Les scientifiques Européens s'assemblent pour étudier les OVNI : création de l'E.U.S

 

Les scientifiques Européens s'assemblent pour étudier les OVNI : création de l'E.U.S

 

Les scientifiques Européens s'assemblent pour étudier les OVNI : création de l'E.U.S.

La plus part des scienfique en Europe qui veulent étudier les OVNI ont peur de le faire car ils ont peur du ridicule, et donc pour leurs carrières.

Certains de ces scientifiques ont décidé de créer une ONG qui s'appelle European Ufo Survey. Voici leur site.

www.europeanufosurvey.com

La plus part de ces scientifiques cachent donc leurs noms. Deux de ces scientifiques sont ceux qui ont fait des mesures électroniques et laser sur les OVNI de Hessladen, en Norvège. Ils font actuellement des mesures sur les OVNI du Col de Vence dans le midi de la France.

Un de leur objectif est de répandre dans le Grand Public des moyens d'observations d'OVNI en lumière infrarouge, et de faire des analyses spectromériques des OVNI, sit avec des moyens simples (filtres appliqués sur les objectifs appelées bonnettes), ou avec des moyens plus sophistiqués (station vidéos et électroniques de détection). Une de ces station automatique a été mise en fonctionnement sur la rade de Brest.

Nous publions plus loin une interview radio de l'ONG

Un de ces scientifique travaille officiellemnt sur la voyage spatio temporel, et il est considéré par les chercheurs anglais qui travaiellent sur ce sujet.

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Présentation de l'ONG :

Nous sommes une équipe de chercheurs indépendants comptant 28 scientifiques (physiciens, mathématiciens, astronomes, biologistes, chercheurs en optique, informatique, énergies libres, linguistes, archéologues...) et chercheurs ufologues qui sont, pour certains, impliqués depuis plus de vingt ans, silencieusement, dans le domaine ufologique.
Plus de 10 nationalités européennes différentes sont représentées dans notre équipe EUS.
Nous partageons des liens professionnels, de respect et d'amitié depuis trés longtemps ainsi que la motivation de promouvoir davantage l'ufologie en Europe.
Chacun a son domaine de compétence et de recherche précis et le gère individuellement de façon indépendante et partage le fruit de son travail quand et comme il le désire avec le reste de l'équipe.
Comme le plus important est pour nous de continuer à travailler à nos recherches, sans perte de temps inutile et comme plusieurs d'entre nous sont encore impliqués dans des carrières universitaires ou autres, nous avons décidés de protéger au maximum les données personnelles de nos associés, c'est pourquoi nous interviendrons le plus souvent d'une voix commune.

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Travail sur le spatio temporel ou spatio-temporel) : (développement à la fin de cet article).

De nombreuses similitudes sont depuis longtemps mises en évidence entre la théorie de l'électron de Dirac et la théorie Maxwellienne de l'électromagnétisme. Leur commune expression dans le formalisme de l'algèbre d'espace-temps de Dirac, de récentes preuves expérimentales de l'existence d'ondes maxwelliennes électro-scalaires d'une part, ainsi que l'interprétation de l'effet Ahoronov-Bohm d'autre part, conduisent à étendre et identifier les potentiels et les champs des deux théories leur conférant une complète réalité physique dans l'espace de Clifford à 16 dimensions de l'algèbre de Dirac.
Dans une approche complémentaire, de récents travaux théoriques montrent que la singularité nue de Kerr-Newmann, solution des équations de la relativité générale d'Einstein, totalement identifiable à l'électron de Dirac pour les paramètres m, a et q correspondant à la particule expérimentale, comporte 4 états distincts représentés en un vecteur d'état qui satisfait à l'équation de Dirac. L'analyse topologique et géométrique du passage au travers de la singularité microscopique montre que cette dernière constitue un pont entre deux espace-temps distincts.
Dans une approche finale, l'unification du champ de Maxwell-Dirac permet d'envisager des configurations théoriques et expérimentales conduisant à expliciter et à générer artificiellement des singularités de nature analogue et de propriétés arbitraires à l'échelle macroscopique.

Lire cet article plus précis si vous êtes intéressés par le spatio temporel :

http://www.europeanufosurvey.com/fr/fr.stargate.pdf

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Liste des programmes scientifiques et coordonnées des chercheurs :

DEPARTEMENTS DE RECHERCHE EUS

( echo@europeanufosurvey.com )



Département de Physique Fondamentale :
mirror@europeanufosurvey.com

  • Théorie Unitaire.
  • Faisabilité de l'hyperpropulsion et de la téléportation.



Département Astrophysique :
armour@europeanufosurvey.com

  • Recherche SETV et SETA.
  • Etudes des AOP (Anomalous Observational Objects) et ALP (Anomalous Light Phenomena)
  • OSETI : Optical SETI et étude des ALA (Anomalous Light Activity).
  • Faisabilité Lasers.
  • Instrumentation.



Département Enquêtes :
nikkosmassis@yahoo.gr

  • Enregistrement des témoignages d'observations, de contacts, d'altérations spatio-temporelles, d'abductions, de traces.
  • Analyse de documents, de photos et vidéos.



Département de Recherche Paleo-SETI :
echo@europeanufosurvey.com

  • Archeoxenology - Xenotechnology - Xenobiologie.
  • Hypothèse de Paleo-contacts.
  • Analyse des traces éventuelles de technologies non élucidées.



Département Conscience et Communication :
armour@europeanufosurvey.com

  • Etude des incidences des expériences sur le cerveau.
  • Etude du transfert biophysique de l'information (NTBI) et psychophysiologie.
  • Nouveaux types de communications.



Département de projets éducatifs :
Manes_it@yahoo.it

  • Projet de veille infrarouge pour le public.



Département Relations Internationales :
echo@europeanufosurvey.com

  • Relation avec les chercheurs.
  • Relations avec les organismes officiels.
  • Relation avec le public et la Presse.RP.

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La position de l'EUS vis à vis des OVNI :

Communiqué de presse-EUS-

European Ufo Survey



Rencontres ufologiques européennes- Châlons en Champagne - 14,15,16 octobre 2005




Des Rencontres sur les objets volants non identifiés ? Quelle idée étrange et, pour tout dire, suspecte ! car s'il y avait réellement des objets inconnus dans nos cieux, cela se saurait, c'est bien connu. Et pourtant…

Si le scepticisme est de rigueur, la question est loin d'être fantaisiste. Elle a été prise très au sérieux par les Etats-Unis dès le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et intéresse de nombreux pays. A l'inverse, les opinions convenues et les théories abstraites, souvent fumeuses, dominent en France, reléguant le sujet au grand bazar de l'irrationnel.

Les OVNI, c'est à dire les phénomènes aérospatiaux inexpliqués et inexplicables, constituent un défi scientifique qui mérite d'être relevé. Comment ignorer un phénomène observé dans le monde entier depuis 60 ans ? !

Contrairement aux idées communément admises par le public, un certain nombre de scientifiques s'intéressent à la compréhension, même partielle, du phénomène OVNI. Le rapport COMETA en cite certains, l'EUS en regroupe d'autres. Aux présentes Rencontres, le Professeur Meessen fait lui aussi une communication de haut niveau scientifique.
L'organisation EUS (ONG) regroupe des scientifiques et des chercheurs dans toute l'Europe qui travaillent en laboratoire et dans des observatoires, pour engager le phénomène ufologique à un haut niveau scientifique, développer des programmes de recherche et des programmes d'information pour le public et poursuivre des enquêtes de terrain.


Nous pensons que la Science peut apporter des réponses à condition d'éviter certains travers historiquement avérés :

C'est impossible donc cela n'existe pas : à la fin du 18° siècle, l'aveuglement dogmatique avait conduit l'Académie des Sciences et la majorité des scientifiques à refuser la possibilité de météorites tombant sur Terre et à ridiculiser les témoins.



Pendant plusieurs années, le comité COMETA a étudié le problème des OVNI avec une grande rigueur et sous de nombreux aspects (scientifique, technique, aéronautique, stratégique, politique, religieux, médiatique) . Il est composé d'anciens auditeurs du très sérieux Institut des hautes Etudes de la Défense Nationale et d'experts qualifiés provenant de divers horizons.

Publié en 1999, et maintenant édité par les éditions du Rocher, le rapport COMETA approfondit plusieurs cas d'OVNI inexpliqués, français et étrangers. Très documentées, ces observations sont souvent étayées par des traces au sol ou confirmées par radar. S'agit-il d'engins secrets terrestres ? Dans quelques cas peut-être. Est-on en présence d'engins d'origine non-terrestre ? Cette hypothèse ne peut être écartée. Si elle se révélait exacte, elle serait lourde de conséquences.

Curieusement, ce document historique a été accueilli en France par un silence médiatique empreint de gêne alors qu'il a été bien reçu à l'étranger. Serions nous plus raisonnables que nos voisins ? On aimerait le croire, mais François Parmentier démontre dans son livre récent " OVNI : 60 ans de Désinformation " ( éditions du Rocher) qu'il existe une exception française relevant de l'ignorance, de l'aveuglement et, surtout, de la désinformation. Documents à l'appui, il explique en quoi les OVNI sont un sujet sensible et un enjeu stratégique faisant l'objet d'une véritable guerre de l'information, à laquelle la France n'est pas préparée.

Son opinion publique est une des plus réfractaires au sujet des OVNI parce qu'elle est une des plus mal informées. Elle ignore même que la France est le seul pays à étudier officiellement et publiquement depuis 1977 les observations d'OVNI. Ces études officielles connaissent actuellement des changements importants. Le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) les a confiées à une nouvelle entité, le GEIPAN (Groupe d'Etudes et d'Information sur les Phénomènes Aériens Non Identifiés). Le GEIPAN est supervisé par un Comité de Pilotage qui comprend notamment des représentants des institutions collaborant avec lui, telles que : l'armée de l'Air, la Gendarmerie, la Police, la Météorologie nationale etc. et des scientifiques. Ce comité est présidé par une éminente personnalité, Yves Sillard, un des pères des programmes Concorde et Ariane. Il créa le GEPAN en 1977 alors qu'il était Directeur Général du CNES. Yves Sillard eut par la suite une carrière brillante et variée (Président d'IFREMER, Délégué Général à l'Armement etc.). au cours de laquelle il ne laissa, semble-t-il, que de bons souvenirs.


C'est en prenant en compte les différents aspects de la question des OVNI, et en collaborant avec ses véritables acteurs, que les scientifiques de l'EUS entendent avancer dans leurs travaux.


http://www.europeanufosurvey.com

Contact :
echo@europeanufosurvey.com

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Interview de l'EUS

Entrevue restranscrite de part et d'autres, avec la radio Ici & maintenant à Châlons en-Champagne (15 octobre 2005) avec l'European UFO Survey:

http://rimarchives.free.fr/Chalons-EUS-151005.pdf

Nous faisons donc une recherche, ce qu’on appelle Optical-SETI, c’est-à-dire une recherche en

optique, par rapport à la recherche SETI – je pense qu’en France, en Europe, on connaît pas mal la

recherche SETI1, quand même. Sauf en ce qui concerne tout ce qui est les autres branches de la

recherche SETI dont on ne parle pas beaucoup.

Et ensuite vous avez toute une recherche SETV-SETA, qui là est une recherche – alors il y a

beaucoup de chercheurs, notamment américains, qui ont réfléchi au sujet, et qui ont pensé que s’il y

avait des extraterrestres et des objets extraterrestres dans le ciel, se mouvant avec intelligence, il

devait forcément y avoir des sondes et des balises dans l’espace qui seraient à eux, parce que comme

l’espace est immense, etc., il doit y avoir des systèmes de balises et de repérage quelconques. Et donc

ils ont travaillé beaucoup sur tout ça. Il y a les travaux de Freitas, par exemple, qui sont très connus,

que vous pouvez trouver sur Internet. Et ils ont fini par développer cette branche SETV, qui est très

importante, et en 1995 par exemple, il y a un très bon exemple de cette recherche, puisqu’il y a

Duncan et Steel qui ont trouvé un objet – catalogué 1991-VG pour les spécialistes ! – qui avait une

orbite héliocentrique, ce qui est très particulier, et qui s’est approché de la Terre. Cet objet a été vu

par le télescope Space Watch de Kitt Peak (Arizona) ; son orbite était très semblable à celle de la

Terre, et ses fluctuations rapides de luminosité ont fait penser tout de suite à un corps artificiel bien

plus qu’à un astéroïde. D’autre part, aucun objet de manufacture humaine laissé pendant l’ère spatiale

n’a une orbite héliocentrique avec une orbite gravitationnelle revenant à la Terre. Donc la probabilité

de repérage de l’objet dit 1991-VG était très petite, et la petite distance de périgée2 observée peut être

un indicateur d’objet ayant une route contrôlée plutôt qu’une trajectoire aléatoire. Et donc ces

chercheurs ont déterminé que c’était un objet avec de fortes présomptions… les Américains appellent

ça alien probe, de sonde alien, carrément.

Donc c’est pour vous dire qu’il y a des scientifiques à l’étranger qui travaillent à fond et qui

n’hésitent pas à utiliser le terme extraterrestre, le terme alien, alors que ce sont de très grands

scientifiques, tout à fait reconnus, etc.

P.-A. GAUGUIN – J’ai en fait publié en février 2004 un article, en français et en anglais, qui s’appelle

Portes spatio-temporelles engendrées par le champ unifié de Dirac-Maxwell, et à la suite de ça,

notamment Tom Van Flandern, entre autres, et d’autres personnes dont Brian Josephson, directement

ou indirectement ont eu connaissance de ce papier, et ont manifesté le désir de me rencontrer

personnellement, ils m’ont donc invité, sous couvert de l’U.E.S., à Londres. Et c’est à cette occasion

que j’ai effectivement croisé également Rupert Sheldrake.

Notamment, quand nous avons commencé

à vouloir enregistrer des images vidéo d’observations, tout simplement en installant des

vidéo-caméras qui restaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre connectées à des ordinateurs, nous

nous sommes aperçus que, eh bien, on ne voyait pas grand-chose, pour la bonne raison qu’on voyait

beaucoup plus de choses quand on avait installé un dispositif infrarouge dans ces caméras. Donc il a

fallu changer tout le dispositif pour le dispositif de caméra infrarouge, ce qui soit dit en passant est

beaucoup plus coûteux, et on a installé en plus des plateformes de multiplex de caméras avec

dispositif infrarouge, qui permettent une observation d’absolument tout le ciel, et qui sont

évidemment reliées jour et nuit à des ordinateurs. Et donc on a des enregistrements.

Cette instrumentation, après, on s’est aperçu que ça ne suffisait pas, parce qu’il fallait développer

des logiciels informatiques très spéciaux pour ça, et en plus on s’est perçu que ; bon, c’est très bien

d’avoir des images vidéo à la pelle, si j’ose dire, d’objets volants non identifiés…

M. LOPEZ – Mais il faut pouvoir les traiter. Et les traiter le plus pointu possible, et pour ça il fallait des

spectrographes pour analyser ces images – ces lumières surtout, pardon. Et, ben les spectrographes

qui existaient n’étaient pas euh… ne faisaient pas l’affaire. Donc il a fallu construire le

spectrographe. Etc., etc. Enfin voyez, c’est une nouvelle recherche…

Et là-dessus il y a une anecdote très intéressante. Notre programme qu’on a développé pour le plus

grand public, pour qu’ils puissent installer un système infrarouge sur leurs propres vidéo-caméras,

nous vient… on l’a appelé le programme Pedro Avila pour honorer un simple Mexicain, un jeune

Mexicain tétraplégique, qui depuis son lit chez lui n’avait comme distraction que le rectangle de sa

fenêtre, et comme c’était un photographe professionnel à l’origine, il avait des appareils photo et une

petite caméra vidéo, et en fait il ne faisait rien d’autre pendant toute sa journée, quand il était

complètement tétraplégique – maintenant il est dans un fauteuil roulant –, c’était d’observer le ciel

avec sa caméra. Et au bout d’un moment, on ne sait pas trop comment, il a eu l’idée, sans doute avec

l’ennui qui venait, il a eu l’idée de mettre un filtre infrarouge. Et en mettant ce filtre, il s’est aperçu,

en visionnant ses cassettes, qu'il y avait des objets. Mais très souvent

RADIO ICI & MAINTENANT! - CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 15 OCTOBRE 2005

EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

ALEXANDRE – Bonjour à tous sur Radio Ici & Maintenant! 95.2. en direct des Premières rencontres

ufologiques européennes de Châlons-en-Champagne. On y croise toutes sortes de personnages, et

aussi des scientifiques, qui ont décidé de prendre le sujet au sérieux et de travailler sans avoir peur

d’être ridicules ; peut-être qu’au début ils ont caché leurs travaux, mais maintenant ils ont décidé,

avec le temps et avec l’accumulation de matières, de se placer sur le devant de la scène. Voilà

pourquoi nous recevons pour cette émission l’European Ufo Survey (E.U.S.), que nous allons donc

pouvoir définir ensemble lors de cette émission en compagnie de Marina Lopez qui est leur

porte-parole, coordinatrice ? Vous préférez quoi ?

MARINA LOPEZ – Pour nous c’est à peu près la même chose.

ALEXANDRE – Et pour les questions techniques, nous sommes aussi avec Philippe Alexandre Gauguin,

physicien théoricien.

PHILIPPE-ALEXANDRE GAUGUIN – Oui, tout à fait.

ALEXANDRE – N’hésitez pas à intervenir lorsque vous le désirez pour réagir. Alors tout d’abord

pourquoi ce nom barbare, et qu’est-ce que c’est que l’E.U.S. ?

M. LOPEZ – Alors d’abord, pour répondre à la question du " nom barbare ", nous sommes un groupe

avant tout européen, et nous avons à peu près une douzaine de nationalités d’Europe qui sont

représentées parmi notre groupe de scientifiques, et heureusement ou malheureusement, vous en faites

ce que vous en voulez, c’est l’anglais qui prédomine dans tous les dossiers, tous les textes et

publications.

P.-A. GAUGUIN – Absolument.

M. LOPEZ – Donc nous avons été obligés, en plus, pour notre site Web et pour pouvoir toucher aussi le

monde entier, parce que nous sommes aussi en communication avec des chercheurs, des scientifiques,

ailleurs qu’en Europe, nous avons été obligés pour ces raisons de commodité de prendre un nom

anglais. Voilà. Mais je peux ajouter que, à l’EUS, nous avons un comité exécutif, enfin un comité de

direction, qui est composé pour l’instant, parce que nous sommes démocratiques, sous une O.N.G. et

nous avons des votes, comme à l’intérieur de toute entité démocratique. Pour 5 ans, nous avons un

comité exécutif qui est à dominance française. Donc voilà pour votre première question.

ALEXANDRE – On a beaucoup parlé de vous sur le Salon, que pensez-vous apporter et représenter qu’on

ne trouve pas ailleurs, pourquoi est-ce qu’on m’a amené vers vous, à vous connaître ? Qu’est-ce qui,

selon vous, vous différencie actuellement de ce qu’on peut trouver dans, par exemple, les rencontres

ufologiques actuelles ?

M. LOPEZ – Alors merci beaucoup de me poser cette question, parce que je pense que nous

différencient beaucoup de choses. Beaucoup de choses, dans le sens où nous sommes donc un groupe

composé essentiellement de scientifiques et de scientifiques qui, dans leur métier, sont des gens qui

donc gagnent leur vie dans leur profession, qui sont des universitaires, qui sont des gens qui

travaillent dans des laboratoires, dans des observatoires astronomiques par exemple, etc., et qui donc

font partie parfois d’entités officielles, parfois d’entités privées, mais qui désirent acquérir une

indépendance, une indépendance de travail, une indépendance direction de recherche, parce que dans

leur travail, justement, ils ne pourraient peut-être pas poursuivre cette recherche qui n’est pas une

recherche dite orthodoxe, pour l’instant encore, et donc ils ont choisi de se regrouper pour pouvoir

avoir cette ligne de travail de façon indépendante, suivre un travail de façon indépendante.

1

EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

ALEXANDRE – L’indépendance, c’est bien, mais on la finance comment ?

M. LOPEZ – Alors nous sommes donc pour l’instant 27 scientifiques, nous nos finançons sur nos fonds

propres, nous sommes une O.N.G. à but évidemment non lucratif, et donc pour l’instant nous nous

finançons personnellement, chacun. Chacun met des sous, et pour tel ou tel projet, on décide quel

projet on va faire et on essaie d’y arriver. Il est certain, surtout dans les projets que nous avons de

fabrication d’instrumentation, qui sont assez onéreux, nous ne pouvons pas le faire par nous-mêmes,

et c’est pour cela que nous avons aussi une politique de communication, afin d’obtenir évidemment

des fonds. Voilà. Mais nous cherchons surtout des fonds au niveau européen.

ALEXANDRE – Alors parlez-nous de votre histoire, de la manière dont vous avez été remarqués, les

travaux pour lesquels vous avez été remarqués, avant tout cela peut-être nous dire qui constitue

l’E.U.S., quelles sont les spécialités qu’on peut…

M. LOPEZ – Alors à l’E.U.S., nous avons donc plusieurs départements. Nous avons un département de

recherche en physique fondamentale, principalement nous traitons la théorie unitaire et la faisabilité

de l’hyperpropulsion. Alors pour le grand public, je veux juste spécifier que, donc, ce qu’il y a de

particulier dans l’observation d’objets volants non identifiés, c’est – pour ceux qui sont vraiment non

identifiés, hein, évidemment nous ne parlons pas de tout ce qui est ballons-sondes, reflets de satellites

sur les couches nuageuses, etc. – sur les véritables objets volants non identifiés, et il se trouve que,

dans les statistiques, il y en a à peu près quand même 30 %, ce que nous considérons comme très

conséquent, eh bien, il se trouve que nous avons été obligés d’avoir une lignée de très grande rigueur

en recherche en physique fondamentale. Parce que comment expliquer que ces objets, qui pour la

plupart ont des accélérations, des vitesses absolument stupéfiantes, des changements d’angles à 90 °,

etc., aucun appareil existant à l’heure actuel ne possède ces caractéristiques. Pour pouvoir expliquer

comment peuvent éventuellement fonctionner des objets pareils, on est obligé de faire beaucoup de

travail en physique fondamentale d’abord. Mais ça je pense que Philippe-Alexandre en parlera tout à

l’heure beaucoup mieux que moi.

Ensuite, nous avons un département de recherche en instrumentation physique, qui est très

développé parce que nous avons à notre disposition un observatoire astronomique, ce qui nous permet

de faire beaucoup d’observations, et surtout de travailler beaucoup sur l’instrumentation. Parce que ce

que nous avons remarqué, c’est que l’instrumentation scientifique n’est pas adaptée pour l’instant à

cette recherche, et donc par exemple nous avons été obligés de fabriquer un spectrographe très

particulier pour pouvoir capter les caractéristiques de ces fameux objets volants non identifiés.

Nous faisons donc une recherche, ce qu’on appelle Optical-SETI, c’est-à-dire une recherche en

optique, par rapport à la recherche SETI – je pense qu’en France, en Europe, on connaît pas mal la

recherche SETI1, quand même. Sauf en ce qui concerne tout ce qui est les autres branches de la

recherche SETI dont on ne parle pas beaucoup.

ALEXANDRE – Alors la recherche SETI, basique, c’est pour tout le monde, pour tous ceux qui vont au

cinéma aussi et qui ont vu le film Contact, c’est l’écoute des sons dans l’univers.

M. LOPEZ – Voilà. C’est un petit peu, si vous voulez, recherchez une aiguille dans une botte de foin,

parce qu’on ne peut scanner qu’une très mince bande de radio pour pouvoir trouver quelque chose.

ALEXANDRE – Et c’est aussi un premier et parfait exemple de ce que peut donner l’alliance de plusieurs

personnes ne se connaissant pas forcément, avec le programme SETI d’utilisation d’ordinateurs.

M. LOPEZ – Tout à fait. C’est en cela que c’est excellent. Et donc il y a des branches de SETI que le

grand public connaît moins, et pourtant qui regroupent beaucoup de chercheurs. Entre autres, il y a

donc cette branche Optical-SETI, qui travaille sur l’" instrumentique ", qui est un travail de très haute

pointe, c’est-à-dire pour pouvoir mieux voir des objets qui bougent très vite, pour pouvoir les

1 SETI : Search for Extra-Terrestrial Intelligence

2

EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

enregistrer sur ordinateur, etc., tout ce qui concerne l’imagerie, le décodage et codage d’imagerie, la

rapidité. Enfin bon, c’est vraiment tout un programme.

Et ensuite vous avez toute une recherche SETV-SETA, qui là est une recherche – alors il y a

beaucoup de chercheurs, notamment américains, qui ont réfléchi au sujet, et qui ont pensé que s’il y

avait des extraterrestres et des objets extraterrestres dans le ciel, se mouvant avec intelligence, il

devait forcément y avoir des sondes et des balises dans l’espace qui seraient à eux, parce que comme

l’espace est immense, etc., il doit y avoir des systèmes de balises et de repérage quelconques. Et donc

ils ont travaillé beaucoup sur tout ça. Il y a les travaux de Freitas, par exemple, qui sont très connus,

que vous pouvez trouver sur Internet. Et ils ont fini par développer cette branche SETV, qui est très

importante, et en 1995 par exemple, il y a un très bon exemple de cette recherche, puisqu’il y a

Duncan et Steel qui ont trouvé un objet – catalogué 1991-VG pour les spécialistes ! – qui avait une

orbite héliocentrique, ce qui est très particulier, et qui s’est approché de la Terre. Cet objet a été vu

par le télescope Space Watch de Kitt Peak (Arizona) ; son orbite était très semblable à celle de la

Terre, et ses fluctuations rapides de luminosité ont fait penser tout de suite à un corps artificiel bien

plus qu’à un astéroïde. D’autre part, aucun objet de manufacture humaine laissé pendant l’ère spatiale

n’a une orbite héliocentrique avec une orbite gravitationnelle revenant à la Terre. Donc la probabilité

de repérage de l’objet dit 1991-VG était très petite, et la petite distance de périgée2 observée peut être

un indicateur d’objet ayant une route contrôlée plutôt qu’une trajectoire aléatoire. Et donc ces

chercheurs ont déterminé que c’était un objet avec de fortes présomptions… les Américains appellent

ça alien probe, de sonde alien, carrément.

Donc c’est pour vous dire qu’il y a des scientifiques à l’étranger qui travaillent à fond et qui

n’hésitent pas à utiliser le terme extraterrestre, le terme alien, alors que ce sont de très grands

scientifiques, tout à fait reconnus, etc.

Donc ça, c’était un petit exemple que je voulais vous donner de ce que peut faire la recherche SETI,

qui n’est pas la recherche SETI connue du public, qui est donc la recherche SETV, mais qui est un

autre pan de SETI.

Ensuite, il y a donc, comme je vous ai dit, tout ce qui concerne l’instrumentation et l’observation, et

puis, à part ces deux départements donc de recherche en physique et de recherche en astrophysique,

nous avons bien sûr un département d’enquêtes, d’enquêtes où on analyse les documents, les photos,

les témoignages, les vidéos, et surtout on essaye de déterminer quel cas peut être intéressant à

travailler scientifiquement. Parce que – aussi peut-être quelque chose qui va étonner le public – c’est

qu’il y a énormément de cas et qu’on est plutôt débordés, et donc il faut faire un choix parce qu’on

n’est pas nombreux, quand même, et il faut travailler sur des choses intéressantes, si possible.

ALEXANDRE – Quels sont les critères retenus ?

M. LOPEZ – Alors les critères, c’est surtout il faut qu’il y ait absolument plusieurs témoins, si possible

que le phénomène soit récurrent, c’est-à-dire on sait que par exemple en France il y a des zones où il y

a des récurrences d’observations, avec des témoins multiples, et donc là c’est intéressant. Donc là, on

peut choisir de faire une enquête approfondie, une recherche approfondie. Mais comme nous ne

sommes pas des journalistes, on ne cherche pas des scoops, on cherche à accumuler des indices, des

statistiques aussi, des recoupements d’informations. On n’est pas pressés, c’est-à-dire on préfère

garder des enquêtes pendant longtemps pour être sûrs, ou pour vraiment vérifier tout ce qu’on peut

trouver, à tous les niveaux, aussi bien matériel qu’au niveau des témoignages.

ALEXANDRE – Combien nationalités sont représentées ?

M. LOPEZ – Pour l’instant, nous avons douze nationalités représentées, mais l’Europe ne cesse de

s’agrandir, donc on est obligés de s’agrandir ! Pour l’instant je crois qu’il y a 25 nationalités en

Europe. Donc nous sommes à douze pour l’instant. Vous voyez, il nous reste du travail encore.

2 Périgée : point orbital d'un objet céleste le plus proche de la terre (le point le plus éloigné étant l’apogée).

3

EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

ALEXANDRE – Comment des personnes comme vous peuvent-elles se rencontrer ? Parce qu’on va tous

sur le même forum de discussion sur Internet ? On va à un congrès où on se rencontre ?

M. LOPEZ – En fait, si j’ose dire le " noyau dur " de E.U.S., s’est connu il y a plus de 15 ans, parce

qu’on est des passionnés de physique, même pour ceux qui ne sont pas des physiciens, et on a eu

l’occasion de se rencontrer parfois chez des amis, etc., et de se recontacter et de toujours parler des

mêmes sujets. Donc à force de garder le contact, on a décidé de faire quelque chose. C’est comme ça

que ça a commencé, c’est comme ça qu’en général d’ailleurs commence toute association… Et puis

ensuite, on avait des manques, c’est-à-dire que par exemple il nous manquait un psychologue, par

exemple, donc on cherchait un psychologue qui avait les mêmes critères que nous. Ou alors on

cherchait un astrophysicien, etc. Mais aussi, on voulait que l’Europe soit représentée le plus possible,

c’est-à-dire les différences en Europe, parce qu’on a envie que quelque chose d’européen aussi

ressorte de cette recherche.

ALEXANDRE – Pour contrer une grande puissance, par exemple ?

M. LOPEZ – Nous ne cherchons à contrer personne, on cherche simplement à faire…

ALEXANDRE – Alors pourquoi parler d’une entité européenne ?

M. LOPEZ – …à travailler… Parce que, il ne faut pas rêver, nous sommes à une époque où il y a des

grands blocs, malheureusement, hein, c’est comme ça – ou heureusement, ça dépend ce que vous

pensez – et euh d’abord on est tous à l’E.U.S. des amoureux de notre pays, notre pays d’origine,

chacun, et on a trouvé que l’union entre nous était très réussie. Donc on a envie aussi de donner cet

impulse-là, pourquoi pas. On trouve que l’Europe peut être naturelle aussi.

ALEXANDRE – Alors j’entends déjà certains auditeurs penser au mot " élitisme ", de par le haut niveau

de qualification de chacun, et effectivement l’entente se fait plus facilement peut-être par, justement,

ces sujets qui vous font vous rejoindre. Est-ce qu’on peut faire partie de l’E.U.S. – si on a les

qualification, évidemment, on le demande –, mais est-ce qu’il faut être amené par quelqu'un ou est-ce

qu’on peut demander à en faire partie ?

M. LOPEZ – Alors toute personne a toute liberté de demander à en faire partie. Les critères sont des

critères qui sont très différents, enfin il y plusieurs types de critères. Les critères, c’est qu’il faut que

la personne apporte une compétence dont on ait besoin, ce qui est normal. Nous n’avons pas

forcément besoin de docteur en astrophysique, par exemple, on en a déjà, mais bon on n’a pas

forcément besoin. On peut avoir besoin de simples techniciens aussi. En ce moment on a besoin de

techniciens photo, par exemple ! Je pense que beaucoup de gens peuvent apporter leurs compétences.

On a aussi besoin de traducteurs, on a aussi besoin de plein de gens qui ne sont pas forcément des

scientifiques. On a besoin d’enquêteurs de terrain, et surtout pour bien vous montrer qu’on n’est pas

catalogués comme élitistes, parce qu’on a des programmes pour le public. C’est-à-dire qu’on a des

projets qui sont très… on s’implique, on met de l’argent, on met du temps dans une recherche pour

pouvoir l’offrir au public aussi. Et c’est quelque chose qui est très important pour nous.

ALEXANDRE – Et quel est le but final ? A quoi tendez-vous ? Parce que vous voulez rassembler des

enquêteurs, des experts photo, de plus en plus de monde, et ça va devenir de plus en plus gros, et à

partir d’un moment, quand ça devient vraiment gros, on est obligé de donner une direction.

M. LOPEZ – Oui. Alors justement, on ne travaille pas du tout en réunion, il faut bien le comprendre.

Notre spécificité, en fait, c’est que chaque scientifique travaille dans son champ et partage avec qui il

veut au sein de l’E.U.S. C’est-à-dire, il ne fait pas des communications de groupe, on n’est pas du tout

comme ça, on a une communication… la personne choisit qui elle veut et travaille avec lui ou pas,

partage ses résultats ou pas, publie en dehors de nous ou pas, c’est son choix, elle n’a même pas à

nous expliquer pourquoi, il fait comme il veut. Donc en fait il règne une très grande liberté. Le seul

impulse qu’on a, c’est de dire : évidemment, il faut avoir des résultats, quand même, essayer d’en

finir avec ce phénomène, si on peut dire, d’essayer de comprendre qu’est-ce qui se passe. Et, si vous

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EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

voulez, c’est exactement l’esprit, on aimerait que revienne à la mode, si on peut dire ça comme ça,

l’esprit du premier temps des scientifiques, c’est-à-dire l’esprit pionnier. Voilà, on est face à un

phénomène qu’on ne comprend pas, qu’on n’est pas capable d’expliquer, et donc en tant que

scientifiques il faut chercher à l’expliquer. C’est bien ça, la motivation d’un scientifique, c’est

comprendre ce qui est inexplicable au départ. Et donc c’est ce travail de pionnier qui est intéressant,

qui nous motive, et c’est comme cela qu’on entend faire cette recherche.

ALEXANDRE – Vous devez quand même vous sentir bien seuls, parce que ce n’est pas évident de faire

cette recherche, dans l’absolu, cette recherche de vérité, sans être sûr d’ailleurs d’avoir une réponse,

mais c’est effectivement le but premier de la science. Est-ce qu’on a déjà essayé de vous faire arrêter,

par quelque moyen que ce soit ? En clair, la question c’est : comment réagissent les autorités

scientifiques de chaque pays, face à des... des " fous " ?

M. LOPEZ – Alors je ne suis pas sûre que ce soient nous les fous. " Les autorités de chaque pays ",

alors vous voulez dire les autorités scientifiques ?

ALEXANDRE – Scientifiques, oui.

M. LOPEZ – Écoutez, soit les autorités scientifiques se désintéressent du sujet totalement, donc ils ne

sont pas contre ils ne sont pas pour, c’est tout, soit nous avons la chance en France, faut comprendre

une chose c’est qu’en France nous avons une entité tout à fait publique, qui est le CNES, et d’ailleurs

là, depuis le mois de septembre nous avons la chance d’avoir un nouveau comité de pilotage pour

l’étude et l’information sur les Ovnis, sur le phénomène Ovni, qui s’appelle donc le GEIPAN, le

nouveau GEIPAN, qui est dirigé par une personnalité de très grande envergure, qui est monsieur Yves

Sillard, qui a fait les projets Ariane, etc., donc une très grosse personnalité, et nous pensons que des

entités comme celle-là et des personnes comme lui sont tout à fait les personnes qui peuvent donner

une impulsion très importante à l’étude sérieuse du phénomène ufologique.

ALEXANDRE – Alors je vais me faire l’avocat du diable, certains diront que ce n’est pas vraiment une

chance d’avoir un organisme officiel qui s’occupe de regrouper toutes les informations, de les

recueillir, de les garder et de les étudier parce que, pour le coup, il n’y a qu’une voix, et c’est la voix

officielle.

M. LOPEZ – Alors nous pensons, justement, que ce nouveau comité – ils ont rajouté une lettre, avant,

ça s’appelait le GEPAN, maintenant ça s’appelle le GEIPAN, ils ont rajouté l’information – je pense

que cette nouvelle entité, au contraire, tient absolument à ce que le public soit informé, pour une fois,

et je pense qu’ils vont sûrement – là, il faut leur donner le temps, ils viennent juste de commencer que

là – il faut leur donner le temps de pouvoir agir et réagir, mais je pense qu’ils vont sûrement prendre

des dispositions pour travailler avec des entités qui font des interfaces aussi avec le public, plein

d’autres groupes, etc.

ALEXANDRE – Alors ce qui est très intéressant, c’est que pour le GEIPAN, on n’a pas vu sur des chaînes

des grands médias, en tout cas on va dire classiques et d’abrutissement, cette annonce, on l’a plus

entendue, cette interview de monsieur Sillard, sur RFI, qui n’est pas une des radios les plus bêtes, loin

de là, et une interview assez longue. Donc on a effectivement l’impression que la communication sera

peut-être au rendez-vous. On va attendre avant de crier victoire, quand même.

M. LOPEZ – Ben, vous, vous attendrez, nous aussi d’ailleurs, comme tout le monde. Mais nous pensons

que ça commence très bien.

ALEXANDRE – Hum hum. Effectivement. Vous écoutez Radio Ici & Maintenant! 95.2, toujours en direct

des Premières rencontres ufologiques europénnes de Châlons-en-Champagne. Radio Ici &

Maintenant! vous fait vivre la presque intégralité de ces rencontres ufologiques, et nous sommes donc

aujourd’hui avec l’E.U.S., l’European Ufo Survey, qui nous expliquent ce qu’ils font, qui ils sont, et

l’originalité de leur recherche.

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EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

Parmi les différents sujets traités par l’E.U.S., il y a un sujet bien particulier, un questionnement

classique qu’on réserve d’habitude aux historiens, à tous ceux qui s’intéressent aux civilisations

passées, et pourtant les scientifiques doivent s’y pencher. Alors les historiens vont me dire " on est

des scientifiques " et je vais répondre oui, en quelque sorte. Mais quand on a des personnes

d’horizons totalement différents qui se réunissent, qui mettent leurs cerveaux en commun et leurs

connaissances dans toutes les matières pour réfléchir ensemble, ça peut donner de très beaux

résultats.

Marina Lopez, est-ce que vous pouvez nous donner un exemple et nous expliquer ces différents

projets, ces différentes études qui font aussi partie de SETI ?

M. LOPEZ – Alors nous avons un département de recherche, qu’on appelle département de recherche

paléo-SETI. Alors c’est un département qui s’occupe d’analyser les traces éventuelles de technologie

non élucidée sur Terre. C’est-à-dire que ça concerne principalement l’archéologie, c’est-à-dire que

parfois on trouve dans des musées, partout dans le monde, ou des archéologues trouvent un petit peu

partout dans leurs terrains de travail, des objets ou des constructions, des artefacts, qu’on ne sait pas

comment, par quelle technologie ils ont été construits ou fabriqués, parce que par exemple nous ne

serions pas capable aujourd'hui de le faire avec notre technologie.

ALEXANDRE – Est-ce que vous travaillez aussi sur le fait que les êtres humains, à une époque où on ne

communiquait pas aussi facilement que maintenant et où il était très difficile de se connaître et de

traverser les continents, ont eu tous la même idée, par exemple de construire des formes pyramidales.

Et travaillez-vous donc sur les pistes d'un Rupert Sheldrake ?

M. LOPEZ – Alors ça, c’est une éventualité tout à fait envisageable. Bon, comme je vous l’ai déjà

expliqué au départ, nous ne sommes que 27, donc nous ne sommes pas des milliers, donc on doit

choisir…

ALEXANDRE – Est-ce que la connaissance universelle et l’énergie spirituelle universelle font partie des

choses sur lesquelles vous pouvez penser à vous appuyer de temps en temps ?

M. LOPEZ – Il faudrait que vous m’expliquiez encore mieux…

ALEXANDRE – Rupert Sheldrake travaille sur la connaissance universelle, c’est-à-dire qu’une idée

n’appartient pas à une personne mais elle est partagée par un groupe de personnes.

M. LOPEZ – Oui, tout à fait. Eh bien, écoutez, nous avons rencontré Rupert Sheldrake à Londres en

2004, dans une réunion de scientifiques, très privée. Parmi ces scientifiques, il y avait Rupert

Sheldrake, il y avait le Pr Brian Josephson, qui est un Prix Nobel de physique, qui entre autres nous

avait invités, avait invité donc Philippe-Alexandre Gauguin qui est ici présent, notre physicien à

l’E.U.S., parce qu’ils avaient remarqué son texte de physique théorique… Mais je pense que ce serait

bien de lui donner la parole pour qu’il en parle maintenant. Philippe ?

ALEXANDRE – Comment vous êtes-vous fait remarquer par cette assemblée londonienne ?

P.-A. GAUGUIN – J’ai en fait publié en février 2004 un article, en français et en anglais, qui s’appelle

Portes spatio-temporelles engendrées par le champ unifié de Dirac-Maxwell, et à la suite de ça,

notamment Tom Van Flandern, entre autres, et d’autres personnes dont Brian Josephson, directement

ou indirectement ont eu connaissance de ce papier, et ont manifesté le désir de me rencontrer

personnellement, ils m’ont donc invité, sous couvert de l’U.E.S., à Londres. Et c’est à cette occasion

que j’ai effectivement croisé également Rupert Sheldrake.

ALEXANDRE – Mais alors ils ont souhaité vous rencontrer pour tester un peu plus les résultats que vous

aviez trouvés ? Parce que…

P.-A. GAUGUIN – Parce qu’en fait, bon, je pense qu'ils étaient curieux de savoir comment un petit

Français dans son coin pouvait travailler sur des choses comme ça. Voilà, alors qu’en fait, ces

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EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

choses-là intéressent particulièrement des physiciens américains et britanniques, qui eux ont des

fonds importants pour travailler là-dessus.

ALEXANDRE – Quelle est l’implication directe de vos travaux ?

P.-A. GAUGUIN – L’application directe c’est qu’en fait moi je suppose, suite à une compilation

d’ailleurs de travaux qui ne sont pas uniquement les miens, mais d’autres travaux que j’ai trouvés en

fait dans le monde entier, je formule la théorie qu’en fait certaines particules élémentaires, les

électrons notamment, enfin les leptons en général, toute cette classe de particules que sont les leptons

(électron, positron, muon, tauon et neutrinos) et également les quarks sont en fait des portes

spatio-temporelles, c’est-à-dire des trous de ver qui conduisent à des univers parallèles. Je ne suis pas

le seul à penser ça, bien sûr. Il y a également un autre physicien russe qui travaille sur ce sujet, qui

conforte complètement ce que je dis, et les travaux sont sur ce domaine-là également. Et donc le fait

d’imaginer ces leptons comme étant des portes spatio-temporelles, enfin des trous entre notre univers

et un autre, ça explique complètement les propriétés de ces particules fondamentales. Ça explique

notamment la charge électrique, le spin de l’électron, son moment magnétique, enfin tout un tas de

propriétés classiques de ces particules fondamentales, que l’on rencontre dans la nature. Et voilà.

ALEXANDRE – Vous avez travaillé, donc, cette hypothèse sans moyens, seul ?

P.-A. GAUGUIN – Oui, seul et sans moyens, depuis plusieurs années parce qu’en fait, comme d’autres

physiciens théoriciens, je suis à la poursuite du " Graal ", c’est-à-dire LA théorie unitaire, la théorie

unitaire étant, devant être la théorie qui dans le formalisme minimal et le plus efficace résume et

comprend toutes les forces connues actuellement dans l’univers, la totalité des forces, les interactions

connues dans l’univers : gravitationnelle, faible, forte, électromagnétique. Voilà, toutes les forces que

l’on connaît.

ALEXANDRE – En utilisant ce que vous avez découvert, en le mettant en pratique, justement la question

" mettre en pratique cette découverte ", cela revient à quoi ? Cela revient à inventer la serrure sur une

porte ?

P.-A. GAUGUIN – Le but, en fait, c’est de trouver… Moi, le but de la théorie unitaire, c’est pas

forcément le même que celui des autres physiciens, même si effectivement il y a des buts communs.

La théorie unitaire, ça apporterait une connaissance absolument totale de la façon dont transformer

chaque énergie en une autre énergie, par exemple. Bon, ça serait une révolution immense dans le

domaine de la production d’énergie, ça pourrait être ça. Mais moi, elle m’intéresse également parce

qu’en fait ça me parait être le seul moyen de se déplacer dans l’univers de façon absolument totale,

comme on veut, quand on veut, où on veut. Voilà, en ouvrant des portes pour aller d’un endroit X à

un endroit Y, par exemple.

ALEXANDRE – Et c’est donc là où ça prend vraiment toute son importance…

P.-A. GAUGUIN – Tout à fait. Tout à fait…

ALEXANDRE – C’est la fin des déplacements, la fin de la pollution – entre autres, mais…

P.-A. GAUGUIN – Oui, bon c’est aussi le fait de pouvoir aller n’importe où dans l’espace, et peut-être

dans le temps – peut-être, je dis bien peut-être – dans l’univers aussi.

ALEXANDRE – On n’a pas besoin de connaître les coordonnées de notre point d’arrivée…

P.-A. GAUGUIN – Non, je n’ai pas dit ça… Ce que je vois, moi, c’est que les particules élémentaires sont

des trous de ce type-là, des trous entre notre réalité, notre espace-temps, et un autre espace-temps, et

qu’en fait notre espace-temps, tel qu’on le voit, à quatre dimensions, n’est pas la totalité de ce qu’on

voit. En fait, pour définir l’univers, il faut au moins, au minimum, huit dimensions, en réalité. Au

minimum huit, parce qu’il peut y en avoir plus. Huit dimension d’espace et de temps, un espace temps

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EUROPEAN UFO SURVEY, UNE PRÉSENTATION

octodimensionnel, au minimum. Mais il peut être avec 12 dimensions ou 16 dimensions également,

c’est possible. Donc en sortant de notre univers, de notre espace-temps classique et en passant par

d’autres univers, on peut se déplacer certainement, et revenir à un autre point dans notre univers, en

s’étant déplacé de plusieurs centaines de milliers d’années-lumière, par exemple.

ALEXANDRE – En un laps de temps " immédiat "…

P.-A. GAUGUIN – Oui, de façon quasi immédiate, oui. Immédiate ou quasi immédiate. Tout à fait.

ALEXANDRE – Alors donc… Oui ?

P.-A. GAUGUIN – Et donc les particules élémentaires seraient des trous de cette sorte, ce qui explique

effectivement leur comportement quantique, leur comportement électromagnétique… Enfin, bon, ça

explique les propriétés des particules fondamentales, et moi en plus je formule l’hypothèse qu’on peut

construire des portes de cette nature à l’échelle macroscopique. C’est-à-dire que technologiquement,

on peut fabriquer des portes, des portes dans l’espace-temps, notre espace-temps, qui conduisent

ailleurs. Voilà.

ALEXANDRE – Je vais prendre une image classique, mais j’aimerais que les auditeurs comprennent bien

les travaux que vous réalisez, est-ce qu’on peut se référer à la série télévisée Stargate ?

P.-A. GAUGUIN – Oui, tout à fait, l’image est bonne. D’ailleurs l’article, par joke, par plaisanterie, je l’ai

appelé Stargate, en français comme en anglais, donc bon… Voilà, évidemment, c’est pas exactement

ça, mais l’image est bonne, oui. En tout cas l’intention est celle-là, c’est d’arriver à faire la même

chose, oui, tout à fait.

ALEXANDRE – Donc ce groupe londonien dont vous allez me rappeler le nom, j’ai complètement

oublié…

M. LOPEZ – Ce n’est pas un groupe, ce sont plusieurs scientifiques anglais et américains qui ont décidé

de ce réunir un beau jour pour discuter de dark mater, de matière noire en français…

P.-A. GAUGUIN – De matière noire, oui, d’énergie noire…



17/07/2007
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