HARAVILLIERS, 1998
HARAVILLIERS, 1998 :
UNE RENCONTRE RAPPROCHEE D'OVNI
http://www.mondenouveau.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=72&Itemid=50
Voivi un cas de rencontre rapprochée d'OVNI, survenu en France en 1998 :
Lorsqu’il était en activité, le témoin principal, Monsieur D., était technicien supérieur en aéronautique. Il a été interrogé par Gérard Deforge.
Le 10 janvier 1998 Monsieur D. fut convié à un rendez-vous de chasse au lieudit « Le Ruel », un hameau de Haravilliers (Val d’Oise). La voiture, contenant quatre occupants, était suivie d’un autre véhicule (avec une seule personne). L’ami qu’ils devaient rejoindre circulait à bord d’une Mercedes.
Au loin une zone illuminée apparut au-dessus de l’horizon. Monsieur D. roula à la rencontre de ce qui s’avéra être un gigantesque engin demeurant immobile, à une dizaine de mètres du sol. Il vit une forme ronde qu’il estimera plus tard à 45 mètres de diamètre, avec dessous une forme plate et grise, régulièrement parsemée d’espèces d’ouvertures sombres de 1 mètre de diamètre. Ces « trous » étaient le siège de puissants projecteurs. La Mercedes garée était littéralement baignée, au moment de son survol, par une multitude de faisceaux de trois couleurs : verts (à gauche), rouges (au centre), jaunes (à droite). Ces couleurs se retrouvaient sur les panneaux lumineux qui semblaient posés sur l’engin.
Vers le centre une espèce de tourelle octogonale renversée semblait ressortir, du vaisseau, d’environ un mètre. Malgré la nuit encore présente toute la structure de l’engin apparaissait avec une grande netteté. Au centre de l’octogone d’un gris un peu plus clair il y avait une grosse zone creuse de forme circulaire et d’un diamètre d’environ 6 mètres.
Il n’y avait pas de bruit, mais un calme extraordinaire. Un sentiment de tristesse, déjà éprouvé, semblait habiter cette « chose » et son environnement immédiat.
Les quatre occupants de la Peugeot 306 perdirent connaissance. A un moment Monsieur D. reprit conscience. Il eut le sentiment que trois minutes s’étaient écoulées. L’engin avait disparu et les quatre occupants avaient repris leur conscience. Une distance de 1 kilomètre 200 avait été parcourue, sans savoir comment.
Sur le parking la Mercedes de leur ami attendait. Le conducteur leur révéla qu’une « chose » incroyable l’avait survolé à environ 20 mètres de haut. La Mercedes avait été baignée par les trois couleurs évoquées ci-dessus. L’impression de M. D. est que son ami fut survolé « par accident » : il n’était pas concerné par les intentions du phénomène.
Les six amis retrouvèrent vite les vingt-cinq autres personnes avec lesquelles ils avaient rendez-vous.
1. Effets physiologiques et psychologiques :
Dans les jours ayant suivi cette « rencontre », M. D. a ressenti de profondes irritations aux yeux. Il a eu une sensation de brûlure, très invalidante. L’ophtalmo consulté lui déclara qu’il avait été brûlé aux yeux. Il n’osa pas dévoiler l’origine réelle de cette brûlure… Un traitement à base de collyre à la cortisone lui a été délivré, mais même alors, quand il se trouvait en rupture de médicaments, il ressentait encore, au niveau des yeux, des effets douloureux. Sa vision, par contre, ne semble pas avoir été affectée par le rayonnement. Le praticien a bien voulu signer, à la demande de M. D., une attestation médicale.
En même temps que la brûlure aux yeux, une sorte de tache brune est apparue en haut de la pommette gauche. Lors de l’entretien avec le témoin, Gérard Deforge a constaté la présence de cette tache qui se résorbait lentement, d’une étendue d’environ une dizaine de centimètres carrés.
Il y eut aussi des conséquences d’ordre psychologique et intellectuel. Les membres de sa famille, en particulier son fils, le trouvent ainsi beaucoup plus enclin à discuter, à extérioriser ses idées et impressions.
En outre, par moments, des pensées, qui ne sont pas les siennes, lui viennent à l’esprit. Cela fait comme des « infos flash de télévision ». Ces idées sont de natures diverses : messages sur l’avenir de l’humanité (une catastrophe nous menacerait), des bribes d’informations scientifiques (à propos des tachyons, de l’univers habité par une logique binaire).
M. D. pense que les visiteurs lui ont peut-être implanté une espèce de "micro-puce" électronique dans le cerveau, dont la fonction serait de servir de relais entre lui et « eux ». Ils peuvent, grâce à ce système, induire des pensées qui ne viennent pas de lui. Dans les pensées et images qui s’imposent à lui il y a celle d’une sorte de « visage », une espèce de heaume de chevalier. Pour lui ces entités cuirassées sont dépourvues de pensée, de vie, et sont utilisées pour un certain travail. Il voit les orbites vides. Quant au « heaume » il le voit très sombre. Tout est métal, artificiel, sans âme ni conscience. Il voit, sur ce heaume, une espèce de rangée de dents, lesquelles correspondent, en fait, à des plaques régulièrement séparées par un mince sillon, avec un séparateur horizontal. C’est un appareil de communication (sons ou ondes), très blanc.
M. D. a téléphoné notamment à plusieurs gendarmeries. Personne n’a rien vu. Comme il s’est aperçu que l’engin, dans sa trajectoire, avait survolé la maison du maire d'Haravilliers, il a interrogé ce dernier. Le maire lui a dit qu’il se levait normalement très tôt (à 6 heures il était debout), mais que le jour de l’observation (le 10 janvier) il avait dormi comme un loir et avait failli être en retard à une importante réunion en mairie. Gérard Deforge a vérifié ce point auprès du maire, lequel s’était réveillé à 9 heures 45, heure du début de la réunion.
Le 13 mai 1998 les problèmes étaient pratiquement résorbés au niveau des yeux, et la tache brune sur la pommette gauche avait pratiquement disparu. Le 20 avril M. D avait percé, avec l’aide de sa femme, un très gros furoncle situé au niveau de la hanche, ce qui avait fait une espèce d’excavation d’environ 1 centimètre. La « manipulation » de ce furoncle a provoqué un drôle de craquement qui les a surpris. Au fond du cratère il y avait une espèce de germe gros comme un grain de riz de belle taille, qui a été expulsé. Depuis ce jour M. D. a constaté que les pensées « étrangères » qui l’importunaient régulièrement avaient pratiquement disparu.
2. La flèche et l’étoile :
Le matin même de la seconde visite de Gérard Deforge, le 13 mai vers 0 heure 50, le témoin eut du mal à s’endormir. En regardant en direction de la pleine Lune il vit se former une gigantesque flèche dont la Lune occupait, en quelque sorte, le centre. Cette flèche était très blanche, parfaitement parallèle à l’horizon. Au moment où son tracé dans le ciel se dessinait le plus nettement, apparut, un peu à l’écart, à droite et en dessous, une espèce d’étoile très brillante qui, tout à coup, descendit rapidement dans le paysage, « en feuille morte ». Cette descente s’acheva par une espèce de jet d’étincelles. La flèche se résorba progressivement dans l’espace, puis tout redevint « normal ».
3. L’entretien du 21 mai 1998 :
Le 21 mai au matin le témoin téléphona à Gérard Deforge pour lui manifester son désir de le rencontrer si possible le jour-même. Les éléments de cet entretien ont été les suivants :
Le témoin se plaignait d’avoir de nouveaux problèmes d’irritation des yeux.
Il se souvient de certaines choses. Pendant la période d’anesthésie vécue par les passagers de sa voiture, il a pénétré dans une « autre dimension temporelle ». Il a été extrait de sa voiture, sans savoir comment, et s’est retrouvé allongé comme sur une table, avec à sa gauche, tournée vers lui, l’entité au « heaume ». Un mot a été prononcé à ce moment : TOBRO. Il s’est souvenu de ce mot vers le 20 avril. Le 19 mai, alors qu’il reparlait de ce mot avec sa femme, celle-ci suggéra que TOBRO était l’anagramme de… ROBOT.
La vision lointaine du témoin a changé : lorsqu’il regarde la voûte céleste il a l’extraordinaire impression de se trouver beaucoup plus près des astres qu’il voit. La Lune lui apparaît avec des détails et une netteté inconnus jusqu’alors.
Le témoin ressent des formes de « micro-courants » qui traversent son corps, sortent par ses paumes comme de micro faisceaux d’énergie.
Malgré l’histoire du « furoncle » il pense être encore « implanté » par quelque chose.
Le phénomène a signalé au témoin, au travers de messages, qu’il se manifesterait à lui une seconde fois. Le témoin est certain qu’il s’agit de ce qu’il a vu le 13 mai, qu’il assimile, non à une flèche, mais à l’aiguille d’une boussole… M. D. pensait que la planète courait un danger majeur.
4. Le témoin n° 2 :
M. D. téléphona au conducteur de la Mercedes, celui qui, le 10 janvier 1998, attendait, sur le parking, ses amis. Ce témoin n° 2 a aussi travaillé dans l’aviation. Il avait commencé par entendre comme un souffle d’air et le ciel est devenu, au-dessus de lui, totalement noir. Sous ce noir il a vu de nombreuses petites lumières, vertes, jaunes et rouges. La voiture s’est retrouvée complètement éclairée par des taches de lumière de ces trois couleurs, lesquelles ne se mélangeaient pas entre elles. Il n’a pas remarqué de faisceaux de lumière.
La « chose » avançait lentement, à la vitesse d’une personne qui ne se presse pas. Elle a survolé le témoin. Elle mesurait plus de 30 mètres et sa forme générale a paru ronde au témoin.
Il n’a ressenti rien de particulier. Mais au moment de l’entretien téléphonique il révéla qu’il commençait à avoir des problèmes avec ses yeux. Il avait des sortes de brûlures, d’irritations, qui le gênaient beaucoup. M. D. intervint pour dire à son ami les ennuis qu’il a eus avec ses yeux et pour le conseiller d’aller voir un ophtalmo.
5. Les terreurs d’une petite fille :
Gérard Deforge a rencontré un conseiller municipal à Haravilliers habitant une maison qui s’est trouvée dans la trajectoire du phénomène. Ce conseiller municipal fêtait son anniversaire le 10 janvier vers 7 heures 30 du matin, soit au moment où le phénomène s’est manifesté auprès de M. D. et de ses amis.
Ce témoin fit le rapprochement entre les manifestations de terreurs nocturnes de sa fillette âgée de 2 ans et le passage de l’OVNI, à la suite de l’article paru sur une pleine page du journal "La Gazette du Val d’Oise", concernant l’OVNI d’Haravilliers. Dès la nuit du 11 janvier et les nuits suivantes, pendant plusieurs mois, cette petite fille fut en proie à de fortes terreurs, et ses parents durent, pour la calmer, rester à son chevet. Elle allait jusqu’à frapper de ses petits poings la cloison de sa chambre. Les parents durent consulter un médecin, lequel prescrivit des calmants.
Les parents ne trouvèrent rien d’anormal sur le corps de leur fille, et celle-ci n’eut aucune réaction particulière à la présence, sur une feuille aux dessins à colorier, de deux représentations insolites en rapport avec le sujet OVNI. Par contre, depuis l’apparition de ses terreurs, elle ne voulait plus jouer avec un jouet avec lequel elle aimait bien auparavant s’amuser : une sorte de petite mécanique qui émettait des lumières éclairant jusqu’au plafond de la chambre. De plus, si ce jouet était mis en marche alors qu’il faisait noir, la petite fille exprimait un malaise évident, assez semblable à ses manifestations de peur.
6. Le 6 février 1999 :
Ce jour-là plusieurs personnes se rendirent sur les lieux de l’observation du 10 janvier 1998 : M. D. et son épouse, Gérard Deforge, Jacques Vallée et son épouse.
M. D. avait vu, sous une masse d’environ 45 mètres de diamètre, une partie de forme octogonale. Cette partie comportait huit trous sur la périphérie, de 1,5 mètre de diamètre. Ces trous présentaient, sur leur périphérie, des traces d’échauffement intense. L’ensemble de la tourelle octogonale avait un diamètre d’environ 15 mètres. Au centre se trouvait une trappe de 6 mètres de diamètre, doucement éclairée d’une lumière gris/blanc qui irradiait un peu la plateforme inférieure.
S’approchant avec sa voiture de l’énorme masse immobile, M. D. eut juste le temps d’apercevoir une sorte de pinceau lumineux sortant de la trappe et se dirigeant vers la voiture…
Les panneaux supérieurs, très éclairés, mesuraient environ 5 mètres x 2 mètres. Il y avait probablement sept panneaux.
M. D. affirme que, sur 1,2 kilomètre, ce n’est pas lui qui a conduit la voiture.
Il se souvient de l’intérieur de l’engin : salle au plafond bombé et éclairé uniformément, dans un ton blanc/beige. Allongé sur une table, il ne voyait que le plafond. A sa gauche il y avait le personnage au « masque ». Ce « casque » était noir mat, les « yeux » présentant l’aspect du plexiglas. Il entendit un son « phonétique » au travers des espèces de « dents » déjà décrites. Cette vision était, dit M. D., très désagréable.
Le témoin s’est retrouvé dans la voiture et n’a aucun souvenir d’un examen physique qu’il pourrait avoir subi. Il se souvient d’une odeur fétide, putride, de décomposition.
Ce 9 février 1999 des amis de M. D. attendaient les cinq personnes dans le bâtiment servant de rendez-vous aux chasseurs. Il y avait un témoin inattendu, même pour M. D. : le garde-chasse qui avait entendu, vers 7 heures du matin, ce qu’il considéra comme « un énorme quadriréacteur », un 747 probablement. Puis, quelques minutes après, il vit un autre objet qui n’était pas un avion. Cela lui a semblé rond et fortement éclairé de trois couleurs. Cela paraissait être juste au-dessus des arbres, à une trentaine de mètres du sol.
Chez M. D. le conducteur de la Mercedes a précisé qu’il avait entendu, le 10 janvier 1998, un « bruissement d’air » et qu’il avait vu des « gouttes de lumière » (vertes, rouges, jaunes) tombant en faisceaux parallèles sur sa voiture et sur lui, au travers de son toit ouvrant transparent. Cela tombait sur le capot de la voiture en faisant des taches de lumière semblables en coloris à ce qu’il voyait tomber. Cela formait comme des taches de lumière aux bords nets, grosses comme des pommes, aux formes irrégulières. Il ne se rappela pas avoir vu arriver la voiture de son ami M. D. : elle n’était pas sur le parking, et elle lui est apparue d’un seul coup, comme si elle s’était matérialisée devant lui.
Dans la voiture de M. D. se trouvaient aussi d’autres personnes. L’une d’elles, patron d’une menuiserie, vit les panneaux lumineux sur l’engin alors immobile. Les lumières n’éclairaient pas le paysage.
Un autre ami, qui avait un chien dans son véhicule, suivait la voiture de M. D. Lors d’un entretien téléphonique, ce 6 février, cet ancien directeur dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, spécialiste de la construction des tunnels, a précisé que son chien n’avait eu aucune réaction. Il a vu les lumières aux trois couleurs, qui s’approchaient…
7. Effets divers et impressions :
M. D. portait, le 10 janvier 1998, une montre à quartz. Après le 10 janvier cette montre s’est arrêtée. Un horloger lui a dit qu’elle était irréparable. Un ami horloger de Gérard Deforge a précisé à ce dernier que les aiguilles avaient sauté de leur axe et que la pile bouton était complètement vide, comme cela arrive rarement à ce point. Mais en replaçant les aiguilles et en mettant une pile neuve, la montre s’est mise à fonctionner. Depuis la réparation la montre ne donne cependant plus jamais l’heure exacte : elle est toujours en retard.
Les effets physiologiques ressentis par M. D. étaient les suivants :
- Yeux collés le matin : brûlés. Soins : antibiotique et cortisone.
- Fourmillements dans les mains, dès le lendemain.
- Sensation de faisceaux d’énergie jaillissant de ses paumes (plus tardivement).
- Tache sur la pommette.
- Pigmentation orangée sur le corps, pendant quelques mois, comme s’il avait été longuement exposé au soleil.
- Furoncle à la hanche, sorti le 21 avril. Dans le trou rond du furoncle, pas de pus, mais extraction d’une espèce de gélule blanche, de 12 millimètres sur 4 millimètres, de consistance gélatineuse.
Les yeux d’un autre témoin lui ont brûlé pendant quelques semaines. Il portait des lunettes.
Un troisième témoin a eu des démangeaisons pendant un mois, sur tout le corps, sans manifestations cutanées identifiables.
Parmi les impressions ressenties par le témoin principal, M. D., évoquons celles qui suivent. Dans la pièce éclairée de l’engin il eut l’impression que les autres entités ne voulaient pas se faire voir. Il avait l’impression d’être en présence de « gendarmes de l’Espace », de militaires en mission. Il vit le petit personnage au casque, mesurant environ 1,20 mètre, et le mot prononcé par l’entité au masque n’était pas « Tobro », mais plutôt « t-o-b-o ». M. D. s’est retrouvé dans sa voiture, sans savoir comment et 1,2 kilomètre plus loin, à l’entrée du parking.
Les sensations de type télépathique ont été reçues par M. D. surtout le matin, pour durer toute la journée, le sommeil étant normal. Il a toujours eu la sensation d’être différent, qu’il arriverait dans sa vie quelque chose de hors norme. Il a dit présenter une anomalie de sa formule sanguine. Parmi les « messages » reçus il y a des références aux tachyons (particules hypothétiques se déplaçant plus vite que la lumière), à l’énergie vitale dans l’« éther ». Tout fonctionne sur « le principe positif/négatif ». Le robot au casque aurait fait une allusion au ruban de Moebius et aurait parlé d’« inversion de polarité ».
Lorsque la gélule (voir plus haut) est sortie, l’étau s’est un peu desserré dans la tête de M. D., mais il reste, pense-t-il, un implant quelque part, et le lien n’est donc pas totalement coupé.
En compulsant par hasard le numéro de juillet 1998 de « Ciel et Espace », M. D. a trouvé le nom de Tau Boo, nom donné à une planète extrasolaire de la constellation du Bouvier, planète qui est très susceptible d’abriter des formes de vie. M. D. a fait tourner un logiciel d’astronomie contenant toutes les données de l’observation du 12 mai. Ce logiciel a fait apparaître ceci : la « flèche » transperce la voûte céleste approximativement au centre géométrique de trois étoiles de la constellation du Cygne, Dzetta, Epsilon et Tau. Le robot au casque aurait-il voulu simplement signaler que Tau et son environnement… sont beaux, une sorte de paradis ? (1)
Gérard Deforge a aussi rédigé un texte sur ce cas pour la revue « Top secret ». (2)
Alain Moreau
Références :
1. Gérard Deforge, « Lumières dans la nuit », n° 349, daté de juillet 1998, p. 26-40 ; n° 352, daté de juin 1999, p. 19-24.
2. Gérard Deforge, « Top secret », n° 16, p. 27-33.
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post non vérifié par la rédaction
Ovni et rencontre rapprochée à Haravilliers prés de Paris
28/10/2009 à 07h59 | 4168 vues | 2 réactions
Ovni et rencontre rapprochée à Haravilliers prés de Paris
il ressent que ces « trous » sont le siège de puissants projecteurs que le témoin isolé dans sa Mercedes déjà garée en amont verra converger jusque sur sa voiture (voir le dessin), mais, à propos de ce témoignage que nous ne connaissons pour l'instant que par la voix du témoin principal, la Mercedes garée était bien plus que située à la convergence de faisceaux lumineux : elle était littéralement baignée par une multitude de faisceaux des trois couleurs déjà mentionnées, au moment du survol de son propre véhicule. Et pour le témoin, il ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion du phénomène... Vers le centre, une espèce de tourelle octogonale renversée semble ressortir d'environ un mètre du « vaisseau ». Toute la structure de la chose apparaît avec une grande netteté...
Voir le Dossier Complet :
Ovni et rencontre rapprochée à Haravilliers
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http://www.les-ovnis.com/rubrique,1998-l-affaire-haravilliers,256915.html
Nous avons là un cas qui sort de l'ordinaire, et qui illustre bien la catégorie des rencontres « du quatrième type ». Survenant presqu'en même temps que l'expérience, non moins « incroyable », de Nathalie, cette affaire arrive à point nommé pour nous rappeler que, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, les abductions ne constituent pas une spécialité américaine, et qu'il existe, en France, de nombreux exemples d'« expériences personnelles inhabituelles », pour reprendre les termes du Rapport Roper. Nous en avons déjà exposé, ces dernières années, une bonne trentaine. S'il existe, en ce domaine, une différence quantitative entre la situation qui règne aux Etats-Unis et celle que nous connaissons (moins bien !) chez nous, il serait insensé d'en tirer argument pour ignorer le phénomène, ou pour laisser entendre qu'il n'affecterait la France que de manière négligeable.
Et s'il y a un aspect de la question que les facteurs socio-culturels sont susceptibles d'expliquer, c'est bien cette disparité quantitative : les mentalités, chez nous, ne favorisent en rien la divulgation de ce genre d'expérience. Imprégnées de conformisme et de frilosité, elles ne facilitent pas davantage l'émergence d'idées neuves, ni l'acceptation de réalités nouvelles. Ici, les preuves sont toujours insuffisantes, et l'individu est, par essence, suspect dés lors qu'il ne se conforme pas au modèle en vigueur (à moins qu'il n'y ait manifestement beaucoup à lui reprocher, auquel cas il aura droit à quantité d'égards !).
L'enquêteur, dans cette affaire, n'est pas un inconnu pour les lecteurs de LDLN : en effet, Gérard Deforge nous a confié son aventure personnelle (qui fut aussi celle de ses proches) il y a deux ans, dans notre numéro 337. Il a beaucoup de bon sens, et une connaissance appréciable de l'ufologie. Or le témoin principal, dans l'affaire de Haravilliers, lui inspire d'autant plus confiance que cinq autres personnes seraient en mesure de confirmer la réalité de l'incident.
Peut-on en déduire que les événements, ce matin du 10 janvier 1998, se soient déroulés comme il nous les décrit ? Cela reviendrait à ignorer un caractère, maintes fois constaté, des rencontres rapprochées : elles semblent essentiellement trompeuses, au point de suggérer que cette tromperie ne soit rien d'autre que leur raison d'être. Restons donc prudents, d'autant plus que début juin, Gérard Deforge n'avait pu s'entretenir qu'avec un seul des autres témoins. Il paraît sage, en attendant la suite de l'enquête, de considérer que l'expérience est vraisemblablement réelle, mais que sa nature reste indéterminée. On peut d'ailleurs en dire autant de la plupart des incidents de ce genre.
Les autres événements récents semblent, par comparaison, relativement anodins. Ils sont en outre peu nombreux, du moins à notre connaissance.
Après quelques tours de roue dans cette direction, face aux voitures, au loin, une zone illuminée apparaît au-dessus de l'horizon. C'est un spectacle tellement insolite et merveilleux que tous ne disent rien, regardent cette débauche de lumière, droit devant eux. M.D éprouve une curieuse impression : il se sent concerné par cette chose, il ressent ce phénomène comme lui étant, d'une manière inexplicable, destiné. Il se dirige vers cette chose invraisemblable, devant eux, cette chose immobile qu'il commence à pouvoir détailler avec une extraordinaire précision : une chose énorme, incroyable. Sa formation de technicien lui permet d'enregistrer très rapidement une foule de paramètres, sur les couleurs émises, la forme des projecteurs, qu'il assimile à de puissantes rampes d'éclairage, « environ 5 m sur 3 », telles qu'on les voit dans les stades, mais de puissant éclairages colorés... qui n'éclairent rien, ainsi que bien d'autres détails sur les formes et dimensions. Seulement trois couleurs : vert, rouge, jaune. Et la chose, mais oui, il va passer bientôt au-dessous, c'est une certitude. M.D., même longtemps après cette rencontre, se demandera vraiment pourquoi il n'a pas stoppé son véhicule à ce moment, mais pourquoi donc ? Non, il roule toujours, à la rencontre de ce gigantesque « objet », qui demeure immobile. Maintenant, il le détaille avec de plus en plus de précisions, tout est tellement net. Le moment arrive où la voiture va s'engager sous la chose, en fait sa voiture arrive en bordure du disque, ce disque qu'il peut détailler donc très bien par le côté gauche de sa voiture. M.D. a le sentiment très net que l'énorme engin a une masse de plusieurs milliers de tonnes. Cette « chose » est littéralement « au parking », toute son énergie est au minimum, juste de quoi se maintenir en état stationnaire. Le moteur de la voiture ne s'arrête pas. Un bref instant, un flot de sensations aiguës traverse l'esprit du témoin : il ressent comme un sentiment de tristesse dans l'environnement de cet étrange objet tout grisâtre. La chose ne se trouve qu'à une petite dizaine de mètres du sol - « 3 étages d'immeuble », dit le témoin. Il a l'étrange sensation que son cerveau « se vide » ; plus de pensée, plus de réflexe, il se décrit comme une coquille vide. Une sorte de curiosité irrésistible et incontrôlée le pousse à baisser la vitre de son véhicule, côté conducteur, pour mieux voir le dessous de la chose qui, bien que totalement dépourvu d'éclairement à ce moment, en dehors peut-être du reflet de lampadaires espacés encore allumés le long de la route, lui apparaît alors avec une foule de détails d'une netteté parfaite, comme si le phénomène était légèrement éclairé de l'extérieur, et suffisamment pour que l'on puisse tout voir.
Comme 2 autres témoins du véhicule, il voit une forme ronde que, par recoupement de repères, il estimera plus tard à 45 m de diamètre. Vraiment, un objet de plusieurs milliers de tonnes, suivant son estimation. Se penchant par la vitre ouverte, le témoin voit par le dessous une forme plate et grise, régulièrement parsemée d'espèces d'ouvertures sombres de un mètre de diamètre.
Après recoupement avec les observations des autres témoins, il ressent que ces « trous » sont le siège de puissants projecteurs que le témoin isolé dans sa Mercedes déjà garée en amont verra converger jusque sur sa voiture (voir le dessin), mais, à propos de ce témoignage que nous ne connaissons pour l'instant que par la voix du témoin principal, la Mercedes garée était bien plus que située à la convergence de faisceaux lumineux : elle était littéralement baignée par une multitude de faisceaux des trois couleurs déjà mentionnées, au moment du survol de son propre véhicule. Et pour le témoin, il ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion du phénomène... Vers le centre, une espèce de tourelle octogonale renversée semble ressortir d'environ un mètre du « vaisseau ». Toute la structure de la chose apparaît avec une grande netteté, malgré la nuit encore présente. Au centre de cet octogone d'un gris un peu plus clair, une grosse zone creuse, de forme circulaire, et d'un diamètre d'environ 6 m. Sûr que ce n'est pas une tuyère, se dit le témoin, malgré l'emplacement qui pourrait y faire penser, non, cette excavation parfaitement circulaire dans laquelle il ne voit rien, il en est certain, c'est une sorte de porte.
10 janvier 1998, Haravilliers (Val d'Oise)
Voici l'exposé, par Gérard Deforge, de ce cas extraordinaire, qui possède toutes les qualités pour devenir rapidement un classique du genre. L'enquête, début juin, n'était pas achevée, et des précisions ultérieures suivront vraisemblablement.
La relation qui suit, et qui est d'une importance exceptionnelle, doit être précédée d'un certain nombre d'explications, pour une meilleure lisibilité de ce rapport.
Ce témoignage a été collecté par Gérard Deforge, pour le compte de la Banque Internationale de données ufologiques (bp 41 - 92224 Bagneux cédex). La Banque de données a été contactée par le témoin lui-même, après avoir pris connaissance de ses coordonnées dans une revue spécialisée. Monsieur D. s'est procuré cette revue après les événements dont il a été le témoin privilégié et la victime, (parmi 4 autres un peu moins concernés semble-t-il, mais dont le témoignage est d'une importance majeure aussi).
Nous verrons qu'il y a d'autres personnes impliquées.
Auparavant, le témoin n'était pas un lecteur de ce genre de revue, et il considérait le phénomène, qu'il connaissait par « on-dit », avec une certaine distance. Et sans jamais s'impliquer dans une recherche ou activité quelconque concernant ces manifestations, dont pourtant deux personnes de sa famille avaient été déjà les témoins, elles aussi.
- Il nous faut être précis et commencer par présenter M.D :
- M.D est un retraité de belle stature et d'une élégance raffinée. En activité, il était technicien supérieur de l'aéronautique, utilisé dans des postes sensibles et dans diverses compétences exigeantes. C'est aujourd'hui un grand-père qui vit simplement et confortablement, très au petits soins de ses petits enfants et de sa famille : son plus cher désir est qu'on le laisse tranquille. Il redoute que la divulgation de ce qui lui est arrivé attire sur lui des investigateurs qu'il ne veut absolument pas rencontrer : il a assez donné.
Pourtant M.D. a bien voulu accepter de nous confier son témoignage : ce qui lui est arrivé est tellement fort que garder en soi éternellement de telles choses est très éprouvant. En parler à n'importe qui l'est tout autant, même quand il tenta d'en faire la triste expérience avec des gens apparemment sérieux et formés pour une écoute attentive de l'autre : des médecins par exemple... Un accord a été conclu : le nom des témoins ne sera pas divulgué, ce sont tous d'ailleurs des personnes à haute responsabilité dans leur activité professionnelle. L'enquêteur a formellement promis qu'il publierait cette relation sous son nom . Enfin, le témoin principal a conscience que son témoignage peut servir la cause de la science, et à des avancées de l'Humanité dans la compréhension de ces phénomènes encore inexpliqués.
Enfin, sur le plan rédactionnel, le témoin a consigné ce qui lui est arrivé et qui se prolonge aujourd'hui par diverses manifestations, sur des feuillets au nombre d'une quarantaine actuellement : il garde ses feuillets pour lui, c'est une sorte de journal intime. Nous nous sommes mis d'accord : je l'écouterai raconter ce qui lui est arrivé, de la manière dont il désire me le communiquer, ensuite je lui poserai les questions que je penserai appropriées, enfin je rédigerai le rapport final, qu'il aura préalablement relu et reconnu comme une relation honnête de son aventure, avant toute communication à l'extérieur.
Pour ce faire, le témoin m'a accordé environ huit heures d'entretien, et je l'en remercie vivement. Ces entretiens se sont en grande partie déroulés à son domicile, le dimanche 5 mars 1998 après-midi ainsi que le 13 mai après-midi. Ce dernier jour, le rédacteur en chef-adjoint de la « Gazette du Val d'Oise » a participé à une partie de l'entretien.
Le témoignage de « Monsieur D. »
Nous sommes donc le 10 janvier 1998. Monsieur D. est convié à un rendez-vous de chasse au lieudit « Le Ruel » (se reporter à la carte du secteur de la commune de Haravilliers).
Le Ruel est un hameau de Haravilliers. Le lieu exact du rendez-vous est un parking situé au lieudit « la guibarderie ».
C'est le petit matin, il fait encore nuit. La voiture de M.D avec ses 4 occupants, circule doucement, arrivant par la rue des terres St. Denis. La voiture est une Peugeot 306 gris métallisé, à essence. Elle est suivie par une Xantia pilotée par une personne seule, qui se rend aussi au rendez-vous de chasse. L'ami qu'ils doivent rejoindre sur le parking de la guibarderie circule à bord d'une Mercedes turbo-diesel blanche. Quelque chose frappe l'esprit des 4 occupants de la Peugeot : c'est la qualité de la météorologie locale. L'air est lumineux, le ciel apparaît très pur et étoilé. Pas un soupçon de brume nulle part.
Les voitures arrivent au niveau du carrefour avec le cd 188 et continuent leur route vers le NO.
Après quelques tours de roue dans cette direction, face aux voitures, au loin, une zone illuminée apparaît au-dessus de l'horizon. C'est un spectacle tellement insolite et merveilleux que tous ne disent rien, regardent cette débauche de lumière, droit devant eux. M.D éprouve une curieuse impression : il se sent concerné par cette chose, il ressent ce phénomène comme lui étant, d'une manière inexplicable, destiné. Il se dirige vers cette chose invraisemblable, devant eux, cette chose immobile qu'il commence à pouvoir détailler avec une extraordinaire précision : une chose énorme, incroyable. Sa formation de technicien lui permet d'enregistrer très rapidement une foule de paramètres, sur les couleurs émises, la forme des projecteurs, qu'il assimile à de puissantes rampes d'éclairage, « environ 5 m sur 3 », telles qu'on les voit dans les stades, mais de puissant éclairages colorés... qui n'éclairent rien, ainsi que bien d'autres détails sur les formes et dimensions. Seulement trois couleurs : vert, rouge, jaune. Et la chose, mais oui, il va passer bientôt au-dessous, c'est une certitude. M.D., même longtemps après cette rencontre, se demandera vraiment pourquoi il n'a pas stoppé son véhicule à ce moment, mais pourquoi donc ? Non, il roule toujours, à la rencontre de ce gigantesque « objet », qui demeure immobile. Maintenant, il le détaille avec de plus en plus de précisions, tout est tellement net. Le moment arrive où la voiture va s'engager sous la chose, en fait sa voiture arrive en bordure du disque, ce disque qu'il peut détailler donc très bien par le côté gauche de sa voiture. M.D. a le sentiment très net que l'énorme engin a une masse de plusieurs milliers de tonnes. Cette « chose » est littéralement « au parking », toute son énergie est au minimum, juste de quoi se maintenir en état stationnaire. Le moteur de la voiture ne s'arrête pas. Un bref instant, un flot de sensations aiguës traverse l'esprit du témoin : il ressent comme un sentiment de tristesse dans l'environnement de cet étrange objet tout grisâtre. La chose ne se trouve qu'à une petite dizaine de mètres du sol - « 3 étages d'immeuble », dit le témoin. Il a l'étrange sensation que son cerveau « se vide » ; plus de pensée, plus de réflexe, il se décrit comme une coquille vide. Une sorte de curiosité irrésistible et incontrôlée le pousse à baisser la vitre de son véhicule, côté conducteur, pour mieux voir le dessous de la chose qui, bien que totalement dépourvu d'éclairement à ce moment, en dehors peut-être du reflet de lampadaires espacés encore allumés le long de la route, lui apparaît alors avec une foule de détails d'une netteté parfaite, comme si le phénomène était légèrement éclairé de l'extérieur, et suffisamment pour que l'on puisse tout voir.
Comme 2 autres témoins du véhicule, il voit une forme ronde que, par recoupement de repères, il estimera plus tard à 45 m de diamètre. Vraiment, un objet de plusieurs milliers de tonnes, suivant son estimation. Se penchant par la vitre ouverte, le témoin voit par le dessous une forme plate et grise, régulièrement parsemée d'espèces d'ouvertures sombres de un mètre de diamètre.
Après recoupement avec les observations des autres témoins, il ressent que ces « trous » sont le siège de puissants projecteurs que le témoin isolé dans sa Mercedes déjà garée en amont verra converger jusque sur sa voiture (voir le dessin), mais, à propos de ce témoignage que nous ne connaissons pour l'instant que par la voix du témoin principal, la Mercedes garée était bien plus que située à la convergence de faisceaux lumineux : elle était littéralement baignée par une multitude de faisceaux des trois couleurs déjà mentionnées, au moment du survol de son propre véhicule. Et pour le témoin, il ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion du phénomène... Vers le centre, une espèce de tourelle octogonale renversée semble ressortir d'environ un mètre du « vaisseau ». Toute la structure de la chose apparaît avec une grande netteté, malgré la nuit encore présente. Au centre de cet octogone d'un gris un peu plus clair, une grosse zone creuse, de forme circulaire, et d'un diamètre d'environ 6 m. Sûr que ce n'est pas une tuyère, se dit le témoin, malgré l'emplacement qui pourrait y faire penser, non, cette excavation parfaitement circulaire dans laquelle il ne voit rien, il en est certain, c'est une sorte de porte.
Aucun bruit n'est perceptible, aucune vibration de l'air. Un calme extraordinaire : le témoin n'entend même plus toumer le moteur de sa voiture ; et plus que jamais ce sentiment de tristesse qui semble habiter cette chose et son environnement immédiat. La voiture roule toujours, lentement, tous phares allumés, il ne se passe rien. Ce qui me frappe le plus, c'est cette espèce de rangée de dents. Mais ce ne sont pas des dents. Ce sont des plaques régulièrement séparées par un mince sillon, avec un séparateur horizontal. C'est un appareil, il est très blanc. Un appareil pour communiquer, des sons peut-être, des ondes, je ne sais pas. C'est quelque chose qui peut vibrer pour émettre, pour communiquer. Cette vision de cette rangée largement déployée me met très mal à l'aise, c'est tout ce que je peux dire. J'aurais voulu voir le démarrage de cet engin, la mise en oeuvre de sa redoutable puissance, une énergie formidable. » Le témoin avait du mal à s'endormir, il faisait très chaud. Comme souvent depuis ce fameux 10 janvier particulièrement, il aime porter son regard au loin... Ce matin là donc, pas encore couché, en regardant vers cette magnifique pleine lune, il voit se fourrer une gigantesque flèche dont la lune occupe le centre, en quelque sorte. La surface lunaire apparente ne semble pas affectée par le phénomène. Cette « flèche » devient d'un tracé si parfait qu'on la croirait sortie tout droit « d'une table à dessin ». Elle est très blanche, (un peu comme apparaîtrait une traînée de condensation d'avion, très concentrée). Le dessin en annexe illustre cette vision. A bout de bras, l'ensemble du phénomène mesure... 50 cm ! Cette flèche apparaît parfaitement parallèle à l'horizon. Au moment où son tracé dans le ciel se dessine le plus nettement, un peu à l'écart, à droite, et en dessous, apparaît une espèce d'étoile très brillante, qui, tout à coup, descend rapidement dans le paysage, « en feuille morte ». (Voir en annexe, le dessin réalisé par le témoin lui-même). Cette descente se termine par une espèce de jet d'étincelles. Progressivement, la flèche se résorbe dans l'espace, puis tout redevient « normal ». M.D. ne comprend pas pourquoi il n'a pas eu l'idée d'appeler sa fernrne pour regarder ce curieux phénomène. Sa femme avait été mise au courant de cette histoire, bien entendu, dès le matin, lorsque le couple eut terminé sa nuit. Je n'ai rien ressenti de particulier, sinon que je ne comprends pas très bien pourquoi je n'ai pas eu l'idée de descendre de voiture pour regarder. Il me semble peut-être que si j'étais descendu de voiture, je n'aurais pas eu la force de me tenir debout. Je n'ai rien ressenti de particulier ensuite, dans n'importe quel domaine. C'est maintenant que je commence à avoir des problèmes... avec mes yeux. J'ai des sortes de brûlures, d'irritations, qui me gênent beaucoup. » - (A ce moment, le haut-parleur étant mis, M.D. se montre extraordinairement surpris et intervient dans la conversation pour signaler à son ami tous les ennuis qu'il a eus avec ses yeux et il lui conseille vivement de prendre rendez- vous chez un ophtalmo.).
C'est à ce moment précis que les 4 occupants de la voiture, alors que le bord du disque volant est à l'aplomb de leur véhicule, c'est à ce moment précis que les 4 voient leur conscience anesthésiée. Personne, mais vraiment personne ne se souvient plus de rien .
A un moment, le témoin reprend conscience. Que s'est-il passé ? Où est-il ? 3 minutes se sont écoulées environ. Il ne se souvient de rien. Il a le sentiment que trois minutes ont passé, mais pas de preuve. Le témoin sait maintenant où il se trouve, il connaît parfaitement cet itinéraire, il connaît parfaitement les distances, et cela le conduit à cette évaluation de cette période de « missing time » : il se trouve au débouché du fameux parking où il a rendez-vous avec son ami. La voiture est bien en ligne sur le chemin, le moteur tourne, la chose a complètement disparu. Les 4 occupants ont repris leur conscience : une distance de 1,200 Km a été parcourue par leur voiture. Comment ? Mystère. Incompréhension totale, encore à ce jour. Une seule certitude alors s'impose pour le témoin : il n'était plus en état de conduire sa voiture, il avait perdu sa conscience, il avait été vidé de tout... mais que s'est-il donc passé ?
La voiture finit donc par s'engager sur le fameux parking du rendez-vous, cette fois le pilote de la voiture conduit en toute conscience. Sur le parking, la Mercedes de leur ami attend sagement. Rapidement, leur ami leur décrira qu'une chose incroyable l'a survolé. Lui a eu droit à tout l'attirail lumineux du phénomène : descrïption identique, altitude estimée par recoupement avec la hauteur des arbres au niveau de ce deuxième survol : environ 20 mètres. Les faisceaux lumineux en dessous convergeaient sur le sol, baignaient même complètement sa voiture, et la voiture fut donc un instant éclairée par les trois couleurs en même temps, (ce qui est une bonne indication sur le fait que ces lumières ne semblaient pas ou peu miscibles entre elles). Ce témoin ne ressentit aucune des émotions enregistrées par M.D.
Son cerveau ne fut traversé apparemment par aucune pensée particulière, l'impression de M.D est que son ami fut survolé « par accident » : il n'était pas concerné par les intentions du phénomène. Ce précieux témoin n'a pas été encore interrogé, mais la suite des événements donne pour l'instant du crédit aux impressions de M.D.
Les 6 amis retrouvent vite les 25 autres personnes avec lesquelles ils ont rendez-vous. Apparemment, aucune d'entre elles n'a quoi que ce soit à dire sur ce qui s'est passé.
Ont-ils vu des choses ? Le saura-t-on jamais ? Ce qui est certain, c'est que tous se retrouvent, norrnalement pour ainsi dire. M.D. va réellement sortir de son brouillard mental que vers 9 h un quart. Mais pourquoi, pourquoi n'a-t-il pas eu l'idée de s'arrêter, se reproche-t-il en lui-même, pour mieux observer le phénomène. Vers midi, tous les participants à ce rendez-vous de chasse prendront une collation apportée par un traiteur. Les conversations iront bon train sur les sujets habituels, personne n'évoquera la vision du matin. Sur le moment, tout se passe comme si les témoins avaient oublié ce qu'ils ont vu, et de cela, parmi bien d'autres choses, notre témoin n'est pas encore revenu.
Ainsi va se dérouler la journée du 10 janvier, pour la suite des événements : une partie de chasse entre amis, comme bien d'autres fois par le passé.
Pendant de nombreux jours, plus personne ne parlera de ce qu'il a vu, parmi les 5 témoins recensés. Encore à ce jour, 18 avril 1998, au moment où j'écris ce rapport après avoir longuement auditionné le témoin, ces témoins n'ont pas eu le désir ou l'opportunité de se rencontrer à nouveau pour évoquer ce qu'ils ont vu.
M.D. a mis près de un mois avant de ressentir l'impérieux désir d'essayer de comprendre ce qui lui est arrivé. Avant d'évoquer cette importante question, il nous faut nous arrêter sur un autre aspect du phénomène, précisément lié au paramètre « temps ». C'est que les conséquences du phénomène perdurent, malgré le temps qui passe.
Tout d'abord, dans les jours qui ont suivi le 10 janvier, sans pouvoir situer exactement de date, M.D. a ressenti de profondes irritations aux yeux. Il a eu une sensation de brûlure, très invalidante. Il a consulté un praticien. Cet ophtalmo lui a explicitement dit qu'il avait été brûlé aux yeux. Devant l'insistance des questions du praticien, M.D., n'osant dévoiler l'origine de sa lésion devant une autorité médicale, a évoqué la proximité d'un appareil rayonnant dans son travail. Le praticien lui aurait chaudement recommandé de dire à son patron de ne plus l'exposer à de telles radiations. M.D. aurait alors suggéré qu'il ne travaille plus, et que le « bombardement » dont il a été l'objet aurait une autre source. Voyant que le praticien commençait à le regarder d'une drôle de manière, M.D. n'aurait pas insisté pour essayer de convaincre son interlocuteur. Lui, ce qu'il voulait, c'est guérir. Un traitement à base de collyre à la cortisone lui a été délivré. Mais, même aujourd'hui, quand M.D se trouve en rupture de médicaments, il ressent encore des effets douloureux au niveau de ses yeux. Par contre, sa vision ne semble pas avoir été affectée par le rayonnement. Rendons hommage à ce praticien, tout de même, qui, à la demande de M.D., a bien voulu signer une attestation médicale, dont le libellé est une confirmation crédible des affirmations de notre témoin, quant à ses lésions.
Un autre effet physique s'est produit : une sorte de tache brune est apparue en même temps que la brûlure aux yeux, en haut de la pommette gauche. (M.D. a tout de suite pensé que s'il n'avait pas passé sa tête penchée vers l'extérieur de la portière pour mieux voir « la chose », il n'aurait pas été brûlé. Il pense fermement qu'il a été le seul à subir ces dommages parce que les autres personnes ont bénéficié de l'effet « cage de Faraday » des véhicules). Cette tache n'a pas apporté de souffrance ou de gêne au témoin, et elle se résorbe lentement. J'ai pu moi-même constater la présence de cette tache, encore bien visible, et d'une étendue d'environ une dizaine de cm2.
Les effets physiques se sont lentement accompagnés d'autres conséquences qui troublent profondément notre témoin. Ces conséquences sont d'ordre psychologique et intellectuel.
Conséquences d'ordre psychologique :
Le témoin s'est décrit comme étant initialement un homme très simple et discret. Peu bavard, il est d'un naturel un peu solitaire, et ne se sent pas un grand besoin de communiquer. Pourtant, depuis qu'il a subi ce phénomène, d'après les réactions de sa famille, en particulier de son fils, ceux-ci le trouvent beaucoup plus enclin à discuter, extérioriser ses idées et impressions, à tel point que son fils, ayant comme du mal à reconnaître son père dans ces moments là, le rabroue gentiment.
Conséquences d'ordre intellectuel :
M.D. me dit ne pas comprendre ce qui lui arrive. Il me le dit au bout d'un très long moment d'hésitation ; c'est quelque chose qui déstabilise cet homme pétri de rationalité et de certitudes techniques. Me regardant avec une espèce d'angoisse au coeur, M.D. me déclare : « ILS sont impolis mais pas trop méchants ». Cette phrase s'éclaire lorsque M.D. me fait l'honneur de me dévoiler certains aspects de ces manifestations très particulières. En effet, par moment, à n'importe quel moment, des pensées lui viennent, des pensées qui ne sont pas sa pensée, cela vient n'importe quand, principalement le jour... « Peut-être au rythme des approches ou de l'éloignement de la chose » qu'il a vue, et qui, d'une certaine manière, « demeure en contact avec lui ». Cette chose qui, selon lui, « n'est venue de nulle part et qui retoume au néant », comme elle est venue, et comme elle le décide, selon des lois qui nous sont incompréhensibles. Cela fait comme des « infos flash de télévision », cela vient sans prévenir, cela s'en va comme ça. Ces idées sont de tous ordres ; des messages sur l'avenir de l'humanité - pas très réjouissant ; « une catastrophe nous menacerait, la rencontre avec un gros astéroïde peut-être », des bribes d'informations scientifiques : « Connaissez-vous les tachyons » ?, me dit mon interlocuteur. « Je n'ai jamais entendu parler de cela, je n'ai même pas eu l'idée d'aller regarder dans une encyclopédie pour voir si ça existe ». Je lui réponds que je suis loin d'être un spécialiste, mais qu'il me semble me souvenir, au minimum, que les tachyons sont des particules subatomiques mises assez récemment en évidence dans les cyclotrons. Mais je ne me souviens pas de leurs caractéristiques précises.
« Eh bien, me dit-il, il semblerait que les tachyons, ce serait des particules, effectivement, mais dont une caractéristique essentielle est qu'elles sont capables de se mouvoir à une vitesse supérieure à celle de la lumière »... Autre exemple : « L'univers serait vraiment habité en toute chose par une logique binaire. Chacune régie par le plus ou le moins. Par exemple, ce que j'ai vu, ce phénomène, je le ressens comme une expression d'une entité négative : lumières froides, tristesse, couleur sombre du vaisseau, silences. » Ce vaisseau justement, « reparlons-en : au moment où il m'a survolé, et où il m'a volé ces trois minutes qui manquent dans mon emploi du temps, dans ma vie, ILS m'ont peut- être implanté une espèce de micro-puce électronique dans le cerveau, dont j'identifie clairement aujourd'hui la fonction. Je viens d'avoir seulement ces demiers jours cette certitude, je cherchais une explication à tout ce qui m'arrive, et c'est la seule qui s'impose à moi. Alors cette fonction, c'est de servir de relais entre eux et moi, c'est un système qui leur perrnet de m'injecter des pensées qui n'ont jamais été les miennes. Et c'est pour cela que je les trouve... impolis ! mais pas trop méchants. Parce que s'ils avaient été méchants, ils pouvaient sur l'instant faire tout ce qu'ils voulaient de nous, ils étaient la Force, et ils nous avaient paralysés. Autre chose sur ce vaisseau : dans les pensées et images qui s'imposent à moi, il y a une sorte de « visage », (mais ce n'est pas un visage), qui semble comme incrusté en moi, d'une manière presque obsédante. C'est une forme, une espèce de heaume de chevalier, et je l'ai représentée pour vous. Je vous donne aussi ce dessin , avec les précisions qui s'imposent à moi. Ces entités étaient peut-être dans le vaisseau. Je les vois ainsi. Peut-être aurai-je la force un jour de donner mon accord à des spécialistes en qui j'aurai entière confiance, pour procéder à une régression hypnotique qui pourrait m'aider à retrouver ce que j'ai vécu pendant ces trois minutes. Voyez-vous, pour moi, ces entités cuirassées étaient elles-mêmes dépourvues de pensée, de vie : elles étaient manipulées pour faire un certain travail. Les orbites, je les vois vides. Ce « heaume », je le vois très sombre aussi, comme le reste. Tout est métal, artificiel et sans âme ni conscience.
« Donc, au bout d'un mois, j'ai commencé à me ressaisir. J'ai voulu procéder à beaucoup de vérifications. D'abord, j'ai voulu dessiner ce que j'avais vu. Je suis très exigeant avec moi-même. Je n'étais jamais satisfait de mes représentations. Alors j'ai regardé dans les pages jaunes de l'annuaire les coordonnées d'artistes dessinateurs, dans la région, sur Grisy les Plâtres. J'ai téléphoné à Grisy les Plâtres : l'artiste ne m'a visiblement pas pris au sérieux. » (note de l'enquêteur : cette démarche est crédible : l'artiste en question est de renommée mondiale. Le témoin m'a donné son nom, ses coordonnées sont en clair dans les « pages jaunes ». C'est un artiste que je connais personnellement : mes parents sont amis avec ce couple depuis 50 ans. Je leur ai téléphoné ces derniers jours : l'épouse se souvient vaguement de ce coup de téléphone. Son artiste de mari s'en souvient moins précisément : il m'a expliqué qu'il reçoit souvent des demandes spontanées par téléphone, et qu'il répond systématiquement par la négative. Ses oeuvres ont une grande valeur marchande, c'est son gagne-pain. Il ne dessine et peint que ce qu'il juge rentrer dans ses compétences, et selon ses propres choix exclusivement. Voilà ce qu'il m'a expliqué).
« Alors j'ai bien compris que personne ne me prendrait au sérieux, je décidai de tout faire pour élucider au mieux cette rencontre, tout seul. Il fallait absolument que je représente ce que j'avais vu, j'avais tous les détails imprimés dans la tête. Je décidai d'améliorer la qualité de mes dessins en prenant contact avec un cours de dessin, jusqu'à ce que je sois satisfait de mes représentations. Je vous donnerai tout à l'heure le résultat de ce travail.
(Simplement, sur le document 1, où mon véhicule est représenté correctement à l'échelle, « l'engin » dont les projecteurs inférieurs sont éteints, est représenté un peu haut. Cela permet de représenter tous les détails nécessaires. La vérité, sur ce cliché, c'est que le phénomène, à ce moment, était vraiment à une petite dizaine de mètres d'altitude, pas plus, comme je l'ai déjà dit tout à l'heure). »
« Je ne me suis pas contenté de ce travail : j'ai acheté des revues spécialisées. C'est d'ailleurs comme cela que je suis rentré en contact avec votre organisme. J'ai fait un certain nombre d'autres vérifications. J'ai téléphoné à la gendarmerie de Marines, à la tour de contrôle de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, à la gendarmerie de Pontoise, à celle d'Auvers sur Oise, à la Mairie de Grisy, à celle de Haravilliers. Personne n'a rien vu, n'a entendu parler de quoi que ce soit, à ce que l'on m'a dit. Cependant une anecdote... (tous ces points sont en cours de vérification par l'enquêteur). Donc voici l'anecdote : dans la représentation de la trajectoire de l'engin, je me suis aperçu que celui-ci avait survolé la maison du Maire de Haravilliers. J'ai interrogé le Maire de Haravilliers, et voilà ce qu'il m'a dit : j'ai une habitude à laquelle je ne déroge jamais, je suis un lève tôt, vraiment. A 6 h, c'est certain, je suis déjà debout, tous les jours, sans exception. Eh bien ce 10 janvier, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais j'ai dormi comme un loir. Et ce n'était vraiment pas le jour, j'avais en effet une importante réunion en Mairie ce matin là, j'ai bien failli être en retard (note : j'ai vérifié ce point avec le Maire de Haravilliers, qui m'a confirmé ce détail en tout point, et même au-delà, puisqu'il ne s'est réveillé qu'à 9 h 45 alors que sa réunion commençait précisément à cette heure là !).
Voilà ce qui m'est arrivé ; j'ai aussi pris d'autres initiatives : je ne sais pas pourquoi, plus que jamais, je me suis posé encore plein de questions sur l'affaire Franck Fontaine, qui avait défrayé la chronique en son temps, affaire qui m'avait beaucoup intéressé. Après les événements du 10 janvier, j'ai éprouvé le désir d'aller à St-Ouen-l'Aumône, pour rencontrer des gens qui connaissaient Franck Fontaine, je voulais avoir de ses nouvelles, essayer d'avoir peut-être de nouvelles informations sur cette incroyable histoire, qui m'a toujours laissé perplexe. Eh bien, croyez-moi ou non, savez-vous quelle est la personne avec laquelle j'ai commencé à bavarder quand je suis arrivé à St-Ouen-l'Aumône ? Eh bien, le propre père de Franck Fontaine. Il paraît complètement démoli, cet homme. Il n'a même plus de nouvelles de son fils. Ce sont des gens brisés, apparemment. J'ai trouvé cette rencontre bien curieuse. Je ne peux guère vous en dire plus, vous en savez presque autant que moi maintenant. Je vais partir en vacances. Il faut que je me repose. Je suis d'accord pour que nous nous revoyions au mois de mai. Je corrigerai votre rapport. Je comprends que vous souhaitez vérifier un certain nombre de choses. Ce n'est certes pas une histoire ordinaire. Je pense que les autres témoins ne feront pas de difficultés pour vous rencontrer. Mais je vous en prie, respectez scrupuleusement notre anonymat. Je vis tranquille, je veux que l'on me laisse tranquille. Si je ne reste pas anonyme, on ne me laissera pas tranquille, c'est impossible. »
J'ai promis. La Banque Internationale de Données Ufologiques respectera sa promesse, mais nous continuerons certaines vérifications sous notre nom. La presse pourra être informée, ainsi que toutes autorités et organismes aptes à faire progresser une recherche qui est indispensable, au regard des intérêts bien compris de toute l'humanité. A noter que selon des informations récentes en provenance des Etats-Unis, un autre vaisseau de 45 m de diamètre aurait été aperçu par deux militaires, ces demiers jours (communiqué par Franck Marie). Nous donnerons toutes informations utiles au fur et à mesure de nos investigations.
Phénomènes physiques sur le témoin
Ce 13 mai, les problèmes étaient pratiquement résorbés au niveau des yeux, et la tache brune sur la pommette gauche avait pratiquement disparu.
Après quelques jours d'une curieuse symptomatique, M. D., avec l'aide de sa femme, a percé un très gros furoncle situé au niveau de la hanche, le lundi 20 avril. Cela a fait une espèce d'excavation d'environ 1 cm. En « manipulant » ce furoncle, ça a fait un drôle de craquement qui les a tous les deux surpris. Au fond du cratère, il y avait un espèce de germe gros comme un grain de riz de belle taille, qui a été expulsé. Le jour même, et depuis lors, M.D. a constaté que les pensées « étrangères » qui l'importunaient régulièrement avaient pratiquement disparu. Il a fait un certain rapprochement entre les deux phénomènes... mais pas de certitude évidemment.
Seconde vision d'un « gigantesque » phénomène, le matin même de ma seconde visite, le 13 mai vers 0 h 50
21 mai : une demande urgente de la part du témoin
A la demande du témoin, qui m'a téléphoné ce jeudi 21 mai au matin, celui-ci a manifesté le désir de me rencontrer si possible le jour même. RDV a été pris pour 14 h 30, à son domicile, pour 3 h d'entretien environ. Voici les éléments que j'ai retirés de cet entretien :
1/- Confirmation des circonstances de la rencontre avec le phénomène, le témoin se plaint d'avoir de nouveaux problèmes d'irritation avec ses yeux.
2/- Le témoin se souvient depuis un certain temps de choses qu'il n'a pas pu me dire jusqu'à maintenant :
Pendant la période d'anesthésie vécue par l'ensemble des passagers de sa voiture, lui a subi une autre expérience : la notion de temps telle que nous la ressentons tous a changé de sens pour lui, à ce moment là : tout s'est en quelque sorte immobilisé autour de lui, et il a pénétré dans une autre dimension temporelle. Il a été extrait de sa voiture, il ne sait comment, s'est retrouvé allongé comme sur une table, avec à sa gauche, tournée vers lui, l'entité au « heaume ». Celle ci semblait seule. Un mot a été prononcé à ce moment, et les lettres, comme la silhouette du heaume, demeurent inscrits dans son esprit. Il s'est souvenu de ce mot vers le 20 avril ; le mot TOBRO. Le 19 mai, alors qu'il reparlait de ce mot avec sa femme, celle-ci suggéra que TOBRO était l'anagramme de... ROBOT.
3/- Il reste une séquelle de cette intrusion dans un espace temporel différent : la vision lointaine du témoin a changé. Lorsqu'il regarde la voûte céleste, il a l'extraordinaire impression de se trouver beaucoup plus près des astres qu'il voit. La lune lui apparaît avec des détails et une netteté inconnus jusqu'alors. Comme si sa vision lointaine avait changé de nature, en quelque sorte.
4/- Le témoin continue à ressentir des effets physiques de diverses natures, en particulier des formes de micro-courants qui traversent son corps, sortent par ses paumes comme de micro faisceaux d'énergie. Malgré l'histoire du « furoncle », dont l'origine lui apparaît de jour en jour totalement liée à l'expérience dont il a été la victime, il pense qu'il est encore « implanté » par autre chose et que tout cela n'est pas gratuit. En effet :
5/- Pour lui, s'il y avait d'autres personnes qui l'ont en partie accompagné dans cette expérience, (les occupants de la voiture et ceux des deux autres véhicules), c'est que le phénomène avait jugé nécessaire que ces personnes puissent témoigner pour crédibiliser tout ce que le témoin est chargé de transmettre. Donc effectivement, il est de la plus haute importance pour M.D., que ces personnes témoignent aussi. Il cherche un moment favorable, car ce sont des personnes très peu disponibles, et il doit les convaincre.
6/- Le phénomène, au travers des nombreux messages transmis, a signalé au témoin qu'il se manifesterai à lui une seconde fois. Et le témoin est certain qu'il s'agit de ce qu'il a vu le 13 mai, (voir le rapport principal), et qu'il assimile complètement, non à une flèche, comme je l'ai écrit, mais à l'aiguille d'une boussole.
7/- Au sujet de « l'astre » qui s'est formé à côté de la « boussole », le 13 mai, il est clair pour le témoin que ce spectacle était une véritable « signature », une descrïption symbolique du message qu'il a à transmettre, (point n° 8 ci-après). Là aussi, si cette signature ne s'était pas manifestée, le témoin est persuadé qu'il n'aurait pu parler à personne de ce qu'il avait vu ce matin là, il n'en aurait d'ailleurs pas parlé du tout si les phénomènes précédents ne s'étaient pas déroulés. Ce qu'il a vu ce matin du 13 mai, c'était, il me le répète avec beaucoup de netteté, à la droite de « l'aiguille de la boussole », un peu en contrebas, cet « astre » qui s'est mis en mouvement, en sautillant comme une feuille morte qui tombe, et qui représentait la terre, la terre déstabilisée tout à coup par un événement cosmique considérable. Cela s'est terminé par une gerbe d'étincelles, et l'astre a disparu. Cela représentait le destin de notre planète, après cette mortelle déstabilisation.
8/- Voici le message du témoin, il désire que ce message soit transmis le plus rapidement à la communauté scientifique concernée : tout particulièrement les astronomes qui doivent mettre en service en cette fin de mois de mai, le très grand télescope qui vient d'être installé au CHILI. ( le VLT...)
« Il faut considérer « la boussole » (dont la lune occupe le centre - voir le dessin en annexe du rapport principal), à la date du 13 mai 1998, à 0 h 50 heure locale.
Il faut considérer la voûte céleste à cet instant précis.
Il faut orienter l'aiguille de la « boussole » dans un plan rigoureusement perpendiculaire à la direction « LE PLESSIS BOUCHARD » - « CENTRE DE LA LUNE ».
A partir du centre de la lune à cet instant précis, et dans la direction de la flèche, sur un plan horizontal parallèle à l'horizon local, prolonger l'aiguille jusqu'au point singulier de sa rencontre avec la voûte céleste. Ce point est probablement le lieu où le puissant télescope devrait pouvoir observer le danger qui menace notre planète.
Je suis persuadé que c'est vraiment là le message que j'ai la responsabilité de devoir transmettre, pour l'avenir de l'humanité. La seule chose que j'aimerai ardemment, c'est que je me trompe. Mais, en l'état actuel de ce qui m'arrive, j'estime que c'est mon devoir de m'exprimer. » - (le témoin précise qu'il ne peut totalement être certain si le plan de « l'aiguille » était rigoureusement perpendiculaire au plan de visée).
La rédaction de ce message a été réalisée par l'enquêteur, à partir du discours du témoin, qui semble avoir des difficultés à transmettre lui-même par écrit ce qu'il a le désir de communiquer, ce qui paraît un peu étrange à l'enquêteur.
- note de l'enquêteur : le fait que les « bords » de l'aiguille semblaient parallèles, ce détail est peut-être une indication que le plan de l'aiguille était bien perpendiculaire au plan de visée !
Un second témoin parle
27 mai 1998 - Je suis retourné voir le témoin n°1 de cette étrange et inquiètante histoire : il a un ami propriétaire récoltant qui fabrique un excellent champagne, un vrai nectar ! Je devais prendre livraison !
Notre témoin principal est extrêmement pressé d'avoir la certitude que des astronomes vont prendre au sérieux le message qu'il a délivré, parce qu'il pense que la planète court un danger majeur. Il a lui-même pris un certain nombre d'initiatives dans ce sens, et semble avoir convaincu M.Vélasco de le rencontrer à la fin du mois de juin. De plus, il a renoué le contact avec des gradés de haut rang, qu'il a reçus chez lui ce midi même à déjeuner, et ayant travaillé avec lui dans un secteur des plus sensibles qui soit. Ces gradés, aux dires du témoin, ont pris ses révélations avec beaucoup de sérieux, vu les antécédents de leur relation de travail, qui ne souffrait pas le moindre dilettantisme ou la moindre fantaisie, c'est le minimum qu'on puisse en dire... Ces personnes déclarèrent à notre témoin qu'elles mettraient en jeu leur carrière, si d'aventure elles faisaient remonter une telle histoire. Elles ne se sentaient pas la capacité de faire état de telles informations dans le contexte professionnel qui est le leur.
Mon interlocuteur, après quelques légères hésitations, a appelé avec son « sans fil » son ami,... le conducteur de la Mercédes TD, qui attendait ses amis tranquillement sur le parking, ce matin là, le 10 janvier 1998...
Pour moi, il était très clair que ce coup de téléphone n'était pas préparé, M.D. céda simplement de bonne grâce à ma demande un peu insistante.
Les deux amis eurent d'abord une conversation de « bienvenue », tout à fait conventionnelle mais très sincère. Ils sont amis, sans nul doute. Le témoin N°2, à l'autre bout du fil, comme on dit, n'est pas un plaisantin non plus : c'est une personne qui a travaillé elle aussi dans l'aviation, avec des responsabilités sur la sécurité des avions, pendant 34 ans. Et il n'a vraiment pas de temps à perdre à raconter des inepties : quelqu'un de sa famille, très proche de lui, a subi des dommages terribles et irrémédiables, consécutivement à un accident. Non, ce monsieur ne pourra jamais être considéré comme un plaisantin. M.D. a mis le haut-parleur tout de suite, pas de langage codé devant moi, il n'a rien à cacher.
Le témoin N°2, M.E., a une voix très agréable, une voix posée, calme et sereine. On devine aussi une solide personnalité. M.D. lui demande s'il veut bien parler avec moi de leur expérience du 10 janvier. M.E. accepte sans hésitation. Je me présente à lui, en tant qu'enquêteur pour « la banque ovni ».
« Oui, me dit-il, j'étais bien sur ce fameux parking, le 10 janvier. J'attendais mes amis. J'étais vraiment arrivé en avance. Il faisait nuit noire, mais, comme vous savez, une nuit n'est jamais complètement « noire ». Ma vitre gauche était baissée. J'ai sur ma voiture un toit ouvrant, mais qui était fermé. Je pense que c'était aux environs de 7 h 30, tout était complètement calme. Pourtant j'ai commencé par entendre comme un souffle d'air - un bruissement aurait-il déjà dit à son ami - qui a naturellement capté mon attention. J'ai regardé partout autour de moi et le ciel est devenu au-dessus de moi totalement noir. Mais, sous ce noir, j'ai vu une quantité de petites lumières : vertes, jaunes et rouges. C'était incroyable, un vrai arbre de Noël ! Ma voiture s'est retrouvée complètement éclairée, par des taches de lumière de ces trois couleurs. Ces couleurs ne se mélangeaient pas entre elles. Mais par contre, je n'ai pas remarqué de faisceaux de lumière. » « La chose avançait dans la direction du chemin qui mène au parking, elle avançait lentement, à la vitesse d'une personne qui ne se presse pas. Elle m'a survolé, et lorsque j'ai pu voir l'ensemble de la chose quand elle fut en avant, je constatai qu'elle avait une grande dimension, plus de 30 m, c'est une certitude, et la forme générale m'a paru ronde.
A la demande expresse du témoin, j'ai transmis le dossier à des personnalités scientifiques, au fait de ces problèmes, pour permettre peut-être d'utiles investigations, selon les dires du témoin.
Franck Marie, sans lequel ce dossier n'aurait certainement jamais été ouvert de cette façon, est très réservé sur cette transmission : sur la base de notre expérience commune d'une entreprise permanente de désinformation de la part de l'Etat, il craint que certains puissent entreprendre de retourner le témoin essentiel de cette affaire, au stade où en est l'enquête, afin de ridiculiser et de discréditer encore plus l'ensemble de la question des rentrées atmosphériques inexpliquées... Je me suis fié à ma conscience et je serai très vigilant sur toute entreprise éventuelle d'exploitation malhonnête de ce document.
Grâce à notre ami Sicaud, j'ai pu avoir facilement les coordonnées d'un astronome armateur, très apprécié dans le milieu astronomique officiel, et spécialisé dans la traque des astéroïdes. (Dossier sur ce chercheur publié dans le « Figaro Magazine »). J'ai pu le joindre au téléphone, et il m'a indiqué qu'il étudiera ce cas avec attention. Voilà où en est cette affaire, à la date du 30 mai 1998.
Depuis la rédaction de ce rapport, nous avons eu la grande chance d'intéresser à ce dossier M. Pierre Guérin, sur l'amicale insistance de son ami Joël Mesnard.
Pierre Guérin a pu avoir un entretien téléphonique avec le témoin principal de cette affaire, et nous avons eu ensuite un fructueux échange de vues, fructueux pour moi, modeste enquêteur, très sincèrement !
En effet, je me suis entièrement mis à la disposition du témoin pour relater au plus près son étrange expérience.
Mais Pierre Guérin m'a grandement aidé à attirer mon attention sur de nombreux aspects de cette affaire, qu'il serait fastidieux de développer dans la présente relation. Tout ce qui est lié à la « rencontre », et les phénomènes annexes, semblent tout à fait crédibles : le témoin a vécu une expérience étrange, traumatisante, et qui pose bien des questions. Et justement, tout ce qu'affirme le témoin ; au niveau de son message en particulier, doit être pris avec un nécessaire recul, vu que sur le plan purement scientifique, le « message final » semble barré par sa propre logique, qui est mise en défaut, (encore une fois, on ne peut pas développer ici). De plus, c'est un fait très banal, dans ce genre de témoignage, que de se trouver face à des témoins dont les certitudes ne peuvent plus être discutées, le niveau de qualification du « contradicteur » fut-il le plus élevé qu'on puisse espérer ! Il est purement et simplement renvoyé par le « contacté » à ses « chères études ! ».
Prenons donc les choses avec un esprit très ouvert, en sachant raison garder, autant que faire se peut, en la circonstance !