On a réussi à dépasser la vitesse de la lumière
Des chercheurs ont réussi à transmettre des impulsions lumineuses à trois fois la vitesse de la lumière dans un fil. Et sans remettre en cause la théorie d'Einstein.
Comment faire : ce serait simple d'après cet article :
http://www.ulb.ac.be/inforsciences/printemps2004/files/math_phy1_scapp.pdf
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Voir sur l'article suivant comment on peut faire par la théorie :
http://www.umoncton.ca/sciences/physique/personnel/hachea/LRhache2.pdfDes impulsions lumineuses qui se déplacent plus vite que la lumière : abus de
langage ou science-fiction? Ni l'un ni l'autre, le phénomène est bien réel. Il est
même très général : des impulsions électriques peuvent ainsi se propager plus
vite que la lumière, sur des centaines de mètres, et dans des fils plutôt ordinaires.
Et cela sans que la théorie de la relativité restreinte soit remise en cause.
L'expérience le prouve : la vitesse
d'une onde lumineuse (et d'une
onde électromagnétique en général)
est indépendante du mouvement
de la source et de l'observateur, contrairement
à celle d'une balle de fusil, par
exemple. La théorie de la relativité restreinte,
qui décrit ce phénomène, a été
proposée en 1905 par Albert Einstein
(voir l'encadré ci-contre). Une conséquence
directe est qu'aucun objet doté
d'une masse ne peut se déplacer plus
vite que la vitesse de la lumière dans
le vide (notée c, elle vaut à peu près
299 792 km/s)
[1]. Imaginez que vouspuissiez accélérer une voiture à une
vitesse proche de c. Plus elle se rapproche
de celle-ci, plus l'énergie à fournir
croît, car votre masse et celle de
votre véhicule augmentent. Résultat,
la vitesse n'atteint jamais celle de la
lumière. Plus faciles à accélérer que
des voitures, les particules élémentaires
atteignent aujourd'hui dans les accélérateurs
géants jusqu'à 99,99 % de la
vitesse de la lumière. Mais elles restent
toujours en deçà de cette limite. Seules
les particules de masse rigoureusement
nulle y parviennent, tels les photons,
qui transportent la lumière.
Il est toutefois possible d'aller au-delà
de c. Au milieu du
XXe siècle, les physiciensLéon Brillouin et Arnold Sommerfeld
ont calculé que, dans certaines
conditions, une impulsion lumineuse
pourrait se déplacer plus vite que la
vitesse de la lumière
[2]. L'onde deviendraitalors " supraluminique ".
Contrairement aux apparences, il n'y a
pas là de contradiction avec la théorie
et la vitesse de groupe (ou vitesse de l'impulsion)
[fig. 1]
. Dans le phénomènesupraluminique prédit par Brillouin et
Sommerfeld, seule la vitesse de groupe
excède c. Elle coïncide avec la vitesse
de l'information uniquement dans des
milieux où la dispersion est " normale "
comme le vide, l'air ou le verre. Or, la
propagation supraluminique est spécifique
des milieux dits à " dispersion anormale
", dont l'indice de réfraction
*décroît à mesure que la fréquence de
l'onde augmente (voir l'encadré " Indice
de réfraction et dispersion ", ci-dessous).
Et dans ces milieux, les vitesses de phase,
de groupe, d'énergie et d'information
sont différentes.
Bien que l'on connaisse depuis longtemps
des milieux à dispersion anormale
– par exemple un gaz formé
d'atomes individuels, à une fréquence
proche d'une fréquence absorbée par
les atomes – la première confirmation
expérimentale de la prédiction de
Brillouin et Sommerfeld n'est venue
que dans les années quatre-vingt. Il faut
dire que l'effet était difficile à démontrer
car il ne se manifeste qu'avec des
impulsions lumineuses brèves. Sa mise
en évidence nécessitait donc des techniques
de mesures sophistiquées. En
1982 donc, Steven Chu (qui a reçu le
prix Nobel de physique en 1997 pour
d'autres travaux) et ses collègues des
Bell Laboratories observèrent une
impulsion laser visible voyageant plus
vite que la lumière dans un cristal de
phosphure de gallium d'une épaisseur
de 100 micromètres
[3].
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Rappels sur la vitesse de la lumière :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_la_lumi%C3%A8rVitesse de la lumière
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La vitesse de la lumière (299 792 458 m/s) est une
constante physique dont une valeur précise est obtenue expérimentalement dès le XVIIe siècle par l'astronome danois Ole Christensen Rømer : en 1676, il propose une solution à un problème rencontré par Cassini, qui observe un retard de quinze minutes dans l'occultation prédite d'Io, un satellite de Jupiter. Rømer attribue ce retard à un allongement de la distance Terre-Io de l'ordre de quelques 75 millions de kilomètres, une distance suffisante pour influencer de façon notable le parcours de la lumière. La vitesse de la lumière fut alors estimée à 200 000 kilomètres par seconde, environ 35% en dessous de sa vraie valeur du fait des incertitudes de l'époque sur la taille de l'orbite de la Terre. Cependant, Cassini émis des doutes sur la validité des résultats de son collègue. James Bradley proposa ensuite une estimation à 300 000 km/s. Ces premiers essais expérimentaux reposaient en outre sur l'étalon-mètre, une source d'erreur supplémentaire. Plus tard, la problématique sera inversée lorsque le mètre sera défini à partir de la célérité c (vitesse de la lumière dans le vide), ce qui ne fut possible que lorsqu'une précision suffisante dans la détermination de c eut été atteinte. Aujourd'hui, la vitesse de la lumière constitue l'un des piliers de la physique théorique contemporaine.
La vitesse de la lumière dans le vide
D'après les théories de la
physique moderne, et notamment les équations de Maxwell, la lumière visible et toutes les ondes électromagnétiques ont une vitesse constante dans le vide, la vitesse de la lumière.On la considère donc comme une
constante physique notée c (du latin celeritas, " vitesse "). Mais elle n'est pas seulement constante (pense-t-on) en tous les endroits (et à tous les âges) de l'univers (principes cosmologiques faible et fort, respectivement) ; elle l'est également d'un repère inertiel à un autre (principe d'équivalence restreint). En d'autres termes : quel que soit le repère inertiel de référence d'un observateur ou la vitesse de l'objet émettant la lumière, tout observateur obtiendra la même mesure.Aucun objet matériel ni aucun signal ne peut voyager plus vite que c dans le cadre des théories existantes. Seuls peuvent " voyager " plus vite que c (à vitesse dite
supraluminique) des fronts virtuels (l'ombre portée à grande distance d'un objet en rotation, par exemple), et on ne peut, bien entendu, pas s'en servir pour transmettre un signal, ni de l'énergie. Ce ne sont en fait même pas des objets à proprement parler. L'expérience d'Alain Aspect montre qu'un observateur peut être informé instantanément, par une mesure sur une particule proche, de l'état d'une particule lointaine, mais il n'y a pas là non plus de réelle transmission de signal.La vitesse de la lumière dans le vide est notée c :
- c
Cette valeur est " exacte " par définition. En effet, depuis
1983, le mètre est défini à partir de la vitesse de la lumière dans le vide dans le système international d'unités [1], comme étant la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de 1/299792458 de seconde. Ce qui fait que le mètre est aujourd'hui défini par la seconde, via la vitesse fixée pour la lumière.
Interaction de la lumière avec la matière
- la vitesse de la lumière est toujours inférieure à c dans un milieu qui contient de la matière, cela d'autant plus que la matière est plus dense ;
- dans un milieu dit biréfringent, la vitesse de la lumière dépend aussi de son plan de polarisation ;
- la différence de vitesse de propagation de la lumière dans des milieux différents est à l'origine du phénomène de réfraction.
Cependant, la vitesse de la lumière, sans autre précision, s'entend généralement pour la vitesse de la lumière dans le vide. À noter que si aucun objet ne peut dépasser la vitesse de la lumière dans le vide dans quelque milieu que ce soit, dépasser la vitesse de la lumière dans le même milieu est possible: par exemple dans l'eau les neutrinos peuvent aller plus vite que la lumière.
Pourquoi est-ce la plus grande vitesse possible ?
de vitesses relativiste. Les vitesses sont exprimées en prenant pour unité la vitesse de la lumière.
La vitesse de la lumière n'est pas une vitesse limite au sens conventionnel. Nous avons l'habitude d'additionner des vitesses, par exemple nous estimerons normal que deux voitures roulant à 60 kilomètres à l'heure en sens opposés se voient l'une et l'autre comme se rapprochant à une vitesse de 60 km/h + 60 km/h = 120 km/h. Et cette formule approchée est parfaitement légitime pour des vitesses de cet ordre (60 km/h = 16,67 m/s).
Mais, lorsque l'une des vitesses est proche de celle de la lumière, un tel calcul classique s'écarte trop des résultats observés ; en effet, dès la fin du
XIXe siècle, diverses expériences (notamment, celle de Michelson) et observations laissaient apparaître une vitesse de la lumière dans le vide identique dans tous les repères inertiels. Minkowski, Lorentz, Poincaré et Einstein introduisirent cette question dans la théorie galiléenne, et s'aperçurent de la nécessité de remplacer un principe implicite et inexact par un autre compatible avec les observations :- il fallait renoncer à l'additivité des vitesses (admise par Galilée sans démonstration) pour la lumière ;
- introduire un nouveau concept, la constance de c (constaté par l'expérience).
des compositions de vitesses. Le côté asymptotique de la vitesse c (ici : 1) apparaît nettement.
Après mise en forme calculatoire, il se dégagea que la nouvelle formule de composition comportait un terme correctif en 1/(1+vw/c²), de l'ordre de 2,7×10-10 seulement à la
vitesse du son.L' effet devient plus visible lorsque les vitesses dépassent c/10, et spectaculaire à mesure que v/c se rapproche de 1 : deux vaisseaux spatiaux voyageant l'un vers l'autre à la vitesse de 0,8×c (par rapport à un observateur entre les deux), ne percevront pas une vitesse d'approche (ou vitesse relative) égale à 1,6×c, mais seulement 0,96×c en réalité (voir tableau ci-contre).
Ce résultat est donné par la
transformation de Lorentz :où v et w sont les vitesses des vaisseaux spatiaux, et u la vitesse perçue d'un vaisseau depuis l'autre.
Ainsi, quelle que soit la vitesse à laquelle se déplace un objet par rapport à un autre, chacun mesurera la vitesse de l'impulsion lumineuse reçue comme ayant la même valeur : la vitesse de la lumière ; par contre, la fréquence d'un rayonnement électromagnétique transmis entre deux objets en déplacement relatif sera modifiée par
effet Doppler-Fizeau. Albert Einstein unifia les travaux de ses trois collègues en une théorie de la relativité homogène, appliquant ces étranges conséquences à la mécanique classique. Les confirmations expérimentales de la théorie de la relativité furent au rendez-vous, à la précision des mesures de l'époque près.Dans le cadre de la théorie de la relativité, les
particules sont classées en trois groupes :- les
Les masses au repos combinées avec le facteur multiplicatif donnent une énergie réelle pour chacun des groupes définis précédemment .
Voir aussi
Bibliographie
- M. Tompkins , ouvrage de vulgarisation du physicien George Gamow. Dans l'un des chapitres, la vitesse de la lumière est ramenée à 30 km/h environ et l'auteur en décrit les effets sur la circulation urbaine.
Articles connexes
Liens externes
-
/wiki/Image:Page_white_acrobat.png/wiki/Image:Page_white_acrobat.png[pdf] Le système international d'unités p 17, Bureau international des poids et mesures, 7e éd. (1998)
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Théories d'une vitesse de lumière variable
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_d%27une_vitesse_de_lumi%C3%A8re_variable
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dans les années
2000, les théories de vitesse de la lumière variable ont été popularisées par des scientifiques portugais et anglais (Joao Magueijo and John D Barrow). Il y a au moins, trois usages ou rôles de la vitesse de la lumière en physique :- cEM - valable dans l'
L'élaboration d'une telle théorie tente de montrer de façon cohérente lesquelles de ces trois valeurs de la vitesse de la lumière sont modifiées, et quelles sont les répercussions sur les théories sous-jacentes. Une telle théorie pourrait permettre, d'après leurs concepteurs, de résoudre le problème de l'
énergie sombre.Albrecht and Magueijo; "A time varying speed of light as a solution to cosmological puzzles"
[1]Il existe des théories scientifiques nouvelles où l'un des rôles physiques de la vitesse de la lumière est différent des autres. Les équations de base de ces aspects de la physique sont redérivées de façon auto-cohérente et sont en train d'être développées, mais sont très complexes.
[2]
Liens internes [modifier]
Références bibliographiques [modifier]
- (en) A. I. Shlyakhter, Direct test of the constancy of fundamental nuclear constants, Nature, 264, 340 (1976)
- (en) Jean-Pierre Petit, An interpretation of cosmological model with variable light velocity, Modern Physics Letters A, Vol. 3, n°16 (novembre 1988), page 1527
- (en) Jean-Pierre Petit, Cosmological model with variable light velocity: the interpretation of red shifts, Modern Physics Letters A, Vol. 3, n° 18 (décembre 1988), page 1733
- (en) Jean-Pierre Petit, Maurice Viton, Gauge cosmological model with variable light velocity. Comparizon with QSO observational data, Modern Physics Letters A, Vol.4 , n°23 (1989) pages 2201-2210
- (en) T. Damour et F. Dyson, The Oklo bound on the time variation of the fine-structure constant revisited, Nucl. Phys. B480, 37 (1996). préprint disponible sur l'arXiv hep-ph/9606486
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- Plus vite que la lumière , titre anglais : Faster than the Speed of Light, João Magueijo, 2003, Dunod.
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- (en) R. Srianand, H. Chand, P. Petitjean et B. Aracil, Limits on the time variation of the electromagnetic ne-structure constant in the low energy limit from absorption lines in the spectra of distant quasars, Phys. Rev. Lett. 92, 121302 (2004). préprint disponible sur l'arXiv astro-ph/0402177
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- (en) A. Adams, N. Arkani-Hamed, S. Dubovsky, A. Nicolis et Riccardo Rattazzi, Causality, Analyticity and an IR Obstruction to UV Completion. préprint disponible sur l'arXiv hep-th/0602178
- M. Tompkins , livre de vulgarisation de la relativité, George Gamow. Dans l'un des chapitres, la vitesse de la lumière est ramenée à 30 km/h environ et l'auteur en décrit les effets sur la circulation urbaine.