Projet EINSTEIN@home pour détecter les Ondes Gravitationnelles (jamais détectées)

 

Projet EINSTEIN@home pour détecter les Ondes Gravitationnelles (jamais détectées)

Les Ondes gravitationnelles sont prévues dans la théorie d'Einstein.

On en a jamais mesurées et un projet du même ordre que SETI (vie extraterrestre) va être bientôt mené, qui s'appelle Einstein@home

Voici des informations sur ces ondes et le Projet Einstein

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Site complet sur les ondes gravitationnelles :

http://www.luth.obspm.fr/~luthier/gourgoulhon/

 

Eric Gourgoulhon

Directeur de recherche au
CNRS

Laboratoire Univers et Théories

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Michaël Gerard
 

Einstein@home: partez à la recherche d'ondes gravitationnelles ! - 03/04/2005

Albert Einstein a prédit l'existence des ondes gravitationnelles dans sa théorie de la relativité générale, mais ce n'est qu'actuellement, au 21ème siècle, que la technologie a suffisamment évolué pour que les scientifiques puissent les détecter et les étudier. Un dossier spécial année de la physique sur un projet de calcul partagé.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_gravitationnelle

Onde gravitationnelle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Définition [modifier]

Dans le cadre de la relativité générale les ondes gravitationnelles sont définies comme les perturbations de la métrique qui du point de vue des équations d'Einstein sont découplées des perturbations du tenseur énergie-impulsion. D'un point de vue de la symétrie de rotation en trois dimensions, les ondes gravitationnelles ont une symétrie tensorielle (mathématiquement on parle de spin 2), par opposition aux perturbations de la matière qui ont soit une symétrie scalaire (spin 0), soit une symétrie vectorielle (spin 1).

L'existence des ondes gravitationnelles est donc une prédiction de la théorie de la relativité générale. La courbure de l'espace-temps dépend de la répartition de la masse qui s'y trouve, le déplacement d'objets massifs modifie (localement) cette courbure. La propagation des déformations (oscillations de l'espace-temps) se fait par l'intermédiaire des ondes gravitationnelles à la vitesse de la lumière (dans le vide).

De façon imagée, on peut dire que l'intensité de la gravitation doit fluctuer lors du passage d'une onde gravitationnelle comme la surface de l'eau monte et descend lorsque passe une vague.

L'analogie existant en relativité générale entre des charges électriques en mouvement et des masses en mouvement permet de mieux comprendre le phénomène : de la même manière que l'accélération de particules chargées produit des ondes électromagnétiques, l'accélération de particules possédant une masse devrait produire des ondes gravitationnelles. Cette comparaison est toutefois limitée car dans le cas particulier d'un effondrement gravitationnel d'une masse parfaitement sphérique aucune onde gravitationnelle n'est émise malgré la forte accélération subie par la matière (c'est le théorème de Birkhoff).

La plupart des théories de gravité quantique postulent l'existence d'un quantum correspondant appelé le graviton de façon analogue à l'électrodynamique quantique dans laquelle le vecteur de la force électromagnétique n'est autre que le photon. L'onde gravitationnelle est considérée comme l'onde associée au graviton, et ses caractéristiques donnent alors de précieuses informations sur la particule .

 

Degrés de libertés [modifier]

Les ondes gravitationnelles ont deux polarisations indépendantes ce qui est équivalent à dire qu'elles possèdent deux degrés de liberté. Pour trouver l'origine de ce nombre il faut considérer le tenseur métrique dans son ensemble qui est décrit par une matrice symétrique contenant 10 entrées indépendantes et soustraire tout d'abord les degrés de liberté non-physiques associés à l'invariance de la théorie sous la symétrie de reparamétrisation de l'espace-temps. Ceux-ci sont au nombre de 4. Il faut également soustraire les degrés de liberté qui sont couplés aux perturbations du tenseur énergie-impulsion. Il y a un tel degré scalaire et trois degrés vectoriels. Au final il ne reste donc bien plus seulement que deux degrés de propagation physique[1].

 

Détection des ondes gravitationnelles [modifier]

/wiki/Image:LISA.jpgIllustration du projet LISA, vue d'artiste/wiki/Image:LISA.jpg

/wiki/Image:LISA.jpg/wiki/Image:LISA.jpgIllustration du projet LISA, vue d'artiste

La détection des ondes gravitationnelles est un enjeu scientifique car des mesures sur les propriétes de ces ondes donneraient des informations sur la structure même de l'Univers.

L'observation du pulsar binaire PSR B1913+16, découvert en 1974 a permis aux physiciens Russell Hulse et Joseph Hooton Taylor (qui reçurent le Prix Nobel de physique en 1993 pour ces travaux) de mettre en évidence l'effet de ces ondes gravitationnelles. Ce pulsar est un sytème binaire composé de deux étoiles à neutrons en orbite autour de leur centre de gravité commun. Le comportement de ce système s'écarte notablement des prédictions de la mécanique newtonienne. Par contre, il a été observé que ce système perdait de l'énergie, conformément aux prédictions de la relativité générale, qui prédit qu'un tel système diffuse de l'énergie sous la forme d'ondes gravitationnelles. L'observation des modifications de l'orbite du système PSR B1913+16 a permis de mesurer avec précision l'énergie rayonnée et est compatible avec les prévisions faites par la relativité générale. Russell Hulse et Joseph Taylor ont été récompensés par le prix Nobel de physique en 1993 pour cette découverte.

Toutefois, on n'a jamais pu observer directement de rayonnements gravitationnels. C'est-à-dire que personne n'a encore été témoin d'un objet physique se déformant réellement pendant le passage d'une onde gravitationnelle, bien qu'il y ait eu un certain nombre de rapports non confirmés. L'observation confirmée d'ondes gravitationnelles serait une autre évidence importante de la validité de la relativité générale.

Une des raisons pour laquelle on n'a pas encore pu détecter directement ces ondes est leur très faible intensité, de sorte que les signaux, s'ils existent, sont noyés sous le bruit produit par d'autres sources. Les sources terrestres ordinaires seraient de toute façon indétectables, en dépit de leur proximité. Seuls des événements produits par des objets extrêmement massifs comme la collision entre deux trous noirs seraient susceptibles d'être détectés.

 

Techniques de détection [modifier]

Elles consistent à détecter un minime déplacement relatif de deux ou plusieurs objets secondaire au passage d'une onde gravitationnelle. Ce déplacement est quantifiée par la mesure précise des distances séparant chaque objet (mesure faite par interféromètres à laser).

Un certain nombre d'équipes travaillent à rendre les détecteurs de gravité plus sensibles et plus sélectifs aux ondes et à analyser leurs résultats.

Une technique généralement utilisée pour réduire les effets du bruit doit employer la détection de coïncidence pour pouvoir ignorer les événements qui ne s'enregistreraient pas sur les deux détecteurs.

Il y a deux types communs de détecteurs terrestres utilisés dans ces expériences :

Un moyen de s'affranchir du bruit de fond terrestre est de réaliser l'expérience de détection dans l'espace. C'est le projet de l'interféromètre LISA, constitué de trois satellites devant orbiter à près de 5 millions de kilomètres les uns des autres. Le lancement est prévu entre 2009 et 2015.

En novembre 2002, une équipe de chercheurs italiens de l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare et de l'université de Rome ont produit une analyse de leurs résultats expérimentaux qui semble donner une autre preuve indirecte de l'existence des ondes gravitationnelles.

Leur article, intitulé " Étude des coïncidences entre les détecteurs d'ondes gravitationnelles EXPLORER et NAUTILUS en 2001 ", est basé sur une analyse statistique des résultats de leurs détecteurs qui prouve que le nombre de détections coïncidantes est le plus grand quand les deux détecteurs se dirigent dans le centre de la Voie lactée.

La recherche d'ondes gravitationnelles demande une somme de calculs faramineuse. C'est la raison d'être du projet Einstein@Home, fondé sur le principe de calcul réparti : des particuliers peuvent mettre à disposition les moments d'inactivité du processeur de leur ordinateur afin de seconder modestement les scientifiques dans leur recherche.

 

Références [modifier]

"Relativité et gravitation" par Philippe Tourrenc, Ed: Armand Colin

 

Notes [modifier]

  1. À titre indicatif, la généralisation en dimension N,de ce résultat aboutit à un nombre {N(N-3)over2},de degrés de liberté pour les ondes gravitationnelles. Les ondes gravitationnelles dans des espaces à dimensions supplémentaires sont utiles dans le cadre de la cosmologie branaire.

Attention : les ondes gravitationnelles mentionnées dans cet article ne doivent pas être confondues avec les ondes de gravité en mécanique classique qui correspondent à des mouvements de liquide ou de gaz.

 

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Einstein%40Home

 

Einstein@Home

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Einstein@Home est un projet de calcul distribué destiné à détecter des ondes gravitationnelles en analysant les données des interféromètres.

Il utilise la plateforme de calcul distribué BOINC, développé par Bruce Allen et son équipe. Il a été lancé à l'occasion de l'année mondiale de physique en 2005 afin de mobiliser la puissance inutilisée des ordinateurs de milliers de volontaires à l'instar de SETI@Home.

Sommaire

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Objectifs

Son objectif est de détecter des ondes gravitationnelles en analysant les données des interféromètres LIGO (États-Unis d'Amérique) et GEO (Allemagne). Ces instruments sont conçus pour détecter les ondes gravitationnelles provenant entre autres des systèmes binaires de trous noirs et d'étoiles à neutrons, d'explosions de supernovæs, du bruit de fond cosmologique et des pulsars. Einstein@Home est spécifiquement conçu pour analyser des ondes associées aux pulsars. Il est possible que cette expérience permette la découverte de faits nouveaux et inattendus.

 

Recherche du signal

Ces détecteurs sont d'une extrême sensibilité. Ils sont en effet les détecteurs les plus sensibles jamais construits et utilisent les technologies les plus récentes. Toutefois, leur signal de sortie est composé principalement de bruits d'origines diverses, tels que les séismes, l'agitation thermique des atomes constituant les détecteurs optiques et leurs suspensions, le comportement quantique des photons de la lumière du laser. Le problème de la recherche d'ondes gravitationnelles a été décrit comme "essayer d'entendre une flûte dans un concert de heavy metal", car on a besoin d'identifier une forme d'onde connue cachée dans le bruit du détecteur.

 

Historique

La construction des instruments LIGO et GEO ont commencé au milieu des années 1990. Les deux interféromètres de LIGO ont été inaugurés officiellement les 11 et 12 novembre 1999. Depuis, les responsables de ces instruments ont procédé à des séquences d'amélioration technologique et scientifique qui ont considérablement amélioré leur sensibilité.

Les phases de collecte de données :

  • S1: 23 août au 9 septembre 2002
  • S2: 14 février au 14 avril 2003
  • S3: 31 octobre 2003 au 9 janvier 2004
  • S4: 22 février au 23 mars 2005
  • S5: 9 novembre 2005 à fin 2006 (En cours d'analyse)

 

Liens externes [modifier]

Récupérée de " http://fr.wikipedia.org/wiki/Einstein%40Home "

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/LIGO

 

LIGO

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

LIGO (pour Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory) est un projet d'interféromètre américain, destiné à détecter les ondes gravitationnelles.

L'analyse des données de LIGO est à la charge du LIGO Scientific Collaboration (LSC), qui est un groupe de plus de 400 chercheurs d'environ 40 institutions. Le LSC se charge également d'étudier la conception de capteurs plus sensibles.

 

Histoire [modifier]

Il a été créé en 1992 par Kip Thorne et Ronald Drever du Caltech et Rainer Weiss du MIT. LIGO est sponsorisé par la National Science Foundation (NSF), pour un coût de 365 millions de dollars en 2002 et est à ce titre le plus ambitieux de la NSF (ce qui était encore le cas en 2004).

 

Lien externe [modifier]



26/07/2007
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