Chronologie du futur lointain

 

Chronologie du futur lointain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Illustration d'un trou noir. La plupart des modèles du futur lointain de l'Univers suggèrent qu'au bout du compte, les trous noirs resteront les derniers objets célestes. Cependant, même eux sont amenés à disparaitre par Rayonnement Hawking.

La chronologie du futur lointain est une série d'événements géologiques et astrophysiques susceptibles de survenir dans un futur très lointain, tels que la science peut les prévoir avec un certain degré de certitude, étant donné l'état actuel des connaissances.

Généralités[modifier | modifier le code]

Si les prédictions pour le futur ne sont jamais certaines, la compréhension scientifique actuelle de certains champs permet de tracer les grandes lignes de certains événements à venir. Parmi ces disciplines, on trouve l'astrophysique, qui révèle comment les planètes et les étoiles se forment, interagissent et meurent, la physique des particules, qui indique comment la matière se comporte à petite échelle, et la tectonique des plaques, qui montre la façon dont les continents se déplacent sur des millénaires.

Toutes les prédictions du futur de la Terre (en), du système solaire et de l'Univers (en) doivent prendre en compte le deuxième principe de la thermodynamique, qui établit que l'entropie augmente au cours du temps (c'est-à-dire que l'énergie disponible pour effectuer un travail utile diminue)[1]. Les étoiles épuiseront leurs réserves d'hydrogène et s'éteindront ; des rencontres stellaires éjecteront les planètes de leur système et les systèmes stellaires de leur galaxie[2]. Au bout du compte, la matière elle-même subira l'influence de la radioactivité et même les matériaux les plus stables se dissocieront en particules subatomiques[3]. Toutefois, comme les données actuelles suggèrent que l'Univers est plat et ne s'effondrera pas sur lui-même après un temps fini[4], un futur infini permet potentiellement à des événements massivement improbables d'avoir lieu, comme la formation d'un cerveau de Boltzmann (en)[5].

Les chronologies qui suivent débutent environ dans 8 000 ans et s'étendent jusqu'aux limites connues du temps futur. Un certain nombre d'événements futurs alternatifs sont référencés pour tenir compte de questions pas encore résolues, comme la survie de l'espèce humaine (en), la stabilité du proton (en) ou l'éventualité de la destruction de la Terre par l'expansion du Soleil en une géante rouge.

Chronologies[modifier | modifier le code]

Légende[modifier | modifier le code]

La première colonne de chaque tableau indique à quel thème général se rapporte l'événement évoqué.

Légende
Key.svg Thème
Astronomie et astrophysique Astronomie et astrophysique
Géologie et planétologie Géologie et planétologie
Physique des particules Physique des particules
Mathématiques Mathématiques
Culture et Technologie Culture et Technologie

Futur de la Terre, du Système solaire et de l'Univers[modifier | modifier le code]

Key.svg Distance (années) Événement
Astronomie et astrophysique 36 000 La naine rouge Ross 248 passe à environ 3,024 années lumière de la Terre et devient l'étoile la plus proche du Soleil[6]..
Astronomie et astrophysique 42 000 Alpha Centauri redevient le système stellaire le plus proche du Soleil après l'éloignement de Ross 248[6].
Géologie et planétologie 50 000 L'actuelle période interglaciaire se termine, d'après les travaux de Berger et Loutre[7], renvoyant la Terre dans une période glaciaire, en supposant limités les effets du réchauffement climatique.

Les chutes du Niagara érodent les 32 km qui les séparent actuellement du lac Érié et cessent d'exister[8].

Astronomie et astrophysique 50 000 La longueur du jour julien atteint 86 401 secondes, grâce aux forces de marée lunaires freinant la rotation de la Terre (en). Selon le système actuel, une seconde intercalaire doit être alors ajoutée aux horloges tous les jours[9].
Astronomie et astrophysique 100 000 Le mouvement propre des étoiles sur la sphère céleste, qui résulte de leur mouvement à travers la galaxie, rend méconnaissables la majeure partie des constellations[10].

L'étoile hypergéante VY Canis Majoris aura probablement explosé en hypernova[11].

Géologie et planétologie 100 000 La Terre aura probablement connu l'éruption d'un supervolcan produisant au moins 400 km3 de magma[12].
Géologie et planétologie 250 000 Le Lōʻihi, le plus jeune volcan de la chaîne sous-marine Hawaï-Empereur, s'élève au-dessus de la surface de l'océan Pacifique et devient une nouvelle île volcanique[13].
Astronomie et astrophysique 500 000 La Terre aura probablement été percutée par une météorite d'environ 1 km de diamètre, si aucune stratégie de déviation n'est mise en place[14].
Géologie et planétologie 1 million La Terre aura probablement connu l'éruption d'un supervolcan produisant au moins 2 300 km³ de magma, un événement comparable à celle du Toba il y a 75 000 ans[12].
Astronomie et astrophysique 1 million Limite maximale pour l'explosion de la supergéante rouge Bételgeuse en supernova. Cette explosion devrait être facilement visible en plein jour[15],[16].
Astronomie et astrophysique 1.4 million L'étoile Gliese 710 passe à 1,1 année-lumière du Soleil avant de s'éloigner. Ce passage peut perturber gravitationnellement les membres du nuage d'Oort, un halo de corps glacés orbitant à la frontière du système solaire, augmentant la probabilité d'un impact cométaire dans le système solaire interne[17].
Astronomie et astrophysique 8 millions La lune Phobos s'approche à moins de 7 000 km de Mars, sa limite de Roche ; les forces de marées devraient désintégrer la lune et la transformer en un anneau de débris qui continue alors à spiraler vers la planète[18].
Géologie et planétologie 10 millions La vallée du grand rift est envahie par la mer Rouge, créant un nouveau bassin océanique divisant l'Afrique[19].
Astronomie et astrophysique 11 millions L'anneau de débris de Phobos autour de Mars atteint la surface de la planète[18].
Géologie et planétologie 50 millions La côte californienne débute sa subduction dans la fosse des Aléoutiennes, du fait du mouvement vers le nord le long de la faille de San Andreas[20].

La collision de l'Afrique et de l'Eurasie ferme le bassin méditerranéen et crée une chaîne de montagnes similaire à l'Himalaya[21].

Astronomie et astrophysique 100 millions La Terre aura probablement été percutée par une météorite de taille comparable à celle ayant provoquée l'extinction Crétacé-Tertiaire il y a 65 millions d'années[22].
Mathématiques 230 millions Au-delà de cette date, l'orbite des planètes est impossible à prévoir (en)[23].
Astronomie et astrophysique 240 millions Le Système solaire termine une rotation complète autour du centre galactique à partir de sa position actuelle[24].
Géologie et planétologie 250 millions Tous les continents terrestres pourraient fusionner en un supercontinent. Trois configurations possibles ont été surnommées Amasie, Novopangée (en), et Pangée ultime[25],[26].
Astronomie et astrophysique 500-600 millions Estimation du temps avant qu'un sursaut gamma, ou une supernova massive, se produise à moins de 6 500 années lumière de la Terre ; c'est une distance suffisamment proche pour affecter la couche d'ozone et éventuellement déclencher une extinction massive, en supposant correcte l'hypothèse selon laquelle une explosion de ce genre a déclenché l'extinction de l'Ordovicien-Silurien. Toutefois, la supernova devrait avoir nécessaire une orientation très précise par rapport à la Terre pour avoir un effet néfaste dessus[27].
Astronomie et astrophysique 600 millions Les forces de marée éloignent suffisamment la Lune de la Terre pour qu'une éclipse solaire totale ne soit plus possible[28].
Géologie et planétologie 600 millions L'augmentation de la luminosité solaire commence à perturber le cycle carbonate-silicate (en) ; une luminosité accrue augmente la météorisation des roches de surface, piégeant le dioxyde de carbone dans le sol sous forme de carbonate. Alors que l'eau s'évapore, les roches durcissent, provoquant un ralentissement, puis un arrêt de la tectonique des plaques. Sans volcans pour recycler le carbone dans l'atmosphère terrestre, le niveau de dioxyde de carbone commence à y décroître.
Géologie et planétologie 800 millions L'atmosphère terrestre ne contient plus assez de dioxyde de carbone pour permettre la photosynthèse C4[29]. La vie multicellulaire s'éteint[30].
Géologie et planétologie 1 milliard La luminosité solaire a augmenté de 10 %, la température moyenne à la surface de la Terre atteignant 47 °C. L'atmosphère devient une « serre humide », provoquant une évaporation non-contrôlée des océans[31]. Des poches d'eau pourraient être toujours présentes aux pôles, autorisant quelques refuges pour la vie[32],[33].
Géologie et planétologie 1,3 milliard La vie eucaryote s'éteint par manque de dioxyde de carbone. Seule les procaryotes demeurent[30].
Géologie et planétologie 1,5–1,6 milliard L'augmentation de la luminosité solaire provoque un déplacement de la zone habitable ; tandis que le dioxyde de carbone s'accroît dans l'atmosphère de Mars, sa température en surface augmente à des niveaux comparables à celle de la Terre pendant la glaciation[34],[30].
Géologie et planétologie 2,3 milliards Le noyau externe (en) terrestre se solidifie, si le noyau interne (en) continue à croître à son rythme actuel d'1 mm par an[35],[36]. Sans noyau externe liquide, le champ magnétique terrestre s'éteint[37].
Géologie et planétologie 2,8 milliards La température à la surface de la Terre, même aux pôles, atteint en moyenne 147 °C. À ce niveau, la vie est réduite à des colonies unicellulaires dans des micro-environnements isolés et dispersés (lacs de haute-altitude, cavernes souterraines), et s'éteint partout ailleurs[38],[39],[notes 1].
Astronomie et astrophysique 3 milliards Durée médiane pour que la distance de la Lune à la Terre soit suffisante pour atténuer son effet stabilisateur sur l'inclinaison de l'axe terrestre. En conséquence, le mouvement des pôles terrestres devient chaotique[40].
Astronomie et astrophysique 3.3 milliards 1 % de chance pour que l'orbite de Mercure devienne tellement allongée qu'elle rentre en collision avec Vénus, provoquant le chaos dans le système solaire interne et conduisant potentiellement à une collision planétaire avec la Terre[41].
Géologie et planétologie 3,5 milliards Les conditions à la surface de la Terre sont comparables à celle de Vénus actuellement[42].
Astronomie et astrophysique 3,6 milliards La lune Triton traverse la limite de Roche de Neptune, se désintégrant potentiellement en un système d'anneaux planétaires similaire à celui de Saturne[43].
Astronomie et astrophysique 4 milliards Durée médiane pour une collision entre Andromède et la Voie lactée, conduisant à une fusion des deux galaxies[44]. Du fait des immenses distances entre les étoiles, le système solaire ne devrait pas être affecté par cette collision[45].
Astronomie et astrophysique 5,4 milliards Après avoir épuisé ses réserves d'hydrogène dans son noyau, le Soleil quitte la séquence principale et débute son évolution en géante rouge[46].
Astronomie et astrophysique 7,5 milliards La Terre et Mars pourraient être en rotation synchrone avec le Soleil[34].
Astronomie et astrophysique 7,9 milliards Le Soleil atteint le sommet de la branche des géantes rouges, d'un rayon maximal 256 fois supérieur à son rayon actuel[46]. Mercure, Vénus et peut-être la Terre sont détruites[47].

Pendant cette période, il est possible que la lune de Saturne Titan puisse atteindre une température de surface compatible avec la présence de vie[48].

Astronomie et astrophysique 8 milliards Le Soleil devient une naine blanche carbone-oxygène avec 54,05 % de sa masse actuelle[49],[46],[50].
Astronomie et astrophysique 14,4 milliards Le Soleil devient naine noire tandis que sa luminosité tombe en dessous du trois billionième de son niveau actuel, sa température descend à 1 965,85 °C, la rendant invisible à l'œil humain[51].
Astronomie et astrophysique 20 milliards Fin de l'Univers dans le cas d'un scénario de type Big Rip[52]. Les observations des vitesses de groupes de galaxies par Chandra suggère que ceci ne devrait pas se produire[53].
Astronomie et astrophysique 50 milliards En supposant qu'elles survivent à l'expansion solaire, la Terre et la Lune sont en rotation synchrone, chacun présentant toujours la même face à l'autre[54],[55]. Par suite, les forces de marée du Soleil vampirisent une partie du moment cinétique du système, provoquant un racourcissement de l'orbite lunaire et une accélération de la rotation de la Terre[56].
Astronomie et astrophysique 100 milliards L'expansion de l'Univers conduit toutes les galaxies en dehors du Groupe local à disparaitre au-delà de l'univers observable[57].
Astronomie et astrophysique 150 milliards Le fond diffus cosmologique refroidit à -272,85 °C (au lieu des -270,45 °C actuels), le rendant indétectable avec les technologies actuelles[58].
Astronomie et astrophysique 450 milliards Durée médiane pour que la cinquantaine de galaxies[59] du Groupe local fusionnent en une seule galaxie[3].
Astronomie et astrophysique 800 milliards La luminosité totale de la galaxie résultante commence à décliner, tandis que les étoiles naines rouges traversent leur étape « naine bleue » de luminosité maximale[60].
Astronomie et astrophysique 1012 (1 billion) Estimation basse pour la fin de la naissance des étoiles dans les galaxies, celles-ci ne comportant plus de nuages de gaz permettant leur formations[3].

L'expansion de l'Univers, en supposant une densité d'énergie sombre constante, multiplie la longueur d'onde du fonds diffus cosmologique par 1029, dépassant l'échelle de l'horizon cosmique et rendant cette preuve du Big Bang indétectable. Cependant, il est toujours possible de constater l'expansion de l'Univers par étude de la cinématique stellaire[57].

Astronomie et astrophysique 3×1013 (30 billions) Durée estimée pour que le Soleil passe très près d'une autre étoile. Quand deux étoiles (ou rémanents d'étoile) passe près l'un de l'autre, les orbites de leurs planètes sont perturbées, pouvant les éjecter définitivement du système. En moyenne, plus une planète orbite proche de son étoile, plus il se passe du temps avant qu'une telle éjection se produise[61].
Astronomie et astrophysique 1014 (100 billions) Estimation haute pour la fin de la naissance des étoiles dans les galaxies[3]. Cette date marque la transition vers l'ère dégénérée ; l'hydrogène n'est plus disponible pour former de nouvelles étoiles et celles qui existent épuisent leur combustible et meurent[2].
Astronomie et astrophysique 1,1–1,2×1014 (110–120 billions) Toutes les étoiles de l'univers ont épuisé leur combustible (les étoiles les plus durables, les naines rouges à faible masse, ont une durée de vie d'environ 10 à 20 billions d'années)[3]. Après ce point, les seuls objets de masse stellaire restants sont des rémanents stellaires (naines blanches, étoile à neutrons et trous noirs). Les naines brunes subsistent également[3].
Astronomie et astrophysique 1015 (1 billiard) Des rencontres stellaires proches ont éjecté toutes les planètes hors du système solaire[3].

Le Soleil a refroidi à 5K au-dessus du zéro absolu[62].

Astronomie et astrophysique 1019 à 1020 Toutes les naines brunes et les rémanents stellaires ont été éjectés des galaxies. Lorsque deux objets passent à proximité l'un de l'autre, ils échangent de l'énergie orbitale, les objets de moindre masse ayant tendance à gagner de l'énergie. Après des rencontres répétées, les objets de faible masse peuvent en obtenir suffisamment pour être éjectés de leur galaxie[3],[63].
Astronomie et astrophysique 1020 L'orbite terrestre s'effondre par émission d'ondes gravitationnelles[64], si elle n'est ni engloutie par le Soleil[65],[66], ni éjectée lors d'une rencontre stellaire[64].
Physique des particules 2×1036 Tous les nucléons de l'Univers observable se désintègrent, si la demi-vie du proton (en) prend sa plus petite valeur possible (8,2×1033 années)[67],[68].[notes 2].
Physique des particules 3×1043 Tous les nucléons de l'Univers observable se désintègrent, si la demi-vie du proton (en) prend sa plus petite valeur possible (1041 années)[3], en supposant que le Big Bang a subi une inflation et que le même procédé qui a permis à la matière de prédominer sur l'antimatière conduit le proton à se désintégrer[68],[notes 2]. Si tel est le cas, l'ère des trous noirs débute où ceux-ci sont les derniers objets célestes[2],[3].
Physique des particules 1065 En supposant que le proton ne se désintègre pas, tous les objets rigides, comme les roches, réarrangent leurs atomes et leurs molécules par effet tunnel. À cette échelle de temps, toute matière est liquide[64].
Physique des particules 1,7×10106 Estimation du temps nécessaire à un trou noir supermassif d'une masse de 20 billions de masses solaires pour s'évaporer par rayonnement de Hawking[69]. Ceci marque la fin de l'ère des trous noirs. Après cette époque, si le proton se désintègre, l'Univers entre dans l'ère sombre, où tous les objets physiques se sont désintégrés en particules subatomiques, atteignant peu à peu leur état d'énergie final[2],[3].
Physique des particules 101500 Si le proton ne se désintègre pas, tous les baryons ont soit fusionné pour former du fer 56, soit se sont désintégrés en fer 56 depuis un élément de masse supérieure[64].
Astronomie et astrophysique 10^{10^{26}}[notes 3]. Estimation basse du temps nécessaire pour que toute matière s'effondre en trou noir, en supposant le proton stable[64].
Physique des particules 10^{10^{50}} Estimation du temps nécessaire pour qu'un cerveau de Boltzmann (en) apparaisse dans le vide par réduction spontanée d'entropie[5].
Physique des particules 10^{10^{56}} Estimation du temps nécessaire pour que des fluctuations quantiques aléatoires génèrent un nouveau Big Bang, selon Caroll et Chen[70].
Astronomie et astrophysique 10^{10^{76}} Estimation haute du temps nécessaire pour que toute matière s'effondre en trou noir, en supposant le proton stable[64].
Physique des particules 10^{10^{120}} Estimation haute du temps nécessaire à l'Univers pour atteindre son état d'énergie final[5].
Mathématiques 10^{10^{10^{76.66}}} Échelle de temps du théorème de récurrence de Poincaré pour l'état quantique d'une boite hypothétique contenant un trou noir stellaire isolé[71], en supposant un modèle statistique sujet à la récurrence de Poincaré.
Mathématiques 10^{10^{10^{10^{2.08}}}} Échelle de la durée de récurrence de Poincaré pour l'état quantique d'une boite hypothétique contenant un trou noir d'une masse égale à celle de la totalité de l'Univers observable[71].
Mathématiques 10^{10^{10^{10^{10^{1.1}}}}} Échelle de la durée de récurrence de Poincaré pour l'état quantique d'une boite hypothétique contenant un trou noir d'une masse égale à celle de la totalité de l'Univers, observable ou non, en supposant le modèle inflationnaire chaotique de Linde avec un inflaton d'une masse de 10−6 masse de Planck[71].

Événements astronomiques[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant recense quelques événements astronomiques extrêmement rares à partir de l'an 10001.

Key.svg Distance (années) Date Événement
Astronomie et astrophysique 8 000 La précession des équinoxes conduit Deneb à devenir l'étoile polaire[72].
Astronomie et astrophysique 8 650 20 août 10663 Éclipse solaire et transit de Mercure simultanés[73].
Astronomie et astrophysique 8 700 10720 Mercure et Vénus (planète) traversent l'écliptique au même moment[73].
Astronomie et astrophysique 9 250 25 août 11268 Éclipse solaire et transit de Mercure simultanés[73].
Astronomie et astrophysique 9 600 28 février 11575 Éclipse solaire et transit de Mercure simultanés[73].
Astronomie et astrophysique 10 000 Le calendrier grégorien est en décalage d'une dizaine de jours avec la position du soleil dans le ciel[74].
Astronomie et astrophysique 11 400 17 septembre 13425 Transits quasi-simultanés de Vénus et de Mercure[73].
Astronomie et astrophysique 12 000 à 13 000 La précession des équinoxes conduit Véga à devenir l'étoile polaire[75],[76].
Astronomie et astrophysique 13 000 À cette date, à la moitié d'un cycle de précession, l'inclinaison de l'axe terrestre est renversé, et l'été et l'hiver se produisent à des côtés opposés de l'orbite terrestre. Les saisons de l'hémisphère nord, qui connait déjà des variations saisonnières plus prononcées du fait d'un plus grand pourcentage de terres émergées, sont plus extrêmes, l'hémisphère faisant face au soleil au périhélie et lui tournant le dos à l'aphélie[76].
Astronomie et astrophysique 13 200 5 avril 15232 Éclipse solaire totale et transit de Vénus simultanés[73].
Astronomie et astrophysique 13 800 20 avril 15790 Éclipse solaire annulaire et transit de Mercure simultanés[73].
Astronomie et astrophysique 18 900 20874 Le calendrier musulman (lunaire) et le calendrier grégorien (solaire) ont le même nombre d'années. Après cette date, le calendrier musulman, plus court, dépasse lentement le calendrier grégorien[77].
Astronomie et astrophysique 27 000 L'excentricité orbitale terrestre atteint un minimum, 0,00236 (elle est actuellement de 0,01671)[78],[79],[notes 4].
Astronomie et astrophysique 36 000 octobre 38172 Transit d'Uranus depuis Neptune, le plus rares de tous les transits planétaires[80],[notes 5].
Astronomie et astrophysique 47 000 1er mars 48901 Le calendrier julien (365,25 jours) et le calendrier grégorien (365,2425 jours) ont une année complète d'écart[81],[notes 6].
Astronomie et astrophysique 65 000 67173 Mercure et Vénus traversent l'écliptique au même moment[73].
Astronomie et astrophysique 67 000 26 juillet 69163 Transit simultané de Vénus et Mercure[73].
Astronomie et astrophysique 222 500 27 et 28 mars 224508 Transit successif de Vénus, puis Mercure[73].
Astronomie et astrophysique 570 000 571741 Transit simultané de Vénus et de la Terre depuis Mars[73].

Exploration spatiale[modifier | modifier le code]

En 2012, cinq sondes spatiales (Voyagers 1 et 2, Pioneers 10 et 11 et New Horizons) sont lancées sur une trajectoire les conduisant au-delà du système solaire et dans l'espace interstellaire. À moins d'une collision, peu probable, ces sondes devraient continuer indéfiniment[82].

Key.svg Distance (années) Événement
Astronomie et astrophysique 10 000 Pioneer 10 passe à 3,8 années-lumière de l'étoile de Barnard[82].
Astronomie et astrophysique 25 000 Le message d'Arecibo, émis le 16 novembre 1974, atteint sa destination, l'amas d'Hercule[83]. Il s'agit de l'unique message radio délibérément émis vers une région aussi lointaine de la galaxie. En supposant qu'un mode de communication similaire est employé, une réponse éventuelle prendrait aussi longtemps à atteindre la Terre.
Astronomie et astrophysique 40 000 Voyager 1 passe à 1,6 année-lumière de Gliese 445, une étoile de la constellation de la Girafe[84].
Astronomie et astrophysique 50 000 La capsule temporelle du satellite KEO, si elle est lancée, rentre dans l'atmosphère terrestre[85].
Astronomie et astrophysique 296 000 Voyager 2 passe à 4,3 années-lumière de Sirius[84].
Astronomie et astrophysique 300 000 Pioneer 10 passe à 3 années-lumière de Ross 248[86].
Astronomie et astrophysique 2 millions Pioneer 10 passe près d'Aldébaran[87].
Astronomie et astrophysique 4 millions Pioneer 11 passe près de l'une des étoiles de la constellation de l'Aigle[87].
Astronomie et astrophysique 8 millions Les orbites des satellites LAGEOS s'effondrent et ceux-ci pénètrent dans l'atmosphère terrestre, transportant avec eux un message à l'intention des descendants éventuels de l'humanité, ainsi qu'une carte des continents tels qu'on suppose qu'ils devraient apparaitre à cette époque là[88].

Culture et technologie[modifier | modifier le code]

Key.svg Distance (années) Événement
Culture et Technologie 10 000 Durée de vie estimée de plusieurs projets en cours de la Long Now Foundation (en), comme la Clock of the Long Now, le Rosetta Project et le Long Bet Project[89].
Mathématiques 10 000 Fin de l'humanité, selon l'argument de l'apocalypse de Brandon Carter, qui suppose que la moitié des humains qui vivront sont déjà nés[90].
technology et culture 100 000 – 1 million Selon Michio Kaku, temps qu'il faudra à l'humanité pour devenir une civilisation de type III, capable de disposer de toute l'énergie de la galaxie[91].
Culture et Technologie 5–50 millions Temps permettant à toute la galaxie d'être colonisée, même à des vitesses inférieures à celle de la lumière[92].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il y a environ 1 chance sur 100 000 que la Terre soit éjectée dans l'espace interstellaire par une rencontre stellaire avant cette date, et 1 sur 3 millions qu'elle soit alors capturée par une autre étoile. Si ceci se produit, la vie, en supposant qu'elle survive au trajet interstellaire, peut potentiellement continuer encore plus longtemps.
  2. a et b Environ 264 demi-vies. Tyson et al. utilisent un calcul avec une valeur différente pour la demi-vie.
  3. 10^{10^{26}} est un 1 suivi de 1026 de zéros.
  4. Données pour 0 à +10 millions d'années tous les 1000 ans depuis J2000 [archive], Astronomical solutions for Earth paleoclimates par Laskar, et al.
  5. Calculé à l'aide du logiciel Solex d'Aldo Vitagliano.
  6. Calculé à partir du fait que les calendriers étaient déjà en décalage de 10 jours en 1582 et s'écartent de 3 jours tous les 400 ans.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) C.R. Nave, « Second Law of Thermodynamics » [archive], Georgia State University
  2. a, b, c et d (en) Fred Adams, Gregory Laughlin, The Five Ages of the Universe, New York, The Free Press, 1999 (ISBN 978-0-684-85422-9)
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k (en) Fred Adams, Gregory Laughlin, « A dying universe: the long-term fate et evolution of astrophysical objects », Reviews of Modern Physics, vol. 69, no 2, April 1997, p. 337–372 (DOI 10.1103/RevModPhys.69.337, Bibcode 1997RvMP...69..337A, arXiv [[arxiv:astro-ph/9701131|]])
  4. (en) E. Komatsu, K.M. Smith, J. Dunkley et al., « Seven-Year Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP) Observations: Cosmological Interpretation », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 192, no 2, 2011, p. 18 (DOI 10.1088/0067-0049/192/2/18, Bibcode 2011ApJS..192...19W, arXiv [[arxiv:1001.4731|]])
  5. a, b et c (en) Linde, Andrei., « Sinks in the Landscape, Boltzmann Brains et the Cosmological Constant Problem », Journal of Cosmology et Astroparticle Physics, vol. 2007, no 1, 2007, p. 022 (DOI 10.1088/1475-7516/2007/01/022, Bibcode 2007JCAP...01..022L, arXiv [[arxiv:hep-th/0611043|]], lire en ligne [archive])
  6. a et b (en) R. A. J. Matthews, « The Close Approach of Stars in the Solar Neighborhood », The Royal Astronomical Society Quarterly Journal, vol. 35, no 1, printemps 1994, p. 1
  7. (en) Berger, A, et Loutre, MF, « Climate: an exceptionally long interglacial ahead? », Science, vol. 297, no 5585, 2002, p. 1287–8 (PMID 12193773, DOI 10.1126/science.1076120)
  8. (en) Niagara Falls Geology Facts & Figures [archive], Niagara Parks
  9. (en) David Finkleman, Steve Allen, John Seago, Rob Seaman, P. Kenneth Seidelmann, « The Future of Time: UTC et the Leap Second », ArXiv eprint, vol. 1106, juin 2011, p. 3141
  10. (en) Ken Tapping, « The Unfixed Stars » [archive], Conseil national de recherches Canada, 2005
  11. (en) J.D. Monnier, P. Tuthill, GB Lopez et al., « The Last Gasps of VY Canis Majoris: Aperture Synthesis et Adaptive Optics Imagery », The Astrophysical Journal, vol. 512, no 1, 1999, p. 351 (DOI 10.1086/306761, Bibcode 1999ApJ...512..351M, arXiv [[arxiv:astro-ph/9810024|]])
  12. a et b (en) Frequency, locations et sizes of super-eruptions [archive], The Geological Society
  13. (en) Frequently Asked Questions [archive], Hawai'i Volcanoes National Park, 2011
  14. (en) Nick Bostrom, « Existential Risks: Analyzing Human Extinction Scenarios et Related Hazards », Journal of Evolution et Technology, vol. 9, no 1, mars 2002 (lire en ligne [archive])
  15. (en) Sharpest Views of Betelgeuse Reveal How Supergiant Stars Lose Mass [archive], Observatoire européen austral, 29 juillet 2009
  16. (en) Larry Sessions, « Betelgeuse will explode someday » [archive], EarthSky Communications, Inc, 29 juillet 2009
  17. (en) Vadim V. Bobylev, « Searching for Stars Closely Encountering with the Solar System », Astronomy Letters, vol. 36, no 3, mars 2010, p. 220–226 (DOI 10.1134/S1063773710030060, Bibcode 2010AstL...36..220B, arXiv [[arxiv:1003.2160|]])
  18. a et b (en) B.K. Sharma, « Theoretical formulation of the Phobos, moon of Mars, rate of altitudinal loss », Eprint arXiv:0805.1454, 2008 (lire en ligne [archive])
  19. (en) Eitan Haddok, « Birth of an Ocean: The Evolution of Ethiopia's Afar Depression » [archive], Scientific American, 29 September 2008
  20. (en) Tom Garrison, Essentials of Oceanography, Brooks/Cole, 2009, 62 p.
  21. (en) Continents in Collision: Pangea Ultima [archive], National Aeronautics et Space Administration, 2000
  22. (en) Stephen A. Nelson, « Meteorites, Impacts, et Mass Extinction » [archive], Université Tulane
  23. (en) Hayes, Wayne B., « Is the Outer Solar System Chaotic? », Nature Physics, vol. 3, no 10, 2007, p. 689–691 (DOI 10.1038/nphys728, Bibcode 2007NatPh...3..689H, arXiv [[arxiv:astro-ph/0702179|]])
  24. (en) Stacy Leong, « Period of the Sun's Orbit Around the Galaxy (Cosmic Year) » [archive], The Physics Factbook, 2002
  25. (en) Christopher R. Scotese, « Pangea Ultima will form 250 million years in the Future » [archive], Paleomap Project
  26. (en) Caroline Williams, Ted Nield, « Pangaea, the comeback » [archive], New Scientist, 20 octobre 2007
  27. (en) Anne Minard, « Gamma-Ray Burst Caused Mass Extinction? » [archive], National Geographic News, 2009
  28. (en) Questions Frequently Asked by the Public About Eclipses [archive], National Aeronautics et Space Administration
  29. (en) Martin J. Heath, Laurance R. Doyle, 2009, « Circumstellar Habitable Zones to Ecodynamic Domains: A Preliminary Review et Suggested Future Directions [archive] », {{{version}}}.
  30. a, b et c (en) S. Franck, C. Bounama, W. Von Bloh, « Causes et timing of future biosphere extinction », Biogeosciences Discussions, vol. 2, no 6, novembre 2005, p. 1665–1679 (DOI 10.5194/bgd-2-1665-2005, Bibcode 2005BGD.....2.1665F, lire en ligne [archive])
  31. (en) K.-P. Schröder, R. Connon Smith, « Distant future of the Sun et Earth revisited », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 386, no 1, 1 May 2008, p. 155–163 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13022.x, Bibcode 2008MNRAS.386..155S, arXiv [[arxiv:0801.4031|]])
  32. (en) Donald E. Brownlee, Heliophysics: Evolving Solar Activity et the Climates of Space et Earth, Cambridge University Press, 2010 (ISBN 978-0-521-11294-9), « Planetary habitability on astronomical time scales »
  33. (en) Li King-Fai, Kaveh Pahlevan, Joseph L. Kirschvink, Luk L. Yung, « Atmospheric pressure as a natural climate regulator for a terrestrial planet with a biosphere », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 106, no 24, 2009 (DOI 10.1073/pnas.0809436106, Bibcode 2009PNAS..106.9576L)
  34. a et b (en) Jeffrey Stuart Kargel, Mars: A Warmer, Wetter Planet, Springer, 2004, 509 p. (ISBN 978-1-85233-568-7, lire en ligne [archive])
  35. (en) Lauren Waszek, Jessica Irving, Arwen Deuss, « Reconciling the Hemispherical Structure of Earth's Inner Core With its Super-Rotation », Nature Geoscience, vol. 4, no 4, 20 février 2011, p. 264–267 (DOI 10.1038/ngeo1083, Bibcode 2011NatGe...4..264W)
  36. (en) W.F. McDonough, « Compositional Model for the Earth's Core », Treatise on Geochemistry, vol. 2, 2004, p. 547–568 (ISBN 978-0-08-043751-4, DOI 10.1016/B0-08-043751-6/02015-6, Bibcode 2003TrGeo...2..547M)
  37. (en) J.G. Luhmann, R.E. Johnson, M.H.G. Zhang, « Evolutionary impact of sputtering of the Martian atmosphere by O+ pickup ions », Geophysical Research Letters, vol. 19, no 21, 1992, p. 2151–2154 (DOI 10.1029/92GL02485, Bibcode 1992GeoRL..19.2151L)
  38. (en) Jack T. O'Malley-James, Jane S. Greaves, John A. Raven, Charles S. Cockell, 2012, « Swansong Biospheres: Refuges for life et novel microbial biospheres on terrestrial planets near the end of their habitable lifetimes [archive] », {{{version}}}.
  39. (en) Fred C. Adams, Global Catastrophic Risks, Oxford University Press, 2008, 33–47 p., « Long-term astrophysicial processes »
  40. (en) O. Neron de Surgey, J. Laskar, « On the Long Term Evolution of the Spin of the Earth », Astronomie et Systemes Dynamiques, Bureau des Longitudes, vol. 318, 1996, p. 975
  41. (en) Study: Earth May Collide With Another Planet [archive], Fox News Channel, 11 June 2009
  42. (en) Jeff Hecht, « Science: Fiery Future for Planet Earth » [archive], New Scientist, 2 April 1994
  43. (en) C.F. Chyba, D.G. Jankowski, P.D. Nicholson, « Tidal Evolution in the Neptune-Triton System », Astronomy & Astrophysics, vol. 219, 1989, p. 23
  44. (en) J. T. Cox, A. Loeb, « The Collision Between The Milky Way And Andromeda », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 386, no 1, 2007, p. 461 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13048.x, Bibcode 2008MNRAS.tmp..333C, arXiv [[arxiv:0705.1170|]])
  45. (en) J. Braine, U. Lisenfeld, P.A. Duc, et al., « Colliding molecular clouds in head-on galaxy collisions », Astronomy et Astrophysics, vol. 418, no 2, 2004, p. 419–428 (DOI 10.1051/0004-6361:20035732, Bibcode 2004A&A...418..419B, arXiv [[arxiv:astro-ph/0402148|]], lire en ligne [archive])
  46. a, b et c (en) K. P. Schroder, R. Connon Smith, « Distant Future of the Sun et Earth Revisited », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 386, no 1, 2008, p. 155–163 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13022.x, Bibcode 2008MNRAS.386..155S, arXiv [[arxiv:0801.4031|]])
  47. (en) K. R. Rybicki, C. Denis, « On the Final Destiny of the Earth et the Solar System », Icarus, vol. 151, no 1, 2001, p. 130–137 (DOI 10.1006/icar.2001.6591, Bibcode 2001Icar..151..130R)
  48. (en) Ralph D. Lorenz, Jonathan I. Lunine, Christopher P. McKay, « Titan under a red giant sun: A new kind of "habitable" moon », Geophysical Research Letters, vol. 24, no 22, 1997, p. 2905–8 (PMID 11542268, DOI 10.1029/97GL52843, Bibcode 1997GeoRL..24.2905L, lire en ligne [archive])
  49. (en) Balick, Bruce, « Planetary Nebulae et the Future of the Solar System » [archive], University of Washington
  50. (en) Jasonjot S. Kalirai, et al., « The Initial-Final Mass Relation: Direct Constraints at the Low-Mass End », The Astrophysical Journal, vol. 676, no 1, March 2008, p. 594–609 (DOI 10.1086/527028, Bibcode 2008ApJ...676..594K, arXiv [[arxiv:0706.3894|]])
  51. (en) Samuel C. Vila, « Evolution of a 0.6 M_{sun} White Dwarf », Astrophysical Journal, vol. 170, no 153, 1971 (DOI 10.1086/151196, Bibcode 1971ApJ...170..153V)
  52. (en) Universe May End in a Big Rip [archive], CERN Courier, 1 May 2003
  53. (en) A. Vikhlinin, A.V. Kravtsov, R.A. Burenin, et al., « Chandra Cluster Cosmology Project III: Cosmological Parameter Constraints », The Astrophysical Journal, Astrophysical Journal, vol. 692, no 2, 2009, p. 1060 (DOI 10.1088/0004-637X/692/2/1060, Bibcode 2009ApJ...692.1060V, arXiv [[arxiv:0812.2720|]])
  54. (en) C.D. Murray, S.F. Dermott, Solar System Dynamics, Cambridge University Press, 1999, 184 p. (ISBN 978-0-521-57295-8)
  55. (en) Terence Dickinson, From the Big Bang to Planet X, Camden East, Ontario, Camden House, 1993, 79–81 p. (ISBN 978-0-921820-71-0)
  56. (en) Robin M. Canup, Kevin Righter, Origin of the Earth et Moon, vol. 30, University of Arizona Press, 2000, 177 p. (ISBN 978-0-8165-2073-2, lire en ligne [archive])
  57. a et b (en) Abraham Loeb, « Cosmology with Hypervelocity Stars », Harvard University, 2011
  58. (en) Marcus Chown, Afterglow of Creation, University Science Books, 1996, 210 p.
  59. (en) The Local Group of Galaxies [archive], University of Arizona
  60. (en) F. C. Adams, G. J. M. Graves, G. Laughlin, « Gravitational Collapse: From Massive Stars to Planets », Revista Mexicana de Astronomía y Astrofísica (Serie de Conferencias), First Astrophysics meeting of the Observatorio Astronomico Nacional. / A meeting to celebrate Peter Bodenheimer for his outstanding contributions to Astrophysics, vol. 22, décembre 2004, p. 46–49
  61. (en) Roger John Tayler, Galaxies, Structure et Evolution, Cambridge University Press, 1993, 92 p. (ISBN 978-0-521-36710-3)
  62. (en) John D. Barrow, Frank J. Tipler, The Anthropic Cosmological Principle, Oxford, Oxford University Press (ISBN 978-0-19-282147-8, lire en ligne [archive])
  63. (en) Fred Adams, Gregory Laughlin, The Five Ages of the Universe, New York, The Free Press, 1999, 85–87 p. (ISBN 978-0-684-85422-9)
  64. a, b, c, d, e et f (en) Freeman J. Dyson, « Time Without End: Physics et Biology in an Open Universe », Reviews of Modern Physics, vol. 51, no 3, 1979, p. 447 (DOI 10.1103/RevModPhys.51.447, Bibcode 1979RvMP...51..447D, lire en ligne [archive])
  65. (en) K.-P. Schröder, R. Connon Smith, « Distant Future of the Sun et Earth Revisited », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 386, no 1, 2008, p. 155 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13022.x, Bibcode 2008MNRAS.386..155S, arXiv [[arxiv:0801.4031|]])
  66. (en) I. J. Sackmann, A. J. Boothroyd, K. E. Kraemer, « Our Sun. III. Present et Future », Astrophysical Journal, vol. 418, 1993, p. 457 (DOI 10.1086/173407, Bibcode 1993ApJ...418..457S)
  67. (en) Nishino, « Search for Proton Decay via Proton+ → Positron pion0 et Proton+ → Muon+ pion0 in a Large Water Cherenkov Detector », Physical Review Letters, vol. 102, no 14, 2009, p. 141801 (DOI 10.1103/PhysRevLett.102.141801, Bibcode 2009PhRvL.102n1801N)
  68. a et b (en) Neil de Grasse Tyson, Charles Tsun-Chu Liu, Robert Irion, One Universe: At Home in the Cosmos, Joseph Henry Press, 2000 (ISBN 978-0-309-06488-0, lire en ligne [archive])
  69. (en) Don N. Page, « Particle Emission Rates From a Black Hole: Massless Particles From an Uncharged, Nonrotating Hole », Physical Review D, vol. 13, no 2, 1976, p. 198–206 (DOI 10.1103/PhysRevD.13.198, Bibcode 1976PhRvD..13..198P)
  70. (en) Rüdiger Vaas, The Future of Life et the Future of our Civilization, Springer, 2006, 231–247 p. (ISBN 978-1-4020-4967-5, lire en ligne [archive]), « Dark Energy et Life's Ultimate Future »
  71. a, b et c (en) Don N. Page, Heat Kernel Techniques et Quantum Gravity, Texas A&M University, 1995, 461 p. (ISBN 978-0-9630728-3-2), chap. 4 (« Information Loss in Black Holes and/or Conscious Beings? »)
  72. (en) Deneb [archive], University of Illinois, 2009
  73. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k (en) J. Meeus et A. Vitagliano, « Simultaneous Transits », Journal of the British Astronomical Association, vol. 114, no 3, 2004 (lire en ligne [archive])
  74. (en) K.M. Borkowski, « The Tropical Calendar et Solar Year », J. Royal Astronomical Soc. of Canada, vol. 85, no 3, 1991, p. 121–130
  75. (en) Why is Polaris the North Star? [archive], National Aeronautics et Space Administration
  76. a et b (en) Phil Plait, Bad Astronomy: Misconceptions et Misuses Revealed, from Astrology to the Moon Landing "Hoax", John Wiley and Sons, 2002, 55–56 p.
  77. (en) Louis Strous, « Astronomy Answers: Modern Calendars » [archive], Université d'Utrecht, 2010
  78. (en) J. Laskar, « Orbital, Precessional, et Insolation Quantities for the Earth From −20 Myr to +10 Myr" », Astronomy et Astrophysics, vol. 270, 1993, p. 522–533
  79. (en) Laskar et al., « Astronomical Solutions for Earth Paleoclimates » [archive], Institut de mecanique celeste et de calcul des ephemerides
  80. (en) Aldo Vitagliano, « The Solex page » [archive], Università degli Studi di Napoli Federico II, 2011
  81. (en) Julian Date Converter [archive], US Naval Observatory
  82. a et b (en) Hurtling Through the Void [archive], Time, 1983
  83. (en) Cornell News: "It's the 25th Anniversary of Earth's First (and only) Attempt to Phone E.T." [archive], Cornell University, 12 novembre 1999
  84. a et b (en) Voyager: The Interstellar Mission [archive], NASA
  85. (en) KEO FAQ [archive], keo.org
  86. (en) « http://www.nasaimages.org/luna/servlet/detail/NVA2~4~4~4400~104926:Pioneer-10--The-First-7-Billion-Mil » (ArchiveWikiwixQue faire ?). Consulté le 2013-03-26
  87. a et b (en) The Pioneer Missions [archive], NASA
  88. (en) LAGEOS 1, 2 [archive], NASA
  89. (en) The Long Now Foundation [archive], The Long Now Foundation, 2011
  90. (en) Brandon Carter, W. H. McCrea, « The anthropic principle et its implications for biological evolution », Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol. A310, no 1512, 1983, p. 347–363 (DOI 10.1098/rsta.1983.0096, Bibcode 1983RSPTA.310..347C)
  91. (en) Michio Kaku, « The Physics of Interstellar Travel: To one day, reach the stars » [archive], mkaku.org, 2010
  92. (en) I. A. Crawford, « Where are They? Maybe we are alone in the galaxy after all » [archive], Scientific American, juillet 2000



28/10/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 525 autres membres