Sciences du futur : Exploration des Abysses sous-marins

 

Exploration des Abysses sous-marins : la vie y est-il possible ? La vie aurait-elle commencé dans les Abysses ? Les monstres sous-marins sont-ils des réalités ?

Je vous livre une étude sérieuse sur les monstres sous-marins.

Mais ces informations sont si extraordinaires que si je ne vous montre certaines vidéos avant, car vous risquez de na pas lire mon étude jusqu'au bout et de me prendre pour un fou ou un farfelu….

Je démarre avec les calamars géants. J'apporte des infos comme quoi certains atteindraient 70 m de long.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/calmar/video/x1et0z_calamars-geants-partie-12

http://www.dailymotion.com/relevance/search/calmar/video/x1a0bh_calamar-de-10-m-450-kg

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C'est celui là le plus extraordinaire…

http://www.dailymotion.com/relevance/search/calmar/video/xxuxj_plongee-avec-des-calamars-de-humbol

Préambule sur les monstres sous-marins de légendes : vérité ou canulards ? A vous de choisir !

Attention : nous vous apportons la preuve dans ce dossier véridique de 36 pages et dont les sources scientifiques ou historiques ont été vérifiées, que par exemple la proportion entre le calmar géant et le bateau ci-dessous est non seulement une vérité biologique, mais qu'il existe encore des calmars beaucoup plus grands, et très agressifs, voire mortels pour l'homme qu'ils attaquent à la surface de l'eau.

 

Mais les découvertes de ce dossier spécial et très sérieux qui a demandé des années d'enquêtes, à travers des animaux sous-marins fantastiques, vont bien au-delà du Calmar géant.

Elles vont vous emmener vers la Science-fiction du dessous des mers, au delà du monde de Jules Vernes. Soit l'existence supposée d'une nouvelle biosphère sous notre propre biosphère, jusqu'à une profondeur de 100 000 m, dont les abysses sous-marins ne seraient que la limite séparative, et la probable et presque prouvée existence de la vie et de l'intelligence extra-terrestre à partie des études de la vie présente dans les abysses sous-marins.

L'Homme ne connaît que seulement 5 % de la surface du fond des mers, alors que nous nous sommes posés sur la lune et sur Mars. Il a été récemment découvert des formes de vie inconnues dans les profondeurs sous-marines qui ne sont pas basées sur la biologie terrestre connue.

Le cachalot, chasseur de calmars géants  : Une force de titan :

La cachalot chasse surtout entre 300 m et 1000 m de profondeur et peut rester en plongée près d'une heure.
Mais, on a retrouvé un cachalot pris dans un câble téléphonique à 3 000 m de profondeur. Il détient le record avec une apnée estimée à 90 minutes.

Un grand mâle peut mesurer jusqu'à 20 m de long et peser jusqu'à 36 tonnes. Sa tête colossale représente le tiers de son corps et pèse à elle toute seule jusqu'à 16 tonnes.
La queue est immense et mesure jusqu'à 4 m. Si la mâchoire inférieure peut paraître étroite, elle est capable de couper en deux un canot à rames.

On sait qu'ils peuvent s'attaquer à des proies bien plus grandes qu'eux. On a retrouvé dans l'estomac de l'un d'entre eux les restes d'un calmar géant dont la taille a été estimée à près de 40 m

Le cachalot n'attaque pas l'homme sauf s'il se sent menacé.

 

 

Combat entre un cachalot et un calmar :

Peu de gens ont pu observer en surface un tel combat. En 1887, le Prince Albert Ier de Monaco fut témoin de cet incroyable spectacle.

Alors qu'il faisait route vers les Açores, en plein Atlantique, des projections d'eau attirèrent les marins.
Ils virent un être colossal dont la tête et le corps se dressaient au-dessus de l'eau. Mais, le voilier ne put arriver à temps. Ils ne trouvèrent plus qu'une tête coupée de calmar.

En 1898, des baleiniers purent assister à un autre combat.

" Un énorme cachalot livrait une lutte à mort à un gigantesque calmar, presque aussi gros que lui. Les tentacules l'enlaçaient. Le cachalot avait saisi entre ses mâchoires le tronc du mollusque et essayait de le scier en deux. Les yeux immenses du calmar se détachaient sur la peau livide de la tête.
Les alentours grouillaient de requins qui attendaient l'issue du combat "

Si le calmar avait emmailloté la tête du cachalot avec ses tentacules, c'est parce qu'il espérait pouvoir obturer l'évent. Chez les cachalots, l'évent se situe un peu à gauche sur la tête, caractéristique unique chez les cétacés.

Des calmars gigantesques ?

On a retrouvé des cicatrices de ventouses aussi grosses sur des cachalots qu'une soupière faites par des calmars. Si on applique une règle de proportionnalité, cela voudrait dire que certains spécimens de calmars géants mesurent entre 45 et 50 m de long !
C'est en tout cas l'avis du Professeur Frederick Aldrich, l'un des meilleurs spécialistes du genre Architeuthis.

La plus grosse cicatrice circulaire trouvée sur la peau d'un cachalot mesurait 45 cm de diamètre. Pour certains, le calmar devait approcher les 66 m.
Difficile d'imaginer un tel monstre !

Certains spécialistes pensent que les géants Architeuthis seraient des animaux pacifiques et lents. Cela est loin d'être évident car les calmars de Humboldt (Dosidicus gigas) se sont montrés dans leur environnement comme des prédateurs agiles et très agressifs.

Deux attaques de calmars contre des hommes ont été authentifiées. Pour imaginer un calmar géant, il faut penser que son oeil a la taille d'un phare de voiture.

L'une s'est déroulée en mars 1941 alors que le Britannia venait d'être coulé par un sous-marin allemand.
Cette tragédie s'est passée en plein Atlantique tropical. A tour de rôle les rescapés montaient sur un petit radeau car six personnes ne pouvaient y monter en même temps.
Les autres se relayaient dans l'eau. Quelque chose de souple et de glacé vint s'enrouler autour de la jambe de l'un des naufragés entraînant des souffrances atroces.
La bête lâcha prise aussi rapidement qu'elle avait attaqué. L'officier en fut quitte pour de vilaines blessures cutanées. Celles –ci furent examinées et les experts conclurent à une attaque de calmar.
La nuit précédente, un soldat avait été arraché du radeau comme un fétu de paille par un " monstre " inconnu qui l'avait entraîné dans les profondeurs.

L'autre attaque s'est produite en 1992 alors que l'opérateur sous-marin Howard Hall et son assistant avaient décidé de plonger pour filmer les calmars géants sur la côte Pacifique du Mexique. Heureusement, aucun mort ne fut à déplorer.

Nul ne sait combien d'attaques se sont réellement produites.

Deux japonais ont filmé en 2004 dans le Pacifique Nord un calmar géant de plus de 12 m de long, calmar dont les marins relataient l'existence depuis plusieurs siècles, et dont Jules Vernes fait une narration dans son livre " Vingt mille lieues sous les mers ". La plus grosse cicatrice circulaire trouvée sur la peau d'un cachalot et provoquée par un calmar géant mesurait 45 cm de diamètre. Le calmar devait donc approcher les 66 m de longueur. Difficile d'imaginer un tel monstre !

La photo du Calmar de 12 m de long :

 

 

 

Les méduses géantes :

Une fillette de sept ans a été tuée par une méduse géante au large des côtes australiennes le dimanche 8 janvier 2006. La fillette a été aperçue par ses parents sortant précipitamment de l'eau avant de s'évanouir sur la plage d'Umagico, dans la péninsule du Cap York (Queensland). Les secours ont tenté en vain de la ranimer mais elle a été déclarée morte à son arrivée à l'hôpital.

Sa poitrine et ses jambes étaient couvertes de traces laissant à penser qu'elle a été piquée par une méduse géante.

 

 

La méduse à crinière de lion (Cyanea capillata) est l'une des plus grosse au monde. Son diamètre qui est, normalement, de 450 mm dans le fleuve Saint-Laurent peut atteindre 2 m de diamètre.
C'est dans l'océan Arctique qu'elle atteint ses dimensions maximales.

On la trouve dans l'Atlantique, de l'Arctique jusqu'au Mexique. Elle possède des centaines de tentacules.
Ces tentacules sont pourvus de nématocystes dont le venin est extrêmement toxique. Ces tentacules qui peuvent mesurer 70 m de long se prennent souvent dans les filets de pêche.

D'énormes méduses auraient été signalées dans le Pacifique. Ainsi, en 1973, un cargo " le Kuranda "se trouvait au large de Sydney. Il fut presque recouvert par une vague et se retrouva avec, sur le pont, une gigantesque masse gélatineuse, qui aurait pesé dans les 20 tonnes d'après les marins. Il s'agissait d'une énorme méduse. Ses tentacules, dont certains atteignaient 60 m, fouettèrent furieusement le pont et enlacèrent la salle des machines.
L'un deux frappa mortellement la vigie. Le Kuranda envoya un S.O.S, et un autre navire arriva à sa rescousse. Son équipage put rejeter le fantastique animal à la mer à l'aide de puissantes lances à incendie.

 

 

 

Les pieuvres géantes :

 

Une pieuvre géante de 13 tonnes et de 12,40 m de long a été découverte fin juin 2003 morte ,échouée sur une plage du sud du Chili, a annoncé le Centre de Conservation des Cétacés de Santiago (CCC).

Les légendes scandinaves rapportent qu'il existe au fond des mers un redoutable monstre, le Kraken, dont les multiples bras enlacent les marins pour les engloutir.

L'Octopus dofleini est la plus grande pieuvre du monde. En moyenne, elle mesure 4 à 5 m pour 50 kilos. Mais, un monstre de 272 kilos, dont l'envergure des bras atteignait 9 mètres a déjà été repêché ! Adepte des profondeurs, cette étrange créature a révélé une remarquable intelligence.
Dans les trous bleus de l'ile Andros aux Caraibes résideraient les crabes les plus gros au monde du genre Godzillius; les plongeurs pécheurs de perle de la régions parle aussi du " lusca ", une pieuvre pouvant atteindre plus de 100 pieds de long (33 mètres) qui vivrait aussi dans ces trous bleus et dont l'alimentation serait les crabes.
Les cueilleurs de perle et autres professionnels de la mer dans les iles Bahamas et les iles Caraibes parlent d'une pieuvre géante qu'ils nomment " écoutille "; contrairement au " Lusca " de l'île Andros elle ne réside pas dans des grottes mais vogues dans les zones libres plus profondes.
Au large des cotes du Chili existerait une pieuvre géante brune soit disant couverte d'yeux. Comme le Chili est sur le coté Pacifique on peut supposer que ce poulpe n'a pas de rapport avec le Lusca ou l'écoutille géante et rien à voir avec la pieuvre géante de Hawaii car ces dernières ont des organes sensoriels à l'extrémité de leurs tentacules au lieu de ventouses. La peau qui n'a que des ventouses pourait etre liée à la pieuvre géante de l'Atlantique.

Une équipe de recherchistes japonais a réussi plus tôt ce mois-ci à filmer, pour la toute première fois, une pieuvre géante vivante.

La créature, qui mesurait 7 mètres de long, est malheureusement morte pendant la capture.

À cette taille, la femelle n'était pas encore adulte. La pieuvre la plus longue du genre à être répertoriée mesurait 18 mètres.

Les scientifiques sont confiants de pouvoir étudier plus facilement les pieuvres géantes, difficiles d'approche, maintenant qu'ils ont découvert la location de leur habitat, près des îles de Ogasawara.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Serpent des mers :

 

En 1932, un navire océanographique, le Dana pêche dans l'Atlantique une énorme larve (leptocéphale) de 1,80 mètre de longueur, émanant d'un poisson anguilliforme. Si la proportion larve/adulte est identique à celle de l'anguille, l'adulte ressemblerait à une anguille d'environ quinze mètres de long.

En 1937, Un cachalot harponné au large de Vancouver, livre de ses entrailles les restes d'un animal serpentiforme à tête de cheval. Edward L. et Paul H. Leblond, ont étudiés d'une façon approfondie cette forme de vie. Selon eux, il s'agit d'un individu juvénile du Serpent de Mer à allure de "cheval marin". D'autres auteurs ont suggéré que c'était un requin ou un fotus de cachalot. - Selon d'autres théories, le Serpent de Mer serait peut-être un Zeuglodon, baleine primitive supposée éteinte. - D'autres encore estiment que le Serpent de Mer, du moins la variété à long cou, serait un plésiosaure survivant. Ce serait le cas d'une carcasse trouvée et hélas rejetée par un chalutier japonais en 1977.

 

 

En octobre 1969, le sous-marin de poche Alvin se retrouve face à face, au large des Bermudes, à 270 m de profondeur, avec un grand animal à tête de reptile et au long cou. Malheureusement, l'animal s'enfuit avant d'avoir pu être filmé.

 

 

 

En avril 1977, le chalutier japonais Zuiyo Maru remonte une énorme dépouille d'environ 10 m de long. Les photographies montrent un animal à long cou et à longue queue ressemblant à un plésiosaure, un dinosaure marin du cétacé. Malheureusement, le capitaine fait rejeter le corps à la mer à cause de l'odeur. Cependant, certains échantillons de tissus ont été analysés.

Le Sacramento voguait en plein Atlantique, en 1877, lors qu'apparut un animal jaunâtre ou roussâtre, à tête de crocodile, et long de 15 à 18 mètres. Des palettes natatoires étaient visibles, à trois mètres en arrière de la tête.

Plus récemment, en août 1976, un crocodile de 15 mètres a été signalé sur les côtes de Bornéo.
On l'accusait d'avoir tué un bûcheron.

Un pêcheur parvint à le harponner, et l'on retrouva son cadavre le lendemain. Il pouvait s'agir d'un crocodile marin car c'est le plus grand crocodile. Cependant, il n'atteint jamais 15 mètres de long, du moins à notre connaissance.

S'agissait-il d'une variante géante inconnue, où d'un de ces survivants de la préhistoire comme on en signale périodiquement un peu partout dans le monde ?

En 1898, un Lieutenant de Vaisseau relate ses démêlés avec des créatures marines. Selon sa déposition, deux animaux marins longs d'environ 20 mètres et d'un diamètre de 2 à 3 m apparaissent à la surface de l'eau alors qu'il patrouille dans la baie d'Along. Ils se déplacent en ondulant verticalement et non comme le font les serpents. L'officier ordonne qu'on leur tire dessus au canon mais les rate. Les deux créatures marines, effrayées, plongent en soufflant bruyamment. Les témoins ont cependant le temps de voir leurs petites têtes.

La même année et au même endroit, c'est au tour de l'Avalanche de rencontrer nos deux serpents marins. Mais cette fois, un des tirs atteint sa cible ce qui ne semble d'ailleurs pas blesser l'animal qui plonge rapidement.
Le navire essaye d'éperonner une des bêtes mais elle se montre beaucoup trop rapide. La chasse va durer pendant plus d'une heure. Les marins peuvent observer à loisir l'animal. Voilà la description qui en est faite : " sa taille avoisine la trentaine de mètres, sa peau est grise et lisse, ses nageoires sont noires et chacune de ses émersions est précédée d'un jet de vaporisation d'eau issu de la violence de sa respiration.
Sa tête ressemble à celle d'un phoque mais en deux fois plus grosse. On aperçoit des formes en dents de scie qui suivent la ligne de son dos. "

Le 30 juillet 1915, le sous-marin allemand U-28 coule le vapeur britannique Iberia. Le bateau explose entre 100 et 200 mètres de profondeur.
Avec les débris projetés en l'air, une sorte de gigantesque crocodile marin de 20 m de long est éjecté et retombe en se débattant dans l'eau.

Le 30 décembre 1947, le paquebot américain Santa Clara heurte au large de la Caroline du Nord un animal en forme d'anguille d'environ 15 m de long. L'animal, blessé à mort, coule dans une grande flaque de sang.

Si tous les témoignages prouvent que des animaux totalement inconnus subsistent au fond des mers, par contre, leur description montre qu'il s'agit d'animaux différents. Le Dr Bernard Heuvelmans en a répertorié cinq.
Deux animaux observés seraient des pinnipèdes " à long cou ". Trois autres appartiendraient à la famille des cétacés et se rapprocheraient des archaeocètes.

 

Ci-dessus : Malgré ses onze mètres de long et sa grande majesté, Regalecus glesne (régalec ou roi des harengs — oarfish en anglais), poisson des eaux tropicales et tempérés se mouvant principalement à la verticale par de fascinantes ondulations, n'est que rarement aperçu. En fait, il n'a pu être filmé pour la première fois qu'en 2001 ! Il n'explique pas toutes les légendes de serpent de mer, cependant.

 

 

 

 

La mer a toujours attisé les esprits des anciens qui depuis l'aube de la navigation colportent des récits fantastiques dont les héros bien involontaires se retrouvent aux prises avec d'immenses créatures marines . Outre le Kraken , ce monstre ayant l'apparence d'un poulpe colossal une autre catégorie de créatures marines dispute les honneurs de ces récits de légendes , ce sont les serpents de mer . Derrière cette dénomination en réalité ne se cache pas une seule créature mais un certain nombre qu'il est possible de classer en "familles" en fonction de leur morphologie et de leurs habitats supposés .

 

 

 

 

 

 

L'anguiliforme géant

Comme son nom l'indique cette famille de "serpents de mer" regroupe des animaux ayant l'apparence d'anguilles ou de congres de très grande taille .

Le 31 Janvier 1930 le navire océanographique danois Dana croise entre Le Cap et l'île de Sainte-Hélène dans l'Atlantique Sud lorsqu'il ramène à bord à l'aide de ses filets un leptocéphale d'environ 1,80m de long , capturé à une profondeur de 300 mètres. Le Leptocéphales autrefois considéré comme un espèce à part entière est en réalité le nom donné aux larves d'anguilles ou de congres , un leptocéphale d'anguille de 7 cm donne des adultes d'environ 1m 40 soit 18 fois plus tandis qu'un leptocéphale de congre de 10 cm donne des adultes pouvant atteindre 3m de long soit 30 fois plus . En se livrant à un petit calcul la taille de l'adulte d'un leptocéphale d'1m80 atteindrait 33 m de long dans le cas d'une anguille et 55 m de long dans le cas d'un congre .

D'autres spécimens d'espèces et de tailles différentes seront capturés par la suite , un de 45 cm au large de la côte occidentale de l'Afrique du Nord à nouveau par le Dana , un spécimen de 90 cm capturé au large de South Westland en Nouvelle Zélande en 1959 et baptisé Leptocephalus giganteus par P.H.J Castle , deux autres de la même espèces (40 et 91 cm de long) retrouvés dans l'estomac d'un Alepisaurus péchés dans le Pacifique Sud en 1966 .

Cas célèbres :

En 1870 le baleinier John Adams rencontre un serpent de mer enroulé sur lui même prés de l'île de Norfolk . Un extrait de son rapport mentionne : "On continue d'avancer jusqu'à quelques mètres de l'objet quand la vigie s'écrie : "Regardez c'est le serpent de mer ! " . Et pour ce qui est de regarder on a regardé ! Le bateau a foncé jusqu'à un mètre de lui et ma parole c'était un véritable serpent de mer . [...] Quand on l'a d'abord vu je suppose qu'il devait être endormi car sa tête reposait à plat sur la surface de l'eau et son corps était enroulé sur lui même . J'ai vu nettement la queue du monstre qui pendait de 4 à 6 mètres sous la surface . "

Le 8 Juillet 1875 la barque Pauline partie d'Angleterre croise au large du cap Sao Roque au Brésil lorsque l'équipage assiste à une scène spectaculaire qui sera consignée par le capitaine George Drevara dans le livre de bord . L'équipage est témoin d'un combat des plus extraordinaire , un cachalot est enlacé par un énorme serpent de mer et les deux adversaire disparaissent et réapparaissent tour a tour jusqu'à ce que le cachalot prisonnier agonise entre les anneaux de son adversaire. La taille du "serpent" est évaluée à une cinquantaine de mètre . Le capitaine Drevara fera au sujet de l'animal une remarque intéressante : "Par la couleur , il était très semblable à un congre" .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les sauriens océaniques :

Il s'agit de créatures marines ayant plus ou moins l'apparence d'énormes crocodiles mesurant entre 15 et 30 mètres de long qui dans certains cas sont doté de palettes natatoires et dans d'autres cas possèdent des pattes palmées. Plusieurs candidats sont susceptibles d'identifier ce type de serpents marins : tout d'abord les mosasaures (mosasaurus et tylosaurus par exemple), des reptiles marins préhistoriques mesurant environ 15 mètres pourvus de palettes natatoires et de mâchoires garnies de dents crochues ; ensuite viennent les pliosaures une familles particulière de plessiosaures possédant une énorme tête rappelant celle d'un crocodile soudée au corps dont un des représentant le Kronosaurus dépassait facilement les 20 mètres de longueur , enfin viennent les crocodiles marins Crocodylus porosus (ou éventuellement une espèce apparentée inconnue) dont certains spécimens peuvent atteindre une bonne dizaine de mètres de long .

Cas célèbres :

Le 30 juillet 1915 le sous marin allemand U-28 coule le vapeur britannique Iberian en plein Atlantique Nord . Alors que le bateau s'enfonce a 200 mètre de profondeur et explose , des débris sont projetés en l'air et avec eux un énorme monstre marin . Son allure générale est celle d'un crocodile à la tête effilée et aux pattes palmées il mesure environ 20 mètres de long. Le monstre passablement sonné par l'onde de choc retrouve ses esprits et disparaît dans les profondeurs marines .

Lors de cette même guerre 1914-1918 un autre sous marin allemand le U-109 rencontre le même type de créature marine le 28 juillet 1918 . D'après le commandant Werner Löwisch il s'agissait d'un monstre possédant "une tête allongée , des mâchoires comme celles d'un crocodile et des pattes munies de pieds incontestables" long d'environ 30 mètres .

 

 

La scolopendre cétacée ( Cetioscolopendra aeliani)

Il s'agit d'une créature d'environ une vingtaine de mètres de long avec une tête arrondie surmontant un cou délié . Elle possède une crête en dent de scie tout le long du dos et chaque cotés du corps comporte toute une série d'ailerons pointus et inclinés vers l'avant ce qui l'a fait également surnommer "multi-aileron" . Sa peau est lisse et semble comporter des plaques dermiques ossifiées de couleur brune marbrées de jaune . Cet animal est essentiellement aperçu dans les eaux tropicales mais fréquente également la mer Méditerranée . La scolopendre cétacée serait un cétacé primitif cuirassé appartenant au groupe des Archeocètes et proche du Zeuglodonte .

 

 

 

Cas célèbres :

Le 8 Juillet 1856 , le navire Princess naviguant dans l'Atlantique Sud rencontre un monstre marin des plus singulier . Il s'agissait selon le livre de bord d'un "très grand poisson avec une tête comme un morse et douze nageoires pareilles à celles d'un globicéphale mais tournées en sens inverse . Le dos avait de 6 à 9 mètres de long ."

En 1883 un patron de chaloupe de la douane Tran Van Con découvre sur le rivage le cadavre d'un animal sans tête , son corps mesure 19 mètres de long et est formé de segments successifs quasiment identiques . Chaque segment mesure 1 mètre de long , 60 cm d'épaisseur et comporte un appendice d'environ 80 cm de long .Les téguments de l'animal sont durs et de couleur brun foncés sur le dos et jaune clair sur la face ventrale . Dans la région l'animal est appelé con rit ce qui signifie "mille-pattes" .

 

 

 

 

 

 

 

La super loutre (Hyperhydra egedei) :

La super loutre tout comme le multi-ailerons appartiendrait au groupe des Archéocètes mais fréquente les eaux froides de l'Atlantique Nord et plus particulièrement les côtes du Groenland et de Norvège . Il s'agirait d'un cétacé archéocète serpentiforme de grande taille avec une tête rappelant celle d'une loutre . L'animal posséderait quatre pattes palmées et sa peau est brun-grisâtre .

Cas célèbres :

En Août 1746 un navire croisant au large de Molde rencontre un monstre sur lequel le capitaine ordonne de tirer . Sa tête est grise est comporte une crinière blanche son corps montre sept ou huit gros replis .

 

Le multibosse (Plurigibbosus novae-angliae) :

Le multibosse ressemble à un grand cétacé d'environ 20 mètres de long à tête obtuse et au mufle épais surmontant un cou délié mais pas très long . Le dos comporte toute une série de bosses diminuant de taille en allant vers la queue . On aperçoit parfois des palettes natatoires . L'animal à le dos brun foncé ou noir mais le ventre et la gorge sont blancs . L'animal peut nager à des vitesses avoisinant les 60 km/h et on suppose que ses bosses sont des organes hydrostatiques servant de réserve d'oxygène pour les plongées . Il pourrait s'agir d'un sirénien apparenté à la Rhytine de Steller . En été il fréquente la baie de Massachusetts qu'il quitte ensuite vers le Nord ou vers le Sud , semblant suivre les branches du Gulf stream . On le croise également en Europe prés de l'Islande et de l'Ecosse mais aussi de la Camargue ...

Cas célèbres :

 

En 1819 un multibosse est décrit précisément par les passagers du schooner Science dans la rade de Gloucester . L'animal possède quatorze bosses allant décroissantes vers la queue et restant identiques que l'animal nage rapidement ou lentement.

En Octobre 1844 un multibosse apparaît prés de la jetée d'Arisaig en Nouvelle-Ecosse . Mr Bary qui l'observe le décrira comme un animal d'environ 18 mètres de long au dos garnis de nombreuses bosses , la tête est arrondie et obtuse et sa queue est pointue .

 

Le cheval marin (Halshippus olaimagni) :

Le cheval marin serait un pinnipède parent des phoques et des otaries . Il possède de très grands yeux , des moustaches , un long cou garni d'une crinière flottante et mesure une vingtaine de mètres . Cet animal est présent dans presque toutes les mers mais semble avoir des préférences pour certains secteurs : côte pacifique de l'Amérique du Nord , Nouvelle-Calédonie et Pacifique tropical et l'Europe du Nord-ouest . Le fameux cadborosaure surnommé Caddy , de Colombie Britannique serait un cheval marin c'est à dire un genre de grand phoque adapté à la vie en eaux profondes .

Cas célèbres :

En 1829 un pêcheur de Smölen , Lars johnöen fait une observation très précise de l'animal qui s'approche à environ 1,80 mètres de lui . "Les yeux étaient très grands et luisants . Leur taille à peu près celle de cette boîte (13 centimètres) et ils étaient aussi rouge que mon mouchoir [...] Immédiatement derrière la tête commençait une crinière , pareille à celle d'un cheval , qui s'étendait assez loin sur le cou et pendait de chaque coté ; faite de poils passablement longs , elle flottait sur l'eau ."

Le 24 Juin 1946 Caddy apparaît à Mrs . Winnifred Grist qui promène son chien sur une plage de l'île de Vancouver . Sa tête ressemble à celle d'un cheval et ses yeux sont rouges . De très nombreuses observations de ce genre confirme la présence banale de ce type de serpent de mer sur les côtes pacifiques de l'Amérique du Nord .

 

 

L'Otarie à long cou (Megalotaria longicollis) :

 

 

Serpent de mer le plus connu grâce à son plus célèbre représentant : Nessie ... L'otarie à long cou semble être un pinnipède et fréquente les côtes nord-ouest de l'Europe : îles Britanniques , Scandinavie , Pays-Bas , France ce qui n'empêche pas de la rencontrer également en plein Atlantique ainsi que sur les côtes de la Nouvelle-Zélande , de l'Australie et de la Tasmanie . La Megalotaria mesurerait entre 5 et 20 mètres bien que sa taille "standard" semble être une dizaine de mètres . Sa tête est ronde légèrement aplatie et son museau est plus ou moins effilé , vraisemblablement en fonction de l'âge de l'animal . Les yeux sont très petits , la bouche est grande et garnie de moustaches . Au sommet de la tête on observe généralement deux "cornes" qui pourraient être des tubes respiratoires prolongeant les narines et permettant à l'animal de respirer tout en restant sous la surface ou plus simplement des oreilles que l'otarie dresserait de temps à autre.

 

Le cou est cylindrique et très long , mesurant entre 1 et 5 mètres et est capable de se recourber dans tout les sens . Le corps de l'animal est très massif en forme de barrique et comporte vraisemblable une couche de graisse sous la peau donnant tantôt un aspect serpentiforme à la Megalotaria et tantôt un aspect un peu plus boudiné . Le dos comporte des bosses en général au nombre de deux ou trois , il pourrait s'agir de réserves d'air ou bien d'organes hydrostatiques . Les quatre membres sont palmés et comportent de gros doigts . La peau de l'animal est rugueuse et est couverte d'un pelage brun qui apparaît lisse quand il est mouillé . Le long cou nage à des vitesses comprises entre 25 et 55 km/h et plonge à la verticale , se laissant immerger tel un sous-marin quand il n'est pas effrayé .

Cas célèbres :

Mr Sharman , habitant Birmingham observa dans une crique proche de New Quay un étrange animal qui semait la panique dans une colonie de phoques . " La créature dont le corps ovoïde , d'une longueur de 10 à 12 m et d'une largeur de 2,50 m s'amincissait vers les deux extrémités du cou et de la queue , agitait lentement ses quatre ailerons comme si elle se préparait à faire un départ brusque . A une extrémité , il y avait comme un cou de forme allongé surmonté d'une petite tête qui se dressait hors de l'eau et se balançait tel un serpent qui va se précipiter sur une proie , tandis que les phoques s'éloignaient rapidement comme si un danger les menaçait..." . Quelques jours plus tard Mr Sharman trouva dans une autre crique , un phoque dont une partie du cou et une épaule avaient été arrachées ...

 

 

 

 

 

 

 

Vagues scélérates : Vagues géantes sur la mer

Vague scélérate vue d'un navire marchand (1993).

Les vagues scélérates sont des vagues océaniques très hautes, soudaines et considérées comme très rares.

Jusqu'au début du XXe siècle, les vagues scélérates semblaient appartenir au folklore maritime — jusqu'à ce qu'un certain nombre de témoignages de rencontre de ces vagues par de gros navires modernes, ainsi que des mesures océanographiques, convainquent les scientifiques de la réalité et de la fréquence du phénomène.

 

Particularités

Contrairement aux vagues de tsunami qui sont des flux de grande longueur d'onde et qui ne s'élèvent qu'à l'approche des côtes, les vagues scélérates sont des vagues solitaires, de même longueur d'onde que leur voisines, mais au profil beaucoup plus abrupt que celui des autres vagues et dont la hauteur du creux à la crête est de 2,5 fois la hauteur des vagues moyennes. Elles sont souvent décrites comme un mur d'eau qui vient heurter le navire.

Elles peuvent atteindre des hauteurs de plus de 30 mètres.

Accidents notables

Au moins cinq accidents récents en attestent :

  • Plate-forme pétrolière de Draupner, vague de 31 m en mer du Nord le 1er janvier 1995 ;
  • Queen Elizabeth 2, vague de 29 m dans l'Atlantique nord en février 1995 ;
  • La Tempète 1999,a eu des gigantesques vagues vers l'Océan atlantique et vers La Manche ;
  • Bremen et Caledonian Star, trois vagues de 30 m dans le Pacifique sud en février 2001 ;
  • L'Aube Norvegian, vague de 21 m au large de la Caroline du Sud en avril 2005 ;
  • Le Pont-Aven, le 24 mai 2006, a rencontré une vague d'une hauteur d'environ 20 m au large de Ouessant ;
  • Le 8 décembre 2006, Laura Gainey, la fille du directeur général du Canadien de Montréal, Bob Gainey, fut victime d'une telle vague à environ 700 km au sud-est de Cape Cod, dans l'État du Massachusetts. Sans crier gare, une énorme vague de fond ("rogue wave" ou "vague scélérate") s'est abattue sur le navire vers 21h30. Rien n'a été brisé, mais Laura Gainey manquait à l'appel.

 

Théories explicatives

Si la rencontre des grandes vagues des latitudes australes et de courants contraires, comme dans la zone du courant des Aiguilles, le long de la côte est de l'Afrique du Sud, peut en partie en expliquer leur présence, par la théorie dite current focusing, les observations à l'aide des radars des satellites ERS-1 et ERS-2, de l'ESA, ont permis aux scientifiques du projet Maxwave d'en repérer à travers toutes les mers du monde. Donc, dans certains cas, la remontée du plancher océanique ou les phénomènes de diffraction et d'interférences provoqués par le relief côtier, ou encore les courants, expliqueraient l'apparition de ces vagues par simple addition.

Cependant, leur fréquence contrarie les modèles généralements admis, et leur existence en plein Océan conforterait l'hypothèse d'une possibilité de comportement non linéaire de propagation des vagues : ceci ferait que, dans un train de houle, la vague scélérate apparaîtrait, absorberait l'énergie contenue dans ses deux voisines, puis s'atténuerait.

Le terme employé en anglais est " focusing " et il serait peut être plus judicieux de parler en français de " paquet de vagues ", tout à fait analogue au paquet d'ondes de l'équation de Schrödinger, du fait que des équations identiques ont des solutions identiques — les phénomènes n'ayant que leurs équations de commun (autre exemple : la décharge d'un condensateur et la décroissance du nombre d'atomes radioactifs dans un échantillon ont les mêmes équations).

Aucune explication des conditions provoquant leur formation ne fait actuellement l'unanimité. Cependant, leur réalité est maintenant démontrée et n'est pas sans conséquence sur la sécurité maritime et la conception des grands navires marchands, notamment les minéraliers et les vraquiers qui coulent en quelques minutes.

L'immense majorité des marins au long cours ne verra jamais de vague scélérate de toute leur carrière, mais elles sont redoutées par tous car elles sont actuellement imprévisibles et meurtrières, d'où leur nom.

 

Tsunamis :

.Tsunami à Malé aux Maldives, le 26 décembre 2004.

Un tsunami (japonais : ? tsu, " port " et ? nami, " vague ") est une onde provoquée par un rapide mouvement d'un grand volume d'eau (océan ou mer). Ce mouvement est en général dû à un séisme, à une éruption volcanique sous-marine de type explosive ou bien à un glissement de terrain sous-marin de grande ampleur.

Un impact météoritique peut aussi en être la cause, de même qu'une explosion atomique sous-marine. Ainsi, contrairement aux vagues, un tsunami n'est pas créé par le vent.

Bien que les tsunamis atteignent une vitesse de 800 km/h quand le fond de l'océan est profond, ils sont imperceptibles au large car leur amplitude n'y dépasse que rarement le mètre pour une période (temps entre deux vagues successives) de plusieurs minutes à plusieurs heures ; il ne faut donc pas les confondre avec les vagues scélérates qui provoquent des naufrages en haute mer. En revanche, ils peuvent provoquer d'énormes dégâts sur les côtes où ils se manifestent par :

  • une baisse du niveau de l'eau et un recul de la mer dans les quelques minutes qui le précèdent ;
  • un raz-de-marée, à savoir une élévation rapide du niveau des eaux d'un mètre à plusieurs dizaines de mètres provoquant un courant puissant capable de pénétrer profondément à l'intérieur des terres lorsque le relief est plat. La vague (max. 60 mètres de haut) ralentit près des côtes et prend de la hauteur. Ensuite, elle peut tout dévaster sur plusieurs kilomètres.

Dans certains cas assez rares, le tsunami peut prendre la forme d'une vague déferlante ou, sur un fleuve, d'un mascaret. 75 % des raz-de-marée se produisent dans l'océan Pacifique, la plupart des autres dans l'océan Indien, en raison de la plus forte activité tectonique et sismique.

En fonction de l'intensité de l'action mécanique qui les génère et de la géométrie de l'océan, ils se propagent sur des milliers voire une dizaine de milliers de kilomètres et peuvent toucher plusieurs continents, dans des zones où le séisme ou l'éruption volcanique ne sont pas détectés. Lors d'un fort tremblement de terre en zone côtière, ils sont généralement plus meurtriers et destructeurs que la secousse elle-même.

 

Liste de raz-de-marée de grande importance

Les magnitudes des séismes dans la liste ci-dessous ne sont donnés que pour les événements récents. Le nombre de victimes des tsunamis est arrondi ; il s'agit d'estimations pour les catastrophes d'avant le XXe siècle.

Sont reportés ci-dessous les tsunamis ayant fait plus de 1 000 victimes estimées, ainsi que quelques autres moins meurtriers, mais d'amplitude ou d'étendue considérables :

  • Antiquité et Moyen Âge
    • environ XVe siècle av. J.-C. Crète : l'éruption du volcan de l'île grecque de Santorin provoque un tsunami d'une centaine de mètres en Crète qui contribue à la disparition de la civilisation minoenne.
    • 21 juillet 365 ap. J.-C., séisme et raz-de-marée ressentis dans toute la Méditerranée orientale et notamment à Alexandrie.
    • 1570, Chili, 2 000 victimes.
  • XVIIe siècle
    • 1605, Japon, 5 000 victimes.
    • 1611, Japon, 5 000 victimes.
    • 1674, Indonésie, 2 500 victimes.
    • 1692, Jamaïque, 3 000 victimes.
  • XVIIIe siècle
    • 1703, Japon, 5 000 victimes.
    • 1707, Japon, 30 000 victimes.
    • 17 octobre 1737, Kamchatka et îles Kouriles : un tsunami consécutif au séisme du Kamchatka atteint 50 m de hauteur au nord des îles Kouriles.
    • 1746, Pérou, 4 000 victimes, essentiellement à Lima.
    • 1er novembre 1755, Portugal et Madère, 90 000 victimes : un séisme violent à Lisbonne provoque un tsunami et 85 % de la ville est ravagée. La revue américaine Science of Tsunamis Hazards, éditée par la Tsunami Society basée à Hawaii, a cité le cas du capitaine d'un navire britannique mouillant au large de la Barbade, dans les Antilles (à plus de 4 000 km de distance du Portugal), qui nota dans son journal de bord, le 1er novembre 1755, le déferlement d'une vague de plus de trois mètres de haut sur les plages de l'île. D'autres témoignages comparables rapportent les effets du tsunami dans les autres îles des Antilles dans l'après-midi du même jour, le séisme européen ayant eu lieu plusieurs heures auparavant.
    • 1766, Japon, 1 500 victimes.
    • 1782, Asie du Sud-Est, 40 000 victimes : un tsunami touche l'Asie du Sud-Est, principalement en Chine.
    • 1792, Japon, 15 000 victimes.
  • XIXe siècle
    • 1854, Japon, 3 000 victimes.
    • 1868, Chili, 25 000 victimes.
    • 27 août 1883, océan Indien, 40 000 victimes : un tsunami associé à l'éruption du Krakatoa est détecté sur la plupart des côtes du globe, avec une élévation du niveau de la mer de 40 mètres près de la zone d'origine.
    • 1896, Japon, 25 000 victimes.
    • 1899, Indonésie, 3 500 victimes.
  • XXe siècle
    • 1923, Japon, 2 000 victimes.
    • 1933, Japon, 3 000 victimes.
    • 1er avril 1946, océan Pacifique, 2 000 victimes : un séisme de magnitude 8,6 au large de l'Alaska provoque un tsunami qui atteint 30 m en Alaska, 12 m à Hawaii, et touche le Japon ainsi que la côte ouest des États-Unis.
    • 9 juillet 1958, Alaska, 2 victimes : un glissement de terrain consécutif à un fort séisme dans la baie de Lituya en Alaska provoque le plus grand tsunami connu - il dévaste la végétation sur l'un des flancs jusqu'à une hauteur de 500 m - mais la géographie de la baie l'empêche de se propager dans l'océan Pacifique.
    • 22 mai 1960, Chili et océan Pacifique, 5 000 victimes : un séisme de magnitude 9,5 au Chili provoque un raz-de-marée meurtrier d'une hauteur allant jusqu'à 25 m au Chili, 10 m à Hawaii et 3 m au Japon.
      Voir article détaillé : Tremblement de terre de 1960 au Chili.
    • 27 mars 1964, Ouest des États-Unis, 100 victimes : un séisme de magnitude 9,3 au large de l'Alaska y provoque un tsunami de 15 m, qui touche la Californie où le niveau des eaux s'élève de 6 m.
    • 1976, Indonésie, 8 000 victimes dans l'île de Célèbes.
    • 1992, Indonésie, 2 200 morts dans l'île de Flores.
    • 17 juillet 1998, Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2 000 victimes : un séisme de magnitude 7,0 à 20 km des côtes provoque un tsunami local d'une hauteur d'environ 10 m.
  • XXIe siècle
    • 26 décembre 2004, océan Indien, au moins 285 000 victimes (bilan officiel au 30/01/2005) : un séisme de magnitude 9,1 à 9,3 au large de l'Indonésie provoque un tsunami qui touche les pays d'Asie du Sud (Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Inde, Sri Lanka) et dans une moindre mesure les côtes orientales de l'Afrique.
      Voir article détaillé: tsunami du 26 décembre 2004.
    • 17 juillet 2006, 668 morts : un séisme de 7,7 au large de la côte sud de Java provoque un tsunami faisant 668 morts, 287 disparus, 878 blessés et environ 100 000 sinistrés (au 22 juillet). Le système d'alerte mis en place après le tsunami du 26 décembre 2004 s'est révélé déficient.

Sources : voir Bibliographie thématique: statistiques sur les tsunamis.

 

Mégatsunamis

On définit comme mégatsunami un tsunami dont la hauteur au niveau des côtes dépasse cent mètres. Un mégatsunami, s'il se propage librement dans l'océan, est capable de provoquer des dégâts majeurs à l'échelle de continents entiers.

Les séismes étant incapables a priori d'engendrer de telles vagues, seuls des événements cataclysmiques, tels un impact météoritique de grande ampleur ou l'effondrement d'une montagne dans la mer, en sont la cause possible. Au-delà du fantasme, on notera les faits suivants :

  • Aucun mégatsunami non local n'a été rapporté dans l'histoire de l'humanité. Notamment, l'explosion du Krakatoa en 1883 et l'effondrement du volcan de Santorin dans l'Antiquité n'en ont pas produit.
  • Les causes possibles d'un mégatsunami sont des phénomènes rares, espacés d'échelles de temps géologiques —­ au bas mot plusieurs dizaines de milliers d'années, si ce n'est des millions d'années. Certains scientifiques estiment cependant qu'un mégatsunami aurait récemment été provoqué par l'effondrement du Piton de la Fournaise sur lui-même, à la Réunion : l'événement remonterait à 2 700 avant Jésus-Christ environ.
  • Les glissements de terrain produisent des tsunamis de courte période qui ne peuvent se propager sur plusieurs milliers de kilomètres sans dissiper leur énergie. Par exemple, lors des glissements de terrain à Hawaii en 1868 sur le Mauna Loa et en 1975 sur le Kilauea, des tsunamis locaux importants furent générés, sans que les côtes américaine ou asiatique distantes ne fussent inquiétées.

Le risque de mégatsunami reste cependant médiatisé et surévalué. Des modèles controversés prédisent en effet deux sources possibles de mégatsunami dans les prochains millénaires : sont envisagés un effondrement le long des flancs du Cumbre Vieja aux Canaries (mettant la côte est du continent américain en danger) et un autre au Kilauea à Hawaii (menaçant la côte ouest de l'Amérique et celles de l'Asie). Des études plus récentes remettent en cause le risque d'effondrement sur les flancs de ces volcans, d'une part, et le caractère non local des tsunamis engendrés, d'autre part.

Sources : Bibliographie thématique: mégatsunamis.

 

Phénomènes comparables

On ne doit pas confondre le phénomène avec celui de la vague scélérate créée localement et fugitivement en pleine mer par le vent par un phénomène de résonance et d'amplification de la houle accompagné de la réfraction des vagues sur des obstacles terrestres, l'ensemble créant des interférences dont l'amplitude peut temporairement dépasser très largement celle de la seule houle.

Toutefois, certains raz-de-marées causés par le creusement et l'atténuation brutale de cyclones les plus violents peuvent avoir un comportement similaire au tsunami (y compris dans son intensité, sa propagation sous forme d'onde sur de grandes distances, ou ses effets dévastateurs sur les côtes).

Dans certains cas, l'origine sismique ou cyclonique du raz-de-marée ne peut parfois pas être complètement déterminé avec certitude, tel que les vagues géantes qui ont touché les îles de la Réunion et Maurice vers le 13 mai 2007. En effet, l'onde de houle provenait du Sud de l'Océan Indien, dans la région des îles Kerguelen où sévissait un violent cyclone subtropical, mais aussi une région connue pour son activité sismique fréquente. Il n'est pas exclu que les deux phénomènes se soient combinés, bien qu'aucun séisme important n'ai pu être détecté dans cette région où l'on dispose de très peu d'instruments de mesure

 

 

Le Pacifique : La fosse des Mariannes :

La fosse des Mariannes est la fosse sous-marine la plus profonde actuellement connue, et l'endroit le plus profond de la croûte terrestre. Elle est située dans la partie nord-ouest de l'océan Pacifique, à l'est des Îles Mariannes aux coordonnées 11° 21' N, 142° 12' E, à proximité de l'île de Guam.

La fosse est la frontière entre deux plaques tectoniques, une zone de subduction où la plaque du Pacifique passe sous la plaque des Philippines. Le point le plus bas se situe selon les relevés entre un peu moins de 11 000 mètres et un peu plus de 11 500 mètres de profondeur

 

La fosse a été étudiée pour la première fois en 1951 par le vaisseau de la Royal Navy Challenger II, qui a donné son nom au point le plus bas de la fosse, Challenger Deep. Sa profondeur a été mesurée par écho sondage, qui a donné comme résultat 10 900 mètres aux coordonnées 11° 19' N, 142° 15' E. En raison de l'extrême profondeur et des différentes thermoclines traversé par le signal sonore, perturbant ainsi la précision du relevé, les responsables de la Royal Navy ont préféré être prudents lors de leur communiqué officiel, en déclarant la profondeur de 10 863 mètres.

En 1957, le vaisseau de l'Union soviétique Vityaz, annonce que la profondeur maximale de la fosse est de 11 034 mètres. Ce nouveau fond, surnommé Mariana Hollow, n'a jamais pu être redétecté et ne peut donc être considéré comme exact. En 1962, le Spencer F. Baird enregistre 10 915 mètres comme profondeur maximale, suivi en 1984 par des japonais à bord du Takuyo, qui relève une profondeur de 11 040,4. La mesure la plus précise est également d'origine japonaise, grâce à la sonde sous-marine Kaiko, qui le 24 mars 1995 relève une profondeur de 1



17/07/2007
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