"La porte s'ouvrit, et un petit homme sortit en costume noir. Il était très mince, et le costume était noir."
"Ce n'était pas un humain. Je ne sais pas ce que c'était, mais il avait une grosse tête et de gros yeux noirs et portait une combinaison noire"
"L'ovni était en argent et l'anneau autour était de couleur rouge …. avec des lumières le long du bord"
"J'en ai vu un ici, ils ont des yeux comme ça. Ils étaient là comme s'ils nous regardaient. Ils avaient un air étonné."
"Je crois qu'ils veulent que les gens sachent que nous faisons du mal à ce monde et que nous ne devrions pas être trop évolué technologiquement"
"Je n'ai pas été influencé par mes amis. J'ai vu ce que j'ai vu."
C'est à Ruwa, Zimbabwe que se trouve l'école de Ariel, située à 20 kilomètres de la capitale Harare. C'est une école élémentaire privée, post coloniale, avec une forte mixité (blanche, noire et asiatique). Comme à l'ordinaire, ce 16 septembre 1994 à 10h15, les 60 enfants jouent dans la cour d'école tandis que les professeurs profitent de la pause pour tenir un conseil dans la salle de réunion.
Les élèves plus âgés (entre 11 et 12 ans) surveillent les plus jeunes (entre 5 et 10) lorsque ces derniers s'aventurent en dehors du périmètre de l'école attirés par des flashs de lumières et un son aigü. Ce terrain est interdit aux enfants à cause de la présence de serpents dans les hautes herbes. Une grosse "soucoupe volante" semblant suivre les poteaux électriques, disparaissant et réapparaissant à différents endroits, et des plus petites autour se posent près de la zone de récréation pour y débarquer d'étranges humanoides. Les petits enfants de 5-7 ans ont alors été très apeurés et ont crié "au secours". Les plus âgés se précipitent alors pour ramener les plus jeunes en demandant la raison de cette panique: "Il vient nous dévorer !" (Une légende très connue au Zimbabwe évoque des petites créatures poilues malfaisantes qui viennent enlever les enfants la nuit: les tokoloshes).
Ils découvrent alors la raison de cette effervescence: "Ce n'était pas un humain. Je ne sais pas ce que c'était, mais il avait une grosse tête et de gros yeux noirs et portait une combinaison noire ", se rappelle une élève. Des yeux gros comme des ballons de rugby. Ils avaient de longs poils sur les joues et de longs cheveux. "Je pensais d'abord que c'était le jardinier puis je me suis dis: c'est un extraterrestre." La petite créature (environ 1 mètre de hauteur) est apparue au-dessus de l'objet et une autre était assise dessus. Elle a marché en sautillant et flottant à travers le terrain accidenté, comme quelqu'un sur la lune, mais pas trop précise un enfant. Elle a vu les enfants et a disparu. Celle-ci, ou bien une autre, est réapparue à l'arrière de l'objet. L'objet a décollé très rapidement et a disparu. L'évènement semble avoir duré entre 5 à 15 minutes. Des questions demeurent sur le nombre exact d'ovni et sur la présence d'éventuels pieds. En revanche, une chose est sûre, les enfants décrivent tous un GROS OVNI et des PETITS AUTOURS.
Des élèves effrayés se précipitent dans la salle de réunion pour avertir les adultes tandis que les plus vaillants observent l'évènement.
Colin Mackie, le directeur de l'etablissement, témoigne de l'absence d'intérêt du corps enseignant : "Nous étions en pleine réunion. Aucun enseignant n'aperçut quoi que ce soit. Quelques élèves prirent des collègues à parti pour leur signaler cette étrange présence. Mais nous n'y prêtions aucune attention. J'ai commencé à prendre l'affaire au sérieux quand des parents d'élèves vinrent me voir et inspecter les lieux de l'incident ".
Les élèves réalisent des dessins dont les descriptions se recoupent et prennent conscience de l'impact écologique néfaste que nous infligeons à la Nature.
Plusieurs élèves furent interrogés par Cynthia Hind, ufologue africaine, en présence de Colin Mackie : "Je peux vous assurer que les élèves n'auraient jamais osé raconter des sottises en présence du directeur de l'école, qu'ils craignent par dessus tout".
Une petite fille a dit: "Je jure par tous les cheveux de ma tête et toute la Bible que je dis la vérité".
«Ils ont été profondément touchés», raconte le réalisateur Randall Nickerson 15 ans plus tard. Celui-ci réalise un documentaire et a retrouvé ces enfants qui vivent maintenant aux quatres coins du monde: "Des parents ont dis à leur fille de ne pas en parler, qu'elle avait imaginé tout ça. Mais plus tard, elle a trouvé d'autres personnes racontant la même histoire sur Internet. Elle est rentrée en contact avec eux et a réalisé «Oh mon Dieu, c'est réel»".
"D'autres que j'ai rencontrés, n'ont jamais douté. Ils disent que l'expérience a ouvert de nouveaux horizons pour eux". Nickerson cite deux étudiants qui sont entrain d'étudier aux États-Unis: "Leur père a dit qu'il n'aurait jamais crû cela, mais après l'expérience, ses enfants ont complètement changé, et c'est ce qu'il lui a convaincu que quelque chose s'était réellement passé."
Interview par John Mack
Professeur de psychiatrie à Harvard et Prix Pulitzer
"Lorsque j'ai joué l'avocat du diable avec une des enfants lui offrant la possibilité que cette histoire était inventée par un enfant et qu'il avait lancé un pari pour le dire aux autres, elle a mûrement réfléchie et a répondu: "je comprends comment les adultes peuvent penser tout cela. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé."
John Mack conclut: En somme, la position que j'ai fini par adopter après tant d'heures (des centaines) passées auprès de mes patients victimes d'enlèvement est que nous nous trouvons devant un profond mystère qui ouvre potentiellement sur de vastes implications pour notre monde moderne. Rien ne peut pour le moment m'inciter à conclure que quelque chose d'autre que ce que les victimes m'ont rapporté se soit réellement produit. Les données de l'expérience individuelle, qui, en l'absence d'autres preuves matérielles plus tangibles, demeurent la seule source preuves matérielles dont nous disposons, suggèrent que les victimes ont été visitées par des espèces "d'intelligence" extraterrestre avec comme résultat un violent impact aussi bien au niveau physique que psychologique. En vérité, cette conclusion "colle" tellement aux données que moi-même et d'autres enquêteurs ont pu rassembler qu'il ne fait aucun doute que cette possibilité ferait l'objet d'un consensus général si le phénomène lui-même ne violait pas toutes nos pseudos-certitudes scientifiques avec, en arrière-plan, la croyance que nous exerçons un contrôle parfait sur notre environnement.
Il me semble d'autre part impossible d'éviter de signaler que le phénomène d'enlèvement extraterrestre se produit alors même qu'une crise écologique sévit à l'échelon planétaire et dans des proportions devenues critiques, et que des informations concernant cette situation sont souvent communiquées aux kidnappés de manière extrêmement puissante par les êtres extraterrestres. Pour déterminer si tous ces phénomènes de kidnapping s'adressent essentiellement au monde occidental, comme certaines personnes l'ont suggéré, mon collègue Dominique Callimanopulos et moi-même avons étudié de nombreux cas en provenance d'autres contrées du globe comme de populations autochtones d'Amérique.
En novembre 1994, nous avons eu l'occasion d'interroger Credo Mutwa, médecin zoulou d'Afrique du Sud, qui nous décrivit les mêmes scènes "classiques" d'enlèvements ; nous avons discuté également avec de nombreux enfants d'une école de Harare, la capitale du Zimbabwé, qui nous racontèrent avoir observé en plein jour, alors qu'ils étaient en récréation, plusieurs ovnis et deux êtres extraterrestres qui se trouvaient juste à la périphérie de la cour de l'école. M.Mutwa, qui avait soixante-treize ans lorsque nous le rencontrâmes, se souvint, par exemple, comme si cela avait été hier, d'une aventure terrifiante qui lui était arrivé alors qu'il avait trente-sept ans. Il travaillait en ce temps-là dans une mine au fin fond de la brousse. Il se retrouva soudainement transporté dans un endroit fermé, aux murs incurvés ; il était allongé sur une table et entouré d'extraterrestres dont la description est en tout point semblable à celle des petits "gris" que nous connaissons bien. Il fut ensuite soumis à toutes sortes d'expériences humiliantes comme le lecteur les a vues décrites dans ce livre. En février 1994, un fermier du Brésil nous rapporta avec beaucoup d'émotion une rencontre similaire avec des petits êtres gris.
M.Mutwa comme les enfants de l'école étaient tous extrêmement affectées par ces expériences. Mais nous avons remarqué qu'ils s'étaient tous spontanément exprimés sur les communications étonnantes qu'ils avaient reçues des êtres extraterrestres, surtout celles qui étaient "passées" par leurs immenses yeux noirs, et qui concernaient l'inaptitude de notre espèce à prendre soin de sa propre planète. Ces informations, que nous n'avions pas sollicités, sont en parfait accord avec celles que nous avons recueillies auprès de nos kidnappés américains. Un géologue kidnappé qui avait été récemment interviewé m'écrivit que son expérience d'enlèvement lui avait enseigné que "nous étions une espèce en perdition destinée à l'autodestruction parce que nous n'avons aucune volonté (collective) de nous imposer à nous-mêmes un contrôle de notre propre croissance et une planification de notre avenir fondée sur une vision à long terme et des objectifs de plus haut niveau" (Bruce Cornet, lettre à l'auteur, décembre 1994).
Les interprétations et les conclusions qui sont apparues dans cet ouvrage ne sont que des hypothèses destinées à inviter le lecteur à se joindre à moi dans l'exploration de ce fabuleux mystère. C'est un champ d'étude extrêmement nouveau pour l'esprit humain et qui exige que nous fassions appel à des modes d'investigations plus vastes et systématiquement multidisciplinaires. J'ai l'espoir que ce travail encouragera au moins certains esprits sceptiques, qui avaient auparavant critiqué mes méthodes et mes hypothèses, à se plonger eux-mêmes dans les données de base du phénomène, à étudier sans préjugé et dans le détail les rapports d'expériences de kidnapping et à en tirer leurs propres conclusions à la fois sur ce qui s'est effectivement produit selon eux et sur ce que cela signifiera pour l'avenir de l'humanité."
Source: "Dossier Extraterrestres – l'affaire des enlèvements" par John E.MACK, aux éditions "FOCUS – Presses de la cité"