Cerveau matriochka
Cerveau matriochka
Un cerveau matriochka est une vaste structure hypothétique proposée par Robert Bradbury, fondée sur la sphère de Dyson, dotée d'une capacité informatique immense. Il capte toute l'énergie produite par une étoile pour faire fonctionner ses systèmes informatiques. Le concept tire son nom des poupées russes, les matriochkas.
Le terme cerveau matriochka fut forgé par Robert Bradbury comme alternative au cerveau de Jupiter, un concept identique mais à l'échelle planétaire[1]. La conception d'un cerveau matriochka s'appuie sur sa capacité même et une capture maximale[2] des rayonnements émis par son étoile source alors que le cerveau de Jupiter est conçu pour minimiser le délai de signal et maximiser la vitesse de calcul.
Une telle structure se composerait d'au moins deux sphères de Dyson disposées autour d'une étoile, et gerbées l'une dans l'autre. Des ordinateurs à l'échelle naine constitueraient une partie important des coquilles[3]. Les échanges énergétiques entre l'étoile et l'espace alimenteraient ces processeurs en énergie. Une coquille (ou un composant, si en forme d'essaim de Dyson), absorberait l'énergie rayonnée sur sa surface intérieure, s'en servirait pour faire fonctionner ses système informatiques, et rerayonnerait l'énergie vers l'extérieur. Les ordinateurs nains de chaque coquille seraient conçus pour fonctionner à de différentes températures; les composants au cœur avoisineraient la chaleur de l'étoile centrale, alors que les couches extérieures du cerveau matriochka pourraient être aussi froides que le milieu entre-étoiles.
Le mécanisme idéal pour puiser l'énergie dans les rayonnements qui passent par les coquilles, le nombre de coquilles et leur taille préférable font l'objet de spéculation. Le concept du cerveau matriochka ne viole aucune des lois établies de la physique, malgré l'ingénierie complexe nécessaire pour construire une telle structure. Le projet obligerait la déconstruction d'une grande partie (sinon la totalité) du système planétaire de l'étoile pour des matériaux de construction.
Références et sources
- Document où Robert Bradbury avance sa proposition [1].