Astroarchéologie
Astroarchéologie
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L'astroarchéologie, créée par Erich von Däniken, est une discipline très controversée qui vise à rechercher dans les vestiges des civilisations du passé des « preuves » de visites extraterrestres sur notre planète. Considérée comme une pseudo-science et du charlatanisme par la communauté scientifique, l'astroarchéologie essaie de se présenter comme une science en s'appuyant sur l'archéologie pour étoffer l'ufologie.
Très liée à la théorie des anciens astronautes (ou néo-évhémérisme), l'astroarchéologie s'intéresse particulièrement aux fresques préhistoriques, aux vestiges anciens, aux légendes et témoignages oraux ainsi qu'aux formes et aux reliefs étranges présents sur d'autres planètes.
Articles connexes
L'astroarchéologie est une discipline très controversée qui vise à rechercher dans les vestiges des civilisations antiques des « preuves » de visites extraterrestres sur notre planète,liée directement à la théorie des anciens astronautes.
L'un de ses fondateurs est l’écrivain suisse Erich von Däniken,selon sa théorie,les « extraterrestres » influencent l'humanité depuis l'antiquité.Les récits faisant état de contacts entre les hommes et les dieux seraient en fait liés à d'anciens contacts entre nos ancêtres et des émissaires extraterrestres venus leur apprendre les rudiments de la civilisation.
Erich von Däniken
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Erich von Däniken (1935 à Zofingue, Suisse - ) est un écrivain connu pour ses travaux en ufologie.
Sommaire
[masquer]Biographie
Il se passionne très tôt pour les écritures anciennes et sacrées, ainsi que les énigmes archéologiques non résolues. C'est en amateur qu'il rédige son premier roman d'anticipation, Souvenirs du futur (Erinnerungen an die Zukunft), en 1968.
Sa théorie est que des « extraterrestres » influencent l'humanité depuis la préhistoire (Théorie des Anciens Astronautes). Pour lui, les récits faisant état de contacts entre les hommes et les dieux sont en fait liés à d'anciens contacts entre nos ancêtres et des émissaires extraterrestres venus leur apprendre les rudiments de la civilisation. Sa théorie suppose qu'il existe d'autres voies que celles unanimement acceptées par le monde scientifique et historique.
Von Däniken est un des fondateurs de l'astroarchéologie mais il doit beaucoup à Robert Charroux, qui avait fait paraître en 1963 son Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans. Moins réservé que Charroux et courtisant assidûment les médias, von Däniken n'hésitait pas à se vanter de voyages astraux et à expliquer comment il savait que des extraterrestres étaient descendus sur Terre autrefois : « J'étais là lorsqu'[ils] sont arrivés. Et je sais qu'ils reviendront »[1].
Après une éclipse dans les années 1980, ses théories connurent un regain de popularité à la fin du XXe siècle, grâce à des émissions télévisées qui les popularisèrent auprès du grand public et permirent à l'auteur de publier de nouveaux ouvrages[2].
Erich von Däniken créé à Interlaken un parc à thème, Mystery Park, pour illustrer ses théories. Il porte le nom de Jungfrau Park dorénavant.
Depuis 2010 Erich von Däniken participe à la série télévisée Ancient Aliens.
Publications
- essais en français
- Présence des extra-terrestres, Éditions Robert Laffont, 1969. Titre original : Erinnerungen an die Zukunft, 1968. Titre anglais : Chariots of the Gods. Unsolved Mysteries of the Past.
- Vers un retour aux étoiles, 1975, J'ai lu no A322, « collection L'Aventure mystérieuse ». Titre original : Zurück zu den Sternen, 1969.
- L'Or des dieux, 1974, J'ai lu no A365, « collection L'Aventure mystérieuse ».
- Le Livre des apparitions, J'ai lu no A377, « collection L'Aventure mystérieuse ».
- Mes preuves, broché, 364 pages, Éditions Albin Michel, « collection Les Chemins de l'impossible », 1978 (ISBN 2-226-00686-9) et Éditions J'ai lu no A394, « collection L'Aventure mystérieuse ».
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Astroarchéologie en Bretagne
Dans l'ouest de la France, à Carnac, on peut admirer des monument de pierre orientés vers le lever du Soleil.
La péninsule bretonne compte un nombre impressionnant de mégalithes (mot formé à partir de deux racines grecques et signifiant "grosse pierre") ; il s'agit sans doute de la plus forte concentration au monde de ce type de monuments. On y rencontre toutes les formes de ces vestiges du néolithique : les menhirs, pierres de forme allongée, dressées ; les dolmens, sortes de chambres dont les parois verticales sont recouvertes par une imposante dalle horizontale ; les alignements, successions de menhirs en files ; les cromlechs, disposition en cercles de menhirs. Une seule certitude à ce jour : les dolmens étaient des sépultures ; pour le reste, tout est supposition. La région la plus caractéristique se trouve aux alentours de Carnac, dans le Morbihan, où il subsiste plus de 4 000 menhirs. Si l'on compte aussi les emplacements où ont dû se dresser un jour des menhirs, on atteint le chiffre exorbitant d'environ 10 000 sur ce site !
Ces alignements sont-ils les vestiges d'un gigantesque observatoire astronomique ? Question qui n'a toujours pas trouvé de réponse à ce jour, et ce malgré un travail très important de recensement effectué de 1970 à 1976 par deux anglais, Alexander Thom et son fils Archibald. Pour eux, il existait dans cette partie de la Bretagne un immense observatoire s'étendant de Carnac au tumulus de Petit Mont dans la presqu'île de Rhuys, située à 15 km de distance, en passant par le Grand Menhir Er Grah qui mesurait 20 mètres de hauteur près de Locmariaquer. Au nord de Carnac, on trouve les quatre principaux alignements : Le Ménec, Kermario, Kerlescan et le Petit Ménec.
"L'endroit des pierres"
Le premier alignement que l'on découvre en sortant de la ville est Le Ménec qui, sur plus d'un kilomètre de long, comprend un bon millier de menhirs, en onze rangées non équidistantes, alignées d'est en ouest sur une centaine de mètres de large.
Les dimensions des pierres vont en diminuant d'ouest en est ; les premières atteignent quatre mètres de haut et pèsent environ 50 tonnes ; celles situées vers le milieu font une cinquantaine de centimètres ; les tailles augmentent ensuite en fin de l'ensemble, mais sans jamais atteindre la hauteur des premières.
L'alignement de Le Ménec, en breton "l'endroit des pierres", n'est pas parfaitement rectiligne : à mi-longueur, on relève en effet une déviation. A ses deux extrémités, on relève les traces de deux grands ovales de pierres, vestiges de cromlechs.
L'alignement de ces longues allées n'est pas bien précis. Outre la déviation déjà évoquée, d'autres irrégularités sont observables mais, si l'on considère la configuration générale, elle est orientée vers le point où le Soleil se lève aux alentours du 6 mai et du 8 août : ces deux dates avaient-elles une importance dans la vie de ceux qui ont érigé ces alignements ?
"Le village des morts"
A 600 mètres à l'est du Ménec commence l'alignement de Kermario, en breton "le village des morts". S'étendant sur 1 120 mètres, cette allée imposante et très longue est formée d'un millier de monolithes dont certains atteignent 5,5 mètres de haut.
Les pierres sont alignées sur dix rangées couvrant les pentes douces d'un vallonnement. A un certain point, ces rangées s'interrompent, juste au niveau d'un petit lac, puis reprennent en se rapprochant au fur et à mesure que la hauteur des menhirs diminue vers l'est. L'orientation de l'alignement n'est pas précise et pointe grossièrement dans la direction du lever du Soleil au solstice d'été.
Plus loin commence l'ensemble de Kerlescan : un vaste éventail de pierres, d'environ 300 mètres de long dont l'axe semble orienté vers l'est, c'est-à-dire le point où le Soleil se lève aux l'équinoxes. Constitué par treize rangées de menhirs dont, là aussi, la hauteur diminue vers l'est, Kerlescan signifie "village brûlé" ; il est précédé par un grand cromlech qui devait servir d'enceinte pour les cérémonies. Un peu plus loin, on découvre le Petit Ménec, autre grand champ d'alignements, de nos jours très abîmé et qui ne comporte plus que 340 menhirs.
Une infinité d'alignements
Il est impossible d'énumérer tous les monuments de la région dont les orientations paraissent relever de l'astronomie. Il suffit de rappeler qu'à Keriaval, toujours près de Carnac, il y a un ensemble de dolmens et de menhirs formant pratiquement un quadrillage idéal auquel on pourrait affecter une signification astronomique.
Il semble que tous ces alignements et orientation de dolmens privilégient deux orientations : les périodes d'équinoxes et les périodes de solstices. La direction générale des grands alignements d'est en ouest permet de situer ces quatre moments de l'année. Toujours près de Carnac, à Crucuno, existe un cromlech rectangulaire de 25 mètres sur 33 dont les côtés sont orientés en direction des équinoxes tandis que ses diagonales indiquent la direction du lever du Soleil aux solstices. Un peu plus au nord, à Kerzerho, des alignements pointent la direction des équinoxes.
Mais doit-on pour autant en déduire qu'il s'agissait d' "observatoires astronomiques" ?
Souvent l'intention religieuse est évidente et il est certain que ces "monuments" ont été des lieux de culte. On peut supposer aussi que nous avons affaire à de gigantesques calendriers rudimentaires qui permettaient de marquer des dates importantes dans la vie quotidienne, en particulier dans la vie agricole.
Circonspection
Dans ces spéculations, la prudence est de mise et l'on doit prendre garde à ne pas être, dans un sens ou dans un autre, trop affirmatif. Il est vrai que l'on peut trouver de nombreuses objections à la simple théorie des alignements. Il est souvent par trop aisé de trouver un alignement de deux, trois mégalithes pouvant signifier quelques chose, et ce d'autant plus lorsque ces mégalithes sont en nombre considérable.
Mais il est également vrai qu'il existe des faits troublants. Ainsi le tumulus de Kercado, que les archéologues datent d'il y a environ 6 700 ans. Entouré d'un cercle de pierres, il renferme une chambre funéraire ; il est surmonté d'un petit menhir qui, couplé à une dizaine de mètres face à l'entrée du tombeau, constitue un alignement orienté sur le lever du Soleil au solstice d'hiver. On peut encore citer l'ensemble de tombeaux de Gavrinis (3 500 av. J.-C.), sur une île du golfe du Morbihan : son couloir est également orienté sur le lever du Soleil au solstice d'hiver ou, pareillement, la Roche-aux-fées, non loin de Rennes.
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