Expérimentations pour VOYAGER DANS LE TEMPS

 

Expérimentations  pour VOYAGER DANS LE TEMPS

Certaines expériences réalisées au cours des dix dernières années donnent chacune l'impression d'un effet rétrograde mais sont interprétées de manière différente par la communauté scientifique.

Voici quelques exemples :

L'expérience de Marlan Scully (qui est inspirée du paradoxe EPR et nécessite l'utilisation de fentes de Young ) laisse supposer qu'à l'échelle quantique une particule dans le futur déterminera son passé. Cela met simplement en exergue les difficultés de qualifier la notion de temps à l'échelle quantique, mais en aucun cas cette expérience ne constitue une violation de la causalité .

L'expérience de Lijun Wang a permis d'envoyer des paquets d'ondes à travers une ampoule de césium à cX310 avec pour effet une sortie du paquet d'ondes 62 nanosecondes avant son entrée. Mais cela est simplement dû à un effet d'ultra-réfraction et ces paquets d'ondes n'étant pas des objets constitués de particules bien définies, ils ne peuvent transporter ni énergie ni information du futur vers le passé, donc, là non plus, pas de violation de la causalité.

Enfin, le programme effet STL expérimenté à l'heure actuelle par le docteur Ronald Mallett a pour but très officiel d'observer une violation de la causalité par le biais d'un neutron à travers un cristal photonique ralentissant la lumière. Le neutron réapparaîtrait dans le dispositif avant d'être désintégré. Le rapport est sorti en novembre 2006 et bénéficie du soutien de plusieurs universités des États-Unis. Mais même si cette expérience marche à l'échelle quantique, à la manière de l'expérience de Marlan Scully, on peut s'attendre à une décohérence à l'échelle macroscopique. Donc, là encore, à part à l'échelle quantique, on ne peut toujours pas parler de violation de la causalité pour l'heure.

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Expérience de Marlan Scully
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L’expérience de Marlan Scully[1] est une expérience de mécanique quantique qui constitue une extension de celle d'Alain Aspect et des fentes de Young en y introduisant ce qui semble être une rétroaction implicite dans le temps.
Schématiquement, deux dispositifs similaires aux fentes de Young sont installés en cascade.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Marlan_Scully

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Expérience d'Aspect ou EPR
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'expérience d'Aspect est, historiquement, la première expérience qui a testé de manière satisfaisante les inégalités de Bell dans le cadre de la physique quantique, validant ainsi le phénomène d'intrication quantique, et apportant une réponse expérimentale au paradoxe EPR, proposé une cinquantaine d'années plus tôt par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen.
Cette expérience a été réalisée par le physicien français Alain Aspect à l'Institut d'optique (Orsay) entre 1980 et 1982.

Paradoxe EPR  [modifier]
 Article détaillé : Paradoxe EPR.
Ce résultat a profondément choqué Albert Einstein qui avait une vision réaliste locale de la physique. Cette vision mène à la conclusion que si l'acte de mesure influe sur les deux systèmes, c'est qu'il existe alors une influence se propageant d'un système à l'autre, à une vitesse ne pouvant excèder celle de la lumière. Or le formalisme quantique prévoit que l'influence de l'acte de mesure sur les deux composantes d'un système intriqué est instantané, quel que soit l'éloignement des deux composantes.
La causalité relativiste est-elle remise en question par l'expérience d'Aspect ?  [modifier]
Il faut changer notre conception de la causalité et à accepter le principe d'une causalité rétrograde (un flux causal venant du futur et allant vers le passé) qu'on ne peut assimiler à la "cause finale", "téléologique" des philosophes classiques. Il n'y a personne pour orienter les événements en fonction d'un objectif. La "backward causation" est de nature identique à la causalité telle que nous la concevons ("causalité efficiente" des classiques) à ceci près qu'elle s'exerce à contre courant par rapport à l'écoulement du temps. Cette conception de la causalité reste en cohérence avec la physique : en effet toutes les formulations de la physique microscopique restent valables en utilisant une symétrie temporelle; elles trouvent seulement une limite dans l'entropie qu'on observe au niveau macroscopique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d%27Aspect

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Voyager dans le temps par un TROU de VER..

À partir des équations de la relativité générale, en 1935, Einstein et Rosen[1] découvraient que les singularités de l'espace-temps formaient en réalité des puits gravitationnels de densité et de courbure d'espace-temps infinis. Cette image fut reprise plus tard pour illustrer la géométrie des trous noirs. Les trous de ver font partie de cette famille.
Le concept d’un trou de ver consiste à créer un tunnel entre la singularité du trou noir et celle du trou blanc. Un trou blanc aussi appelé fontaine blanche est la symétrie d’un trou noir. Au lieu d’aspirer toute matière, le trou blanc l’expulse. Il crée, comme son petit frère, une courbure de l’espace-temps et se trouve à un point différent de l’univers de notre trou noir.
À noter que le trou de ver est un concept purement théorique : l'existence ou la formation physique d'un tel objet dans l'Univers est, à l'instar des trous blancs, considérée comme hautement spéculative.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_de_ver

 



07/10/2007
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