Blade Runner (film SF)

 

 

Blade Runner (film)

 

Los Angeles, 2019. La ville est une mégapole surpeuplée, polluée et battue par une pluie Les hommes cohabitent désormais avec les « répliquants », androïdes d'apparence humaine utilisés sur des chantiers cosmiques. Ancien policier, Deckard était il y a peu un redoutable « blade runner » chargé d'éliminer les répliquants rebelles. Mais il est rappelé par son supérieur qui lui ordonne d'abattre un groupe de quatre répliquants : ces derniers se sont échap- pés de leur zone et ont déjà tué plusieurs humains.
Pour distinguer les androïdes, Deckard sait seulement qu'ils sont dénués d'affectivité. C'est alors qu'il rencontre Rachel, répliquant d'un type sophistiqué qui semble animée de sentiments humains. Elle devient l'alliée de Deckard.
Si HARRISON FORD avait écouté les conseils d'un grand patron de studio au début de sa carrière, il serait sans doute resté menuisier. Né en 1942, il fait quelques apparitions dans plusieurs westerns des années 60, sans grand enthousiasme. Il devient alors menuisier afin de pouvoir nourrir sa famille - jusqu'à ce que George Lucas lui confie un rôle dans American Graffiti (1973). Grand succès commercial, le film lui ouvre les portes d'Hollywood. En 1977, il retrouve Lucas pour le premier volet de La Guerre des Etoiles, qui connaît le triomphe mondial que l'on sait, avant de tourner Les Aventuriers de l'Arche perdue (1981) sous la direction de Steven Spielberg. Grâce à ces deux films - qui deviennent bientôt des sagas de légende -, Harrison Ford est désormais l'une des plus grandes stars des années 80. Se permettant de choisir les metteurs en scène avec qui il souhaite travailler, il tourne deux des meilleurs films de Peter Weir : Witness (1984), où il campe un policier contraint de se fondre dans une communauté Amish, et Mosquito Coast (1986), où il entraîne sa famille dans une folle épopée en Amérique centrale. A côtés de solides films d'action, comme Jeux de guerre (1992) de Philip Noyce ou Le Fugitif (1993) d'Andrew Davis, il est à l'affiche d'oeuvres plus intimistes comme Working Girl (1988) et A propos d'Henry (1991) de Mike Nichols. On le retrouvera dans le quatrième volet des aventures d'Indiana Jones, attendu en 2008.

D'origine hollandaise, RUTGER HAUER s'est taillé une réputation internationale grâce à ses rôles de grand romantique et de parfait salaud. Né aux Pays-Bas en 1944, il envisage plusieurs métiers - sauf celui de comédien ! Mais après avoir multiplié les expériences, il est remarqué par Paul Verhoeven qui lui confie un rôle dans Turkish Délices (1973). Il tournera quatre autres films sous la direction du réalisateur. Repéré par Hollywood, il campe un terroriste dans Les Faucons de la nuit (1981) de Bruce Malmuth, un journaliste mêlé à une affaire d'espionnage dans Osterman Week-end (1983) de Sam Peckinpah ou encore un preux chevalier dans Ladyhawke, la femme de la nuit (1984) de Richard Donner. Avec La Légende du saint-buveur (1988) d'Ermanno Olmi, il surprend son public en témoignant d'une sensibilité inattendue. A l'affiche de nombreuses séries B dans les années 90, il prête ses traits à l'un des personnages de Confessions d'un homme dangereux (2002) de George Clooney. On le retrouve en 2005 dans Sin City de Frank Miller et Batman begins de Christopher Nolan.
Réputé pour le style visuel de ses oeuvres, RIDLEY SCOTT a su varier les genres, tout en avouant une affinité certaine pour la science-fiction. Né en 1937 en Grande -Bretagne, il s'intéresse très tôt aux arts plastiques et sort diplômé du Royal College of Arts de Londres. Après avoir été décorateur pour la BBC, il devient rapidement l'un des plus importants réalisateurs de publicités des années 70. C'est avec Duellistes, en 1976, qu'il passe au cinéma : somptueuse adaptation en costumes d'une nouvelle de Joseph Conrad, le film lui vaut l'attention de la critique internationale. Trois ans plus tard, Alien révolutionne le film de science-fiction, en instaurant un climat étouffant d'un très grand pessimisme. Après plusieurs échecs commerciaux successifs - dont celui de Blade Runner - , Scott signe Thelma et Louise, subtil road-movie qui triomphe au box-office. Mais le réalisateur ne convainc ni son public, ni la critique, avec 1492- Christophe Colomb (1992), Lame de fond (1996) et A armes égales (1997). Le cinéaste fait son grand retour avec Gladiator, en 2000, qui ressuscite le péplum : somptueuse fresque historique, le film remporte cinq Oscars. Il tourne ensuite Hannibal (2001), suite très attendue du Silence des Agneaux, et Kingdom of Heaven (2005), nouvelle fresque épique évoquant cette fois l'époque des croisades.

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Blade Runner
Réalisation : Ridley Scott
Production : Michael Deeley
Scénario : David Webb Peoples
Hampton Fancher
Roland Kibbee
Philip K. Dick (roman)
Acteurs : Harrison Ford
Rutger Hauer
Sean Young
Edward James Olmos
Daryl Hannah
Musique : Vangelis
Durée : 117 minutes
Sortie :  25 juin 1982
 15 septembre 1982
Budget : $28 000 000

Blade Runner est un film américain de science-fiction de Ridley Scott sorti en 1982. L'histoire est très fortement inspirée du roman Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (Do Androids Dream of Electric Sheep ?) écrit par Philip K. Dick en 1966.

Sommaire

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L'histoire [modifier]

Le monde [modifier]

L'histoire se déroule en 2019 dans un Los Angeles d'une Terre viciée à cause de guerres radioactives qui ont anéanti la quasi-totalité de la faune et de la flore de la planète.

Les gouvernements terriens encouragent très fortement l'exil vers Mars qui est en cours de colonisation. Pour favoriser les départs, ceux-ci offrent gracieusement un « androïde à tout faire » à toutes les personnes qui s'exilent. Ces androïdes sont appelés « réplicants » et sont plus ou moins considérés comme des esclaves modernes. Ils sont aussi utilisés dans les travaux pénibles ou dangereux, comme objets de plaisirs ou dans les forces armées.

Les réplicants sont créés par une seule puissante firme : la Tyrell Corporation qui est à la fois riche, puissante et influente. Après une révolte sanglante des réplicants dans une colonie martienne, ces derniers sont alors interdits sur Terre. Toutefois, certains réussissent à s'enfuir et à regagner la Terre pour retrouver leurs créateurs (dont Eldon Tyrell, lui-même), et les obliger à rectifier leur caractère génétique qui les limite à une durée de vie de quatre à cinq ans au plus.

Les unités policières Blade Runner sont là pour faire respecter la loi aux contrevenants androïdes. Ils ont donc l'autorisation de tuer n'importe quel réplicant en situation irrégulière. On n'appelle pas cela une exécution mais un « retrait ». Chaque retrait donne droit à une prime substantielle pour le Blade Runner qui l'a effectué.

Toutefois, ces androïdes modernes sont tellement évolués qu'il est difficile aux Blade Runners de les identifier et ils doivent alors enquêter longuement afin d'avoir la certitude qu'il s'agisse bien d'un androïde avant de le retirer.

Pour repérer les réplicants, le Blade Runner se concentre sur les différences qui existent entre eux et les humains. Voici les trois principales :

  • Les réplicants ne sont pas sensibles à la vie animale (à laquelle les humains sont très attachés, d'autant plus que les vrais animaux sont très, très rares) et ne ressentent rien lorsqu'un animal est mis à mort. Ainsi, un massacre dans une animalerie mettra sûrement le Blade Runner sur la piste de réplicants. (C'est d'ailleurs la trame initiale du jeu vidéo Blade Runner.)
  • Les réplicants n'ont à priori aucune forme d'empathie entre eux et envers les autres... Ainsi, ils ne feront rien pour aider l'un des leurs et deviennent souvent résignés quand un Blade Runner les attrape. C'est pourquoi les Blade Runners sont capables de détecter un réplicant en effectuant un test d'empathie Voight-Kampff, en décelant les réactions physiologiques involontaires du sujet face à une mise en situation donnée ( attachement maternel, stress affectif ou moral..).
  • Les réplicants ont une moelle osseuse différente de celle des humains, du fait qu'elle a été créée génétiquement, ce qui permet une vérification post-mortem.

Le film s'attache à montrer subtilement que les chasseurs de réplicants n'éprouvent pas beaucoup plus d'empathie que les réplicants eux-mêmes. Mais cet aspect des choses n'est pas perçu tout de suite par le héros...

Les personnages [modifier]

Synopsis [modifier]

Le film nous fait suivre l'histoire de Rick Deckard, un Blade Runner qui a pour mission de trouver et retirer quatre réplicants évadés d'une colonie de l'espace (le cinquième ayant « grillé » dans un champ d'énergie en se rendant à la Tyrell Corporation).

L'histoire commence à Chinatown, un des quartiers de Los Angeles, où Deckard est conduit en spinner par Gaff au quartier général de la police du secteur. Là, il apprend que Holden, le meilleur Blade Runner de l'équipe, s'est fait « descendre » (en faisant passer le test de Voight-Kampff au répliquant Léon de type « Nexus-6 »), le modèle le plus évolué des réplicants (excepté Rachel, un modèle unique et plutôt réussi...). Il découvre alors que sa traque consiste à retirer les quatre androïdes restants de ce modèle, notamment leur chef, le redoutable Roy Batty...

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

A la Tyrell Corporation, Deckard rencontre Rachel, une répliquante qui se croit humaine et dont il tombe peu à peu amoureux. Par la suite, Rachel prendra conscience de sa nature de réplicante. Deckard sera dès lors chargé de l'éliminer, mais ne pourra s'y résoudre.

Les androïdes sont mus uniquement par leur recherche de la vérité et essaient de trouver les explications sur eux-mêmes dans une profonde quête initiatique. Ils cherchent un moyen de vivre plus longtemps et gravissent un à un les échelons vers la connaissance, mais leur destin (la mort) les rattrape... En effet, au fil des années, ils semblent développer des sentiments et prennent conscience leur propre finitude "programmée"...

Quant à Deckard, il en apprend progressivement plus sur lui même au contact de ces humanoïdes dont l'« humanité » est parfois plus forte que celle des Blade Runners.

Les thèmes et aspects récurrents [modifier]

  • L'atmosphère oppressante : Cette ville aux grands gratte-ciel, sombre et éclairée à la lumière des néons publicitaires, la pluie, les embouteillages et le « cityspeak » (argot composé de plusieurs langues) participent à donner une impression rebutante sur le spectateur. En effet, pour créer cet univers cyberpunk et de film noir, Ridley Scott a apporté un soin particulier aux décors et à l'ambiance du Los Angeles de 2019 pour qu'ils jouent un rôle de premier ordre dans le film.
  • L'œil, le « miroir de l'âme » dont les réplicants manqueraient, est omniprésent dans le film. Dès la première scène, le bâtiment pyramidal de la Tyrell Corporation se reflète dans un gros plan de l'œil d'Holden afin d'évoquer la symbolique de l'œil de la Providence. Hannibal Chew, généticien pour la firme est spécialisé dans la création d'yeux artificiels pour les réplicants. Le test de Voight-Kampff analyse, entre autre chose, la dilatation de la pupille. Enfin, dans la « version Warner » du montage du film, les yeux des réplicants « brillent » lorsqu'ils sont troublés.
  • Le symbolisme religieux par l'intermédiaire d'une de paraboles religieuses. Étant donné les capacités surhumaines des réplicants, ils sont créés par Tyrell (Dieu) et leur chute des cieux (l'« off-world ») en fait des anges déchus. Roy Batty partage beaucoup de similitudes dans ce contexte avec Lucifer, et cela devient plus évident quand il cite délibérément de façon incorrecte une citation de William Blake: « Fiery the angels fell... » au lieu de « Fiery the angels rose... » (America: a Prophecy). Zhora se sert d'un serpent rappelant la Genèse avec Adam et Ève. Vers la fin de sa vie, Roy a des stigmates puis se place dans une position ressemblant au Christ pour signifier son salut à Deckard. À sa mort, l'âme de Roy monte dans les cieux sous la forme d'une colombe, ce qui semble « accomplir » la métaphore prématurée de Tyrell du « Fils Prodigue ». De même, les blessures de pistolet laser de Zhora sont toutes deux sur ses omoplates, la faisant ressembler à un ange dont les ailes ont été coupées.
  • Le cogito de Descartes : le réplicant, même s’il n’est pas humain, a conscience de son existence et donc de sa fin, tel Roy qui essaie de la repousser. Ainsi, la certitude de Descartes « Je pense, donc je suis» s’applique sans aucun doute aux réplicants les plus avancés, les rapprochant encore un peu plus de la nature humaine. D’ailleurs, le nom Rick Deckard n'est pas sans évoquer celui de René Descartes
  • Les stéréotypes féminins : les principaux rôles féminins tendent à rendre la femme comme « objet ». Entre Pris, le modèle de plaisir basique, Zhora la danseuse érotique et Rachael mi-secrétaire, mi-femme fatale. On pourrait même croire que le film serait misogyne, étant donné que Pris et Zhora peuvent être vus comme des « femmes fortes et indépendantes » mais sont tués, tandis que Rachael qui est leur opposé, reste en vie. Néanmoins, on peut y voir, plutôt que de la misogynie de la part des auteurs du film, un regard pessimiste sur la condition de la femme, comme dans Thelma et Louise, du même Ridley Scott. D'autre part, Deckard devra sa vie à Rachael, qui empêche le répliquant Leon de le tuer.

Commentaires [modifier]

La fin du film [modifier]

Article connexe : Deckard est-il un réplicant ?.
La Ennis House, décor de l'appartement de Deckard.
La Ennis House, décor de l'appartement de Deckard.

Le film Blade Runner est actuellement disponible avec deux fins (principales différences entre les deux versions, la version « cinéma » de 1982 et la version Director's cut de 1992). Mais il existe en fait six versions, six montages différents du même film. Voici la liste des versions connues à ce jour :

Les préversions de Denver, Dallas & San Diego étaient très proches du montage final que l'on peut voir dans la version Director's Cut de 1992, notamment sur le statut du personnage principal, Rick Deckard qui passe de simple policier humain dans la version officielle américaine & européenne à celui d'androïde dans la Director's Cut et dans les pré-versions. La fin elle-même reste la même entre les pré-versions et la Director's Cut.

La fin dite alternative voulue par les producteurs de la Warner Bros. Pictures est due aux réactions des spectateurs des pré-versions de Denver, Dallas et San Diego. Il faut, pour comprendre, se replacer dans le contexte de l'époque. Blade Runner est un film de science-fiction, qui sort à l'époque de la Guerre des étoiles. L'acteur principal du film, Harrison Ford, est alors en pleine gloire grâce à des rôles comme celui de Han Solo ou Indiana Jones. Or, les spectateurs attirés par un film de science-fiction joué par un tel acteur sont majoritairement adolescents. Et ce public qui n'était pas le cœur de cible de ce film a été choqué de voir leur acteur-vedette passer pour un lâche, faible et désabusé dans un univers sombre et peu engageant.

Affolés par la très mauvaise opinion générale, les producteurs ont donc remonté — sans l'accord du réalisateur Ridley Scott — la fin, en recyclant des rushes non utilisés du film de Stanley Kubrick, Shining et en ajoutant une voix-off afin de « permettre au spectateur de mieux comprendre le film ». Dix ans plus tard, Ridley Scott pourra reprendre le montage de son film mais la Warner, voulant à nouveau faire valoir son droit sur le film, posa un ultimatum au réalisateur qui dut — pour pouvoir tenir le délai — abandonner une partie de la restauration.

Des rumeurs couraient que Ridley Scott préparait un coffret DVD « Blade Runner - Special Edition », mais il semblait que Warner avait encore une fois, pour des raisons de droits, forcé le réalisateur à abandonner le projet. Or, il a été récemment annoncé qu'une nouvelle édition verrait le jour à l'occasion du 25e anniversaire du film. « Blade Runner - Final Cut » devrait donc sortir au cinéma dans le courant de l'année 2007[1] suivie d'une sortie DVD comprenant toutes les différentes versions du film et agrémentée de nombreux bonus. En attendant, la version Director's cut remasterisée est disponible en France sur support DVD depuis le 8 novembre 2006.

La fidélité de l'adaptation [modifier]

Philip K. Dick est mort quelques jours avant la sortie du film mais il avait pu visionner une pré-version de 40 minutes qui l'avait enthousiasmé. À l'inverse le critique Philippe Manœuvre, dans Métal Hurlant[2], n'hésite pas à parler d'une seconde mort pour l'écrivain, et à comparer la situation avec celle de Boris Vian, décédé à la sortie de la première séance de l'adaptation de J'irai cracher sur vos tombes.

Une telle réaction peut sembler excessive, il n'est pas interdit de penser qu'une adaptation fidèle d'un texte ne fait pas nécessairement un bon film, et vice-versa. L'accueil très favorable du public contraste avec l'avis plus que réservé des critiques.

Le film et le roman (commercialement rebaptisé Blade Runner) n'entretiennent effectivement qu'un rapport assez mince. Le personnage de Rachel, par exemple, n'a pas au cinéma son ambiguïté originelle et n'est pas incarnée par l'actrice qui interprète le rôle de Pris (dans le roman, les deux femmes sont physiquement identiques). Toujours dans le film, Deckard n'est pas marié et ne s'occupe pas d'un mouton électrique. La réalité virtuelle du « prophète » Mercer n'est pas non plus abordée. Toutes ces élisions semblent à l'évidence avoir été motivées par le besoin d'obtenir un scénario relativement simple et compréhensible par tous. Bien que l'on soit projeté dans le registre du film d'action (très éloigné de l'ambiance du roman), Ridley Scott a conservé l'atmosphère mélancolique et a obtenu un film qui, à défaut d'être fidèle, est cohérent et a durablement marqué le public de l'époque.

Des différences importantes avec le roman [modifier]

L'intérieur du Bradbury Building, le décor de l'appartement de J.R. Sebastian.
L'intérieur du Bradbury Building, le décor de l'appartement de J.R. Sebastian.

Voici une liste non exhaustive de différences:

  • Le film se passe en 2019 et le roman en 1992.
  • Le film se passe à Los Angeles et le roman à San Francisco.
  • Le « mercerisme », l'orgue émotionnel de Penfield, Buster Friendly et la boîte d’empathie sont des aspects importants du livre dont le film ne parle pas.
  • Dans les différentes versions du film, Deckard est seul ou divorcé, ce qui lui permet d’avoir une relation romantique avec Rachael. Dans le roman il a une femme nommée Iran.
  • Il n'y a pas de poussière radioactive dans le film, contrairement au roman.
  • Deckard est « retraité » du service actif de traque de réplicants dans le film, mais dans le roman il est encore en service.
  • Les chasseurs de prime sont appelés « Blade Runner » dans le film, dans le roman ce terme n'apparaît pas.
  • Un androïde est appelé « réplicant » dans le film et « andy » (pour androïde) dans le roman.
  • Dans le roman, Rachael et Pris sont identiques. Dans le film, elles ne le sont pas, elles sont jouées par deux différentes actrices: Sean Young et Daryl Hannah.

L'inspiration [modifier]

L'atmosphère particulière est entre autres inspirée de travaux du « futurologue » Syd Mead et de Moebius lorsqu'il publiait dans Métal hurlant.

Avant Blade Runner, Ridley Scott et Moebius avaient collaboré sur Alien - Le huitième passager. Ridley aurait souhaité voir Moebius travailler aussi sur ce film, mais comme il était sous contrat ailleurs, cela ne put se faire. Néanmoins, bien qu'il n'ait pas été impliqué directement, son travail a certainement servi de référence lors de la production.

Soulignons aussi la présence dans l'équipe technique de Douglas Trumbull, le maître des effets spéciaux d'Hollywood, qui fut à l'origine des effets de 2001, l'odyssée de l'espace ou encore de Rencontres du troisième type. Ridley Scott, qui connaissait Trumbull depuis des années sans jamais avoir eu l'occasion de travailler avec, lui confia immédiatement l'élaboration des nombreux effets visuels du film, des miniatures pour le survol fictif du paysage industriel et de la pyramide de la Tyrell Corporation au début du film (décor justement surnommé « L'enfer de Ridley »), à la reproduction grandeur nature du cockpit des vaisseaux sillonnant la ville.

Fiche technique [modifier]

Distribution [modifier]

Musique [modifier]

La bande originale du film a été composée par Vangelis, qui venait de remporter l'Oscar de la meilleure musique de film pour les Chariots de feu (Chariots of Fire) de Hugh Hudson. C'est un mélange de mélodie sombre, de musique classique avec des sons futuristes au synthétiseur qui reflète l'ambiance envisagée par Ridley Scott. Il s'est également accompagné de Demis Roussos pour certains arrangements et chants, du compositeur Peter Skellern, du saxophoniste de jazz Dick Morrissey, du groupe //

13/11/2007
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