La GENDARMERIE FRANCAISE et les OVNI

 

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En 1944, le Gouvernement provisoire de la République française décide de recréer une direction de la gendarmerie et Depuis le 23 Août, la Garde Républicaine Mobile devient la Garde Républicaine. A cette époque elle compte 7000 hommes.

En 1946, l'Inspecteur Général de la Gendarmerie est nommé parmi les officiers généraux de même que le Directeur de la Gendarmerie. En Indochine, la gendarmerie nationale constitue le 2ème contingent au sein des troupes françaises, après la Légion étrangère. Elle prend de ce fait, une part active au conflit (jusqu'en 1954. Outre les missions prévôtales, les gendarmes sont chargés d'encadrer et de former les nombreuses gardes provinciales composées d'autochtones restés fidèles à la France. Près de 3200 gendarmes participent directement aux batailles, notamment à Diên Biên Phu, où ils sont nombreux à périr lors du siège ou en captivité.

La France a obtenu une zone d'occupation en Allemagne et en Autriche, et va être créée la Gendarmerie des Forces Françaises en Allemagne. En 1947, 9000 gendarmes sont stationnés dans ces deux pays. Cette année-là un décret institue une Direction de la Justice Militaire et de la Gendarmerie avec à sa tête un civil, le plus souvent haut magistrat.

En Novembre 1950 l'École d'Application de la Gendarmerie devient l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale.

La Gendarmerie Mobile face à la vague (1954)

Le 20 Septembre 1954 un décret change de nouveau changer son appellation et retrouve alors le nom de Gendarmerie Mobile comme on l'appelait dans les années 1920s. Elle dispose d'Equipes Légères d'Intervention (ELI), du Groupement Blindé de la Gendarmerie Mobile (GBGM), implanté à Satory (Yvelines), et compte alors 15000 hommes. Autant d'hommes qui ne seront pas de trop pour faire face à la vague d'observations rapportées par les témoins cette année-là. Parmi les cas les plus fameux sur lesquels ils enquêtent, sont ceux de Quarouble (10 Septembre), Forbach (10 Octobre). C'est aussi cette année-là que la Gendarmerie acquiert son premier hélicoptère. Suite à cette vague est créée la SEMOC, dépendant de l'Etat Major de l'Armée de l'Air (EMAA), le 1er de nombreux services à témoigner l'intérêt, parfois maladroit, que porte le gouvernement français aux ovnis. Dirigée par le Lt.-Col. Richard Martin. Son objectif est de centraliser les observations en collaboration avec la Gendarmerie et la Défense Aérienne du Territoire (DAT).

Trois ans plus tard, la Gendarmerie des Transports Aériens est créée : elle est chargée du contrôle des zones aéroportuaires civiles. Le 8 Juin 1956 un décret donne naissance à la Gendarmerie de l'Air qui a compétence exclusive sur les emprises de l'Armée de l'air (héritière du 1er Groupe de Gendarmerie de l'Air créé par le comité de la France libre, à Alger, en 1943). Mais, dès 1958, la légion d'occupation en Autriche est supprimée. Cette année-là, on ne compte plus que 1700 gendarmes établis en Allemagne au sein des "détachements prévôtaux", les gendarmes n'exercent qu'un rôle prévôtal depuis 1952.

Les effectifs de la gendarmerie d'Algérie augmentent constamment durant cette période, grâce aux nombreux renforts venus de métropole. En 1958, année où le conflit s'aggrave, on dénombre 8000 gendarmes établis en Algérie auxquels il faut ajouter 3500 à 4000 gendarmes mobiles, ainsi que 3000 hommes des formations supplétives locales. Les gendarmes sont aux avant-postes, en contact direct avec les fellaghas. Leurs missions multiples vont de la pacification (relations avec la population, construction d'écoles et de foyers pour la jeunesse etc.) au renseignement, en passant par le maintien de l'ordre (garde des points sensibles, contrôles, patrouilles, escortes, etc.) et le combat.

En 1964 un gigantesque réseau d'alarme est installé en France, implanté sur les toits des gendarmeries françaises. Constitué de 2300 appareils en forme d'antenne, il permet de détecter en permanence toute présence de corps radio-actifs dans l'atmosphère. Certains soulignent l'inutilité d'un tel réseau en cas de conflit atomique.

Sur le plan de l'organisation territoriale, les circulaires des 8 Août et 14 Novembre 1966 adaptent le nouveau découpage militaire à la gendarmerie : 7 commandements régionaux et 21 commandements de circonscriptions régionales — nouveau nom donné aux légions — coiffent les 2 subdivisions d'arme de l'institution : la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. Concernant les ovnis, c'est au moins dès cette année-là que le bureau chasse de l'état-major de la FATac, 1ère Région Aérienne (RA), reçoit les rapports d'enquête de la gendarmerie sur les objets volants non identifiés [Letty 2002].

En 1971, l'informatique est introduite. cette année-là, la revue interne de la Gendarmerie Nationale publie un long article dans lequel se profile la possibilité de l'intervention des gendarmes pour recueillir et rechercher les observations d'ovnis. L'année suivante les témoins de l'observation de Taizé font un rapport détaillé à la gendarmerie de Cluny.

Pour répondre aux menaces du terrorisme international, une Equipe-Commando Régionale d'Intervention (ECRI) est créée en 1973. A partir de 1974, la gendarmerie accentue davantage son autonomie en disposant d'une section budgétaire propre.

Une tâche officielle (1975)

En 1975, des pelotons de surveillance et d'intervention (PSIG) sont créés. Cette année-là, après une entente entre le ministre de l'Industrie et de la Recherche et les militaires, la Gendarmerie Nationale est officiellement chargée de recueillir systématiquement tous les rapports d'observation d'ovni, et de collaborer avec le GEPAN (puis le SEPRA) à partir de sa création en 1977. Ironiquement, cela commence aussi par ses propres observations :

  • le 30 Mars 1976 à Saint-Denis (Réunion), sur les instructions du lieutenant-colonel commandant le groupement de gendarmerie, la gendarmerie procède à une reconstitution de l'observation du gendarme M. le 27 Mars [Bourret, L'armée parle].
  • le 30 septembre 1977, dans l'Yonne, où des gendarmes observent le ballet de plusieurs engins lumineux. Leur rapport décrit : Constatons depuis notre point d'observation que des ensembles lumineux évoluent dans l'atmosphère terrestre à des vitesses vertigineuses... Les enquêteurs en dénombrent 7. Ces objets volants non identifiés (ovnis) sont, pour certains, en forme de losanges dont les angles sont éclairés par plusieurs feux émettant une lumière blanchâtre incandescente. Quelques-uns présentent en leur milieu une forte lumière rouge orangé, nettement visible, envoyant des éclats. D'autres, circulaires, donnent l'impression d'être enjolivés sur leur périphérie d'une rampe concentrique comportant un bon nombre de lumières : celles-ci sont de couleur blanche ou jaunâtre. Ils se perdent dans l'infini. Aucun ne change de forme ou de couleur. Ces ovnis circulent en effectuant des mouvements très désordonnés, ascendants ou descendants, rotatifs ou spiroïdaux, à des vitesses fulgurantes. Ils se stabilisent, redémarrent brutalement... Ils disparaissent ou réapparaissent subitement au cours de leurs évolutions. Durant toute l'observation faite par les militaires de la gendarmerie, il n'est entendu aucun bruit de moteur ou de réacteur provenant de ces ovnis et nous ne remarquons aucun sillage de leur passage. Ces ovnis ne proviennent pas particulièrement d'une seule direction, de la même façon qu'ils disparaissent vers n'importe quel point.
  • le 29 Novembre 1989 à Euphen
  • le 31 Juillet 1995

La gendarmerie s'aquitte de sa tâche sur diverses affaires comme :

  • Le 26 Mars 1978, C. S., secrétaire de mairie à Saint-Armel (Saint-Erblon), prévient par téléphone la compagnie Vitré de gendarmerie d'Ile-et-Vilaine de l'observation de son beau-frère le 25 Mars. Les gendarmes demandent à Mme S. d'inviter Y. S. et sa fiancée à témoigner auprès de la gendarmerie locale [Bourret, L'armée parle].
  • En Octobre 1982, la gendarmerie procède à la collecte d'échantillons de l'observation de M. Henri, qui seront étudiés dans différents laboratoires.

Parfois elle refusera aussi de se déplacer, comme lors de l'observation de Gérard Deforge en 1988 à Eragny.

En 1976 est créé le Service Technique de Recherches Judiciaires et de Documentation (STRJD). La gendarmerie se dote de son propre laboratoire d'analyses à Rosny-sous-Bois avec la section technique d'investigation criminelle de la gendarmerie (STICG).

En 1977, l'ECRI est remplacée par le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). En 1984 est créé le groupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN), rassemblant le GIGN, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR) et l'Escadron Parachutiste d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (EPIGN)

Les articles 6 et 7 de la loi n° 79-18 du 3 Janvier 1979 et ceux du décret n° 79-135 du 3 Décembre 1979 fixent les conditions dans lesquelles les archives de la Défense sont communicables (Gendarmerie) :

Article 6 - Les documents dont la communication était libre avant leur dépôt aux archives publiques continueront d'être communiqués sans restriction d'aucune sorte à toute personne qui en fera la demande.

Les documents visés à l'article 1er de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal demeurent communicables dans les conditions fixées par cette loi.

Tous les autres documents d'archives publiques pourront être librement consultés à l'expiration d'un délai de 30 ans ou des délais spéciaux prévus à l'article 7 ci-dessous.

Article 7 - Le délai au-delà duquel les documents d'archives publiques peuvent être librement consultés est porté à :

  1. 150 ans à compter de la date de naissance pour les documents comportant des renseignements individuels de caractère médical;
  2. 120 ans à compter de la date de naissance pour les dossiers de personnel ;
  3. 100 ans à compter de la date de l'acte ou de la clôture du dossier pour les documents relatifs aux affaires, portées devant les juridictions, y compris les décisions de grâce, pour les minutes et répertoires des notaires ainsi que pour les registres de l'état civil et de l'enregistrement ;
  4. 100 ans à compter de la date du recensement ou de l'enquête, pour les documents contenant des renseignements individuels ayant trait à la vie personnelle et familiale et, d'une manière générale, aux faits et comportements d'ordre privé, collectés dans le cadre des enquêtes stastiques des services publics ;
  5. 60 ans à compter de la date de l'acte pour les documents qui contiennent des informations mettant en cause la vie privée ou intéressant la sûreté de l'Etat ou la défense nationale, et dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat.

Le 13 Février 1979, Jean-Claude Bourret interviewe M. Cochard, directeur de la gendarmerie nationale. Le 26 Novembre, cette dernière traitera l'affaire de Cergy-Pontoise, et saisira le GEPAN.

En 1981, une réforme profonde du haut commandement de la gendarmerie est engagée. Le 10 novembre, la direction est transformée en direction générale de la Gendarmerie nationale. Le directeur général est assisté d'un officier général portant le titre de major général de la gendarmerie. A partir de 1982, la justice militaire n'entre plus dans les compétences du directeur général de la Gendarmerie nationale.

En 1982, les effectifs sont de 84200 personnes.

En 1989, Concernant l'atterrissage d'un ovni près de Forbach à l'Automne 1954, Jean Sider écrit au Ministère de la Défense ainsi qu'à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale qui lui répondent que le dossier est classifié pour 60 ans.

Une gendarmerie existe aussi en Belgique. Elle jouera notamment un rôle important lors des observations du 30 Mars 1990, décrites par le rapport Lambrechts. En France cette année-là, des Centres Opérationnels de Gendarmerie (COG) sont mis en place. Le STICG devient l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), et chaque brigade commence à être équipée d'un micro-ordinateur.

Le décret du 14 juillet 1991 modifie le redéploiement en 3 régions de gendarmerie, correspondant au 3 régions militaires de défense, et 9 circonscriptions de gendarmerie pour les 9 zones de défense.

A partir de 1992, la gendarmerie collabore à la <a href="../DRM.htm



19/11/2007
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