Le Cas EXCEPTIONNEL des Photos de'OVNI de McMinnville (Oregon)

 

http://rr0.org/data/1968/CondonReport/s4/c3/case46.htm

Cas 46 - McMinnville (Oregon)

11 Mai 1950

Enquêteur : Hartmann

Home  >  Rapport Condon  >  Sommaire  >  Etude de cas photographiques

Résumé

Un ensemble de photos d'ovni très impressionnantes de UFO a été pris par M. et Mme Trent tôt dans la soirée, juste avant le coucher du soleil, le 11 Mai 1950, à McMinnville dans l'Orégon aux USA. Selon le récit de M. Trent l'objet, tel qu'il est apparu au-dessus de leur ferme fut d'abord repéré par Mme Trent tandis qu'elle nourrissait les lapins de la ferme. Elle alors a rapidement appelé son mari qui a pris l'appareil photo de la famille et effectua deux clichés à des positions distantes de seulement de quelques mètres.

Photographie Trent

 

Le témoin n° 1 aurait vu un ovni d'apparence métallique, en forme de disque. Elle appela son mari, ils retrouvèrent leur appareil photo, et il prit des photographies de l'objet avant qu'il ne disapparaisse au loin.

Contexte

  • Heure : 19 h 45 PST (1,2) ; 19 h 30 (3).
  • Position: Approxitivement 10 miles au Sud-Ouest de McMinnville (Oregon) sur la ferme des témoins : 123 19' 50" Ouest, 45 06' 15" Nord (7).
  • Terrain : Pays fermier de Rolling, élévation 210 pieds ; maisons à plusieurs centaines de m (7).
  • Conditions météo : Opaque avec plafond nuageux à 5000 pieds environ (2, confirmé par les photos).

Observation, information générale

 

L'observation eut lieu sur le terrain derrière une ferme à environ 0,2 miles au Sud de "l'autoroute Salmon River" (U.S. 99 W (7). Le témoin donnait à manger aux lapins sur le terrain dans la cour, au Sud de la maison et à l'Est du garage lorsque l'objet fut observé pour la 1ère fois (1, 2, 3, 6), apparemment vers le Nord-Est (6). Le témoin n° 2 se trouvait apparemment dans la maison à ce moment-là, 3 des récits (2, 3, 6) désignant le témoin n° 1 comme l'appelant et courant dans la maison pour le ramener de la cuisine, bien que 1 récit (1) déclare qu'ils étaient dehors derrière la maison, et tous 2... le virent au même moment.

Autant que le témoin n° 1 puisse s'en souvenir 17 ans plus tard (6), les lapins ne montrèrent aucun signe de dérangement. Immédiatement après avoir vu tous les 2 l'objet, apparemment encore en direction du Nord-Est, se déplaçant lentement vers l'Ouest (6), ils pensèrent à leur appareil photo (1, 2, 3, 6). Le témoin n° 2 courrut à la voiture, pensant qu'il était là, mais le témoin n° 1 se souvint qu'il était dans la maison et l'apporta (1, 6). Le témoin n° 2 prit l'appareil, qui était déjà chargé. Le rouleau de pellicule avait été acheté durant l'hiver et contenait déjà 2 ou 3 clichés (4).

A ce moment l'objet venait vers nous et semblait être un peu incliné vers le haut. Il était très brillant — presque argenté — et il n'y avait pas de bruit ou de fumée (1).

Le témoin n° 2 expliqua qu'il prit le 1er cliché, rembobina son film aussi vite que possible puis, alors que l'objet prenait de la vitesse et tournait vers le Nord-Ouest, dû se déplacer rapidement sur sa droite pour avoir le 2nd cliché. Les 2 furent pris en 30 s, estima-t-il (1). D'après une autre des premières références : [le témoin 2] élabora, "Il n'y avait aucune flamme et il se déplaçait plutôt lentement. C'est alors que je prenais la 1ère photo. Il se déplaça un peu plus à gauche et je me déplaçais sur la droite pour prendre une autre photo." (3). Les planches 23 et 24 montrent les 2 photographies dans la séquence prise. Durant cet intervalle l'objet se déplaça assez lentement, apparemment presque stationnaire, et décala apparemment sa position comme son orientation d'une manière complexe, changeant de direction et s'inclinant juste avant qu'il s'éloigne, comme indiqué dans la planche 25 (2, 6). Cependant, le témoin n° 1 le décrivit comme non ondulant ou ni en rotation, juste une "sorte de glissement" (2). L'ovni accéléra lentement durant ou juste après la 2nde photographie et s'éloigna rapidement vers l'Ouest (2). Le témoin n° 1 courrut dans la maison pour appeler sa belle-mère, n'eut pas de réponse, et retourna dehors juste à temps pour voir l'ovni s'évanouissant faiblement vers l'Ouest (2).

 

Veuillez lire la présentation du cas. Voici les deux agrandissements qui ont été remis par Blue Book au Projet Colorado pour l'étude Condon. Après que l'analyse ait tenté en vain de prouver un canular, le rapport Condon a admis que ces photographies sont des preuves que des disques volants inconnu volent dans le ciel, jusqu'à ce que Philip J. Klass ait indiqué que ces images sont un canular, ce que le Dr. Bruce Machabee de l'US Navy a ensuite à nouveau réfuté.

Photographie de Paul Trent

La photographie B, agrandissement.

Photographie de Paul Trent
 

Enquête

 

Les témoins décrivirent l'objet comme très brillant - presque argenté (1) ; brillamment métallique, de couleur argent ou aluminum, avec une touche de bronze... apparut avoir une sorte de superstructure... "comme une canopée de parachute de bonne taille sans les filins, seulement brillant-argenté mêlé à du bronze" (2) ; argenté en haut mais avec plus de bronze à la base, le dessous étant différent (mais, ceci étant 17 ans plus tard, le témoin n° 1 n'était pas sûr s'il était plus sombre)... brillant mais pas autant qu'un enjoliveur... ressemblant à un réservoir mat, peint aluminum (ce que le témoin n° 1 mis en avant au rédacteur dans notre entrevue)... terriblement beau (6). La surface réfléchissante plutôt brillante, semblant d'aluminium, mais non spéculaire semble être confirmée par l'analyse des photos (voir ci-dessous). Il n'y avait pas de bruit, d'échappement visible, de flammes, ni de fumée (1, 3, 6).

Lorsque l'objet s'inclina, exposant sa face inférieure aux témoins, ils sentirent une rafale de vent dont ils pensèrent qu'elle avait pu provenir de l'ovni. ...il y eut une brise alors qu'il passa au-dessus... qui s'apaisa par la suite (2). Dans l'entrevue avec le rédacteur, le témoin n° 1 insista là-dessus, remarquant que le vent était près de vous assommer, bien que le témoin n° 2 (interrogé séparément) remarqua qu'il n'avait fait qu'une très petite brise alors qu'il était prêt à s'envoler (6).

Concernant les taille, vitesse et distance, les témoins furent réticients à se hasarder à une supposition (1, 2), le témoin n° 2 n'ayant aucun moyen de connaître sa taille (2), bien qu'une des références cite le témoin n° 2 comme estimant un diamètre de 20 ou 30 pieds (3), et le témoin n° 1 compara son apparence (bien que non explictement en taille) à la canopée d'un parachute (2, 6).

Quand à l'origine de l'ovni, le témoin n° 2 remarqua à l'époque et en 1967 qu'il pensait qu'il s'agissait d'un appareil secret des U.S. (1). ...vous entendez tellement de trucs à propos de ces choses... Je ne croyais pas toutes ces histoires sur les soucoupes volantes avant, mais maintenant j'ai l'idée que l'Armée sait ce qu'elles sont (3).

Le témoin n° 2 se souvient avoir terminé sa pellicule le jour de la Fête des Mères (4) et l'avoir fait développer sur place (1). Le témoin n° 2 mentionna son observation et montra les clichés à quelques amis. Il ne recherchait pas de publicité concernant les photos, admettant en être un peu effrayé (2, 3), et craindre d'avoir des ennuis avec le "gouvernement" et ne pas vouloir être ennuyé par de la publicité (2). Cependant, Bill Powel, journaliste du Telephone Register de McMinnville eut connaissance de l'observation par 2 banquiers de McMinnville, Ralph et Frank Wortman, et suivit l'histoire (1, 2). Il trouva les négatifs sur le sol sous un secrétaire où les enfants des témoins jouaient avec (2). Le Telephone Register sortit l'histoire le jeudi 8 juin 1950 avec un article à la Une contenant les 2 photos et une note du redacteur-en-chef :

...Le Telephone Register ne se professe pas lui-même expert dans le domaines des soucoupes volantes. Cependant, au regard de la variété d'opinions et de rapports attendant aux soucoupes durant les 2 dernières années, tout effort a été fait pour vérifier l'authenticité des photos des Trent. Des experts photographes ont déclaré qu'il n'y avait eu aucune modification des négatifs. Les photos d'origine furent développées par une compagnie locale. Après un examen attentif, il n'apparaît aucune possibilité de canular ou d'hallucination lié aux photos. Par conséquent le Telephone Register les considère authentiques... (1).

Divers résidents de McMinnville, dont les banquiers Wortman, offrirent de signer des déclarations sous serment, se prêtant garants et sans réserves de la réputation et la véracité des témoins (1, 2, 4).

Les vendredi et samedi 9 et 10 juin, les journaux de Portland (Oregon) et de Los Angeles relayèrent l'histoire (2, 3). Le magazine Life publia les photos la semaine suivante (4). Les témoins acceptèrent une invitation pour paraître sur un programme télévisé Nous le peuple, à New York (6). Le témoin n° 1 remarqua qu'ils avaient été incités par les responsables de cette émission à faire des déclarations qu'ils (les témoins) considéraient inexactes. Les témoins, cependant, ne firent pas de telles déclarations, mais dirent uniquement ce qu'ils avaient vu (6).

Alors qu'ils étaient à New York, les témoins devaient recupérer leurs négatifs auprès du magazine Life, mais furent informés que les négatifs avaient été temporairement égarés (6). Life promit de les leur renvoyer par courrier en Oregon, mais ne les retrouva apparemment jamais (6). Avec la coopération de Life, le Projet Colorado découvrit qu'en 1950 les négatifs étaient entrés en possession du Service International de Photos de Presse qui fusionna par la suite avec United Press International. Le projet localisa les négatifs d'origine et fut autorisé à les examiner.

Comme mentionné précédemment, divers individus réputés se portèrent volontaires pour attester de la véracité des témoins. Ils apparaissaient sincères, bien qu'observateurs pas grandement éduqués ni expérimentés. Lors de l'entrevue avec le rédacteur, ils furent amicaux et assez insouciants de l'observation. Le témoin n° 2 était au travail à labourer son champ et ne descendit même pas de son tracteur. D'après les entrevues à travers ce district l'impression fut acquise qu'ils étaient des fermiers très travailleurs, non versés à des blagues peu communes.

2 inférences semblent être justifiées :

  1. Il est difficile de voir une quelque motivation préalable à la fabrication d'une telle histoire, bien qu'après le fait, les témoins aient tiré un profit dans la mesure d'un voyage à New York ;
  2. On ne s'attend pas dans cette atmosphère disctinctement rurale, en 1950, à rencontrer une fabrication impliquant un trucage photographique sophistiqué (e.g. un tirage méticuleusement retouché). Les témoins semblent également maintenant peu affectés par l'incident, ne recevant que des requêtes occasionnelles (6).

 

L'apparence globale des photographies, en particulier le fond légèrement sous-exposé du terrain et le ciel correctement exposé, est cohérent avec l'heure signalée de 19 h 30 (PST) (le coucher du Soleil étant quelques mn après 19 h 15, et le crépuscule durant jusqu'à 20 h 45). Il pourrait y avoir une anomalie possible au regard du fait que l'ovni, le pôle téléphonique, peut-être le garage sur la gauche, et en particulier les pignons de la maison au loin (à gauche de la grange distante) sont illuminés depuis la droite, ou de l'Est. La maison, en particulier, semble avoir une ombre sous son toit qui suggèrerait une photo prise en journée, et combinée avec l'incidence vers l'Est, on pourrait arguer que les photos aient été prises par un jour opaque, en journée à, disons, 10 h.

Mais accepter l'ovni est encore moins sensé que d'arguer que les témoins jouèrent un canular à 10 h puis déclarèrent que les photographies avaient été prises à 19 h 30. La densitométrie des négatifs d'origine montre que le ciel lui-même est plus brillant vers l'Ouest, comme on peut s'y attendre. Il semble possible que, une 1/2 heure après le coucher du Soleil, la distribution des nuages puisse résulter en une illumination opaque de préférence depuis le NE (il y aura certainement la lumière du ciel depuis le dessus).

Réalité d'objet physique

Comme indiqué précédemment, il est peu probable qu'une "fabrication optique" sophistiquée ait été réalisée. Les négatifs n'ont pas été modifiés.

De plus, un test géometrique a été réalisé pour déterminer si l'objet montré en planche 24 en section de coupe approximative était le même objet que celui photographié en planche 23 à un angle différent. L'inclinaison apparente, i, peut être déterminée d'après le ratio des axes de l'ellipse apparente en planche 23 :

i = b / a      (2)

Les mesures sur plusieurs copies de la photo 1 (le tirage de UPI, un aggrandissement de celle-ci, et 2 reproductions dans des magazines) donnèrent sin i = 0,368, et :

i = 21,6 ° ± 0,1 ° (est. P.E.)     (3)

La planche 26 montre des agrandissements du tirage UPI avec les lignes de visée surimposées sur la "section de coupe" de la planche 24 à 21,6 °. La manière dont ces lignes coupent l'image est en parfait accord avec l'apparence de l'objet en planche 23. A en juger d'après la position apparente du pôle il est probable que l'objet se soit simplement incliné, sans rotation, entre les 2 photos.

L'éclairage est également cohérent avec celui du reste de la photo. Les 2 photographies, par conséquent, montrent des objets réels et celui de l'objet en planche 23 est une vue du même objet en planche 24, vue en perspective différente.

Asymmétrie de l'ovni

Il sera noté qu'en planche 26 l'ovni est distinctement asymmetrique. Le "pole" n'est pas centré et incliné, et il semble là y avoir une différence entre les profils des côtés gauche et droit (planche 24), le gauche ayant une entaille plus prononcée définissant la bride. L'ombragement de l'objet indique également une bride plus distincte sur la gauche en planche 24. Les asymmétries sont jugées physiques, et non des effets d'optique.

Absence de rotation

Le sommet du "pole," à peine visible en photo 1, est décentré sur la gauche dans la même proportion que sur la photo 2. Cela serait plutôt improbable si l'objet était en rotation, et soutient la déclaration du témoin n° 2 selon laquelle il n'était pas en rotation. Ceci est un argument plutôt fort contre une fabrication utilisant une maquette nécessairement tournante (pour la stabilité) semblable à un "frisbee", en particulier à au regard du fait que seulement 2 expositions ont été faites au milieu d'une bobine de film intacte.

Taille angulaire de l'objet

D'après les mesures de photos récentes (6) les photos furent échelonnées et les diamètres des ovnis estimé à :

Planche 23 : 1,4 °
Planche 24 : 1,3 °

Le P.E. est probablement d'environ 0,1 °, mais l'objet sous-tend un angle plus petit en photo 2, cohérent avec l'allégation que la photo 2 a été faite alors que l'ovni se préparait à partir.

Il suit immédiatement que la relation distance-diamètre est déterminée, et une carte des environs (basé sur la réf. 7) est montrée en fig. 1 avec les azimuts, tailles angulaires, et exemple, que l'objet faisait moins de 1 m de diamètre et était au-dessus de la route.

Réaction psychologique

Je juge raisonnable que, puisque l'objet aurait dérivé sur la gauche, en danger d'être perdu de vue derrière le garage, l'observateur se soit inconsciemment décalé sur sa droite, comme les photos montrent qu'il le fit, bien que l'on puisse s'attendre encore plus raisonnablement à ce que l'observateur s'avance, pour venir devant le garage. La raison pour la 1ère réponse pourrait être que la 2nde aurait placé l'observateur près de la maison, où l'objet aurait pu être perdu de vue s'il était revenu vers l'Est, alors qu'il s'éloignait du garage, one moves toward the open Yard SE of the house. En résumé, le mouvement de l'observateur est cohérent avec l'observation prétendue.

Possibilité de fabrication

Les tests ci-dessus semblent tous être cohérents avec le témoignage des témoins. La possibilité d'une fabrication optique semble éloignée. Une maquette lancée dans les airs à la main semble une possibilité peu probable en raison de la preuve d'absence de rotation.

Une autre possibilité peut être envisagée, cependant. L'objet apparaît sous une paire de fils, comme on le voit dans les planches 23 et 24. Nous pourrions poser la question, par conséquent, de savoir s'il y aurait pu y avoir une maquette suspendue à l'un des fils. Cette possibilité est renforcée par l'observation que l'objet apparaît globalement au même point dans les 2 photos, malgré le fait qu'il ait été pris depuis 2 positions. Ceci peut être déterminé d'après des irrégularités, ou "kinks," dans les fils. Les fils passent entre les positions de l'appareil photo et le garage (gauche). Nous savons d'après le changement d'orientation de l'objet qu'il a bougé, ou fut ré-orienté à la main, entre les expositions. La possibilité qu'il s'agisse d'une maquette accroché sous un point sur le fil suggère un test ultérieur : le changement de distance de l'objet dans les planches 23 et 24 équivaut-il au changement de distance depuis les fils ? Les mesures du disque indiquent qu'il est à environ 8 % plus éloigné qu'en planche 24. Les mesures des irrégularities dans les fils indiquent qu'ils sont plus éloignés de l'appareil photo en planche 24. Le montant du dernier accroissement depuis les fils (mesuré par la séparation de rather ill-defined "kinks") est moins certain que l'accroissement de distance depuis le disque, mais est mesuré à environ 10 %. Ces tests n'excluent pas la possibilité que l'objet ait été une maquette suspendue depuis le fil voisin par un fil non trouvé.

Tableau 1 - Résumé des interprétations possibles
Interprétations Rejetée Commentaires
Fabrications optiques Double exposition
X
Ovni plus sombre que le fond du ciel
Retouche ; image dessinée
X
Négatifs non retouchés
Copies multiples, recopie
(X)
Trop sophistiqué
Fabrications physiques Maquette de type "frisbee" en vol
X
Pas de rotation
Maquette suspendue par un fil   Sous la même partie du fil dans chaque photo
Objet volant extraordinaire   La photométrie suggère une grande distance

Etant donné l'analyse foregoing, on doit choisir entre une maquette asymétrique suspendue à un fil au-dessus, et un objet volant extraordinaire (voir tableau 1).

Analyse photométrique

Bien qu'il soit souvent indiqué que une seule photographie d'un objet ne contienne pas d'information sur la distance, ceci n'est pas vrai au sens strict. L'extinction et la dispersion atmosphérique, combinées, servent pour réduire le contraste à mesure que la distance s'accroit, un effet peut-être le mieux apprecié par les artistes. Le dessous ombragé de l'ovni en planche 23 a un aspect particulièrement pâle, suggérant une dispersion entre l'observateur et l'objet, et si une telle dispersion est détectable, il pourrait être possible de faire une estimation de la distance impliquée.

La luminance, ou luminosité apparente de surface à une distance r d'un objet de luminance intrinsèque Bo (r = 0) est :

B = Bsky (1 - e-Beta · r) + Bo e-Beta · r      (4)

où Beta est le coefficient de dispersion. Le 1er terme represente la lumière dispersée ; le 2nd, l'extinction. L'ensemble des mesures devant être basées sur les 2 photographies des témoins, nous détermineront Beta pour le jour donné d'après les photographies elles-mêmes. En normalisant l'ensemble des luminosités (mesurées d'après le film et en supposant que les images mesurées tombent sur la portion linéaire de la courbe gamma) avec celle du ciel près de l'horizon, i.e. sur une ligne dans quelques milliers de pieds au sol, où l'ovni est contraint d'être par l'altitude rapportée des nuages et probablement la proximité de l'appareil photo, nous avons :

B = 1 + e-Beta · r (Bo - 1)      (5)

Notez que si un objet est suffisamment éloigné, sa brillance équivaut à la brillance du ciel (en termes physiques, la profondeur optique T >> 1).

Tableau 2 - Valeurs de B pour les objets photographiés [normalisées à la luminosité du ciel à l'horizon] - Basées sur la densitométrie des négatifs d'origine ; ouverture 75µ x 75µ [les mesures entre parenthèses ont un poids moindre]
Objet Planche 23 Planche 24
UFO "Pole"   1,07  
Côté droit illuminé 1,29 1,23
Côté gauche côté illuminé (1,35) 1,05
Dessous ombragé 0,675  
Toit du garage   0,489 0,501
Ombres sous eaves 0,396 0,426
Réservoir métallique Illuminé 0,86 0,91
Dessous ombragé (0,48) (0,40)
Foreground underbrush 0,417 0,389
Grange (toit) 0,511 0,501
Colline 1 0,63 0,59
2 0,71 0,66
Maison Mur illuminé (0,77) (0,77)
Ombre (0,44) (0,52)
Ciel Haut droit 1,29 1,26
Haut gauche 1,51 1,62
Horizon 1,00 1,00
Bord non exposé du film 0,32 0,34

Etant donné la luminosité d'un objet à une distance zéro, Bo, et la luminosité observée B, on pourrait résoudre la distance r. La première étape nécessaire est de déterminer le coefficient de dispersion Beta. Les négatifs d'origine ont été soumis à une analyse densitométrique, et le tableau 2 liste les valeurs observées de B. La "colline 2" se trouve à une distance d'environ 2,2 km (7). La photométrie indique que B = 0,685 pour la colline distante, mais le feuillage d'avant plan donne Bo = 0,403. Ceci donne :

= 0,289 km-1,
ou      profondeur optique T = 1 à r = 3,5 km,     (6)

ce qui semble cohérent avec l'apaprence des photos.

A ce point la théorie fut vérifiée par rapport aux objets de distance connue. Par exemple, le toit de la grande distante ("B" sur la fig. 1) a B = 0,506. Si on suppsoe que sa luminosité intrinsèque est égale à celle du garage en avant-plan, alors Bo = 0,495, de sorte que r = 0,073 km.

Le r véritable est d'environ 0,32 km, et notre erreur est un facteur 4. On peut résoudre l'anomalie en supposant que le toit de la grange était légèrement (7 %) plus sombre que le toit du garage.

A nouveau, on peut vérifier la théorie sur la "Colline 1" distante. B = 0,610 et Bo = 0,403 tel que mesuré dans le feuillage d'avant-plan. Ceci donne r = 1,5 km. Le r véritable est dans l'intervalle 1,3 à 1,9 km, en fonction de la partie observée de la colline, et l'erreur est négligeable.

Une 3ème vérification, plus comparable au problème ovni, est la maison distante ("H" en fig. 1). Malheureusement le densitomètre n'a pas résolu clairement la facade blanche illuminée d'après les intervening branches ; cependant, des mesures supplémentaires avec aggrandissements indiquent que la luminosité de la facade pourrait être de seulement un peu plus de 1,00, e.g. B = 1,02, et Bo = 1,04, ce qui signifie que la luminosité apparente est pratiquement égale à la luminosité du ciel et est donc particulièrement insensible à la distance et n'offre pas de bonne solution. Il existe des ombres visibles sur la maison sur la surface blanche sous les eaves. Les mesures indiquent B = 0,48. Bo pour les ombres sur cette surface blanche, illuminée par l'illumination ambiente, devrait être intrinsèquement et mesurablement plus brillantes que les ombres sous les rives du toit de bois sombres du garage et sous le réservoir à côté du garage (Bo = 0,41), mais pas aussi brillant que la surface blanche illuminée est plus brillante que le bois sombre (s'il n'y avait aucune illumination ambiente, l'ensemble des ombres devraient être intrinsèquement noires ; Bo = 0). Une valeur estimée est Bo = 0,43. Ceci donne une distance de r = 0,32 km, seulement 14 % de moins que la distance mesurée de 0,37 km. Une utilisation naïve de Bo = 0,41, connue pour être trop bas, aurait donné r = 0,44 km, 19 % trop grand.

 

Il est conclu que par une considération précautionneuse des paramètres impliqués dans le cas d'objets reconnaissables dans les photographies, les distances peuvent être mesurées dans un erreur de facteur 4. Ceci justifie la supposition que nous sommes sont la partie linéaire de la coubre gamma.

Si une telle bonne mesure pourrait être faite pour l'ovni, nous pourrions faire la distinction entre un objet distant extraordinaire et une hypothétique maquette petite et proche.

A ce point nous devons être explicites sur la géometrie de la situation. Nous représentons l'environnement tel qu'en fig. 2. Nous supposons que l'ovni se trouve dans une couche de dispersion avec T = 1 à 3,5 km. Si l'ovni était très loin à une altitude plus grande que la dimension caractéristique de la couche (C en Fig. 2), il serait grand et extraordinaire dans tous les cas. S'il est relativement proche, r = 1 km, les suppositions sont justifiées. Notre objectif est de faire la distinction entre les cas A et B en Fig. 2. La luminosité du ciel, à laquelle l'ensemble des valeurs de luminosité sont normalisées, doit être la luminosité du ciel à l'horizon, puisqu'il s'agit de la valeur caractéristique d'une longue mesure de trajectoire à travers une couche de dispersion.

Pour la solution de la distance de l'ovni, nous avons 2 solutions indépendantes issues de 2 observations indépendantes : les surfaces illuminées et ombragées de l'ovni. Comme remarqué plus haut, c'est la surface ombragée en particulier qui apparaît pâle et suggère donc une grande distance.

Immediatement d'après le tableau 2 nous voyons que B = 1,21 décrit la partie de l'ovni, alors que la partie illuminée du réservoir proche peint d'aluminium mat Bo = 0,885. Since, alors que l'ovni recule, B doit approacher 1,00. Nous savons ainsi que 1,21 est la luminosité intrinsèque minimale de la surface de l'ovni, i.e. Bo> 1,21. Ainsi l'ovni dans toute interprétation est connu comme ayant une surface plus brillante que le réservoir de fond. Ainsi, la photométrie confirme tout de suite le signalement des témoins selon lequel l'ovni était brillant, comme une surface fraîchement peinte d'aluminum, mais pas comme une surface spéculaire.

La question est, à quel point la surface est-elle intrinsèquement brillante, et quelles propriétés de surface seraient-elles cohérentes avec le face observée illuminée et celle ombragée ? La fig. 3 montre 2 familles de solutions, une pour la surface au sommet la plus illuminée et l'autre pour la face inférieure ombragée. Les solutions pour cette dernière ont une incertitude introduite par la difficulté de mesure de la véritable intensité de l'ombre du réservoir. La distance est donnée comme une fonction de l'accroissement supposé de luminosité au-delà de la valeur pour la face illuminée ou ombragée du réservoir peint aluminum, respectivement.

La fig. 3 illustre graphiquement le problème. Par example, si l'objet est une maquette suspendue au fil seulement à quelques mètres au loin, sa surface est quelque 37 % plus brillante que celle du réservoir, et la face ombragée est probablement plus de 40 % plus brillante que l'ombre sur le réservoir. Mais ceci est presque impossible à maintenir face à la photométrie. Bien que la surface de la maison distante soit grossièrement 2 fois plus brillante que celle de la surface du réservoir, ses ombres peuvent n'être que de seulement quelques pourcents plus brillantes, intrinsèquement, que celles du réservoir. Ceci est le problème de base que nous avons suggéré par l'inspection initiale des photos : le côté ombragé de l'ovni semble être si brillante qu'il suggère une dispersion significative entre lui et l'observateur.

Le résultat est que les surface de dessus et dessous de l'ovni sont essentiellement faites du même matériau, i.e. avec le même albedo, la photométrie indique que l'ovni est distant, à grossièrement r = 1,3 ± 0,4 km (est. P. E.). Les témoins parlèrent d'une teinte légèrement différente de la face inférieure de l'ovni : ils dirent qu'elle était plus bronze que la face argentée du sommet. Nous avons considéré que ce changement de teinte avait un effet négligeable sur la photométrie, bien que l'implication soit que le dessous ait un albedo légèrement inférieur. Si c'est le cas l'ovni était été encore plus éloigné.

Il existe une dernière possibilité de fabrication qui n'a pas été exclue. Supposez que l'objet est une petite maquette avec un sommet gris pâle et une base blanc brillant (e.g. un moule à tarte d'aluminum fermé à la base avec un papier blanc). Cela pourrait-il expliquer la luminosité apparente de la face inférieure ombragée de l'ovni ?

Il est difficile de défendre cette idée face à la photométrie. Notre analyse de la maison indiqua que sa surface blanche ombragée avait une luminosité intrinsèque de 0,43, qui est si proche de la valeur mesurée pour la partie ombragée du réservoir peint d'aluminum. Encore une fabrication hypothétique nécessite une surface sur la base ombragée de la maquette qui soit de luminosité ombragée intrinsèque de 0,68, considérablement plus lumineuse que la partie ombragée de la maison blanche. En d'autres mots, la photométrie semble indiquer qu'une surface très blanche à la base d'une petite maquette serait nécessaire pour correspondre à l'apparence des photographies.

Dans la mesure pour l'analyse photométrique est fiable (et les mesures semblent être cohérentes), les photographies indiquent un objet avec une surface brillante à une distance considérable et de l'ordre de dizaines de mètres de diametre. ALors qu'il serait exagéré de dire que nous avons catégoriquement exclu une fabrication, il semble significatif que l'interprétation la plus simple et la plus directe des photographies confirme précisément que les témoins ont dit ce qu'ils ont vu. Ceci bien que le fait que l'objet semble situé sous la même partie du fil au-dessus dans les 2 photos peut être utilisé comme un argument en faveur d'un modèle suspendu.

Conclusion

Ceci est un des quelques rapports d'ovnis où tous les facteurs qui ont fait l'objet d'enquête, géométriques, psychologiques, et physiques semblent être cohérents avec l'assertion qu'un objet volant extraordinaire, argenté, métallique, en forme de disque, de dizaines de mètres de diamètre, et à l'évidence artificiel, a volé devant les yeux de 2 témoins. On ne peut dire que les éléments excluent catégoriquement une fabrication, bien qu'il y ait des facteurs physiques tels que la précision de certaines mesures photométriques des négatifs d'origine qui arguent contre une fabrication.

Home  >  Rapport Condon  >  Sommaire  >  Etude de cas photographiques

----------------------------------------------------------------------------

 

http://ufologie.net/htm/trentf.htm

Articles de Presse sur l'affaire :

LES PHOTOGRAPHIES D'OVNI DE MCMINNVILLE, OREGON, PAR PAUL TRENT, 1950:

J'ai recueilli un certain nombre d'articles de quotidiens qui discutent de ce cas photographique célèbre. Ces articles donnent des indications précieuses, par des nouvelles, des avis, des revues, des interviews, des opinions, au sujet de la manière dont les journaux, locaux ou nationaux ou étrangers, présentent le cas ou le discutent depuis plus d'un demi-siècle.

 

NEWS-REGISTER, 8 JUIN 1950:

Aucunement des taches - aucunement des hallucinations. L'appareil photo de Paul Trent, Route 3, McMinnville, a capturé les photos ci-dessus d'objets volants qui pourraient très bien être les seules images en existence des fortement controversées et souvent moquées soucoupes volantes.

Prise il y a presque un mois depuis la cour arrière de sa ferme à 11 miles au sud-ouest de McMinnville, les images de Trent n'étaient pas connues, quand un journaliste du Telephone-Register a suivi un tuyau donné par Ralph et Frank Wortman, des banquiers de McMinnville. Ils avaient vu les images et étaient disposées à soutenir la solidité de la réputation de Trent.

Trent était peu disposé à permettre l'utilisation des images. "J'ai peur d'avoir des ennuis avec le gouvernement," s'est-il inquiété.

Les deux photos ont été prise le 11 Mai 11 avec le Kodak de Trent.

"On arrivait vers la soirée - environ huit heure moins quart," a dit l'épouse de Trent, Evelyn. "Nous étions dehors dans l'arrière cour. Nous avons vu tous les deux l'objet en même temps. L'appareil-photo! Paul a pensé qu'il était dans la voiture mais j'étais sûr qu'il était dans la maison. J'avais raison - et le Kodak était chargé. Paul a pris la première photo (au-dessus à gauche). L'objet arrivait vers nous et semblé être incliné vers le haut un petit peu. Il était très brillant - presque argenté - et il n'y avait aucun bruit ou fumée."

Trent a expliqué qu'il a pris la première photo, a rembobiné son film aussi rapidement que possible et puis, quand l'objet a pris de la vitesse et a tourné vers le Nord-Ouest, il a dû se déplacer rapidement vers sa droite pour obtenir la deuxième photo. Tous les deux ont été prises en 30 secondes, ont-ils estimé.

Taille? Vitesse? Distance? Ni Trent ni son épouse ne se risqueraient à une conjecture." Cela se déplaçait terriblement vite est c'est tout ce que je sais," a dit Trent. Les deux photos indiquent clairement une superstructure et la photo à la droite ressemble au "sous-marin volant" vu par un pilote de lignes aériennes au-dessus des Cascade Mountains il y a presque un an.

Quelles sont-elles? "Et bien, je pense qu'elles sont à nous," a dit Trent.

Le journaliste a dit qu'il a espérait que ce soit le cas.

    (Note de l'Editeur: le Telephone-Register ne se professe pas expert dans le domaine des soucoupes volantes. Cependant, en raison de la variété d'opinions et de rapports accompagnant les soucoupes au cours des deux dernières années, tout effort a été fait pour examiner les photos de Trent pour en garantir l'authenticité. Des photographes experts ont reconnu qu'il n'y avait là aucun trifouillage des négatifs. Les photos originales de Trent ont été développées par une société locale. Après considération soigneuse, il ne semble y avoir aucune possibilité de canular ou d'hallucination liée aux images. Par conséquent, le Telephone-Register pense qu'elles sont authentiques. Quelles sont-elles? La conjecture du lecteur vaut la notre.)

     

    NEWS-REGISTER, 9 MAI 2000:

    L'expert en OVNI s'exprimera lors de l'anniversaire de l'observation de McMinnville

    Par PAT FORGEY du News-Register

    Bruce Maccabee était juste l'une parmi de nombreuses personnes intriguées par les photographies historiques prises par le fermier de la région de McMinnville Paul Trent le 11 Mai 1950. Mais il a bien pu avoir passé plus de temps à les étudier que n'importe qui d'autre.

    D'abord il a employé des techniques nouvellement développées d'analyse de luminosité et du système optique. Alors il a essayé de recréer le travail effectué par d'autres qui avaient étudié les photos et avaient publié leurs résultats.

    "J'ai dépensé, en temps cumulé, plusieurs mois, étalés sur des années, sur le cas des Trent," a indiqué Maccabee depuis son domicile dans le Maryland.

    Maintenant, pour la première fois, Maccabee va visiter McMinnville, invité dans la ville par les Pubs McMenamins. L'incident OVNI de 1950 est décrit dans plusieurs peintures, certaines fortement fantaisistes, sur les murs de l'Hôtel Oregon de McMenamins.

    Quand le cinquantième anniversaire de l'observation a approché, McMenamins a invité Maccabee à McMinnville pour parler des photos, de leur histoire et de leur importance dans la quête de plusieurs décennie de recherches pour répondre à ceux qui se préoccupent des questions d'OVNIS, a indiqué Tim, Hills historien de McMenamins.

    "Nous sommes vraiment ravis de ce qu'il vienne," dit Hills. "Il le fait parce que c'est une partie si importante de sa vie."

    Maccabee est un leader dans le domaine de l'ufologie, l'étude des OVNIS, et il a publié de nombreux papiers dans le journal du MUFON, une publication du Réseau Mutuel OVNIS - pour lequel il est le state director pour le Maryland - et d'autres. Il a également fait de nombreuses apparitions à la télévision, y compris CNN, Nightline, Mystères Non Résolus et d'autres.

    Il a commencé sa carrière en tant que physicien effectuant des recherches sans rapports avec les OVNIS pour l'US Navy, et il déteint un doctorat de physique de l'Université Américaine de Washington D.C.

    Hills a indiqué qu'en dépit de leurs qualifications, des chercheurs sur les OVNIS ont parfois été traités comme des chasseurs de Yétis - et non considérés comme de vrais scientifiques.

    "Quand je suis arrivé dans la recherche sur les OVNIS, je l'ai vécu exactement de cette manière également," a-t-il dit. "Ils ont été évités par le mainstream."

    Après l'analyse des photographies et des négatifs des Trent, Maccabee a conclu qu'ils ne sont pas truqués, et qu'ils étaient ce que les Trent ont indiqué qu'ils étaient: les photos d'un engin volant non identifié à une certaine distance.

    "Donc je pense pouvoir dire qu'en définitive, j'ai conclu qu'elles sont vraies," a-t-il dit.

    Au cours des années, il a parlé avec les Trent environ 30 fois.

    Une autre personne qui a interviewé les Trent était le producteur de documentaires Terry Halstead. Son interview enregistrée sur magnétophone avec Evelyn Trent, qui est décédée depuis lors, a été faite au début des années 90, et était la dernière interview qu'elle a donnée.

    La partie du documentaire concernant les Trent sera également montrée lors de la rétrospective sur les photos Trent au McMenamins.

    Maccabee a également été le premier chercheur à obtenir le "fichier des disques volants" du FBI également appelé les "vrais X-Files."

    Maccabee a récemment écrit un livre intitulé "La connexion FBI-OVNI: L'histoire secrète de la dissimulation par le gouvernement." Le livre n'accuse le gouvernement d'aucune dissimulation en liaison avec les photographies des Trent, mais ces photos ont fourni le point d'entrée en la matière.

    "Une partie de ce qui a mené au livre remonte au cas Trent," dit Maccabee.

    Après que les photos des Trent aient été publiées dans tout le pays, les officiers du renseignement de l'Armée de l'Air ont interviewé les Trent, mais Maccabee a indiqué que ce n'était pas terriblement passionnant parce que l'intérêt des forces aériennes dans l'étude des OVNIS était ce qu'il était.

    "Mme Trent m'avait dit que deux hommes du FBI étaient venus à sa maison," a-t-il dit.

    Ils ont passé un certain temps dans l'arrière-cour, jetant des objets en l'air haut dans le ciel en prenant des photographies.

    Peu de temps après que Maccabee ait commencé à se pencher sur les photos des Trent, la loi fédérale sur la liberté de l'information a été promulguée, et Maccabee a écrit au FBI pour demander leurs informations sur les photos des Trent. Il n'a rien appris de nouveau au sujet de ce cas, mais il a appris que le FBI avait examiné un certain nombre d'autres observations d'OVNIS.

    L'information que le FBI avait recueillie n'était pas aussi importante que l'aperçu qui qu'elle a fourni sur les enquêtes du Renseignement de l'Air Force. "Ils ont indiqué des choses au FBI qu'ils n'ont indiqué à personne d'autre," a-t-il dit.

    Les informations de cette demande et d'autres demandes suivantes FOIA ont par la suite mené à la publication de "La connexion FBI-OVNIS," a-t-il dit.

    "S'il n'y avait pas eu Mme Trent pour me dire que le FBI avait été là, il aurait été peu probable que je mène ce type d'enquête ayant mené à ce livre," a-t-il dit.

     

    NEWS-REGISTER, 13 MAI 2000:

    Un ufologue analyse la fameuse observation de McMinnville

    Par PAT FORGEY du News-Register

    Les photos de McMinnville datant d'il y a 50 ans avaient attiré l'attention du monde OVNI continuent à susciter l'intérêt.

    L'analyste Bruce Maccabee, qui a entrepris l'étude la plus approfondie des photos, a offert cette raison pour son apparition chez nous jeudi: "Ces photos sont si claires qu'elles sont soit la vraie chose soit un canular. Il n'y a aucune demi-mesure."

    Maccabee a parlé devant une salle comble à l'Hôtel Oregon McMenamins, exactement 50 ans au jour près, en fait à l'heure près, après que Paul et Evelyn Trent ont repéré l'objet mystérieux dans le ciel près de leur maison du secteur de Bellevue.

    Evelyn Trent avait nourri les lapins entre 7 et 8 heures du soir quand elle a repéré l'objet et a appelé son mari Paul. Ils ont eu le temps de prendre deux photos avant que la chose n'ait filé au loin.

    Un mois plus tard, le Telephone-Register, prédécesseur au News-Register, a entendu parlé des photos. Elles sont apparues sur la première page et de là elles ont été propulsées dans l'histoire.

    Quand McMenamins a rénové et a ouvert l'Hôtel Oregon à McMinnville, l'historien de la compagnie Tim Hills a par hasard trouvé l'histoire des Trent dans les archives de la société historique du comté de Yamhill. "J'ai simplement été saisi par les photos," a-t-il dit.

    L'examen de l'histoire des photos l'a mené à Maccabee, qui "avait effectué un travail définitif sur ce cas" dans les années 70.

    Maccabee a dit que ses efforts avaient le double but de déterminer si les photos étaient authentiques et d'évaluer les méthodes d'autres analystes qui avaient stigmatisé les photos comme probables trucages.

    Maccabee dit que ses premiers efforts visaient à décider si les photos elles-mêmes correspondent au récit des Trent. C'est-à-dire, montrent-elles ce que les Trent ont dit qu'elles montrent? Les ombres sont-elles comme elles devraient être? Y a-t-il des points sur la photo qui soient trop foncées ou trop clairs pour être vrais?

    Par la suite, après des mois de travail, Maccabee a déterminé qu'elles sont crédibles.

    Ensuite il a regardé une étude à laquelle beaucoup de publicité avait été donnée qui a conclu que les photos étaient truquées. Il l'a trouvée mal faite et vraisemblablement erronée.

    Même après sa conclusion que les photos étaient authentiques, Maccabee n'avait pas terminé, parce que c'est seulement une partie de l'histoire. "Une photo ne fait pas l'OVNI," a-t-il dit.

    Maccabee alors a dû décider s'il pensait que les Trent étaient le genre de gens qui pourraient truquer des photos d'OVNI. Pour faire cela, il les a interviewées à plusieurs reprises et a rassemblé les impressions d'autres personnes à leur propos.

    Après avoir parlé avec des gens comme Bill Powell, l'Editeur du Telephone-Register, le premier à avoir interrogé les Trent, et les banquiers de la famille, il a conclu qu'ils étaient des faussaires bien improbables. Une synthèse de l'Armée de l'Air sur cette observation est d'accord, notant: "les Trent sont connus comme des citoyens authentiques et sérieux."

    De telles interviews sont standard pour déterminer si une observation non expliquée est crédible. "Quiconque m'apporte une photo d'OVNI a bien intérêt à se préparer pour un siège," a-t-il dit.

    Le passage du temps a en grande partie éliminé une autre possibilité, dit-il, celle que les Trent auraient vu un engin militaire encore secret. C'était l'opinion de Paul Trent, dit Maccabee, et il avait peur qu'il puisse éventer un secret du gouvernement que "peut-être il n'était pas censé connaître."

    Les caractéristiques des OVNIS étaient loin au-delà de la technologie aéronautique de cette époque. Et si cela avait été un certain type d'avion de l'Armée de l'Air, ou un avion Soviétique, il ne serait probablement plus secret aujourd'hui.

    Par la suite Maccabee a formulé une conclusion.

    "Le fond de l'affaire, de mon point de vue, est qu'ils sont réels," dit-il. "Maintenant, que faisons-nous à ce sujet."

    Maccabee dit que son livre "Connexions OVNIS-FBI," qui vient juste de paraître, émet la thèse que le gouvernement des États-Unis en sait beaucoup plus qu'il ne le dit au sujet des visiteurs interplanétaires possibles. Ce livre a en fait commencé par l'étude des allégations de ce que le FBI a joué un rôle en étudiant le cas de Trent, mais Maccabee a indiqué qu'il n'avait pas pu en obtenir la confirmation.

    "Le cas des Trent n'est pas discuté, mais ce qui est discuté vous fera bondir," a-t-il dit.

    Parmi les dossiers qu'il a pu trouver se trouve celui ou l'Armée de l'Air indique au FBI qu'il considèrent sérieusement la possibilité que les visiteurs interplanétaires soient réels. Le même jour, dit-il, l'Armée de l'Air disait au public que toutes les observations supposées avaient pu être expliqués par des phénomènes normaux.

    Il a déclaré, "Je vous le dis. Il y a quelque chose là dehors, et nous devrions savoir ce que c'est."

     

    NEWS-REGISTER, 15 MAI 2001:

    La légende OVNI perdure

    Par PAT FORGEY du News-Register

    Il pourrait y avoir quelque chose "là dehors" mais deux des observateurs les mieux informés du cas d'objet volant non identifié des années 50 à McMinnville indiquent qu'ils ne savent pas ce que c'est.

    "Je ne sais pas si les soucoupes volantes existent ou pas," a dit Phil Bladine, le rédacteur du journal retraité qui a publié à l'époque les célèbres photos. Son journal, un prédécesseur du News-Register appelé le Telephone-Register, avait entendu parler des photos prises par Paul Trent à sa ferme à l'écart de la route 18 à l'ouest de McMinnville, et avait envoyé un journaliste pour les rechercher.

    Le journal les a publié dans ce qui est devenu sa plus grande édition jamais vendue, et les photos ont été depuis publiées dans le monde entier.

    La chaîne des brasseries McMenamins ont récemment ouvert l'Hôtel Orégon à McMinnville et l'historien de la compagnie Tim Hills s'est intéressé à cette histoire.

    Pour le cinquante-et-unième anniversaire de la prise des photos Trent, les McMenamins ont réuni Bladine et le vidéographe Terry Halstead pour parler au sujet des Trents et de leurs photos.

    Bladine et Halstead ont tout deux traité le cas en tant que journalistes, à la différence de la plupart des autres dans la communauté OVNI, et n'ont pas pris de position sur la question de l'existence des OVNIS. Tous les deux, cependant, étaient disposés à parler au sujet des Trent, de leurs photos et de leurs avis là dessus.

    Bladine a raconté comment le reporter Bill Powell a cherché les négatifs des photos à la ferme des Trents, où ils avaient été mal rangés sous un Davenport.

    Ils ont projeté les photos sur le mur de la chambre noire du Telephone-Register, et n'ont pu voir aucun fils ni aucune autre indication de fraude.

    Bladine dit qu'il avait indiqué à Powell: "Et bien, pour moi elles apparaissent authentiques."

    Avec cela, il y avait seulement une chose à faire. "Donc nous les avons publiées dans le journal," a-t-il dit.

    Une couverture par les média de nouvelles du pays, y compris le magazine Life, les radios nationales et la télévision, a eu comme conséquence tellement d'intérêt pour l'édition du 8 Juin 1950 du Telephone-Register, qu'il a été forcé de ré-imprimer 10.000 copies supplémentaires de la première page pour satisfaire la demande. Normalement, le tirage du journal était environ un tiers de cela.

    Bladine a indiqué qu'il ne sait pas que ce qu'était ce que Paul Trent a photographié en deux images en 1950, mais il est convaincu que les photos elles-mêmes n'étaient pas un canular.

    "Nous savons que les Trent ne sont pas le genre de personnes qui font cela," a-t-il dit.

    Halstead, qui a fait une vidéo documentaire du cas Trent, a indiqué que les Trent lui ont dit qu'ils ont été interviewés par des agents du FBI après que les médias de nouvelles en aient parlé, mais Halstead a dit qu'il ne parvient pas à obtenir tous les rapports du FBI sur ce cas, que ce soit par Washington, ou par le bureau du FBI de Portland.

    Le documentaire de Halstead a été réalisé au début des années 90, et comporte Paul et Eveyln Trent, qui sont décédés depuis.

    Il dit que sa recherche l'a mené à la même conclusion que Bladine, que les Trent disaient la vérité au sujet de ce qu'ils ont vu et ont photographié, mais qu'il ne sait pas ce que c'est.

    Quand les amateurs d'OVNIS dans l'assistance au McMenamins ont posé des questions à Halstead sur d'autres cas d'OVNIS il a refusé de répondre, précisant qu'il est un vidéographe qui a couvert le cas Trent, pas un expert en matière d'OVNIS.

    Il a dit que le secret maintenu sur les OVNIS par le gouvernement éveille les soupçons, et qu'il y avait été confronté pendant des années alors qu'il essayait d'employer la loi fédérale sur la liberté de l'information pour obtenir des informations sur le cas.

    "Le gouvernement maintient un tel secret, que cela fait que vous vous posez des questions," a-t-il dit.

    L'historien Hills a dit que ses recherches concernant ce cas l'ont laissé convaincu lui aussi qu'il y a quelque chose là dehors. "Cela a fait de moi un convaincu," a-t-il dit. "Je ne sais pas quoi d'autre penser."

    NEWS-REGISTER, 9 MAI 2001:

    Les photographies de l'OVNI de McMinnville font le tour du monde

    Par PAT FORGEY du News-Register

    Il y a cinquante ans, l'événement le plus important dans l'histoire humaine s'est produit à McMinnville quand un couple de fermiers de la régions a capturé la preuve de visiteurs interplanétaires en photographie.

    Ou alors ils ont simplement pris une paire d'image d'un engin militaire encore top secret. Ou peut-être que c'était une illusion d'optique, ou un canular.

    Même après 50 ans pourtant, personne ne sait quoi faire des deux photographies prises par Paul et Evelyn Trent un peu après dîner le 11 Mai 1950. Beaucoup a été réalisé au niveau des photographies, néanmoins.

    Ce qui met les photographies des Trent à part n'était pas le timing. Elles n'étaient pas les premières photos prétendant montrer des objets volants non identifiés, et elles ne sont vraiment pas les dernières.

    "Il a y eu beaucoup de tels événements, mais celui ci était d'intérêt particulier en raison de la clarté des photos," a dit Bruce Maccabee, un chercheur qui a exécuté une analyse approfondie. "Sans les photos, cela aurait été juste une autre observation par des gens, mais le cas des Trent se distingue parce que ces photos sont si claires que c'est soit la chose vraie, soit un canular."

    Improbables falsificateurs

    Au delà de la clarté relative des photos, cependant, c'était les Trent eux-mêmes qui ont vraiment placé les photos à part.

    Paul et Evelyn Trent sont tous deux décédés vers la fin des années 90. La maison où les photographies ont été prises a depuis longtemps été démolie.

    Mais les Trent étaient, de par tous les avis, des gens de ferme simples. Ils n'étaient pas la sorte de personnes qui pourrait imaginer ou inventer une histoire de soucoupe volante, a dit Maccabee, qui a passé des heures à les interviewé sur plusieurs années tandis qu'il étudiait les photographies.

    "J'ai fondamentalement conclu qu'ils n'étaient pas le type de personnes qui tenteraient un canular d'OVNI, sans même mentionner qu'ils puissent le réussir," a-t-il dit.

    Cette conclusion a reçu l'écho de Bill Powell, le journaliste qui a montré les photographies de Trent au monde et a créé un cirque médiatique des décennies avant que l'expression cirque médiatique soit devenue d'usage courant.

    Travaillant pour le Telephone-Register, le prédécesseur du News-Register, Powell a entendu parler des photos en Juin 1950. Elles avaient été prises un mois plus tôt.

    Il y en avait deux. Retrouvant les négatifs de Paul Trent, Powell les a publiées à travers la première page du Telephone-Register et a raconté l'histoire de Trents.

    Evelyn Trent avait nourri les lapins dans l'arrière-cour de leur ferme du secteur de Ballston quand elle a vu un disque volant dans le ciel au nord-ouest. Elle a appelé son mari, Paul, qui pris une photographie avec son appareil photo de Kodak, a rembobiné aussi rapidement que possible le film, et a pris un deuxième cliché trente secondes plus tard.

    Les deux photos semblent montrer un disque filant dans le ciel.

    Paul Trent a pu avoir réussi les photos du plus grand article d'information de l'histoire de McMinnville, mais tout qu'il a fait sur le moment fut de ranger l'appareil photo. Plus tard, après avoir fini le film le jour de la fête des mères, il l'a apporté à une druguerie de la Troisième Rue de McMinnville pour le faire développer.

    "La raison pour laquelle j'ai pensé qu'ils étaient authentiques étaient que les négatifs étaient au milieu du film," a dit Powell de sa maison de retraite à Idaho Falls dans l'Idaho. "Il a pris encore d'autres photos de sorte qu'il s'assure d'avoir utilisé le film quand il a développé la chose."

    Maccabee a indiqué que l'histoire est une des raisons pour lesquelles les photographies ont pris une telle importance dans le mouvement OVNI. Si les Trent avait essayé de truquer une photographie, ils auraient probablement pris plusieurs clichés de test et auraient montré au monde seulement le meilleur de ce qu'ils auraient obtenu.

    L'autre chose qui rend les photos crédibles est que les Trent n'ont pas semblé essayer d'en tirer profit.

    Le jour où Paul Trent a fait développer le film, il en a parlé au banquier Ralph Wortman à son sujet. Wortman l'a mentionné au rédacteur Phil Bladine du Telephone-Register, qui a envoyé Powell pour enquêter.

    Les photos font le tour du pays

    Une fois que les photos ont été publiées, cependant, elles ont touché un nerf nerf sensible du pays.

    Plusieurs observations supposées d'OVNIS, habituellement appelés soucoupes volantes à cette époque, avaient récemment fait les nouvelles. Les photos ont été diffusées par les newswires et ont été réimprimées à travers le pays.

    Life, alors le magazine le plus diffusé dans le pays, les a publié en juillet.

    La personnalité de radio Frank Edwards de Mutual Broadcasting System a obtenu une copie du Telephone-Register et a appelé Bladine.

    "Votre papier coûte 10 cents," a dit Edwards à Bladine. "Puis-je dire aux gens que s'ils vous envoient dix cents un dixième de dollar, vous leur enverrez un exemplaire?"

    "J'ai dit, 'bien sûr,' m'imaginant que nous pourrions avoir trois ou quatre demandes d'exemplaires," s'est rappelé Bladine.

    Au lieu de cela, les demandes ont affluées. Les dixièmes de dollar sont arrivés scotchés à des cartes ou enveloppés de papier.

    Parfois le paiement était effectué en timbres. Parfois des billets de un dollar ont été envoyés et des copies multiples ont été demandées.

    Le Telephone-Register a publié la semaine suivante en première page, "Les demandes de notre récit de soucoupe volante inondent notre Bureau."

    A cette époque la diffusion du journal était de moins de 4.000 exemplaires, estime Bladine. Mais vers la fin de la semaine, les demandes de copies avaient abouti à 2.000 exemplaires de plus.

    Cela a mené à une réimpression spéciale de la page avant sur papier de haute qualité. D'ici la fin de l'été, la majeure partie d'un tirage spécial de 10.000 copies avait été envoyée par la poste à des gens des 48 états, de D.C et au Canada.

    Bladine dit que beaucoup des gens qui ont contacté le journal avaient leur propre témoignage à raconter. "Les gens ont disaient qu'ils ont vu une soucoupe volante, mais n'avaient voulu le dire à personne parce qu'ils avaient peur de se retrouvés cla

    18/11/2007
    0 Poster un commentaire

    A découvrir aussi


    Inscrivez-vous au blog

    Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

    Rejoignez les 502 autres membres