Vaisseau Objectif MARS
La propulsion nucléaire spatiale |
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IV. Objectif Mars ! | |||
Translate : | Création/Mise à jour : 29/09/2003 |
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Pour l'expédition habitée définitive vers Mars, on envisageait un moteur NERVA 2 plus puissant, de 90.700 Kg de poussée. La poussée pouvait être bien plus petite que celle des grandes fusées chimiques parce que la mission commencerait sur orbite terrestre. Pour réunir les conditions nécessaires au voyage interplanétaire, les ingénieurs développèrent, une technologie de "blocs de construction" dans laquelle les modules de propulsion Nerva séparés pouvaient être groupés pour répondre à diverses exigences. Pour des raisons de sécurité, on proposa de bâtir l'expédition vers Mars autour de deux vaisseaux de même plan. Un équipage de six hommes prendrait place dans chacun d'eux, dans des quartiers qui ne différeraient guère de ceux qui étaient envisagés pour les stations de longue durée. |
1 Base du réservoir d'hydrogène liquide 2 Bouteilles sphériques de pressurisation 3 Supports structurels. 4 Bouclier anti-radiations 5 Réflecteur entourant le noyau du réacteur 6 Réacteur nucléaire modéré au carbone (avec des conduits à travers lesquels le LH2 gicle à haute pression) 7 Tube de refroidissement de la tuyère 8 Tuyère 9 Extension de la tuyère 10 Débit du réacteur vers la turbine 11 Coque de pression 12 Cylindre de contrôle 13 Echappement de la turbine (pour le contrôle d'attitude et l'augmentation de la poussée) 14 Anneaux des commandes du cylindre de contrôle | |
1 Sortie du réservoir LH2 2 Pompe 3 Turbine 4 Echappement de la turbopompe 5 Tuyau de refroidissement de la tuyère (transporte tout le flux d'hydrogène) 6 Echappement de la tuyère 7 3% du débit du réacteur 8 Bouclier anti-radiations 9 Valve de contrôle de la puissance de la turbine |
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6 Moteur NERVA 2 7 Réservoir de LH2,diamètre 10 mètres; capacité 45000 à 159000 Kg 8 Attaches de groupage 9 Poste d'arrimage |
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Quittant l’orbite terrestre le 12 novembre 1981 (selon l'un des plans prévus), ils s'arrimeraient nez a nez dès que les lanceurs Nerva accolés au cylindre central se seraient séparés. Ces fusées devaient assurer l'unique propulsion nécessaire pour lancer 1e navire sur la route de Mars. Vers la fin de la route de transfert vers Mars, les vaisseaux se sépareraient en vue des manœuvres de freinage qui leur permettraient de se mettre en orbite autour de la planète. Le premier stade de l'exploration serait consacré a des observations depuis l'orbite et au lâcher de sondes automatiques destinées à tester les divers sites d'atterrissage envisagés. Une rois les résultats analysés, les équipes d'atterrissage descendraient dans des capsules du type Apollo tandis que leurs vaisseaux-mères continueraient a étudier scientifiquement la surface et l'atmosphère. Pour les aider à explorer les environs, les équipes d'atterrissage auraient emmené avec elles des Rovers mus à 1'électricité ci un équipement de laboratoire pour pouvoir procéder sur place aux analyses de sol et de roches. Ils se limiteraient à un séjour de 30 jours à la surface de Mars. Cependant, le voyage de retour ne pourrait s’effectuer dès que les équipes d'atterrissage auraient rejoint leurs vaisseaux-mères, il serait nécessaire d'attendre 80 jours depuis le moment de l'arrivée pour que les trois planètes, Mars. Vénus et la Terre, se soient placées dans la position correcte sur leurs orbites respectives. Si l'un des véhicules venait à être en panne, les 12 membres de l’expédition pourraient s'installer dans l'autre. |
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Au moment prévu, les moteurs seraient remis en marche pour lancer les véhicules réarrimés sur une trajectoire courbe autour du Soleil. Celle-ci les amènerait près de Vénus de manière a obtenir une action de Freinage de son champ de gravitation, ce qui détournerait les navires vers une route qui rencontrerait la Terre sur son orbite. Après un voyage global de 640 jours, les deux navires, a nouveau séparés, basculeraient sur l'orbite terrestre le 14 août 1983. Les équipages seraient alors transférés dans des navettes spatiales pour rentrer chez eux. Von Braun, qui avait joué un rôle déterminant dans la conception de la mission, proposa que les grands navires interplanétaires soient parqués sur orbite terrestre afin de pouvoir les utiliser pour d'autres missions après qu'on eut procédé a un nécessaire entretien et qu'on eût refait le plein d'hydrogène. Même les fusées accolées et larguées, estimait-il, devaient pouvoir être renvoyées en orbite pour être réutilisées. Divers facteurs s'unirent pour empêcher le projet d'être pris sérieusement en considération. D'abord, le coût élevé d'une aventure qui. en 1969 semblait devoir atteindre les limites de la technologie. Ensuite, l'impact clé la guerre du Vietnam sur l'économie des Etat Unis. En troisième lieu l'avance des techniques d'exploration par robots qui promettait de fournir des informations de base sur Mars pour une petite fraction du coût envisagé. Enfin, l'atténuation du défi soviétique d'être les premiers dans l'espace. (Si les Russes avaient été les premiers a atterrir sur la Lune. l'histoire aurait été très différente). En conséquence, le projet NERVA. pour lequel des millions de dollars avaient été dépensés fut abandonné. |
Sources : NUCLEAR THERMAL PROPULSION |
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