Terraformation en fiction
Terraformation en fiction
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La terraformation est un des grands thèmes de la science-fiction illusté par différentes œuvres. Dans son roman Semailles humaines, écrit en 1957, l'écrivain James Blish la définisait ainsi : « Terraformation : technique consistant à façonner les planètes à l'image approximative de la Terre pour que les Terriens normaux puissent y vivre »
Dès l'année 1912, lors de la publication des premiers épisode de son récit, Les Conquérants de Mars, premier volume du Cycle de Mars, Edgar Rice Burroughs évoquait l'hypothèse qu'une machine pourrait fabriquer l'air de la planère Mars et la rendre ainsi habitable. L'idée n'y est cependant présentée que pour offrir un rebondissement à l'intrigue et aucune modification planétaire conséquente n'est encore envisagée.
C'est Olaf Stapledon, dans son roman Last and First Men publié en 1930, qui conçoit le premier l'idée que l'on puisse modifier la biosphère d'une planète afin de rendre ses conditions de vie assez semblables à celles de la Terre pour qu'elle deviennent colonisable. Le mot lui-même de « terraforming » est né sous la plume de l'écrivain américain, Jack Williamson, dans la nouvelle intitulée Collision Ship, publiée en 1942 dans la revue Astounding Science-Fiction.
Les ouvrages de cette époque souffrent cependant d'un manque de connaissances scientifiques et la référence aujourd'hui est sans doute la trilogie de Kim Stanley Robinson : Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue, principalement les deux premiers tomes où l'on assiste à la modification de la planète.
À l'inverse, et plutôt que d'attendre les milliers d'années nécessaires à la création complète d'une biosphère terrestre, c'est l'homme lui-même que l'on peut être tenté d'adapter à un milieu spécifique par diverses opérations médicales ou l'adjonction de dispositifs spéciaux. L'écrivain James Blish, dans Semailles humaines, a forgé le terme de « panthropie » (pantropy) pour désigner cette opération. Le roman de Robert Reed, Le Grand vaisseau, dans lequel une population d'ingénieurs adaptés à l'espace est chargé d'entretenir la coque extérieure du vaisseau, et le roman Homme-plus de Frederik Pohl, sont des exemples de cette « panthropie ».
Liste d'œuvres [modifier]
Littérature
- 1912 : Les Conquérants de Mars, premier volume du Cycle de Mars d'Edgar Rice Burroughs.
- 1930 : Last and First Men d'Olaf Stapledon.
- 1945-1984 : le Cycle du Ā (le Monde des Ā, les Joueurs du Ā, la Fin du Ā), de A. E. van Vogt se déroule sur une planète Vénus déjà terraformée.
- 1950 : Pommiers dans le ciel, de Robert A. Heinlein, raconte l'histoire d'un garçon émigré sur les fermes de Ganymède.
- 1951 : Les Sables de Mars, premier volume de la trilogie de l'espace d'Arthur C. Clarke.
- 1955 : La Voie martienne, recueil de nouvelles d'Isaac Asimov.
- 1960 : Chirurgien d'une planète, premier volume de La Saga d'Argyre de Gilles d'Argyre (pseudonyme de Gérard Klein ).
- 1965 : Dune, de Frank Herbert, les Fremens et le planétologue Pardot Kynes modifient l'écosystème aride de la planète.
- 1969 : L'Ile des morts de Roger Zelazny.
- 1986-1988 : Vénus des rêves et Vénus des ombres de Pamela Sargent.
- 1988 : Desolation road de Ian McDonald.
- 1992-1996 : La Trilogie de Mars (Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue), de Kim Stanley Robinson où l'on assiste à la colonisation et la terraformation de la planète.
Cinéma
- 2000 : Le film Planète rouge, d'Hanthony Hoffman évoque la terraformation de la planète afin de constituer un abris pour les terriens.