Le Général Wilfried DE BROUWER (Belgique OTAN) témoigne des OVNI en Belgique

 

 

Le Général Wilfried DE BROUWER (Belgique OTAN) témoigne des OVNI en Belgique

 

 http://www.ovni-alerte.com/video.php?id=galerie_entrevue

Le Général Wilfried DE BROUWER (Belgique OTAN) témoigne de son passage à WASHINGTON

Choisissez votre vitesse de connexion:
256_kbps

------------------------------------------------------------------------

http://home.nordnet.fr/~phuleux/analyse.htm

ANALYSE APPROFONDIE DES MYSTERIEUX ENREGISTREMENTS RADAR DES F-16

A. MEESSEN, professeur de physique à l'U.C.L.

(Article paru dans le numéro 97 de la revue Inforespace - Décembre 1998) - SOBEPS

Echo radar enregistré par l'un des F-16 lors de la nuit du 30/31 mars 1990

Au cours de la nuit du 30 au 31 mars 1990, quand la vague des observations d'OVNI battait son plein en Belgique, il y eut un événement qui a fortement polarisé l'attention des médias. La Force Aérienne belge fit décoller deux chasseurs F-16 en vue d'une identification et d'une interception éventuelle. Il était effectivement inhabituel que des militaires cherchent à savoir ce qui se passe en matière d'OVNI et... surtout qu'ils le reconnaissent. Aux yeux de certains, c'était même plus important que les nombreuses observations visuelles rapprochées d'OVNI qui avaient déjà eu lieu depuis quatre mois. En fait, ce sont des échos anormaux captés par les radars militaires au sol et par les radars aéroportés des F-16 qui ont joué un rôle capital dans le déroulement de ces actions et leurs développements ultérieurs. Nous ferons le point de l'état actuel des analyses et explications de ces données. Nous en dégagerons aussi quelques implications pour l'étude du phénomène OVNI.

Introduction
La "vague d'OVNI sur la Belgique" était exceptionnelle, aussi bien par son ampleur que par ses caractéristiques1. Elle a débuté brusquement et d'une manière très massive pendant la soirée du 29 novembre 1989. J'ai vérifié moi-même que les témoignages devaient être pris au sérieux. Il s'agissait d'ailleurs très souvent d'observations rapprochées, permettant de discerner des détails de structure. Il en résultait que les OVNI de la vague belge étaient différents des OVNI classiques. Ceux-ci avait presque toujours des formes discoïdales ou cigaroïdes. Ils avaient donc une symétrie axiale, tandis qu'on voyait chez nous des plates-formes à trois ou quatre coins. Près de ceux-ci, on voyait souvent d'énormes "phares", intégrés dans la structure et projetant vers le bas des faisceaux lumineux. Ces objets pouvaient rester stationnaires à basse altitude, comme les OVNI classiques, ou glisser lentement dans le ciel, sans bruit.
Ayant fait ces constatations, j'ai immédiatement cherché à savoir si ces objets étaient détectés par les radars. Ces systèmes existent et ils scrutent constamment le ciel, de toute manière. Ils pourraient fournir des informations objectives, complémentaires aux observations visuelles, mais je m'attendais aussi, dès le départ, à ce que ces OVNI puissent être très difficilement détectables (I.351, référence 1). Leur surface pourrait être telle, en effet, que les ondes radar ne sont que faiblement renvoyées. Si c'était le cas, il faudrait en être certain. En tant que scientifique, au courant du phénomène OVNI, je devais donc m'engager dans l'étude de ce problème.
J'ai pris de suite contact avec le contrôle aérien de l'aéroport national à Zaventem et avec le colonel De Brouwer (I.356), Chef des Opérations à la Force Aérienne belge. Il est actuellement Général en retraite, travaillant pour l'ONU. Je lui demandais seulement d'être tenu au courant, dans le cas où les radars militaires détecteraient quelque chose de spécial. Entre-temps, j'avais introduit une demande auprès de la Régie des Voies Aériennes pour visionner les enregistrements radar, mis en réserve pendant quelque temps à l'aéroport civil. Il n'a pas été facile d'obtenir les autorisations nécessaires, certainement pas quand il s'agissait des données des radars militaires et des F-16, mais je faisais pression. Il serait irrationnel et même irresponsable de laisser passer une vague d'OVNI aussi importante, sans chercher à savoir et à comprendre ce qui apparaissait sur les écrans des radars. On m'a accordé les autorisations requises et j'en suis très reconnaissant.
J'ai visionné d'abord plus de 180 heures d'enregistrements radar de l'aéroport civil. Je captais ces données sur vidéo et je les analysais ensuite plus en détail à la maison. C'étaient des extraits, spécialement choisis, pour des soirées et des nuits pendant lesquelles on avait vu des OVNI à certains endroits. Je n'ai pas trouvé de traces radar qui auraient pu correspondre aux observations visuelles, mais j'ai constaté avec étonnement que certains des échos apparaissant parfois par-ci par-là pouvaient former des alignements. Les contrôleurs aériens ne s'en étaient pas rendus compte, parce que leur attention est focalisée sur les avions qu'ils prennent en charge et parce que ces alignements n'apparaissent qu'à une échelle de temps plus longue que celle de leurs observations immédiates. Il y avait une structure dans le bruit !
J'en ai déterminé les caractéristiques et ensuite proposé une explication, basée sur le fait que la vitesse de propagation des ondes radar dépend de la densité des molécules d'eau. Il s'agit de vapeur d'eau non saturée, sans formation de gouttelettes d'eau. Elle est optiquement invisible, mais des variations de l'humidité atmosphérique perturbent la propagation des ondes radar. Je savais cela au moment de l'intervention des F-16, mais cette affaire était beaucoup plus complexe.
Le soir du 30 mars 1990, vers 23 heures, le gendarme Renkin et son épouse remarquaient sur le fond du ciel étoilé un point lumineux très brillant qui se comportait d'une manière étrange. Il bougeait parfois brusquement, mais toujours autour d'une même position moyenne, en couvrant une zone dont la grandeur semblait être comparable à celle du disque lunaire. En outre, la couleur changeait pendant de longues périodes, pouvant aller jusqu'à 10 secondes. Intrigué, le gendarme téléphona au radar militaire de Glons, pour demander si l'on y détectaient quelque chose d'anormal. Quand on examina la région de Wavre où se trouvait M. Renkin, on découvrit un écho non identifié qui apparaissait très souvent. Il se déplaçait lentement, mais systématiquement d'est en ouest.
Les étonnantes observations visuelles étaient confirmées ensuite par d'autres gendarmes de la brigade de Wavre et l'écho radar continuait à se manifester de la même manière. A Glons, on demanda dès lors des renseignements à l'autre radar militaire, situé à Semmerzake. On y constata la présence d'un écho anormal au même endroit, avec un comportement identique. Cette trace ne pouvait donc pas résulter d'une "propagation anormale" des ondes radar. Cet effet météorologique résulte d'une stratification particulière de l'humidité qui dévie le faisceau radar vers le bas. Tout se pase comme s'il y avait un miroir, mais dans ce cas, l'image ne peut pas se trouver au même endroit pour deux radars situées de part et d'autre de la trace.
La source de l'écho se déplaçait à environ 45 km/h et elle restait à une altitude d'environ 3000 m. C'était donc ni un avion ni un ballon-sonde. On prit alors la décision de faire décoller deux chasseurs F-16 de la base de Beauvechain, pour mener une investigation. Les chasseurs sont montés vers 24 h, avec leur armement habituel : un canon de 20 mm et quatre missiles AIM-9N Sidewinder. Ils ont exploré le ciel, en étant guidés par le CRC (Control Reporting Center) de Glons. Les pilotes ont eu eux-mêmes des contacts radar et après une heure de vol, à bout de kérosène, ils sont revenus avec des enregistrements étonnants.

Tout le monde est perplexe
Les pilotes des F-16 étaient expérimentés et ils connaissaient évidemment leur système radar. L'un était capitaine et l'autre, lieutenant, mais ce qui s'était passé n'était pas banal pour eux. Au contraire, à leur retour, "ils ont considéré qu'ils ont vécu quelque chose de tout à fait extraordinaire" (I.234). Le 11 juillet 1990, le colonel De Brouwer prit la responsabilité d'une conférence de presse, spécialement consacrée à ce sujet. Il ne cachait pas sa surprise : "l'objet détecté par les radars des deux F-16 a effectué des déplacements dont aucun type d'avion existant n'est capable, passant en quelques secondes, dans une séquence de vol qui a pu être enregistrée, de 280 km/h à plus de 1800 km/h, alors qu'il se dirigeait vers le bas. Aucun contact n'a duré plus de vingt secondes. A chaque fois que les intercepteurs ont réussi à verrouiller (lock on) leur radar sur l'objectif, l'OVNI a entamé une manoeuvre évasive en modifiant sa trajectoire et sa vitesse" (I.234).
Ceci reflète l'idée d'une technologie inconnue. Il fallait en tenir compte, puisque le nombre des observations visuelles d'OVNI jugées significatives était déjà passé entre le 29 novembre 1989 et le 30 mars 1990, à environ 500 (II.360). Bien que les médias ne fournissaient pas beaucoup de détails, les OVNI étaient à cette époque en Belgique dans tous les esprits, quelle que soit l'opinion personnelle qu'on pouvait avoir à cet égard. Un des pilotes des deux F-16 a déclaré2 qu'avant l'intervention, il avait vu lui-même un de ces objets triangulaires, doté de puissantes lumières dirigées vers le bas. Cet appareil est resté immobile à environ 100 m au-dessus du sol. Ensuite, il "décrocha". A cause de ses contacts radar, ce pilote pensait pendant son vol que "cela vous attend jusque vous vous êtes approchés à 20 miles et alors ça dit : «OK, c'est assez près, nous sommes partis». J'avais l'impression que nous chassions quelque chose qui jouait avec nous et qui avait tout sous contrôle".
Le squadron leader, Yves Meelsbergs, a précisé3 : "J'imagine que cet objectif insaisissable bouge étrangement dans tous les sens. Visiblement l'ovni continue de tourner autour de nos deux chasseurs... Le mystérieux écho radar remonte en altitude à 4500 m, position «droit devant» en face de nos F-16, pour soudainement plonger vers le sol... La nuit est claire, avec une visibilité excellente sur 8 à 15 km,... Je ne vois toujours rien à l'extérieur... Je ne m'explique pas ce que j'ai bien pu poursuivre cette fameuse nuit. Je n'écarte aucune hypothèse".
Lors de la conférence de presse, le général De Brouwer a rappelé les observations des radars militaires au sol. "De mémoire de contrôleur aérien, on n'avait jamais observé de tels phénomènes, d'une telle ampleur et d'une durée aussi longue. Si des conditions d'observation analogues devaient se présenter, des appareils redécoleraient très certainement" (I.234). La Force Aérienne a évidemment fait une évaluation et le général De Brouwer a donné des précisions à cet égard : "Nous sommes très prudents et nous ne voulons pas lancer des hypothèses, comme celles d'apparitions extraterrestres... La conclusion des études effectuées n'a cependant pas permis de déterminer la nature de l'objet".
En 1990, le général Fleury, à l'époque chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air en France a déclaré à des journalistes4 qu'il avait "vu les enregistrements des F-16, que l'affaire est des plus sérieuses et qu'elle demeure inexpliquée à ce jour". Tout cela n'aurait sans doute pas suscité autant d'intérêt, si ce n'était pas arrivé pendant la vague des observations d'OVNI, mais cela signifie seulement que nous sommes habituellement trop inattentifs pour nous rendre compte de certains faits. Nous ne sommes pas toujours prêts à ouvrir nos yeux et notre esprit. C'est déjà une première constatation intéressante.

La recherche d'une explication
La vague des observations d'OVNI s'est prolongée en Belgique jusqu'en 1993, avec une décroissance progressive et des rebondissements passagers. La SOBEPS menait des enquêtes et malgré une vie professionnelle chargée, je pour suivais l'étude de la détection radar. A cause de l'intervention des F-16, j'ai eu accès aux données des deux radars militaires au sol et au contenu des enregistrements radar ramenés par le second F-16. Il fallait pour cela que j'obtienne l'autorisation de Guy Coëme, Ministre de la Défense Nationale à cette époque. Il me l'a accordée, en disant "je suis pour la transparence!". Je tiens à le souligner parce que je pense que cela relève d'une attitude personnelle, mais on sait également que de nombreuses observations d'OVNI ont eu lieu partout dans le Monde au cours des 50 dernières années, sans que les milieux politiques et militaires aient favorisé ou simplement permis une étude approfondie des faits observés.
Il faut donc saluer l'ouverture d'esprit et le sens de l'objectivité dont les autorités civiles et militaires ont fait preuve en Belgique. Cela fait honneur à notre pays. La Force Aérienne a été courageuse, parce qu'il fallait non seulement être prêt à affronter une technologie inconnue, mais aussi à pouvoir faire face à une opinion publique où il est plutôt de bon ton de ne pas montrer d'intérêt pour les OVNI. Le Général De Brouwer a reconnu que "la peur du ridicule est réelle... Certains milieux étaient étonnés et incrédules de voir une instance officielle s'occuper d'une affaire qui, à première vue, semblait absurde" (I.484). Un des objectifs de cet article est de montrer qu'en réalité, il est seulement absurde de refuser un examen des faits observés... à cause de préjugés.
Il suffit de chercher la vérité, quel que soit le résultat auquel on pourrait aboutir. Ceci s'applique en particulier à la détection des OVNI et/ou aux perturbations des radars, encore inconnues ou mal comprises. J'ai écrit deux rapports à ce sujet5, mais il convient de refaire le point, en ajoutant plus de détails techniques. En 1991, j'ai mis en évidence le fait que les échos anormaux qui avaient été détectés par les radars militaires au sol et conduit à la montée des F-16 étaient d'origine météorologique (I.379). Il s'agissait également d'un effet des variations de l'humidité atmosphérique, mais cette fois-ci de variations brusques, dues à des masses d'air humide localisées. Les ondes radar peuvent alors être renvoyées assez fortement, quand il y a des turbulences locales. C'était connu pour les dômes des "bulles de convection", pouvant se trouver dans l'air bien qu'elles soient optiquement invisibles (I.386).
Les enregistrements radar des F-16 posaient cependant des problèmes beaucoup plus complexes. Il fallait partir du fait que le système radar des F-16 est très performant. Il permet de suivre une "cible" de manière presque continue, au lieu de l'éclairer seulement à des intervalles de 12 secondes, comme les radars au sol. Il mesure non seulement la direction et la distance, mais également la vitesse d'un objet par rapport au F-16 et cela de manière instantanée. Cela se fait par effet Doppler et permet une élimination particulièrement efficace des échos anormaux. Sachant que les radars au sol avaient capté des échos venant de masses d'air humide, je pouvais me dire, bien sûr, que c'était également possible pour les radars des F-16, mais ces échos auraient dû être éliminés par les filtres électroniques.
D'après les enregistrements, les F-16 avaient même détecté des "objets" qui pouvaient se déplacer à très grande vitesse par rapport au sol, tandis que les masses d'air humide ne se déplaçaient que lentement, à cause du vent. Il y avait donc une contradiction. Ne pouvant pas résoudre ce problème, mais sachant bien qu'il fallait expliquer l'ensemble des faits observés, je me suis tourné vers les observations visuelles des gendarmes. Je les ai rencontrés et interrogés de manière répétée, mais je ne trouvais pas de faille dans leurs récits et je ne pouvais pas affirmer simplement qu'ils avaient vu des étoiles (I.388). Les mouvements et les changements de couleur dépassaient de loin ce qui est permis par les réfractions atmosphériques habituelles. Les turbulences ne conduisent qu'à des scintillations. J'ai donc tiré la conclusion qui semblait inévitable, si l'on voulait être franc et honnête : à ce moment, l'ensemble des données était seulement compatible avec l'hypothèse des OVNI.
Je continuais cependant ma recherche de la vérité. Je me rendais régulièrement à l'EWC (electronic war center) de la Force Aérienne belge, où l'on poursuivait le relevé et l'analyse des données enregistrées par le second F-16 (I.369). L'étude Gilmard-Salmon6 s'est terminée déjà avant l'été 1991. Elle a précisé l'énigme, mais elle ne l'a pas résolue. Je m'étais limité dans mon premier rapport6 à une présentation synthétique des données, en construisant des trajectoires par rapport au F-16. Je n'utilisais que des valeurs enregistrées (azimut, altitude et distance) aux instants où elles avaient été modifiées (I.368). Elles variaient en effet de manière discontinue, parce que l'ordinateur retenait la dernière valeur jusqu'à ce qu'une nouvelle valeur avait été mesurée ou calculée.
Le Lt. Gilmard et le Mj. Salmon, maintenant Lt. Col. à l'Ecole Royale Militaire, ont construit des trajectoires lissées par rapport au sol (II.fig.10.4), en tenant compte des virages du F-16 et en utilisant un modèle mathématique d'interpolation. M. Gilmard a mis en évidence que les sources des échos détectés avaient des localisations assez variables pour différents verrouillages et que certaines des valeurs affichées étaient dues à des extrapolations effectuées par l'ordinateur de bord ou plus exactement, par le filtre de Kalman. Le nombre des mesures réelles était donc réduit, mais il y en avait eu, sans que l'on sache ce qui avait été détecté et mesuré. C'était mon point de départ, quand j'ai dû rédiger le second rapport5.
En 1994, j'ai trouvé une solution, expliquant l'ensemble des faits observés d'une manière rationnelle et cohérente. L'idée essentielle était que l'effet Doppler est modifié quand les ondes radar sont renvoyées par une masse d'air humide déformable. Cela rendait compte (1) des échos anormaux des radars militaires au sol, (2) des données des radars aéroportés et (3)des observations visuelles des gendarmes. Tout cela résultait de conditions météorologiques très exceptionnelles. Je le savais déjà pour les radars au sol. Pour les radars des F-16, cela résultait du fait que les "nuages invisibles" sont des cibles molles qui se comportent autrement que les cibles dures habituelles (II.406). Les gendarmes avaient observé des réfractions atmosphériques en lumière visible, parce que des cellules d'air humide et chaud, isolées les unes des autres, s'interposaient parfois entre les gendarmes et le ciel étoilé (II.408).
Quatre ans se sont écoulés et personne n'a trouvé mieux, mais ma proposition a été contestée d'une manière virulente par Jean-Pierre Petit7. Il a affirmé que l'explication en termes de "masses d'air turbulentes et humides... ne tient pas la route". Le professeur Schweicher l'aurait montré, mais cela n'est pas exact. M. Petit continue : "Je suis moi-même de cet avis, alors, pourquoi Auguste Meessen a-t-il produit à la télévision, sans la moindre justification scientifique, une interprétation aussi absurde ?" M. Petit n'a pas précisé pourquoi elle le serait, à son avis, mais étant persuadé que les F-16 ont dû détecter des OVNI, il n'a pas hésité à me mettre dans une catégorie de personnes, dont il dit qu'ils "manquent de compétence,... sont manipulés par des services secrets, ou travaillent à leur solde dans un but de désinformation".
La cause de cette réaction est à chercher ailleurs8. Toutefois, il est utile de revenir sur l'explication proposée, indépendamment de cette agression, scientifiquement non justifiée. On ne peut pas tout expliquer en quelques minutes à la télévision. Mon argument était d'ailleurs contenu dans le second rapport5, mais dans un livre de portée générale, où d'autres aspects étaient prioritaires, je ne pouvais pas entrer non plus dans trop de détails techniques. La publication du second livre semblait d'ailleurs être tellement urgente que même l'étude que je menais à ce moment sur la photo de Petit-Rechain n'y a pas été incluse. J'en ai présenté les résultats au cours de conférences publiques quand ce livre est sorti de presse. J'y reviendrai dans le prochain numéro d'Inforespace.
La solution du problème posé combine trois éléments différents : (1) des effets météorologiques, (2) le fonctionnement du radar des F-16, associé à une révision du concept des vitesses Doppler et (3) l'analyse du contenu des enregistrements radar. Il apparaît que les filtres électroniques du système radar des F-16 ne pouvaient pas éliminer les échos anormaux qui nous intéressent. Ces aspects seront traités dans les trois premiers chapitres. J'y ajouterai (4) quelques implications pour l'étude du phénomène OVNI.


SUITE (1) - Des échos radar d'origine météorologique

(2) - Le radar Doppler à impulsions des F-16

(3) - Les enregistrements radar des F-16

(4) - Le phénomène OVNI

 

 

--------------------------------------------------------------------------

http://www.aglobalfocus.net/Nov12__07_Press_Conf.html

 

12/11/07
La conférence de presse
au National Press Club
à Washington

--   Un Panel International d'Experts de Sept Pays

     
             
                    
      le Gouverneur Symington,    Leslie Kean,    Nick Pope,  John Callahan
                             
(avant le début de la Conférence de presse)


Le lundi 12 novembre 2007, une conférence de presse d'importance historique s'est déroulée au National Press Club, à Washington. Lors de cette conférence de presse, des informations officielles ont été communiquées à un panel international d'experts sur les objets volants non identifiés. L'objet de la Conférence était la promotion de  la coopération internationale sur les questions d'aviation et de sécurité nationale en liaison avec les ovnis. (Cette information et les informations suivantes figurent sur le résumé descriptif  officiel des présentations des intervenants aux références exceptionnelles qui ont participé à cette conférence de presse tenue sous l'égide de James Fox, cinéaste réalisateur de films documentaires, et de Leslie Kean, journaliste investigatrice représentant la Coalition pour la liberté de l'information (« CLI » - dont le site web est à l'adresse suivante : http://www.freedomofinfo.org/).                                                                                                          James Fox

L'Avis aux médias communiqué avant la conférence de presse en avait annoncé les détails :  

Fife Symington, ancien Gouverneur de l'Arizona, présenterait un panel composé d'anciens responsables militaires, politiques et aéronautiques de sept pays : les États-Unis, l'Angleterre, la France, la Belgique, le Chili, l'Iran et le Pérou. L'Avis aux médias (que l'on peut consulter à http://www.freedomofinfo.org/media/PRESS_ADVISORY.pdf) annonçait que ces présentateurs distingués inviteraient le Gouvernement des États-Unis « à participer à un dialogue international et à rouvrir son enquête »  . . . « en coopération avec les autres gouvernements confrontés actuellement à ce phénomène inhabituel et controversé ». Les objectifs annoncés pour la Conférence de presse de lundi ont été atteints dans leur totalité par le groupe d'experts qui ont présenté leurs témoignages avec une grande éloquence et beaucoup de sincérité. Il est possible de consulter les biographies de ces intervenants distingués sur la page web de la Coalition pour la liberté de l'information à http://www.freedomofinfo.org/national_press.htm. On trouvera ci-dessous un bref résumé des points suivants : (1) les documents biographiques détaillés mentionnés sur le site de la CLI ; (2) les données biographiques   approfondies incluses dans les documents de la Conférence de presse, y compris les déclarations de présentation des invités, ces documents ayant été distribués avant le début de la Conférence de presse ; et (3) les témoignages clairs et convaincants que les membres du panel ont présenté au public.                                        Le Gouverneur Fife Symington




 
 (de gauche
à droite)
l
le Général De Brouwer - Belgique; le Docteur Claude Poher, le Capitaine Jean-Charles Duboc, et le Docteur Jean-Claude Ribes - France



Voici la liste des intervenants :

Représentant la Belgique – Le général major (de l'Armée de l'Air belge)  à la retraite Wilfried de Brouwer, qui fut pilote de chasse pendant 20 ans, fut nommé à la Section de planification stratégique de l'OTAN en 1983. Il obtint plus tard le grade de « lieutenant-colonel en charge des transports de l'Armée de l'Air belge », et il devint ensuite Chef de Division responsable des opérations de l'Armée de l'Air. Pendant qu'il occupait ce poste, Wilfried de Brouwer a reçu la responsabilité de superviser les activités en liaison avec la vague d'ovnis observés dans toute la Belgique. Wilfried de Brouwer a ensuite atteint le grade de général major et a occupé le poste de « Vice-Chef d'état-major de l'Armée de l'Air belge, responsable des opérations, de la planification et des ressources humaines ».  Après son départ à la retraite en 1995, le général de Brouwer a été consultant auprès des Nations Unies chargé de faciliter les capacités de réponse logistique des Nations Unies dans les situations d'urgence. Le général de Brouwer a décrit la vague d'ovnis qui a déferlé sur la Belgique le 29 novembre 1989. On peut lire dans les notes récapitulatives de sa présentation : « En bref, la vague d'ovnis sur la Belgique a été exceptionnelle, et l'Armée de l'Air n'a pas été en mesure d'identifier la nature, l'origine ou les intentions du phénomène ainsi signalé. »

 

Représentant le Chili – En 2000, le Capitaine Rodrigo Bravo Garrido, pilote dans l'Armée de l'Air du Chili, a été chargé d'entreprendre une étude interne intitulée « Introduction aux phénomènes aériens anormaux et à leurs conséquences pour la sécurité aérospatiale ». Cette étude a porté sur des rapports spécifiques de rencontres entre des avions militaires et des phénomènes aériens non identifiés. Son enquête se poursuit avec des affaires concernant la sécurité aérienne  conjointement avec le « Comité pour l'étude des phénomènes aériens anormaux » (Committee for the Study of Anomalous Aerial Phenomena - CEFAA), une division de l'Administration générale de l'Aéronautique civile – ladite division étant l'équivalent de la FAA aux États-Unis. Le Capitaine Garrido a raconté un cas important remontant à 1988, quand un Boeing 737 effectuant son approche finale de l'aéroport de la ville de Puerto Montt a rencontré un objet volant non identifié. Le pilote du 737 a dû faire une manœuvre d'évitement au tout dernier moment pour empêcher une collision avec l'appareil non identifié.

 

 
Représentant la France – trois intervenants

 

Jean-Charles Duboc, Capitaine à la retraite d'Air France. En 1994, près de Paris, le Capitaine Duboc, le copilote et une hôtesse de l'air d'un Airbus A 320 d'Air France ont observé un appareil volant non identifié en forme de lentille à environ 25 milles  nautiques sur la gauche de l'Airbus. Cet appareil est resté stationnaire pendant une minute et a disparu ensuite. Il est intéressant de noter qu'il semble y avoir eu une confirmation radar. Plus précisément, le Capitaine Duboc a fait état de son observation au « Centre de contrôle de la navigation aérienne et des Opérations de la Défense Aérienne » (CODA) et au même moment le CODA a enregistré un objet non identifié croisant la trajectoire de l'avion sur un radar ». L'objet a disparu de l'équipement radar au même moment que l'équipage a perdu de vue l'appareil non identifié. L'enquête réalisée par le CODA a « écarté l'hypothèse d'un ballon météorologique ou d'un autre avion ».

 

Claude Poher, astrophysicien, astronome et ingénieur en recherche spatiale à la retraite. M. Poher  a fait des recherches spatiales pendant 33 ans au Centre National d'Études Spatiales - le CNES), cette organisation étant l'équivalent français de la NASA aux États-Unis. M. Poher a reçu l'Ordre national du mérite. En 1977, M. Poher a créé le GEPAN - Groupe d'Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés - sous l'égide du CNES, et il en est devenu le directeur. Aujourd'hui, l'ancien GEPAN est devenu le GEIPAN, mais il est toujours fidèle à son mandat, qui consiste à analyser les rapports indiquant des observations d'ovnis et à faire des enquêtes à leur sujet. M. Poher a fait des enquêtes sur plusieurs cas importants d'observations d'ovnis. De plus, il a formé des enquêteurs pendant ses années de service au GEPAN. Après son départ du GEPAN, M. Poher a continué à travailler pour le CNES français, mais il a axé ses travaux concernant le sujet des ovnis sur son aspect de physique théorique. Les succès de ses résultats expérimentaux ont été documentés, et M. Poher invite les journalistes scientifiques, les chercheurs scientifiques et des représentants de l'industrie à visiter son laboratoire à Toulouse.


 

Jean-Claude Ribes, « Astrophysicien, radioastronome, Observatoire de Paris, directeur adjoint de l'Institut national d'Astronomie et de Géophysique » et « Membre de la New York Academy of Sciences ». M. Ribes, en sa qualité de   consultant de longue date pour le GEIPAN, sous l'égide du CNES, a représenté son Comité directeur lors de cette Conférence de presse. M. Ribes a contribué à la rédaction du rapport COMETA. Récemment, M. Ribes a apporté sa contribution au livre intitulé « Phénomènes aérospatiaux non identifies ». « De 1963 à 1998, M. Ribes a été astronome pour le « Centre National de la Recherche Scientifique » français. Yves Sillard, président du Comité directeur du GEIPAN, et le Général Denis Letty, « président du groupe Cometa » ont tous les deux demandé à M. Ribes de les représenter lors de cette Conférence de presse. M. Ribes a fait remarquer que l'une des recommandations du rapport Cometa était que le Gouvernement français contacte les États-Unis et d'autres pays alliés pour lancer une action en coopération sur le sujet.


Représentant l'Iran - Parviz Jafari, Général en retraite de l'Armée de l'Air iranienne. Le Général Jafari était pilote en 1976, lorsque, alors qu'il était « major et commandant d'escadron . . . a reçu l'ordre du Centre de commande de l'Armée de l'Air d'approcher, dans son avion Phantom F-4, un grand ovni observé au-dessus de Téhéran ». Pendant la rencontre avec l'ovni, le pilote, qui était très jeune à l'époque, « tenta de lancer un missile sidewinder . . . mais au dernier moment sa console de commande de tir est devenu inutilisable ». Le Général Jafari a décrit la manoeuvrabilité étonnante de l'ovni et a noté que des effets électromagnétiques avaient été observés.  Devenu général, Parvis Jafari a occupé les fonctions d'« officier chargé de la coordination entre l'Armée de terre, la Marine nationale et l'Armée de l'Air de l'Iran ».

 

Représentant le Pérou – deux intervenants



M. Anthony Choy, avocat et membre fondateur de l'« Office d'investigation des phénomènes aériens anormaux (OIFAA), de l'Armée de l'Air du Pérou ». M. Choy a reçu une « Maîtrise de l'Armée de l'Air du Pérou en Direction supérieure de la Défense et Développement aérospatial ». En 2002, à la demande de l'OIFAA, M. Choy a entrepris une enquête de trois ans sur une séquence d'observations et d'atterrissages d'ovnis enregistrés sur vidéo.  Cette « affaire est devenue la première enquête officielle sur les ovnis au Pérou à être révélée par l'Armée de l'Air ». Le 6 août 2004, cet « Incident de Chulucanas » concernant des ovnis a entraîné la réalisation d'un film par la chaîne de télévision américaine Univision portant sur les mouvements extrêmement rapides d'un objet inconnu pendant 55 minutes.  

 

Commandant Oscar Alfonso Santa Maria Huertas – Pilote à la retraite de l'Armée de l'Air du Pérou, avec une spécialisation de pilote de chasse. Le Commandant Huertas a décrit son vol en 1980 à bord d'un avion Sukhoi-22 à la poursuite d'un objet volant sphérique non identifié. Les autorités péruviennes craignaient que l'appareil, volant dans un espace aérien réglementé sans avoir reçu l'autorisation nécessaire, soit un avion espion. « 1 800 hommes étaient en formation à la base aérienne de La Joya, à Arequipa, et ils ont observé l'objet non identifié à une altitude d'approximativement 550 mètres. Le commandant a réalisé pendant le vol que l'objet avait une origine inconnue lorsque son avion s'est approché à une distance d'environ 90 mètres de l'appareil non identifié. Le Commandant Huertas décrit l'objet comme ayant « environ neuf mètres de diamètre » et ayant « un dôme émaillé de couleur crème, avec une large base métallique circulaire ». Après le retour à terre de son avion, l'appareil non identifié « est resté stationnaire dans le ciel pendant deux heures ».

 

Pour le Royaume-Uni – deux intervenants

 

Ray Bowyer, capitaine travaillant pour Aurigny Airlines. Avec beaucoup de force,  capitaine Bowyer a décrit l'observation d'un ovni massif en avril 2007 dans le voisinage de Jersey et Guernesey. Cet appareil a été observé par l'équipage et certains des passagers, ainsi que par un pilote d'un autre avion qui se trouvait dans les environs à ce moment. « Un signal radar anormal a été détecté, et la BBC a fait état de cet incident ». Le Capitaine Bowyer a mentionné la réponse très professionnelle de sa compagnie aérienne et des autorités responsables de l'aviation à la suite de ces observations. Le Capitaine Bowyer a noté que le fait d'avoir signalé cet incident n'avait pas eu d'effets négatifs sur sa carrière.  

 

Nick Pope a travaillé au Ministère de la Défense du Royaume-Uni de 1985 à 2006.  Pendant la période comprise entre 1991 et 1994, Nick Pope a occupé les fonctions de  « chef de bureau responsable des enquêtes sur les observations officiellement   documentées d'ovnis afin de déterminer s'ils représentaient un risque potentiel pour le R.-U. » De façon très éloquente, Nick Pope a décrit son travail au Ministère de la Défense et a expliqué de manière approfondie l'événement de la Forêt de Rendelsham. Pendant son service, Nick Pope « et certains collègues ont conclu en privé qu'il pouvait exister des risques de sécurité importants en termes de défense, de sécurité nationale et de sécurité aérienne associés à ce phénomène inexpliqué ».



(de gauche à droite)

le Capitaine Ray Bowyer et Nick Pope - Royaume-Uni; le Sergent Technique James (Jim) Penniston et le Colonel Charles Halt - Etats-Unis.



Pour les États-Unis – quatre intervenants


John Callahan, « Chef à la retraite de la Division des Accidents et des Investigations de la FAA à Washington ». Avec une grande précision et un puissant impact, M. Callahan a décrit son enquête sur l'observation d'ovnis en 1986 au-dessus de l'Alaska par un avion 747 de la Compagnie aérienne japonaise Japan Airlines. L'avion japonais a été suivi par un appareil non identifié pendant 31 minutes dans l'espace aérien de l'Alaska, tandis qu'un avion de United Airlines a été ensuite pris en filature par l'ovni. « Les données incluent une confirmation visuelle, une confirmation par des signaux captés par des radars aériens et à terre, des preuves de signaux radar capturés sur vidéocassette, les communications vocales de contrôleurs de la navigation aérienne et des rapports officiels ». M. Callahan a demandé que des spécialistes en automation de la FAA « tracent les cibles radar le long de la trajectoire du vol et expliquent ce que chaque cible faisait ». M. Callahan a ensuite « filmé le graphique ainsi produit ». « L'imprimé sur papier et la lecture des cibles radar ont démontré la présence de cibles primaires dans le voisinage du 747. Ces indications de cibles ont été affichées à peu près au même moment et aux mêmes endroits que ce que le pilote ayant observé l'ovni avait indiqué ».

 

Charles Halt, colonel à la retraite de l'Armée de l'Air des États-Unis - « Commandant adjoint de la base de Bentwaters de la RAF, ancienne base de l'Armée de l'Air des États-Unis au R.-U. ». A



08/06/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 502 autres membres