée prendre au sérieux ce leitmotiv de toute mythologie : celui de la pureté originelle, inaccessible aux pauvres humains ? Où est la place de la science dans ce comportement ?
De ces trouvailles chiffonnées, les « enquêteurs » déduisent qu'un véhicule extraterrestre a explosé lors de son arrivée dans l'atmosphère. Pas de chance tout de même ! Voici des êtres venus de très loin, ayant dépassé l'impossibilité einsteinienne des voyages dans le temps et l'espace, et qui « pètent un câble », bêtement, dans notre ciel bleu !
C'est pourtant dans une émission TV sur les extraterrestres (À tort ou à raison, lundi 13 janvier 2003), qu'on verra François Louange, co-équipier de Jean Jacques Vélasco dans les enquêtes du colloque de Pocantico, et récemment auditeur du SEPRA pour le CNES (Le Figaro du 24 novembre 2002). Dans cette émission, François Louange n'était pas aux côtés des deux scientifiques présents (Pierre Couturier, président de l'Observatoire de Paris et Charles Frankel, géologue et planétologue), mais à ceux d'un ufologue avéré, Gildas Bourdais, et de Jean Pierre Petit, astrophysicien et vulgarisateur de génie mais en partance pour un autre monde qui nous épie.Un service inutile
Que fait donc le SEPRA ?
Espérons que la raison invoquée n'est pas la seule. Espérons que la science au CNES a encore en elle une bonne dose de vigilance et de lucidité et qu'elle monte la garde à la porte du SEPRA.