Denis Letty (général français) qui a créé le rapport COMETA sur les OVNI en France - Partie 1
Denis Letty (général)
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Au début des années 1960s Letty est pilote de chasse commandant d'une escadrille, qui deviendra par la suite un escadron de pilotes sur Mirage 3. En
1966 il est au bureau chasse de l'état-major de la FATac, 1ère Région Aérienne (RA), qui reçoit les rapports d'enquête de la gendarmerie sur les objets volants non identifiés. 2 de ces rapports éveillent sa curiosité, dont un contenant les témoignages de personnes bien connues, qui lui paraissent crédibles, décrivant une observation semblable à celle de Trans-en-Provence, avec traces au sol comme si la terre avait été soufflée, et des colorations violettes. Il ne retrouvera jamais ce rapport.Letty rejoint ensuite la 11ème escadre, qui fait mouvement Bremgarten (Allemagne) à Toul-Rozières. Il y passe 3 ans sur F-100 Super Sabre, avant de commander une promotion à Salon-de-Provence (dont fait partie Michel Tognini, futur spationaute).
Dans les années 1970s, Letty va à la 5ème escadre de chasse (Mirages 3 C, puis Mirage F1), fait l'Ecole de Guerre à Paris, et retrouve l'état-major de la
FATac, cette fois comme chef du 3ème bureau Opérations. En 1980, il devient commandant la base aérienne de Strasbourg, jusqu'en Septembre 1982. Là, il fait l'IHEDN, à l'issue de quoi il est nommé chef d'état-major de l'inspection, avec l'inspection générale de l'armée de l'air.Il prend ensuite le commandement du Centre des Operations de l'Armée de l'Air (CO Air) pendant les opérations de la fin de la Mauritanie, et surtout au Tchad.
Il est ensuite nommé adjoint à la Défense Aérienne à Aix-en-Provence, commandée par le général Lanata. Il est enfin chef de la mission militaire française auprès des aliés à Ramstein, où il a l'occasion de piloter des F-16 et des F-18 auprès de l'AFCENT (Air Forces in Central Europe). Le 18 Mai
1989 il crée avec Henri Bret (ancien pilote de l'Aéronavale) AvDef (AViation DEFence service), une société visant principalement l'entraînement à la guerre électronique et de tractage de cible pour le compte de la DGA, lors d'exercices au profit de l'Armée de l'air mais aussi de la Marine Nationale. Il prend sa retraite militaire en Novembre, avec le grade de général de division (CR) de l'armée de l'Air (2ème section, AA (35°)).COMETA
En Mars
1995, Letty parle à Bernard Norlain d'un projet de comité sur les ovnis. Norlain trouve le sujet intéressant et lui recommande de contacter l'association des auditeurs du IHEDN, qui lui donna alors son aide [Bourdais]. En 1999, auditeur du IHEDN, Letty co-fonde l'association COMETA, devient dont il devient président. Cette année-là l'association publie un rapport intitulé OVNI et Défense : A quoi doit-on se préparer ? Au sujet des cas présentés dans ce rapport, Letty déclare : Nous voulons convaincre par le sérieux de notre enquête : tout ce qui n'était pas prouvé à été éliminé. (...) Nous espérons que l'Etat reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une énorme entité, mais le renforcement des structures existantes (le SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression) et la création d'une cellule de veille technologique [Malterre].Le 18 Décembre
2000, Letty fait une conférence sur les phénomènes aériens non identifiés au sein de l'association Guerrelec (guerre électronique) "La Fayette".Références
:- [Bourdais]
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COMETA
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C'est dès
1976 que l'Association des Anciens Cadres et Auditeurs de l'IHEDN s'intéresse à la question des ovnis. Au terme d'un travail de 8 mois, elle émet le 20 juin 1977 un rapport sur le sujet, recommandant la mise en place de diverses mesures méthodologiques et organisationnelles qui auront en fait été concrétisées 1 mois plus tôt, par la création du GEPAN.Le rapport, qui concluait sur l'interrogation que sa contribution puisse servir de point de départ pour des études plus approfondies est en quelque sorte exaucé 20 ans plus tard, lorsqu'en
1996 l'association se rematérialise en COMité d'ETudes Approfondies 1.On compte parmi les membres de COMETA :
- le général
Après avoir été envoyé aux cabinets du 1er ministre et du président de la république, un rapport du COMETA dans la presse
[1], préfacé par André Lebeau.En
2005, à l'occasion du GEIPAN, des membres du COMETA intègrent le COPEIPAN. 3, rue Maître-Albert75005 Paris
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- Déclaré officiellement comme association à but non lucratif (loi 1901) déclarée le 24 février 1999
- COMETA: "OVNI et Défense : A quoi doit-on se préparer ?", VSD HS, 16 juillet 1999
Rapport Français sur les OVNIS et la Défense
Une courte présentation par Gildas Bourdais
(Traduction UFOCOM -
original)
Il faut souligner qu'il s'agit d'un rapport indépendant, écrit par une association privée : COMETA. C'est un résumé réalisé avec l'approbation des auteurs.
Pour traduire ou publier le rapport tel quel, en partie ou dans son intégralité, une permission doit être demandée par écrit à l'administrateur de l'association COMETA:
Maître Michel Algrin
25 Boulevard Saint-Germain
75005 Paris
France
Vendredi 16 juillet 1999 un document remarquable a été publié en France. Son titre: "Les Ovnis et la Défense. A quoi doit-on se préparer ?".
Ce rapport de 90 pages est le résultat d'une étude approfondie sur les Ovnis qui couvre une multitude d'aspects dans ce domaine, et spécialement les questions de la Défense.
L'étude a été menée pendant plusieurs années par un groupe indépendant constitué d'anciens "auditeurs" du très sérieux Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) et d'experts qualifiés dans divers domaines. Avant sa publication, il a été envoyé au Président de la République Jacques Chirac et au Premier Ministre Lionel Jospin.
Ce rapport est préfacé par le Général Bernard Norlain, de l'Armée de l'Air, ancien directeur du IHEDN, et il débute par un préambule rédigé par André Lebeau, ancien Président du CNES (Centre National des Etudes Spatiales), l'équivalent français de la NASA.
Le groupe en lui-même, auteur collectif du rapport, est une association d'experts, dont bon nombre étaient auparavant auditeurs au IHEDN. Ce groupe a été présidé par le Général Denis Letty, de l'Armée de l'Air, ancien auditeur du IHEDN. Son nom est COMETA: Comité des Etudes Approfondies.
Une liste de membres non exhaustive est donnée au début du rapport, et elle est assez impressionnante. Parmi ces membres figurent:
- Général Bruno Lemoine, Armée de l'Air (ancien auditeur de l'IHEDN)
- Amiral Marc Merlo (ancien auditeur de l'IHEDN)
- Michel Algrin, Docteur en Sciences Politiques, avocat (ancien auditeur de l'IHEDN)
- Général Pierre Bescond, ingénieur en armement (ancien auditeur de l'IHEDN)
- Denis Blancher, commissaire de Police, Ministère de l'Intérieur,
- Christian Marchal, chef ingénieur du Corps des Mines, Directeur de Recherche à l'ONERA (Office National pour l'Etude et la Recherche Aéronautique)
- Général Alain Orszag, Docteur en Physique et ingénieur en armements.
Le comité exprime aussi sa gratitude aux collaborateurs indépendants dont :
- Jean-Jacques Vélasco, directeur du SEPRA au CNES,
- François Louange, Président de Fleximage, spécialiste en analyse photographique,
- le Général Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué général de l'Association des Auditeurs du IHEDN.
Le Général Norlain explique dans une courte préface comment s'est déroulé la création du comité. Le Général Letty est venu le voir en mars 1995, lorsqu'il était Directeur du IHEDN, pour discuter d'un projet de comité sur les Ovnis. Norlain lui donna des assurances pour son intérêt sur le sujet et lui recommanda de contacter l'Association des Auditeurs du IHEDN, qui lui donna alors son aide.
Il est utile de rappeler ici qu'il y a 20 ans, ce fut un rapport de la même association qui déboucha sur la création du GEPAN, la première entité d'étude sur les Ovnis au CNES.
Le résultat fut que plusieurs membres du comité émanant de l'Association des Auditeurs du IHEDN ont été rejoint par d'autres experts. Plusieurs d'entre eux occupant ou ayant occupé d'importantes fonctions à la Défense, dans l'industrie, l'enseignement, la recherche ou diverses administrations centrales. Le Général Norlain espère que ce rapport aidera à développer de nouveaux efforts nationaux, et une coopération internationale indispensable.
Le Général Letty, Président du COMETA, précise le thème principal du rapport, qui est que l'accumulation d'observations bien documentées nous oblige à considérer toutes les hypothèses à l'origine des Ovnis, et en particulier les hypothèses extra-terrestres.
Le Comité présente alors le contenu de l'étude.
Une première partie présente quelques cas remarquables aussi bien français qu'étrangers.
Une seconde partie décrit l'organisation de la recherche actuelle en France et à l'étranger, ainsi que les études conduites par les scientifiques du monde entier qui pourraient donner des explications partielles en accord avec les lois de la physique connues. Les explications principales sont ensuite passées en revue, depuis les engins secrets jusqu'aux manifestations extra-terrestres.
La troisième partie examinera les mesures à prendre concernant la Défense, depuis l'information aux pilotes, civils et militaires, jusqu'aux conséquences stratégiques, politiques et religieuses, dans le cas où l'hypothèse extra-terrestre se confirmerait.
Partie I : "Faits et Témoignages"
Bon nombre des cas sélectionnés sont bien connus de la plupart des chercheurs et sont uniquement mentionnés à titre indicatif. Il s'agit :
- de témoignages de pilotes français: M. Giraud, pilote de Mirage IV (1977); Colonel Bosc, pilote de chasse (1976); Vol Air France AF3532 (janvier 1994).
- cas aéronautiques du monde entier: Lakenheath (1956), RB-47 (1957), Téhéran (1976), Russie (1990), San Carlos de Bariloche (Argentine en 1995).
- observations depuis le sol; Tananarive (1954), observation d'une soucoupe près du sol par un pilote français, J-P. Fartek (1979); observation à courte portée au-dessus d'un site balistique russe par plusieurs témoins (1989).
- rencontres rapprochées en France, à Valensole (Maurice Masse en 1965); à Cussac dans le Cantal (1967); à Trans-en-Provence (1981); à Nancy (connu sous le nom de l'affaire de Amarante en 1982).
- des contre-exemples se concluant par une explication du phénomène naturellement (2 cas).
Bien que la sélection soit limitée, elle est suffisante pour convaincre un lecteur non informé mais ouvert d'esprit sur la réalité des Ovnis.
Partie II : "Le point des connaissances"
La seconde partie, intitulée "Le point des connaissances", commence avec une enquête sur l'organisation de la recherche ufologique officielle en France, depuis les premières instructions données à la gendarmerie en 1974 pour la rédaction des rapports, jusqu'à la création du GEPAN en 1977 avec son organisation et ses résultats: un ensemble de plus de 3000 rapports provenant de la gendarmerie, des cas d'études, des analyses statistiques. Puis viennent les accords passé entre le GEPAN (plus tard le SEPRA) et l'Armée de l'Air et les militaires en général, l'aviation civile et d'autres organes comme des laboratoires civils ou militaires, pour analyse des échantillons et des photographies.
Concernant les méthodes et les résultats, on rappelle ensuite quelques cas célèbres (Trans-en-Provence, l'Amarante), et une attention spéciale est faite sur les catalogues mondiaux de cas, et en particulier celui des pilotes (Weinstein), des "radar/visuel"…
Une note historique apparaît ici avec la citation de la célèbre lettre du Général Twining, de septembre 1947, précisant déjà la réalité des Ovnis..
Le chapitre suivant - ("OVNI : hypothèses, essais de modélisation" - parle de plusieurs modèles et hypothèses qui sont à l'étude dans plusieurs pays.
Des simulations partielles ont déjà été faites sur la propulsion des Ovnis en se basant sur les aspects des observations tels que: la vitesse, les mouvements et les accélérations, pannes de moteurs des véhicules proches, paralysie des témoins.
L'un de ces modèles est la propulsion MHD, testée avec succès dans l'eau et qui pourrait peut-être fonctionner dans l'air grâce à des circuits supraconducteurs dans quelques décennies.
D'autres études sont brièvement mentionnées, concernant la propulsion atmosphérique et spatiale, tels que les faisceaux de particules, l'antigravité, par impulsion planétaire ou stellaire.
Les pannes de moteurs de véhicules terrestres peuvent s'expliquer par des radiations de type micro-ondes. En fait, des générateurs d'hyperfréquences de forte puissance sont à l'étude en France et dans d'autres pays.
Les armes à micro-ondes en sont une application. Les faisceaux de particules, par exemple, les faisceaux de protons, qui ionisent l'air et deviennent donc visibles, pourraient expliquer l'observation de faisceaux lumineux tronqués. Les micro-ondes pourraient expliquer la paralysie des corps.
Dans le même chapitre, on étudie ensuite les "hypothèses globales".
Les mystifications sont rares et aisément détectables. Quelques hypothèses non scientifiques sont mises de côté, comme la conspiration et la manipulation par des groupes puissants et très secrets , les phénomènes parapsychiques, les hallucinations collectives.
L'hypothèse des armes secrètes est aussi considérée comme très improbable, de même que pour "l'intoxication" au temps de la guerre froide, ou simplement les phénomènes naturels.
Après élimination de diverses hypothèses il reste les hypothèses extra-terrestres.
Une version a été développée en France par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, basée sur le concept des "îles spatiales" du physicien américain O'Neill, et qui est compatible avec la physique d'aujourd'hui.
L'organisation de la recherche ufologique aux USA, en GB et en Russie est passé en revue rapidement.
Aux Etats-Unis, les médias et les sondages montrent un net intérêt et une préoccupation marquée du public, mais la position officielle de l'armée de l'air demeure, soit la négation, soit de dire qu'il n'y a pas de menace de la sécurité nationale.
En réalité, des documents déclassifiés, publiés en application de la loi sur la liberté de l'information (FOIA: Freedom of Information Act), racontent une toute autre histoire: les installations nucléaires sont surveillées par des Ovnis et l'étude des Ovnis est poursuivie par les militaires et les services de renseignements.
Le rapport souligne l'importance aux USA, des associations privées et indépendantes. Il fait mention du document "Briefing Document. Best available evidence" (meilleur preuve disponible) envoyé en 1995 à un millier de personnalités dans le monde, et du groupe d'étude Sturrock en 1997, sponsorisés par Laurance Rockefeller. Le Briefing Document a été bien évidemment fort bien accueilli par les auteurs du rapport COMETA.
Le comité note aussi l'apparition en public de personnalités "de l'intérieur" telles que le Colonel Philip Corso, et considère que son témoignage peut être considéré en partie (ou partiellement) significatif par rapport à la situation réelle dans ce pays, en dépit de nombreuses critiques.
Le rapport décrit brièvement la situation en Grande-Bretagne, mentionnant en particulier Nick Pope, et pose la question de l'existence possible d'études secrètes menées en collaboration avec les services américains. Il relate aussi la recherche en Russie, et la publication de quelques informations comme celle délivrées par le KGB en 1991.
Partie III : Les Ovnis et la défense.
La troisième partie ("Les OVNI et la défense") déclare que bien qu'il soit vrai qu'aucune action hostile n'est encore été prouvée, au moins des actions "d'intimidation" ont été enregistrées en France (cas du Mirage IV par exemple).
Puisqu'on ne peut exclure l'origine extra-terrestre des Ovnis, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de cette hypothèse au niveau stratégique, mais aussi politique, religieux et médiatique.
Le premier chapitre de cette troisième partie est consacrée aux "Prospectives stratégiques" et il débute par des questions fondamentales telles que: "Que faire s'il s'agit d'extra-terrestres? Quelles intentions et stratégie pouvons-nous déduire de leur comportement?"
De telles questions ouvrent une partie plus controversée de ce rapport. Les motivations possibles de visiteurs extra-terrestres sont explorées ici, telles que la protection de la planète Terre contre les dangers de la guerre nucléaire, suggérée par exemple par le survol répété de sites de missiles nucléaires.
Le comité réfléchit ensuite sur la répercussion possible du comportement, officiel ou pas, des différentes nations, et se focalise sur la possibilité de contacts privilégiés secrets "qui pourraient être attribués aux USA".
L'attitude des USA est perçue comme "des plus étrange" depuis la vague de 1947 et l'incident de Roswell. Depuis cette époque, une politique du secret sans cesse croissant semble avoir été de mise, ce qui pourrait s'expliquer par la protection à tout prix de la supériorité technologique militaire acquise grâce à l'étude des Ovnis.
Puis le rapport s'attaque à des questions comme :"Quelles mesures devons-nous prendre maintenant?" Pour le moins, quelle que soit la nature des Ovnis, ils nous imposent une "vigilance critique" en particulier concernant les risques de "manipulations déstabilisatrices". une sorte de "vigilance cosmique" devrait être appliquée par les autorités, au plan national et international, afin d'empêcher toute surprise choquante, toute interprétation erronée et toute manipulation hostile.
Au plan national, COMETA insiste sur un renforcement du SEPRA, et recommande la création d'une cellule au plus haut niveau du gouvernement, chargée du développement des hypothèses, stratégie et préparation d'accords de coopération avec les autres pays étrangers et européens. Un pas supplémentaire serait que les nations européennes et l'Union Européenne entreprennent des actions diplomatiques vers les USA dans le cadre des alliances politiques et stratégiques.
Une question clé du rapport est "A quoi devons-nous nous préparer?". Il mentionne des situations comme par exemple: une action extra-terrestre pour un contact officiel; la découverte d'une base extra-terrestre sur le territoire européen; une invasion (jugée improbable), et une attaque localisée ou massive; une manipulation ou de la désinformation délibérée dans le but de déstabiliser les autres nations.
COMETA consacre une attention particulière aux "implications aéronautiques", avec des recommandations détaillées à l'intention de tous les personnels, tels que le personnel aérien, les contrôleurs, les météorologues et les ingénieurs. Il fait aussi des recommandations au plan technique et scientifique pour développer la recherche, avec des bénéfices potentiels pour la défense et l'industrie.
Le rapport explore en plus les implications politiques et religieuses des Ovnis, en utilisant comme modèle notre propre exploration de l'espace: comment nous y prendrions-nous, comment établirions-nous des contacts avec des civilisations moins avancées que la notre?
Une telle approche n'est pas nouvelle pour les lecteurs bien informés de la littérature ufologique abondante, mais elle revêt ici une valeur spéciale, étant traitée avec tout le sérieux requis à un tel niveau.
Les implications médiatiques ne sont pas oubliées, avec les problèmes de désinformation, la peur du ridicule et la manipulation par certains groupes.
En conclusion, COMETA affirme que la réalité physique des Ovnis, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi certaine".
Une seule hypothèse prend en compte les données disponibles: l'hypothèse de visiteurs extra-terrestres. Cette hypothèse n'est évidemment pas prouvée, mais elle implique des conséquences très importantes. Les motivations de ces visiteurs présumés restent inconnues mais doivent devenir un sujet de réflexion et conduire à l'ébauche de scénarios.
Dans ses recommandations finales, le rapport souligne qu'il faut:
- informer toutes les personnes occupant un poste de décision et de responsabilité;
- renforcer les moyens d'investigation et d'étude du SEPRA;
- mettre en oeuvre des moyens de détection des Ovnis via des agences de surveillance de l'espace;
- créer une cellule stratégique au plus haut niveau de l'état;
- engager des actions diplomatiques envers les USA pour une coopération sur cette "question capitale";
- étudier les mesures nécessaires à prendre en cas d'urgence.
Finalement, le document se termine par 7 annexes intéressantes qui valent la peine d'être lues même par des ufologues avertis:
- Détection Radar en France
- Observations par des astronomes
- La vie dans l'univers
- La colonisation de l'espace
- L'affaire Roswell - La désinformation (un texte intéressant qui sera critiqué par certains lecteurs, et bien accueilli par d'autres, y compris moi-même)
- Antiquité du phénomène Ovnis. Eléments de chronologie.
- Réflexion sur les divers aspects psychologiques, sociologiques et politiques du phénomène Ovnis.
L'importance de ce rapport devrait être évidente pour tous les ufologues bien informés du monde entier, tant au poin de vue de son contenu que de la personnalité de ses auteurs, et ce en dépit des critiques qui peuvent lui être adressées.
En réalité, de vives critiques ont été faites peu après la publication du rapport, sur Internet, et dans la presse française au travers d'un article du sociologue Pierre Lagrange qui curieusement dénonçait une opération de désinformation en ridiculisant le sujet (Libération du 21 juillet 1999).
Espérons que le présent résumé aidera à clarifier le débat.
Gildas Bourdais
Traduction de l'anglais: Frédéric P. (UFOCOM Trad.)