Le grand Ufologue Français Claude Poher : Les UNIVERS SONS

 

Claude Poher

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Pour les articles homonymes, voir Poher (homonymie).

Claude Poher (né en 1936) est un scientifique français, membre du Centre national d'études spatiales (CNES). Il est ingénieur en recherche spatiale et en électronique et dispose d'un doctorat d'astronomie-astrophysique. Il est par ailleurs membre de l'Académie internationale d'aéronautique.

Poher entre au CNES dans les années 1960, durant lesquelles il devient directeur de la Division Fusées-Sondes. En 1969, alors en voyage aux États-Unis, Claude Poher fait la connaissance de l'astronome et ufologue américain Josef Allen Hynek, qui lui fait découvir le phénomène OVNI, auquel il ne cessera de s'intéresser par la suite. Il entre alors dans le Collège Invisible, une association de scientifiques s'intéressant au phénomène OVNI, dirigé par Hynek. Il prend par ailleurs contact avec le GEPA, une association ufologique scientifique française, ancêtre informelle du GEPAN.

Au début des années 1970, Poher rédige une étude statistique sur le phénomène OVNI (qu'il présente en 1975 à l'American Institute of Aeronautics and Astronautics) et commence à sensibiliser la hiérarchie du CNES. En 1976 il devient directeur de la Division Systèmes et Projets Scientifiques du CNES et milite auprès d'Hubert Curien, président du CNES, pour la création d'un organisme officiel d'étude des OVNI. Il est soutenu dans cette action par l'IHEDN.

En mai 1977, le CNES annonce la naissance du GEPAN, premier organisme scientifique officiel français chargé de l'étude des OVNI. Poher en devient le directeur. Il s'en occupe seul avec une secrétaire au début mais quelques mois plus tard, l'effectif du GEPAN grossit jusqu'à atteindre une dizaine de scientifiques et d'ingénieurs, ainsi que de nombreux collaborateurs extérieurs. Dès 1978, il cherche le soutien d'ufologues privés pour épauler le CNES.

En 1978, Poher déclare au Conseil scientifique du GEPAN qu'il en est arrivé à la conclusion que les OVNI de catégorie D (c’est-à-dire ceux qui sont non-identifiés même avec de nombreux éléments et une enquête scientifique) sont bien des engins volants matériels, dont l'origine est cependant inconnue. Le 30 décembre de la même année, il prend un congé sabbatique, et ne s'occupera plus des OVNIs à son retour au CNES, même s'il continue à s'y intéresser en privé.

Claude Poher est par ailleurs l'auteur de la théorie des universons, présentée sur son site : http://www.universons.com/

Claude Poher est titulaire de l'Ordre National du Mérite, du prix Astronautique AAAF et de la médaille du CNES.

Publications [modifier]

Liens externes [modifier]

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Claude Poher (docteur) (1936)

Ingénieur français, docteur en astronomie.

Un intérêt (1969)

En 1969, Poher est Directeur de la Division Fusées-Sondes du CNES. En voyage aux USA pour une mission préparatoire à un programme spatial d'astronomie réalisé par le CNES en collaboration avec la NASA, Poher fait la connaissance de J. Allen Hynek au cours d'un dîner professionnel. Ce dernier lui fait part de plusieurs anecdotes étranges qui intriguent Poher, et tous deux se retrouvent le week-end suivant, en compagnie de Fred Beckman à examiner les archives d'Hynek chez ce dernier. Poher repart avec l'intention de travailler sur le sujet sur son temps personnel, et examiner les cas français. Il lit le rapport Condon qui paraît cette année-là, et en ressort d'autant plus motivé quand il constante le nombre de cas restant non-identifiés. Il recueille des données, prend des contacts avec différents groupes d'étude du phénomène, et entre dans le Collège Invisible, et collabore avec le GEPA.

A partir de 1970, il se constitue des archives et commence une étude statistique afin de tenter de déterminer les caractéristiques du phénomène. Le résultat est un fascicule de plus de 200 pages (étude portant sur cas 1000 informatisés en Fortran sur cartes perforées), bourré de tableaux et graphiques. Les conclusions de Poher sont que :

  1. il existe une similitude des observations faites dans le monde
  2. les récits présentent les caractéristiques d'événements réels (non inventés)
  3. le phénomène observé reste inexplicable, se distinguant nettement des phénomènes connus des experts.

A partir de 1971, Poher commence à informer sa hiérarchie au CNES. Il tient également informé l'Etat-Major de l'Armée en l'air, en retour des rapports d'observations qu'elle a bien voulu lui communiquer. A partir de 1972, L'étude statistique de Poher commence à circuler sous le manteau [1].

Sortie du bois (1974)

En 1974, alors qu'a lieu une vague d'observations, Poher élabore une 2ème étude sur les corrélations entre les visions d'ovnis et les perturbations électromagnétiques. En Février, le ministre de la défense Robert Galley reconnaît la nécessité d'une étude officielle et cite l'étude de Poher que lui a communiqué l'armée.

En mars se tient aux USA une réunion de scientifiques et universitaires intéressés par le problème ovni, auquel se rend Poher. A cette même époque, Poher participera à une série d'entretiens radiophoniques sur les ovnis à France Inter, animée par Jean-Claude Bourret [2].

Cette même année, une 1ère émission télévisée (produite par la future RTBF) réunit sur un même plateau quelques-uns des protagonistes du débat scientifique à propos des ovnis : Auguste Meessen, André Koeckelenbergh, Pierre Guérin et Poher. A cette époque, il reçoit des lettres ummites que lui transmet Antoni Ribera, et en fait part à son tour à Maurice Viton.

C'est à partir de l'année suivante, en 1975, que la gendarmerie aura officiellement la charge de recueillir systématiquement les rapports d'observations d'ovnis. Du 20 au 22 janvier de cette année-là lors de la Convention Annuelle de l'AIAA sur les Sciences Aérospatiales, Poher et Jacques Vallée présentent une publication sur les caractéristiques fondamentales du phénomène ovni [3], qui représente le point d'orgue de l'approche scientifique et statistique du phénomène ovni.

En avril 1976, Poher devient Directeur de la Division Systèmes et Projets Scientifiques du CNES. Cette année-là, fraîchement arrivé aux USA, il participe à la 1ère conférence technique du CUFOS. Revenu en France, il collabore à la rédaction d'un chapitre du 2ème livre de Jean-Claude Bourret [4]. Il recueille dans le milieu scientifique les efforts propres à instituer un groupe d'étude du phénomène ovni et soumet une proposition à la Direction générale du CNES. Celle-ci examine et approuve l'initiative 1, après avoir obtenu la promesse de la collaboration des forces armées, de la gendarmerie, l'aviation civile et la Météorologie Nationale. La situation de fait, où Poher recevait jusqu'ici personnellement les rapports de ces organismes, est normalisée.

GEPAN (1977-1978)

En 1977, Poher use de tout son charisme pour convaincre le CNES de créer le GEPAN. Authentiquement intéressé par le phénomène, il fait jouer l'ensemble de ses relations, y compris auprès du Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Alain Poher. Finalement c'est le 1er Mai que le CNES annonce officiellement la naissance du GEPAN près du Centre Spatial de Toulouse, sous la direction de Poher. En fait pendant les 6 premiers mois Poher est seul avec une secrétaire pour classer les dossier et répondre au courrier. Malgré l'aide de 4 ou 5 chercheurs bénévoles en France, Poher ne peut répondre à la demande d'enquêtes sur le territoire à la fin de la vague d'observations, et le manque de ressources se fait rapidement et cruellement sentir. En Septembre, Poher tape du poing sur la table et demande un plus grand soutien du CNES. Hubert Curien l'autorise alors à faire appel au bénévolat de ses ingénieurs, et consent à mettre en place un conseil scientifique du GEPAN.

Le groupe, qui sera constitué d'une dizaine de scientifiques, effectuant leur tâche à temps partiel, sera supervisé par un Conseil Scientifique composé de 7 scientifiques de haut niveau qui devront se réunir une-deux fois l'an pour évaluer le travail effectué et prodiguer conseils et recommandations. Cette année-là le GEPAN réalise des travaux statistiques sur plus de 300 rapports transmis par la gendarmerie, et exécute une vérification des études déjà conduites par Claude Poher à titre privé, ainsi que ceux d'autres ufologues. Disposant de moyens pour mener des investigations, Poher exploite pas exemple un microphotomètre digitaliseur pour analyser, 10 ans après les faits, les photos de l'atterrissage Ummite de San José de Valdeiras : il révèle la présence d'une "ficelle" très fine maintenant ce qui devait être une maquette de la nef, probablement constituée de deux assiettes de plastique. Poher en conclut, peut-être un peu vite, que l'ensemble de l'affaire relève de la supercherie, d'un canular monté par des étudiants d'une université espagnole Il fait également étudier des spectrographes à réseau (simples bonnettes adaptables sur des appareils photo), par la société française d'optique Jobin et Yvon. Les gendarmes devaient en être équipés. Avec un tel dispositif, un simple possesseur d'appareil photo pouvait être à même de prendre un spectre d'émission d'ovni, document qui aurait été scientifiquement exploitable.

En avril 1978, Poher part avec une équipe enquêter pour le GEPAN sur le cas de Cussac. En Septembre, le GEPAN organise près du Centre Spatial de Toulouse (CST) une rencontre avec des groupes ufologiques français : participent une centaine de personnes représentant plus de 40 associations. Avant de communiquer son propre retrait du GEPAN, Poher présente la structure et les activités du groupe, auquel (outre le Directeur et la secrétaire) participent sur le moment une cinquantaine de personnes du CNES, divisés en 7 groupes de travail (Intervention rapide, prélèvement de traces, alarmes radars, évaluation des cas, archives nationales, codification et statistiques, simulateur optique SIMOVNI).

En 1978, dans le rapport de Juin GEPAN au Comité Scientifique, Poher indique (volume 1, chapitre 4) :

En prenant en compte les élements collectés sur les témoins et les lieux de leurs observations, nous pouvons affirmer que les cas d'observation impliquent généralement un phénomène matériel. Dans 60 % des cas cités, la description du phénomène correspondant à celle d'une machine volante dont l'origine, les modes de déplacement et/ou de propulsion sont totalement en-dehors de notre champ de connaissance.

Le 30 décembre Poher quitte la direction du GEPAN, s'étant découvert un goût prononcé pour les croisières en mer. Il part faire le tour du monde sur un voilier qu'il a construit lui-même. Cela semble d'autant plus paradoxal qu'il avait longtemps rêvé d'un tel service au sein du CNES.

 

Poher aura également été pilote pendant 45 ans, sur 3 avions personnels successifs, par tous les temps, de jour comme de nuit, y compris des hélicoptères et de très gros engins aussi. Il a même enseigné aux équipages dans l'aéronautique commerciale, pendant plusieurs années, avant que n'existe la recherche spatiale.

Universons

En 2001, Poher contacte Auguste Meessen pour lui proposer de faire partie d'un groupe de scientifique travaillant sur sa théorie des universons. Cependant Meessen n'est pas convaincu par les fondations de cette théorie.

Le 7 septembre 2003, Poher revient publiquement sur le devant de la scène, avec la 1ère publication de sa théorie des universons [5]. Le lendemain il participe à une conférence-débat du GIRA sur sa théorie, à laquelle assiste notamment Meessen, qui fait part de ses objections [6].

[7] [8] [9] [10]

Home
  1. concomittament à un avis semblable d'un rapport d'anciens de l'IHEDN
  1. Poher, C.: Etudes statistiques de rapports d'observation du phénomène ovni, publication privée, 1971
  2. Bourret, J. C.: Interview de Claude Poher, France Inter, mars 1974
  3. Poher, C. & Vallée, J.: "Basic patterns in UFO observations", 13ème Convention Annuelle de l'AIAA sur les Sciences Aérospatiales à Pasadena, Californie, 20-22 Janvier 1975
  4. Bourret, J.-C. Le nouveau Défi des Ovnis
  5. Poher, C.: Les Universons, énergie du futur, Editions du Rocher, 2003
  6. La propulsion des ovnis et les thèses de Claude Poher (4 janvier 2005) - Suite à la réunion du GIRA du 8 septembre 2004
  7. Poher, C.: Etudes et réflexions à propos du phénomène OVNI, L'Aéronautique et l'Astronautique n° 52 (1975), pp. 69-74. Repris dans LDLN n° 152 (février 1976) pp. 3-7. Repris dans Bourret 1976-2, pp. 242-258.
  8. Poher, C.: Un exemple d'analyse de clichés d'ovni: l'étude des photographies de McMinnville (USA), CT/GEPAN, 7 juin 1977.
  9. Poher, C.: Détermination de l'ordre de grandeur de la puissance d'une source lumineuse à partir de l'examen de clichés photographiques, CT/GEPAN, Toulouse, le 23 juin 1977. UFO-Revue Information Ufologique n° 11 juillet 1992 (C) CISU
  10. Rencontre avec Claude Poher, "La Vague d'OVNIs" - Radio Ici & Maintenant !, 7 septembre 2004

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Introduction

Home  >  Etude statistique des rapports d'observation du phénomène ovni

J'ai constitué (avec l'aide bénévole de quelques collaborateurs efficaces) un fichier de près de 1000 témoignages d'observation d'ovnis (objets volants non identifiés).

Ce fichier a été codé avec le maximum de précision compatible avec les moyens de traitement envisagés (on trouvera, en annexe 1, le procédé détaillé de codage et en annexe 2 les sources utilisées).

On trouvera dans la suite les résultats d'études statistiques menées à partir de ce fichier.

Sous-ensembles de Rapports d'Observation sur lesquels les Etudes Statistiques ont été menées

On trouvera dans la suite les résultats des études portant sur plusieurs fichiers :

  1. Fichier de 825 observations émanant de nombreuses sources et concernant le monde entier, les sources sont précisées en annexe 2
  2. Fichier de 220 observations faites en France extrait du précédent (voir aussi annexe 2 pour les sources) (Toutes les observations françaises ont été ôtées du fichier n° 1, pour constituer le fichier n° 2)
  3. Fichier de 128 observations faites en France, extrait du fichier n° 2 en utilisant exclusivement les sources suivantes :
    • Rapports officiels
    • Enquêtes personnelles directes de l'auteur
    • Bulletins du GEPA
      Ces sources sont appelées dans la suite "sources très crédibles").
  4. Fichier de 52 observations faites en France et ne comportant que les rapports officiels et les enquêtes directes.
  5. Fichier de 76 observations faites en France et ne comportant que les bulletins du GEPA
    Remarque : Le fichier n° 3 est la somme des fichiers 4 et 5.
  6. Fichier de 24 observations faites à l'étranger (aucune observation faite en France) à partir des sources suivantes (appelées "sources très crédibles" dans la suite) :
    • Rapports officiels français
    • Enquêtes personnelles directes de l'auteur
    • Rapport de la Commission Condon (voir bibliographie)
    • Bulletins du GEPA
  7. Fichier de 66 observations diurnes. Ce fichier est extrait des fichiers n° 3 et 6 ; il concerne donc le monde entier et les "sources très crédibles". On a choisi exclusivement les observations faites entre 8 h et 18 h locales.
  8. Fichier de 86 observations nocturnes, obtenu de la même manière que le fichier n° 7, mais on a cette fois choisi les observations faites entre 23 h et 4 h locales exclusivement.
    Remarque : Toutes les observations dont l'heure d'observation était imprécise ont été éliminées des fichiers 7 et 8.
  9. Fichier de 135 observations avec au moins 3 témoins, extrait des fichiers n° 3 et 6 (donc sources très crédibles seulement).
  10. Fichier de 50 observations d'atterrissages, extrait des fichiers n° 3 et 6 (sources très crédibles seulement).

Les résultats bruits de ces statistiques sont donnés plus loin. Par contre, les pages qui suivent résument les résultats les plus significatifs sur chacun de ces fichiers.

Aucune interprétation de ces résultats ne sera présentée ici.

Home  >  Etude statistique des rapports d'observation du phénomène ovni

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Ci-dessous: le 14 juillet 1978, aux Nations Unies, auditions sur la question des OVNIS à l'initiative de la Grenade. De gauche à droite: dr Claude Poher (GEPAN, France), Sir Eric Gairy (Grenade, initiateur des auditions), Kurt Waldheim (Autriche, Secrétaire Général de l'ONU), Gordon Cooper (Astronaute et pilote américain, témoin d'OVNIS dans les années 50), dr J. Allen Hynek (ancien consultant de l'USA en matière d'OVNIS, astronome et ufologue), dr Jacques Vallée (ufologue français).

SOURCES:

  • Dr Claude Poher, Ph.D. en astronomie, fondateur et premier directeur du GEPAN, le service d'enquête scientifique concernant les OVNIS sous tutelle du Centre National Des Etudes Spatiales du gouvernement Français, qui a analysé des rapports d'observations rassemblés par la Gendarmerie Nationale de 1974 à 1978, écrit dans le rapport du GEPAN à son comité scientifique, juin 1978, Vol 1, Chapitre 4.
  • www.universons.com, le site Internet de Claude Poher, 2004.

 

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http://rr0.org/data/1974/03/Bourret_PoherInterview_FranceInter/index.html

Interview de Claude Poher (1974)

Home

En mars 1974 se tient aux USA une réunion de scientifiques et universitaires intéressés par le problème ovni, auquel se rend Claude Poher. A cette même époque, Poher participera à une série d'entretiens radiophoniques sur les ovnis à France Inter, animée par Jean-Claude Bourret :

Bourret : Qui avez-vous rencontré aux USA ?

Poher : J'ai rencontré une trentaine de scientifiques. Les plus connus sont le docteur Hynek, Jacques Vallée, le docteur Saunders, etc. Ils excercent tous une activité classique, en consacrant toutefois une partie de leurs loisirs au phénomène ovni, appelé là-bas phénomène U.F.O. (Unidentified Flying Objects). J'ai rencontré également des représentants de l'Institution Américaine pour l'Aéronautique et l'Astronautique. Cette institution a créé un sous-comité U.F.O., qui publie des articles dans les revues de l'AIAA - pour que la communauté scientifique prenne conscience du phénomène. Ces personnes ne travaillent pas personnellement sur la question. Il s'agit de juges extrêmement impartiaux, extrêmement prudents. Néanmoins, ils ont publié des cas fort intéressants et continueront de le faire.

Bourret : Où en est la question des ovnis aux USA ? Y a-t-il une meilleure approche du problème qu'en France ?

Poher : Non. Il semble qu'en France les ovnis soient plus facilement acceptés par la communauté scientifique qu'aux Etats-Unis. Cela résulte de l'action de la commission Condon, qui a été négative et continue à produire des effets improductifs aux Etats-Unis. En France, nous n'avons pas eu de retombées négatives : la plupart des scientifiques ne connaissent pas le rapport Condon.

Bourret : Le rapport Condon n'est pas négatif pour celui qui veut bien le lire jusqu'au bout (1000 pages). Il renferme des cas d'observations d'ovnis et de photos jugées authentiques par la commission qui, pourtant, n'était pas favorable aux ovnis, pusiqu'elle avait reçu pour mission de réduire le phénomène ovni à des mauvaises interprétations de phénomènes connus.

Poher : Oui, c'est le moins que l'on puisse dire. J'ai rencontré le docteur Saunders, qui faisait partie de la commission Condon, et qui a démissionné, il reste la personne qui, dans le monde, possède le plus gros catalogue informatique d'observation d'ovnis. Aux dernières nouvelles, il a 85000 cas d'observations dans son ordinateur.

Bourret : Pouvez-vous rappeler pourquoi le docteur Saunders a démissionné de la commission Condon ?

Poher : Tout simplement parce qu'il n'était pas d'accord avec les méthodes de travail et les conclusions apportées par la commission Condon.

Bourret : Vous dites 85000 cas, Claude Poher. S'agit-il de cas d'atterrissage ou d'observations et d'atterrissages ?

Poher : Non, c'est un mélange de toutes les observations. 10 % des cas portent sur des atterrissages. Aux USA, il existe une certaine spécialisation des scientifiques s'occupant du problème UFO. Le docteur Saunders réunit toutes les informations sur la question et, à partir de ce travail, dresse des statistiques à la demande des autres scientifiques. Par exemple, je lui ai demandé un certain nombre de travaux qu'il eu l'amabilité d'exécuter.

Bourret : Quels travaux ?

Poher : Par exemple, on obtient facilement l'ensemble des cas français. Des témoins étrangers ont vu des ovnis en France ; ils ont rapporté leurs observations en retournant dans leur pays. Ce genre d'observations est intéressant : on peut comparer celles-ci avec ce que décrira un témoin français. Ces comparaisons apportent une confirmation de la description du phénomène identique - quelle que soit la nationalité du témoin.

Bourret : Et les atterrissages ?

Poher : Il existe actuellement 546 cas d'atterrissage avec des traces où les scientifiques américains ont réalisé une enquête poussée. En comparant les traces de ces atterrissages avec celles qui ont été analysées en France, on trouve exactement les mêmes caractéristiques.

Bourret : Lesquelles ?

Poher : Par exemple, la répartition temporelle des instants d'atterrissages suit une loi strictement la même aux USA et en France : c'est troublant. Parce que s'il s'agit d'un phénomène sociologique ou psychologique, il n'y a aucune raison pour que les français et les américains soient amenés à établir des rapport coïncidants sur tous les points alors que leur mode de vie diffère sensiblement.

Bourret : Tout au long de cette émission, j'ai rencontré beaucoup de scientifiques. Les uns étaient "contre", d'autres étaient "pour" les ovnis. J'emploie à dessein ce vocabulaire simpliste : il a le mérite de définir les attitudes. Or, je n'ai jamais rencontré un scientifique qui, s'étant penché sérieusement sur la question ovni en réalisant notamment des enquêtes sur le terrain, figure dans les "contre" après une étude approfondie du dossier. Et aux USA ?

Poher : Une importante étude a été menée, aux USA, sur cette question. Les résultats en sont récents. Sur 195 scientifiques, mêlés de près ou de loin à l'étude des ovnis aux USA, 40 % étaient "pour" au début ; 60 % étaient "contre". Après une étude du dossier plus ou moins longue (de quelques jours à plusieurs années) on trouve 95 % des scientifiques qui sont "pour" ! Le reliquat de 5 % tient plus des "réservés" que des "contre". Il s'agit d'ailleurs de ceux qui ont étudié le problème le moins longtemps : quelques jours ou quelques semaines. Cela résulte d'une analyse portant sur 15 ans. Cette statistique est donc intéressante. Les scientifiques eux-mêmes ont répondu à un questionnaire qui leur a été envoyé. Par conséquent, c'est bien la réponse et la position des scientifiques eux-mêmes.

Bourret : Claude Poher, nous sommes à l'heure du bilan. Nous tournons les dernières pages de ce dossier ovni. Pouvez-vous dire quelles hypothèses sont retenues par les scientifiques américains pour tenter d'expliquer le phénomène ovni.

Poher : A peu près les mêmes que celles avancées au cours de votre émission. L'hypothèse extra-terrestre est loin d'être la seule capable d'expliquer le phénomène. Il y en a d'autres, difficiles à vérifier. Des hypothèses qui concernent la manipulation de l'espace-temps. On en est encore, à l'heure actuelle, à essayer de connaître les caractéristiques du phénomène. On ne les jauge qu'à travers le témoignage humain - avec tout ce que cela comporte d'inexactitudes. L'approche faite aux Etats-Unis, comme en Europe, est multiple. Nous essayons d'améliorer notre connaissance en poussant des enquêtes plus approfondies, plus sérieuses, en utilisant des compétences plus appropriées, en particulier dans l'interrogation des témoins. Les enquêtes concernant les atterrissages sont mieux exploitées. On approche aussi le phénomène par des méthodes d'analyse statistique. On s'est aperçu en effet que, lorsqu'on dispose de milliers de témoignages, des caractéristiques apparaissent. Lorsque les enquêtes sérieuses seront à notre disposition en très grande quantité, par le seule étude statistique, on obtiendra une connaissance du phénomène ovni beaucoup plus précise.

Bourret : C'est l'avenir de l'étude sur les ovnis ?

Poher : Il n'y a pas seulement cela. On peut espérer que, dans un avenir assez proche, on pourra implanter un certain nombre de stations de mesures automatiques capables de fournir des données plus objectives du phénomène. Actuellement, on ne sait pas si l'émission lumineuse que les témoins affirmetn apercevoir reste limitée ou non au visible. Cette émission lumineuse peut très bien s'étendre dans l'infrarouge et dans l'ultraviolet.

Bourret : Qui dit station scientifique automatique dit "crédits" ?

Poher : C'est le noeud du problème ! Pourtant, les sommes dépensées ne seraient pas considérables. Avec quelques millions de francs anciens, on pourrait faire progresser la connaissance objective du phénomène. Pour des stations élaborées, il faudra évidemment des sommes plus importantes que la Recherche Scientifique ne veut pas débloquer - pour l'instant du moins !

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CLAUDE POHER nous explique comment les extraterrestres pourraient voyager plus vite que la vitesse de la lumière :

Remettre en cause la théorie de la Gravitation, les Univers Sons

http://skystars.unblog.fr/files/2007/07/cpoheraameessen.pdf

 

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REFUTATION DES THESES DE CLAUDE POHER PAR LA PROFESSEUR A. MEESSEN : voir adresse ci-dessous

La propulsion des ovnis

et les thèses de Claude Poher

A. Meessen

Claude Poher a proposé une théorie [1] qui est basée sur le concept de particules hypothétiques, appelés « universons. » Ils permettraient d’expliquer la gravitation universelle et certaines anomalies astrophysiques. Ils rendraient également compte de la propulsion des ovnis au moyen de forces de type gravifique et fourniraient une source d’énergie, disponible dans l’espace interstellaire. L’analyse de cette théorie a été entamée en privé, bien avant la publication de son livre. Ensuite, la discussion s’est poursuivie sur mon site Internet [2] et celui d’Ufocom [3]. Le 8 septembre 2004, Monsieur Poher a présenté ses idées au GIRA, à Paris, en vue d’une discussion élargie. Puisque celle-ci a seulement pu être entamée, nous la poursuivons ici, en considérant l’ensemble des thèses proposées. Cela nous amène aussi à fournir plus d’informations sur un mode de propulsion différent, de type MHD. La Propulsion EM Pulsée des ovnis semble fournir, en effet, un modèle théorique prometteur.

http://www.meessen.net/AMeessen/univprop.pdf

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18/11/2007
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