Curiosité : un ordinateur mécanique astronomique Grec vieux de 2000 ans
Curiosité : un ordinateur mécanique astronomique Grec vieux de 2000 ans
http://secretebase.free.fr/civilisations/technologies/anticythere/anticythere.htm
LE MECANISME D'ANTICYTHERE
Une mystèrieuse machine découverte dans une épave
En 1900, des pêcheurs d'éponges découvrent l'épave d'un navire romain, à 42 mètres de profondeur, près de la côte nord de l'île grecque d'Anticythère. La cargaison du navire est exceptionnelle, parmi les nombreuses amphores, statues en bronze et en marbre, et divers objets d'art hellénistiques. La trouvaille fit grand bruit mais la profondeur était trop importante pour les techniques de plongée de l'époque. et le site fut abandonné en septembre I901par les archéologues grecs. Au 1e siècle av. J.C., le général romain Sulla était connu pour son trafic d'antiquités par voie maritime, il est donc possible que ce navire ramenait une partie d'un butin ramassé à Athènes). |
Un antique ordinateur grec permettant de décrire avec une très grande
précision les mouvements des astres, en particulier du soleil et de la lune!
Huit mois plus tard, au Musée d'Athènes, Valerios Staïs, un archéologue, fit en examinant ces fragments une surprenante constatation : plusieurs morceaux d'un mécanisme incroyablement compliqué. Il s'agit de roues dentées maintenues entre elles par les restes de la structure de bois. L'ensemble mesure environ 21 centimètres sur 16 pour 5 d'épaisseur. Une fois dégagées de leur gangue de calcaire et de corail, les inscriptions permettent de dater l'ensemble vers 80 av.J.C., ce qui est en accord avec l'âge des divers objets domestiques retrouvés, en dépit de la plus haute antiquité de certaines des statues. |
Les civilisations de la Grèce et de Rome n'étaient pas particulièrement avancées technologiquement. Il n'existe aucune machine ou invention prouvant une maîtrise quelconque du calcul des mouvements des planètes ou apparenté à un calendrier astronomique. Cependant, ce mécanisme semble bien être en rapport avec l'astronomie. L'étude des inscriptions a permis d'affirmer qu'il date bien d'environ 80 avant notre ère. Débarrassé de sa gangue de calcaire et de corail, les scientifiques remplacent en 1958 les parties oxydées par le métal originel. Les pièces de la machine sont ainsi reconstituées. |
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L'appareil se présente comme une boîte de 20 cm d'épaisseur avec trois cadrans métalliques gradués capables de se mouvoir indépendamment. Deux autres cadrans composés de plusieurs cercles mobiles se trouvent à l'arrière de l'appareil.
Sur tous ces cadrans sont indiqués des signes astronomiques. La boîte est couverte d'inscription et comporte un calendrier astronomique. L'intérieur est composé d'un mécanisme complexe de roues dentées, d'aiguilles mobiles, d'axes et de tambours. L'ensemble fonctionne manuellement. Les roues dentées et les graduations font penser tout d'abord à un astrolabe ( il est référencé comme tel au musée d'Athènes ). Pour retrouver un engrenage aussi sophistiqué, il faut attendre les horloges astronomiques du XIVe siècle!
Puis un jour, le Dr Price, un physicien anglais curieux, ne se contenta pas de l'explication sommaire de l'astrolabe antique. Par application d'une désoxydation électrolytique, il mit en évidence les cadrans, les aiguilles, et une vingtaine d'engrenages ( découpés dans des plaques de bronze de 2 millimètres d'épaisseur ) et les différentiels du mécanisme manuel. |
Il apparaît donc que ce mécanisme est en fait un " antique ordinateur grec " permettant de décrire avec une très grande précision les mouvements des astres, en particulier du soleil et de la lune. Curieux objet dans le supposé désert technologique des grecs ! Notons au passage qu'au IIe siècle av. J.C., Héron d'Alexandrie avait écrit un traité de construction d'automates hydrauliques, et qu'auparavant, au IVe siècle av. J.C., Archytas de Tarente aurait fait voler un " oiseau mécanique ". |