Fin de la science
Fin de la science
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La fin de la science est un sujet de controverses et de débats récurrent sur le progrès de la connaissance et l'avenir du savoir scientifique. Un auteur comme John Horgan (de), journaliste scientifique dans diverses revues, notamment Scientific American, défend ainsi l'idée que l'essentiel des grandes découvertes scientifiques aurait été réalisé, et qu'il ne faut plus espérer de nouvelles révolutions scientifiques[1]. À l'inverse, un auteur comme Bruno Latour répond qu'il « n'y a pas plus de fin de la science que de fin de l'histoire »[2].
De manière générale, nombre de scientifiques annoncent la fin imminente du progrès de la science, ou de l'une de ses branches[3]. Ainsi, James Clerk Maxwell, William Thomson, ou plus récemment Stephen Hawking, tous spéculèrent sur la fin prochaine de la physique[4]. La question d'une possible fin de la science occupe les philosophes des sciences. Charles Renouvier envisage ainsi la possibilité d'une synthèse unique des connaissances scientifiques éparses qui constituerait alors la fin de la science[5].
Références
- John Horgan, The End of Science: Facing the Limits of Science in the Twilight of the Scientific Age, New York: Broadway Books, 1996
- Bruno Latour, Chroniques d'un amateur de sciences, Presses des Mines Paris, 2006, p. 41.
- Yvon Gauthier, Entre science et culture: introduction critique à la philosophie des sciences, Presses de l'Université de Montréal, 2005, p. 65.
- Kevin C. Knox, Richard Noakes, From Newton to Hawking: A History of Cambridge University's Lucasian Professors of Mathematics, Cambridge University Press, 2003, pp. 40-41.
- Charles Renouvier; Essais de critique générale, Ladrange, 1854.
Bibliographie
John Horgan, The End of Science: Facing the Limits of Science in the Twilight of the Scientific Age, New York, Broadway Books, 1996