Le Film : Rencontres du troisième type

 

Rencontres du troisième type

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Rencontres du troisième type
Réalisation : Steven Spielberg
Production : Michael Phillips
Scénario : Steven Spielberg
Acteurs : Richard Dreyfuss
François Truffaut
Teri Garr
Melinda Dillon
Bob Balaban
Musique : John Williams
Montage : Michael Kahn
Durée : 131 minutes
Sortie :  16 novembre 1977
 24 février 1978
Budget :  ? $

Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind dans la version originale) est un film de science-fiction américain, réalisé par Steven Spielberg, sorti sur les écrans en 1977.

Sommaire

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Synopsis [modifier]

Claude Lacombe (inspiré de l'ufologue Jacques Vallée) est un spécialiste français travaillant sur les phénomènes OVNIs, appelé au Nouveau-Mexique pour enquêter sur la découverte d’avions de guerre disparus en mission en 1940, retrouvés en parfait état dans le désert de Sonora. D’autres faits étranges se produisent sur la surface de la planète, le Dr Lacombe s’efforce de lier tous ces événements qui attesteraient de l’existence d’une vie extraterrestre tentant d’entrer en contact avec les hommes. En même temps, dans un petit village de l’Indiana, Roy Neary, un réparateur de câble voit devant lui un OVNI ; tandis qu’à quelques kilomètres de là, un enfant est enlevé par une soucoupe volante sous les yeux de sa mère, Jillian. Alors que les autorités tentent d’étouffer l’affaire, Jillian et Roy ont des intuitions, de plus en plus fortes et précises, à propos de l'existence d'un lieu énigmatique où est supposé se dérouler LA rencontre...

Origine du titre et précisions [modifier]

Le titre Rencontres du troisième type est issu de la Classification de Hynek utilisée en ufologie pour classer les rencontres rapprochées (RR). Le stade RR3 (Rencontre Rapprochée du 3ème Type) correspond au fait de voir un OVNI et ses occupants ou bien uniquement les occupants de l'OVNI.

Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.
A la vue du film, on peut noter que celui-ci montre en réalité des rencontres rapprochées allant jusqu'au type 5 (RR5) puisqu'il y aura finalement communication avec les occupants d'un immense OVNI. Néanmoins, le type RR5 est postérieur à la classification initiale telle qu'elle fut élaborée par Josef Allen Hynek.

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Lieux du tournage [modifier]

Le tournage a commencé dans les studios de Burbank. Une partie de l'action a lieu sur le site de la montagne Devil's Tower, dans le Wyoming. Un immense hangar à dirigeables de la seconde guerre mondiale à Mobile, Alabama, a également servi de plateau.

Anecdotes [modifier]

Maquette utilisée pour les effets spéciaux du film. Elle est exposée au National Air and Space Museum dans l'annexe du musée : le Steven F. Udvar-Hazy Center
Maquette utilisée pour les effets spéciaux du film. Elle est exposée au National Air and Space Museum dans l'annexe du musée : le Steven F. Udvar-Hazy Center
  • Le titre de travail du film était "Watch the Skies", les derniers mots du film La Chose d'un autre monde (1951). On entend également cette phrase durant le film, dans le dessin animé qui réveille Roy.
  • Pour la scène où Cary Guffey, le jeune acteur incarnant Barry, devait jouer l'étonnement face aux extraterrestres, le réalisateur Steven Spielberg a demandé à deux membres de l'équipe de tournage de se cacher dans des boîtes derrière la caméra, l'un déguisé en clown et l'autre en gorille. Pendant le tournage de la scène, le premier apparut par surprise devant Cary quelque peu surpris, puis le second. Spielberg demanda alors au gorille de retirer son masque, faisant ainsi sourire Cary.
  • Ce film détient le record du plus grand nombre de directeurs de la photographie : 11, en incluant l'Edition Spéciale.
  • Paul Schrader a écrit le scénario original. Mais lorsque Spielberg trouva qu'une bonne partie du script ne lui convenait absolument pas, Schrader a considéré le script comme la "chose" à Spielberg, et a du coup, refusé d'être crédité. Quant à Spielberg, il récrivit totalement le film comme il souhaitait le voir.
  • Steven Spielberg avait approché Steve McQueen, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Gene Hackman et également Lino Ventura, qui refusa, pour le rôle de Roy Neary.
  • La musique de John Williams était déjà composée avant le montage du film. Spielberg avait monté le film pour l'assortir a sa musique, à l'inverse de ce qui se fait habituellement. Spielberg et Williams ont estimé que cela donnait au film une sensation lyrique propre à son univers.
Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.
* Dans le film, les humains communiquent avec les Extra-Terrestres par la musique et une technologie adaptée. Or, coïncidence, car les métiers des parents de Steven Spielberg furent respectivement musicienne et informaticien! Un fait que Spielberg ignora jusqu'à ce que le journaliste James Lipton le fasse remarquer dans une interview pour la fameuse "Actors Studio" en 1994.
  • Steven Spielberg était impatient de montrer à l'autre géant jouant dans le film, l'acteur-réalisateur francais François Truffaut l'ensemble de l'immense studio alloué au film, à Mobile, en Alabama, dans l'espoir de l'impressionner. Or, celui-ci ne semblait pas impressionné ; plus tard, l'équipe s'est rendue compte que Truffaut n'avait tourné ses films que dans des petits studios, presque intimes, et il ne pouvait simplement pas saisir l'immensité du hangar. Mais lorsqu'il entra dans la salle où Jillian observe les informations, Truffaut, en plein milieu de la salle, leva les bras en l'air et s'exclama : "Maintenant, *ceci* est un studio!" et c'est ce qui aura convaincu "La Truffe" de tourner avec son admirateur.
Ce qui suit dévoile un moment clé de l'intrigue..
* La scène finale du film donne à voir un gigantesque vaisseau mère extraterrestre. Une maquette de celui-ci est exposée au National Air and Space Museum (cf. illustration).

Le code musical [modifier]

Le code musical au cœur du film a souvent été parodié dans de nombreux films et séries télévisées. Citons pèle-mèle :

La partition du code musical est : Sol (4) La (4) Fa (4) Fa (3) Do (4). Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro de l'octave.

Image:Rencontre du troisième type - Code musical.jpg

Commentaires [modifier]

Le monde scientifique est fébrile, un grand rendez vous astronomique se prépare, des évènements annonciateurs perturbent les éléments et les esprits.

Des avions disparus dans le triangle des Bermudes pendant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés en état de marche. Un bateau trône en solitaire dans le désert de gobi. Claude Lacombe spécialiste des dossiers extras terrestres se déploie tout azimuts. Roy Neary (un américain « banal ») n’est plus lui-même.

Quelque part dans le Wyoming Cinq notes de musiques vont changer la face du monde.

Un tournant radical s’effectue, l’homme accepte une certaine subordination venant de l’espace. Communiquer par le respect avec cette technologie imposante de lumière est primordial.

Ce qui suit dévoile des moments clefs de l’intrigue.

Dans cette suite d'évènements qui s'achève par une rencontre entre les hommes (en particulier Roy Neary) avec un peuple extraterrestre, l’être humain a compris qu’il est dépendant de cette intelligence non clouée au sol, libre d’espace par cette possibilité de faire de la terre uniquement une étape.

Les cobayes restitués n’ont pas souffert, au contraire, ils ressortent transfigurés par leurs expériences. Roy Neary qui a choisi de partir en qualité de conseiller technique est chaleureusement accueilli par ce nouvel environnement non hostile. L’extra terrestre est doux, souriant, pacifique.

Aucune arme de destruction des deux cotés. Uniquement un désir fou de se connaître et de s’accepter en intégrant un pole commun : La musique par un mini concerto tissant dans la nuit un seul esprit.

Ce rendez-vous unique offre à l’homme un devenir. Une seconde conscience lui apparaît, ce cadeau inestimable venu du ciel redémarre un processus de développement de la connaissance qui remet tout en question.

Il faut briser sa finitude, prendre la route d’un esprit neuf, se remettre en question, bousculer ses croyances, ouvrir son intellect à des théories nouvelles.

L’homme n’est plus le centre du monde. Il est noyé par la lumière d’engins gigantesques qui viennent gentiment le narguer jusque dans ses bases.

Les extras terrestres s’en vont laissant un message d’espoir à des humains confondus par cette force lumineuse au service de la paix.

Liens externes [modifier]


Les réalisations de Steven Spielberg
Long-métrages
pour le cinéma :
Sugarland Express (1974) • Les Dents de la mer (1975) • Rencontres du troisième type (1977) • 1941 (1979) • Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) • E.T. l'extra-terrestre (1982) • Indiana Jones et le temple maudit (1984) • La Couleur pourpre (1985) • Empire du soleil (1987) • Indiana Jones et la dernière Croisade (1989) • Always (1989) • Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet (1991) • Jurassic Park (1993) • La Liste de Schindler (1993) • Le Monde perdu : Jurassic Park (1997) • Amistad (1997) • Il faut sauver le soldat Ryan (1998) • A.I. Intelligence artificielle (2001) • Minority Report (2002) • Arrête-moi si tu peux (2002) • Le Terminal (2004) • La Guerre des mondes (2005) • Munich (2005) • Indiana Jones 4 (2008) • Lincoln (2009) • Interstellar (2009) • Tintin (2009)
pour la télévision :
Columbo: Murder by the Book (1971) • Duel (1971) • Something Evil (1972) • Savage (1973) • The Unfinished Journey (1999)
Court-métrages

The Last Gun (1959) • Fighter Squad (1961) • Escape to Nowhere (1961) • Firelight (1964) • Splipstream (1967) • Amblin' (1968)

Films collectifs

La Quatrième Dimension, segment 2 (1983) • The Visionary, segment Par for the Course (1990)

Jeu vidéo

Steven Spielberg's Director's Chair (1996)




07/10/2007
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