le SCIENTIFIQUE Peter A. Sturrock dit : La résolution définitive de l'énigme des ovnis ne viendra pas sans que le problème soit soumis à une étude scientifique complète et ouverte selon les procédures normales de la science établie
Peter A. Sturrock
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Peter Andrew Sturrock est un célèbre scientifique né en Angleterre en 1924.
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Biographie [modifier]
Recherche [modifier]
Petet A. Sturrock à été étudiant en mathématiques à l'université de Cambridge (Angleterre) de 1942 à 1949. Il y a ensuite mené des recherches sur la physique de l'électron jusqu'en 1950. Après un passage à l'École Normale Supérieure de Paris (membre du CNRS de 1950 à 1951), il obtient un doctorat en 1951. Il poursuivra ensuite des recherches en physique nucléaire chez Harwell Research à l'Atomic Energy Research Establishment (Angleterre) jusqu'en 1953, puis sur la physique des plasmas au St. Johns' College de Cambridge (1953-1955). En 1955, Peter A. Sturrock arrive à l'université de Stanford. Il y travailla sur les tubes à micro-ondes en tant qu'associé de recherche (1955-1958, 1959-1960), et sur la physique des accélérateurs pour la Fondation Ford au CERN (Genève) de 1958 à 1959. C'est durant cette période qu'il inventa le "laser à électron-libre". Il y fut nommé professeur en sciences de l'ingénierie et physique appliquée en 1961 et y travaille encore aujourd'hui en tant que professeur de sciences de l'espace et d'astrophysique.
Peter A. Sturrock a publié plus de 200 articles scientifiques, 2 monographies et 5 volumes traitant de la physique des plasmas, de la physique solaire et l'astrophysique. Il a également participé à de nombreuses commissions nationales, dont l'examen de la Physique Nationale pour la NAS de 1984 à 1985. Sturrock est membre de l'AAAS, l'AIAA, la Société de Physique Américaine, la Société Astronomique Royale, la Société Astronomique Américaine, l'Académie Internationale d'Astronautique, l'Union Astronomique Internationale, la SSE, qu'il préside depuis sa fondation en 1982, du Centre pour les Sciences Spatiales et l'Astrophysique depuis 1982 et qu'il préside depuis 1992. Il a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, dont le Prix de la Gravité (pour la recherche gravitationnelle) de la Fondation pour la Recherche sur la Gravité en 1967, le Prix Lindsay du Centre de Vol Spatial Goddard de la NASA en 1977, le Prix Hale pour la physique solaire de la Société Astronomique Américaine en 1986, la Médaille Arctowski pour la recherche solaire-terrestre de la NAS en 1990, le Prix de Sciences Spatiales de l'AIAA 1992.
Ufologie [modifier]
Pendant les années 1970, Peter A. Sturrock s'inspira des travaux de Josef Allen Hynek et envoya un questionnaire anonyme aux 2611 membres de l'Association Américaine d'Astronomie en leur demandant s'ils avaient déjà observé un ovni. La moitié environ répondirent et on dénombre une soixantaine d'observations (5%).
Il déclara en 1977:
« La résolution définitive de l'énigme des ovnis ne viendra pas sans que le problème soit soumis à une étude scientifique complète et ouverte selon les procédures normales de la science établie. Cela demande un changement d'attitude, principalement de la part des scientifiques et des administrateurs d'universités. »
Et en 1987:
« Dans leurs déclarations publiques (mais pas nécessairement dans leurs déclarations privées), les scientifiques expriment généralement une attitude négative envers le problème ovni, et il est intéressant d'essayer de comprendre cette attitude. La plupart des scientifiques n'ont jamais eu l'occasion d'être confrontés à des éléments concrets relatifs au phénomène ovni. Pour un scientifique, la principale source d'informations crédibles (autres que leurs propres expérimentations et observations) est fournie par des journaux scientifiques. A quelques rares exceptions, les journalistes scientifiques ne publient pas de rapports d'observations d'ovnis. »
Voir aussi [modifier]
Liens internes [modifier]
Bibliographie [modifier]
- UFO Reports from AIAA members, Aeronautics and Astronautics (journal de l'AIAA), 1974, vol. 12, pp. 60-64.
- An analysis of the Condon Report on the Colorado UFO project, Stanford University Institute for Plasma Research (SUIPR) Report n° 599, octobre 1974 (traduit et inclus dans La fin des recherches officielles, Note d'Information n° 4 du GEPAN)
- The UFO enigma - A new Review of the Physical Evidence, Warner Books 1999, ISBN 0446677094 (traduit en tant que La Science face à l'énigme des ovnis, Presse du Châtelet, Novembre 2002)
Liens externes [modifier]
- Biographie de Peter A. Sturrock sur RR0
Notes et références [modifier]
Catégories : Ufologie • Physicien britannique • Astronome britannique • Naissance en 1924
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www.ovni.ca
Il était temps!
Gatineau, le 03 janvier 2004
Cela ne s’était pas vu depuis la fin des années 60. Il fallait l’intervention d’un richissime mécène pour que le phénomène des O.V.N.I. fasse enfin l’objet d’une nouvelle étude scientifique. Et quand on s’appelle Laurence S. Rockefeller, on ne lésine pas sur les moyens. On peut se payer les services d’un scientifique de la trempe de Peter A. Sturrock. Cet éminent physicien a toute la marge de manœuvre voulue. Pour mener à bien son étude, il ne tarde pas à recruter toute une équipe : neuf scientifiques de renom et sept enquêteurs chevronnés. Ces derniers sont chargés de présenter de solides dossiers d’enquêtes sur les O.V.N.I. Avec méthode et impartialité, les scientifiques ont la tâche d’en faire l’analyse. En 1999, Peter A. Sturrock rend compte du travail accompli au Symposium de Pocantico (1997) en publiant « The UFO Enigma ». En 2002, la version française a suivi avec « La science face à l’énigme des ovnis ».
Rarement a-t-on vu un ouvrage aussi impartial sur les O.V.N.I. Pas de tape-à-l’œil. L’auteur n’a rien à vendre. Et quelle rigueur! Sturrock et son comité de scientifiques se contentent d’examiner en toute objectivité des rapports d’enquêtes.
D’entrée de jeu, Sturrock s’attaque au « Rapport Condon » et en fait l’analyse. Preuves à l’appui, il n’hésite pas à remettre en question ce rapport dit « scientifique » qui a été publié en 1969. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on y apprend que ce rapport n’est pas le résultat d’un consensus. Il n’a d’ailleurs jamais été débattu ni ratifié par un quelconque comité. De plus, le Dr Edward U. Condon, auteur de ce rapport, n’aurait pas appliqué la méthode scientifique.
À l’époque, le Rapport Condon avait conclu : « …rien n’est sorti de l’étude des ovnis durant les vingt dernières années qui ait ajouté à la connaissance scientifique… Poursuivre une telle étude ne peut probablement pas être justifié par l’espoir que la science progresse de ce fait. »
À l'époque, le scepticisme du public à l’égard de Condon et de son rapport |
donna lieu à de nombreuses caricatures, dont celle-ci : |
« Du calme, Dr Condon. Dites-leur simplement que vous n’y croyez pas! » |
Vingt-huit ans séparent ce rapport bidon du Symposium de Pocantico. Entre-temps, aucune étude scientifique n’a été entreprise. Du moins, aucune autre n’a été rendue publique. La communauté scientifique considère toujours que le phénomène des O.V.N.I. n’est pas un sujet d’études recevable. Les gouvernements n’aident en rien. Alors qu’il suffirait d’une infime fraction du budget de la NASA pour faire avancer le dossier des O.V.N.I., le gouvernement américain maintient toujours son refus d’investir dans un champ d’études aussi controversées. Seule la France contribue modestement à la recherche avec le Projet GEPAN / SEPRA.
Le Symposium de Pocantico a pourtant démontré que la communauté scientifique aurait beaucoup à apprendre si elle se donnait la peine d’investir suffisamment dans la recherche. On souligne qu’à chaque fois qu’il y a des observations inexpliquées, les scientifiques peuvent apprendre quelque chose de nouveau. Ces propos font l’unanimité chez tous les scientifiques qui ont participé à ce symposium. Toutefois, pour ceux qui y voient une reconnaissance de la thèse extraterrestre, il faudra repasser. Sturrock se fait prudent sur ce point. Il n’en demeure pas moins que la position adoptée au Symposium de Pocantico représente un progrès considérable. Désormais, le phénomène des O.V.N.I. n’est plus seulement l’affaire des adeptes d’ésotérisme. Sans contredit, le Rapport Sturrock apporte à ce dossier une crédibilité qui lui faisait défaut jusqu’à maintenant.
Édition française | Édition originale américaine | ||||||||
La science face à l’énigme des ovnis | The UFO Enigma | ||||||||
Peter A. Sturrock | Peter A. Sturrock | ||||||||
Presse du Châtelet - 2002 | Warner Books Inc. - 1999 |
Note : | Dans son édition du 20 novembre 2002, Le Figaro émet certaines | |||
réserves à propos de la version française. Dans un article intitulé : | ||||
« Ovnis : l'État doit y consacrer plus de moyens », le journaliste | ||||
Cyrille Vanlerberghe termine ainsi : « …Les idées de Peter Sturrock | ||||
sont notamment mal servies par une édition française dont la | ||||
traduction est trop souvent approximative, et parfois amputée | ||||
de paragraphes entiers par rapport à l'édition américaine originale. » |