Canulars ufologiques

Canulars ufologiques

Les rayons X sont un canular [1]

Exemples de canulars

Certains cas d'ovnis se révélent être des canulars (hoaxes).

Motivations et risques

Une des premières questions que l'on se pose au sujet des canulars est celle de leur motivation. On avance souvent que les auteurs n'auraient rien à gagner, et plutôt tout à perdre (réputation, emploi, etc.) à en réaliser. Pourtant nombre de canulars sont révélés, au détriment de leurs auteurs (voire parfois à celui des enquêteurs les ayant accrédités).

Ce raisonnement omet en fait un élément important dans la logique de l'auteur du canular : au moment de son forfait, il n'imagine jamais une issue mauvaise :

  • soit il prévoit de ne jamais être dévoilé (comme certains auteurs de cercles de cultures par exemple), et trouve son intérêt dans la réalisation d'un défi (personnel, ou entre accolytes), voire le divertissement de la contemplation des "croyants", tels les animaux de laboratoire sujets de son expérience amusante. Ces auteurs restent donc anonymes ou pseudo-anonymes (tels le groupe se désignant sous le nom Circle Makers), de la même manière que les auteurs de virus informatiques et autres vandalismes, qui ne se font évidemment pas connaître par crainte de poursuites.
  • soit il prévoit d'être volontairement dévoilé :
    • pour révéler sa plaisanterie qu'il n'imagine pas pousser bien loin (dans le cercle de son entourage, des autorités de la ville tout au plus) mais qui risque souvent de dépasser ce cadre. L'idée de la plaisanterie a généralement émergé suite au signalement de premiers témoignages (les vagues d'observations sont donc propices à de telles plaisanteries).
    • pour générer un intérêt envers sa personne, pour des raisons d'ego (Eric Julien/Jean Ederman) ou parfois encore plus condamnables (sectes du type des raëliens, etc.).

Piégeur piégé

Qu'il prévoie d'être dévoilé ou non, l'auteur du canular est toujours susceptible de vivre le même effet pervers d'une escalade incontrôlée : que son canular génère un engouement aussi inattendu que considérable (de la part des media, des autorités), comme c'est arrivé pour des affaires comme de celles de l'Ile Maury, Coniston, Lac Saint Clair, Beaver, Carbondale, de l'Abbaye d'Amplefort ou de Petit Rechain par exemple. Il se retrouve alors piégé, dans une situation où il devient plus risqué d'avouer son forfait que de continuer à le prétendre authentique.

3 issues sont alors possibles :

  • la surenchère : l'auteur prolonge son témoignage d'autres plus étonnants encore, généralement jusqu'à atteindre un niveau de loufoquerie ou une répétitivité qui le disqualifient.
  • la rupture : l'auteur coupe court à toute suite (aux interviews, etc.), parfois avec violence.
  • l'aveu
    • face à l'évidence d'éléments trop disqualifiants (l'auteur des photos de Zanesville en 1966 concéda par exemple son forfait après une analyse du RAND).
    • suite aux remords, généralement après que beaucoup d'eau ait coulé sous les ponts (comme dans le cas de Carbondale).

[3] [4]

  1. Blague d'adolescents à leur parent Ichigok crédules
  2. Doug Bower et Dave Chorley avoueront en septembre 1991 en avoir réalisé 200 en 15 ans mais ils sont loins d'être les seuls : les CirclesMakers notamment iront jusqu'à publier un fascicule décrivant leurs techniques.
  1. Lord Kelvin, vers 1900
  2. Aubeck, C.: "Piloted saucer lands in Alaska in 1805 - not!", Magonia Exchange, 22 juillet 2008
  3. Hatch, Larry. Discredited sightings
  4. UFO Watchdog. UFO Hall of Shame


07/08/2011
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